Théâtre cTYpres.
3. Pompiers caisse de secours
compte 1903.
4. Ecole industrielle compte 1903.
Les recettes s'élèvent la somme
o. Ecole de musique compte 1903.
Les recettes s'élèvent fr. 7,700-00
Les dépenses celle de 7,309-26
6. Eglise S* Martin compte 1903.
Le compte est approuvé.
7. Eglise S1 Pierre budget 1904.
L'examen du budget est renvoyé
8. Hospices civils construction de
l'institut Godtschalck Wgtschaete.
9. Propriétés communales: vente de
maisons rue du Passage.
11Pompiers création d'un poste
au Verloren-Hoek.
12. Restauration de l'église S1 Mar
tin plans, devis et cahier des char
ges
14 Fêtes publiques: demande de
subside du Sport hippique.
Les cléricaux et le Roi.
Actes officiels.
Armée. Promotion.
Chemins de fer vicinaux.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS.
TKVIS.
GRAND CONCERT
La guerre
Russo-Japonaise.
Une émeute Amiens.
if Sobry. L'augmentation de 600
francs est une dépense superflue Cette
somme, dit l'honorable conseiller,
pourrait trouver un emploi plus utile.
M Colaert. Les 600 francs ont
servi d'abord participer aux fêtes de
Roulera et ensuite une partie de cette
somme a été utilisée pour prendre part
la fête communale
Après ces explications, le Conseil
approuve le compte.
Les recettes comme les dépenses s'é
lèvent la somme de fr. 678-41.
if. le Bourgmestre. La caisse de
Becours est érigée pour venir en aide
ceux qui pour l'une ou l'autre raison
se trouvent dans la nécessité. Les se
cours accordés aux vieux pompiers ne
peuvent être envisagés comme un droit
acquis, comme une sorte de pension,
cette caisse de secours n'est pas érigée
dans ce but.
Approuvé.
de fr. 9,990-00
Les dépenses celle de 9,964-17
Excédent fr. 25-83
Adopté.
Excédent fr. 390,74
Approuvé.
Il y a un déficit de plus de 5,000
francs.
une prochaine séance.
M. le Président soumet au Conseil un
projet de restauration de l'église S1
Pierre ce travail sera eflectué partie
par partie.
On commencera d'abord par les fe
nêtres. Le coût de cette restauration
s'élèvera enviroD 27,000 francs. La
construction d'un portail est remis
plus tard.
Avis favorable.
Le projet de cette construction a été
critiqué ici et est revenu avec certaines
modifications. Le Conseil examine ce
projet.
Comme MM.les conseillers pourront
s'en assurer, dit M. le Président, cet
édifice ne sera pas un monument artis
tique, mais il aura toutefois un bel as
pect et aura le grand avantage de ré
pondre toutes les exigences de l'hy
giène et des services.
D'après le devis, le montant des dé
penses sera de fr. 371,430-05. On met
tra sous peu ces travaux en adjudica
tion.
if. D'Huvetlere exprime le désir de
voir vendre les biens des Hospices
qu'ils possèdent en pays étrangers.
if. le Président dit que ce vœu sera
communiqué MM les administra
teurs des Hospices.
Un échange d'observations s'engage
aur ce point entre divers membres.
if. Sobry trouve qu'il y aurait avan
tage pour la ville en ne vendant qu'une
seule des deux maisons L'autre de
vrait être conservée parce qu'elle est
d'un bon rapport.
if. le Président ne partage pas cette
manière de voir. Cette question a été
examinée par le Collège qui trouve, au
contraire, le moment très opportun
pour effectuer cette vente.
if. Sobry n'e3t pas du tout de cet
avis et revient sur ses considérations
précédentes.
if. Fraeys pense que le moment est
venu de mettre la dernière main au
règlement des bâtisses, de le faire voter
et de l'appliquer.
Finalement la proposition faite par
le Collège est adoptée par 14 voix con
tre celle de M. Sobry.
10. Harmonie communale modifi
cation au règlement.
Le Conseil adopte la modification au
règlement dans ce sens que le nombre
des membres de la Commission sera
porté 5. Le mandat sera renouvelé
tous les cinq ans, un chaque année se
Ion l'ordre établi par le sort.
Cette question est renvoyée la
commission compétente. Le collège est
d'avis de créer une brigade d extra-
muros adjoindre au corps des Pom
piers.
