EXTENSION
Dimanche, 10 Avril 1904.
64e année.
1
a.
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
L'UNIVERSITÉ LIBRE
Conseil communal
l'union fait la force.
Vires acqlirit eindo.
de Bruxelles.
VISITE lll MISÉE D'IIISTOIKE
NATURELLE DE BRUXELLES,
YI 1T E-COH F IK EWCE
15. Chemin de fer vicinal Ypres-
Gheluwe.
1. Ecole moyenne compte 1903.
ie MMimattc/te.
PRIX DE L'ABONNEMENT
pour la ville Par an 4 francs.
pr la province Par an 4 fr. 50
On B'abonne au bureau du journal, bue de Dixmude, 53, Y près. Les an
nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres,
les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du
journal Le Progrès ON TRAITE A FORFAIT
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
de
Dimanche lr Mai 1904,
10 heures,
sous la direction de M. Dollo.
Prix réduit du coupon fr. 4-60. Les
participants sont priés de bien vouloir
se faire inscrire avant le 24 Avril pro
chain
in
Dimanche lr Mai,
AU MUSÉE DE BRUGES,
sous la conduite de M. Pétrucci,
professeur l'Extension
Les Primitif»* ilaniands <le
Van Eyck, l'ourhiis.
La rétribution exigée des partici
pants est de 3 francs.
D'YPRES.
Séance publique
«In Lundi 2H Unes IÎM>4.
La séance est ouverte 4 h. 25 m.
Sont présents MM. Colaert, Bourg
mestre-Président Struye et Van-
denboogaerdeEchevins Begerem,
Fraeys, Fiers, D'Huvettere, Vander-
ghote, Vandenpeereboom, Bouquet,
Vandevoorde, Canepeel, Sobry, Iweins
d'Eeckhoutte, Lemahieu, Conseillers
M. Gorrissen, Secrétaire.
Le procès-verbal de l'avant-dernière
séance est approuvé celui de la séan
ce du 19 Mars dernier est déposé sur le
bureau l'inspection des membres.
M. Sobry désire qu'à l'ouverture de
chaque séance il soit donné lecture des
résolutions prises dans la séance précé
dente et qu'elles soient signées par M.
le Bourgmestre et M. le Secrétaire.
Cela se pratique dans beaucoup
d'autres villes.
L'honorable conseiller a prévenu M.
Colaert par écrit le 25 Mars dernier de
cette demande.
AI le Président n'a rien reçu. Il ne
doute pas que cette pièce lui ait été
adressée -, il est possible qu'elle se soit
glissée parmi les autres remises l'Hô
tel de Ville. Quoi qu'il en soit, M. Co
laert ne voit aucun inconvénient la
proposition faite par M. Sobry il est
vrai qu'il en résultera une perte de
temps notable. Le compte-rendu de la
précédente séance peut être lu, mais
cette lecture n'est pas strictement né
cessaire.
AI. Bouquet. N'y aurait-il pas
moyen de le déposer sur le bureau une
demi heure avant la réunion du Con
seil
AI. le Président. On pourrait le
faire et même plus tôt d'habitude ce
procès-verbal est dressé un ou deux
jours après la séance et tous les con
seillers peuvent en prendre connais
sance.
AI Z>'ffuvettere. Puisque ce n'est
lu'un désir exprimé par M. Sobry, il
o avait pas prévenir. Le Collège,
d accord avec le Conseil, pourra pren
dre une décision ce sujet dans une
prochaine séance.
AI. le Président. Nous pourrons
donc examiner cette question loisir
et y donner une solution dans notra
prochaine séance.
M. Sobry se déclare satisfait.
M. Coomans. architecte d i la ville,
chargé de l'examen de la restauration
d'une façade artistique rue de la Bou
che, a conclu, dans son rapport, que
toutes les règles de l'art ont été obser
vées.
Le Collège a décidé d'allouer 200
francs pour cette restauration
Approuvé.
A la demande d'un collègue appelé
exercer un devoir professionnel, AI
le Président demande d'intervertir l'or
dre du jour et de discuter immédiate
ment la question du chemin de fer vi
cinal d'Ypres a Gheluwe.
Assentiment.
M. le Président donne un résumé de
ce qui a été dit en faveur du parcours
du tram d'Ypres Gheluwe travers
la ville ou eu dehors de la ville. D'a
bord de l'endroit dit La Bascule
jusqu'aux promenades extérieures près
du bassin de natation ensuite en lon
geant les maisous, nouvellement con
struites, de M. Vergracht.
Dans cette séance, le Conseil a se
prononcer sur le choix et décider le
passage l'intérieur ou l'extérieur
de la ville. On a dit et publié, qu'en
cette question, je voudrais imposer
ma volonté coûte que coûte. Cela est
complètement inexact. Je défends ici
mou droit et il est de mon devoir de
soigner pour les intérêts de la ville. En
séance publique, chacun peut libre
ment et franchement exposer ses vues
et tacher de gagner ses idées ses col
lègues, en s'efforçant de les convaincre
des avantages sérieux de sa proposi
tion. Ceci dit, j'essayerai, le plus pos
sible, de rappeler et de classer nos pré
cédentes discussions sur cet objet.
Les partisans de l'extra-muros di
sent, entre autres choses, que le par
cours travers la ville, serait un grand
embarras pour les habitants des rues
où passerait le tram qu'il y aurait
avantage descendre la porte de Me-
nin au lieu de le faire la Place qu'il
y aurait un danger moindre pour la
fréquentation de la rue de Menin.
Les opposants, de leur côté, sont
d'avis que le parcours par la porte de
Dixmude entrainera une dépense
plus forte. Il est vrai que nous essaye
rons d'éviter cette dépense mais y par
viendrons-nous Il est avéré qu'en
faisant passer le tram par le chemin de
ronde extérieur, le coût sera plus con
sidérable que le trajet par la ville. Il y
aura des terrains exproprier, défon-
cement et empierrement de la voie
faire, choses qui doivent être considé
rées dans cette affaire.
Si l'on décide d'aller par l'extra-
muros, la Société assumera-t-elle la
charge de cet accroissement de dépen
ses pour ce long circuit
L'administration supérieure a ap
prouvé, récemment, le plan du trajet
extérieur, mais il ne s'agissait point de
subsides, ni d'aliénation de terrains de
nos promenades qui appartiennent la
ville. Il va sans dire que nous ne les
laisserons pas utiliser sans certaine
compensation ou indemnité et aussi
nous sommes bien décidés ne pas les
vendre. La question des noyers doit
également être examinée.
On procédera le 20 Avril prochain,
l'adjudication publique de la première
section de Gheluwe la Bascule en
réservant la seconde partie de la Bas-
euîe la Gâre Ls Conseil communal
conserve encore eutièrement sa liberté
pour la discuter et la décider.
M. Struye. La question, telle
qu'elle a été disentée dan» nos précé
dentes séances, vient d'être clairement
et entièrement résumée par M. le Pré
sident. Je désirerais cependant y ajou
ter quelques mots pour faire ressortir
touB les inconvénients du trajet par la
ville.
D'abord,le grand nombre des trains,
principalement l'époque de la saison
bettravière, rendra les chargements et
déchargements impossibles dans la rue
de Menin par suite du stationnement
sans obstruer la voie. Gomme on éta
blira bientôt la ligne de Poelcapelle
vers Roulers et Dixmude, nous verrons
défiler jusqu'à 36 trains par jour, sans
le moindre préjudice pour les rive
rains. Pourrait-on le croire
L'aérage des demeures sera complè
tement viciée avec la fumée et les va
peurs surchauffées. Les chargements
et les déchargemepts devront se faire
la hâte et les vidanges, même faites
nuitamment, seront dans un certain
sens, quasi impossibles, moins de les
opérer sous les fenêtres des voisins d'en
face, ce dont, bon droit, ils ne pour
raient être charmés.
Ce serait une chose absolument im
possible de parvenir le Samedi avec le
tram jusqu'à la Place Vandenpeere
boom, en comptant les trains nom
breux qui nous relieront sous peu avec
Bailleul, Gheluwe, Poelcapelle.
Tout le monde sera de mon avis que
ce passage continuel de locomotives et
de wagons chargés de marchandises et
de voyageurs occasionnera toutes sor
tes d'ennuis aux rivêrains, sans le
moindre profit pour eux; les voyageurs
qui veulent venir en ville sauraient
tout aussi bien descendre la porte de
Menin et y faire prendre leurs mar
chandises pour les faire porter desti
nation ce serait là encore une occa
sion de travail pour une certaine caté
gorie d'ouvriers. 11 n'est pas pratique
de faire arrêter le tram chaque por
te, pour y descendre l'un ou l'autre des
voyageurs. Cette station la Porte de
Menin ne serait aucunement un obsta
cle l'alfluence des visiteurs.
M. Struye est donc d'avis de mainte
nir la première détermination qui fut
de faire passer le tram par les remparts
extérieurs.
M. Fraeys. N'y aurait-il pas
moyen d'adopter las deux projets. Le
trajet par la ville pour les voyageurs,
le Samedi et, les autres jours, le par
cours par l'extra-muros pour les mar
chandises De cette façon, on pour
rait satisfaire tout le monde
M. VandergholeEn suivant la
voie hors l'enceinte les quartiers du
Kalfvaart et de la porte de Dixmude
seraient également desservis par le
tram
AI. Colaert. Je trouve dans les con
sidérations émises par M. l'échevin
Struye différents points qui militent
entièrement en faveur de ma proposi
tion.
L'honorable échevin dit qu'il y au
rait impossibilité de faire arriver les
trains jusqu'à la Place Vanden Peere-
boom il y en aurait de trop et les re
tours seraient impraticables.
Cela pourrait être vrai en faisant
passer les trains par le chemin de ron
de extérieur vers la rue d'Elverdiughe
et de là la Place Vanden Peereboom
pour retourner ensuite.
C'est précisément dans ces disposi
tions que ma proposition apporte de
l'ordre, puisque le tram de Gheluwe et
plus tard celui de Poelcapelle ne fe
ront que passer par la Place Vanden
Peereboom.
D'après le système préconisé par M.
Struye, cettte place deviendra une vé
ritable gare rebroussement où, le
Samedi, pour le marché au beurre, ar
riveront presque en même temps les
trams de Neuve-Eglise, Furnes, Ghe
luwe, Poelcapelle et Bailleul.
AI Struye. C'est du côté de Furnes
que nous vient le beurre et c'est vers
la France qu'il s'en ira.
AI. Bouquet.Il n'y a qu'un passage,
c'est le Samedi.
M. Colaert. Ce sera possible, s'il
n'y en a que trois, mais il y aura im
possibilité, s11 y en a cinq. S'imagine-
t-on, peut être de faire arrêter le train
amenant le beurre la Place de la
Gare
Dans mon système, il n'y aura que
trois trains qui devront rebrousser et
les deux autres passeront côté deB
Halles. Donc dans l'un système, ce se
ra une gare rebroussement, dans
mon système ce sera une gare de pas
sage. Je suis, par conséquent, en droit
de dire que j'ai raison pour 3/5.
Quant aux inconvénients de la fu
mée, il existe actuellement, en Angle
terre, un moyen de la retenir totale
ment, en saupoudrant de salpêtre la
surface du charbon dans le foyer.
AI. Struye. Il est possible que ce
moyen existe mais sur le papier présen
tement.
AI. le Bourgmestre pense que Mes
sieurs les conseillers sont suffisamment
renseignés sur la question et demande
s'il y a lien de revenir sur la délibéra
tion précédente et de faire pas er le
tram par la ville.
Par 9 voix celles de MM. Struye,
Vandenboogaerde, Fraeys, Fiers, Van-
derghote, Vandenpeereboom, Bo:quet,
Canepeel et Lemahieu contre 6 celles
de M M. Colaert. Begerem, D'Huvettere,
Vandevoorde, Sobry et Iweins, le Con
seil décide de faire passer le tram par
l'extra-muros.
M. Canepeel quitte la salle.
Les recettes se sont élevées la som
me de fr 32,883-48
Les dépenses celles de 31,712-29
Excédent
fr. 1,171-19
M. Sobry désire connaître la cause de
l'augmentation des dépenses sut1 l'exer
cice antérieur. Cette augmentation est
de 1,688 francs.
AI. Colaert. Cet accroissement des
dépenses provient des augmentations
des traitements accordées récemment
aux instituteurs par le gouvernement.
AI. Sobry voudrait également savoir
pourquoi l'administration a acheté ses
charbons directement la mine au
préjudice des négociants de la ville.
AI. le Bourgmestre. Cet achat s'est
fait exceptionnellement parce qu'on
n a pas trouvé chez les négociants
Y prois la qualité de charbon nécessai
re l'époque déterminée Depuis nous
avons trouvé et l'avenir nous achète
rons sur place ce qu'il faut.
Le compte est approuvé.
2 Pompiers: compte 1903.
Les recettes s'élèvent fr. 4,606 61
4,352-07
Les dépenses
Excédent
fr. 254-54