La dépense s'élèvera la somme de
2,300 francs, matériel compris. Le
gouvernement interviendra dans cette
dépense
Dans une prochaine séance, le Con
seil s'occupera de l'emplacement et de
l'organisation de ce poste, d'accord
avec l'édilité de la commune de S1
Jean
M. Coomans, ingénieur-achitecte de
la ville, a achevé le plan de la restau
ration de l'Eglise S' Martin.
A cette occasion, la Commission
royale des monuments nous a adressé
une lettre dans laquelle le travail de
M. Coomans est hautement approuvé
et il est dit en même temps dans cette
lettre, qu'il y a lieu de le féliciter.
Cette restauration complète attein
dra le chiffre de 656,000 francs, mais
tout le travail ne pourra se faire en une
fois.
Le côté sud, c'est-à-dire le petit por
tail, sera immédiatement restauré. Ce
travail sera mis, sous peu, en adjudica
tion publique et coûtera 120,000 fr.
Les plans seront exposés l'Hôtel de
Ville pour que le public puisse en
prendre connaissance.
Le Collège et le Conseil félicitent M
Coomans pour son magnifique projet
Le Conseil avant de.se prononcer dé
sire s'assurer du concours de l'Ecole
d'Equitation Ce n'est qu'à cfette con
dition que le Sport hippique obtiendra
l'allocation de 1500 francs, le concours
de la musique communale et des Pom
piers.
Un membre voudrait également que
le Sport hippique établisse un état des
frais des courses tout comme le Rapid-
Club.
Il sera écrit dans ce sens la Com
mission du Sport hippique.
if. Sobry soumet au Conseil un pro
jet pour l'établissement d'un service
de vidauges inodores qui serait de na
ture apporter la ville un beau de
nier Il permettrait, dès présent, aux
fermiers des environs de vidanger
avaut l'aurore.
Le Collège examinera cette proposi
tion et fera conuaître son avis dans
une prochaine séance.
Laséance publique est levée 8 h.
30 m.
Le Courrier de Bruxellesorgane du
cléricalisme le plus pur, publie l'in
qualifiable article que voici
Après une courte croisière dans la mer du
Nord, le Koi est reparti en voyage C'est pres-
qu'une coutume, chaque année, au moment où
le devoir religieux ramène les fidèles l'église
paroissiale que le premier citoyen de notre ca
tholique pais offense ses meilleurs sujets par
un départ inexpliqué Cela donne prise aux plus
audacieuses attaques et les socialistes ne les
ménagent pas N'est-ce pas leur organe qui
prétendait récemment donner comme raison
celle conduite quelque froissement d'orgueil, le
confessionnal étant égal pour les fronts nimbés
d une couronne et pour les fronts broussailleux
du plus humble sujet, lorsqu'ils ne s'éclairent
pas du reflet de la flamme que le cœur allume
dans le repentir, le ferme propos et l'oubli des
offenses
Cette année surtout, on peut regretter que
ce devoir fût inaccompli, au milieu des circon
stances, qui ont suscité autour du Souverain
un regain de sympathies affectueusement rec-
pectueuses et une révolte légitime contre la ca
lomnie et son cortège d'injustices et de mal
veillances Les voies de Dieu sont impénétra
bles et si la garde qui veille aux barrières des
palais royaux ne garantit pas les rois contre les
préventions et les ingratitudes même filiales,
combien celles-ci sont mesquine.-- et digues
d'indulgence en regard de l'ingratitude envers
Celui qui se glorifie de faire la loi aux rois
et de leur donuer quand II lui plait, de gran
des et de terribles leçons Quel meilleur
exemple de famille chrétienne, d'ailleurs,
pourrait-on fournir au peuple que celui donné,
ce Lundi même, par le prince Albert et la
princesse Elisabeth, accomplissant ensemble
Sainte-Gudule leur communion pascale avant
de partir, auprès des parents aimés, remplir
celui de leur tendresse filiale
Rien ne manque cette sortie incon
venante, ni la cuistrerie du sacristain,
ni le fiel du bigot, m l'appel indirect
la cuistrerie socialiste, ni les allusions
de mauvais goût au conflit entre le Roi
et la comtesse Lonyay
Notre confrère oublie que pour être
roi, Léopold II n'en jouit pas moins
des libertés que la Constitution garantit
aux citoyens belges. Que le prince Al
bert et la princesse Elisabeth fassent
ou ue fassent pas leurs Pâques, que le
Roi communie ou ne communie pas,
cela ne regarde personne. Le Roi, en
prêtant le serment constitutionnel, n'a
point juré d'accomplir ses devoirs re
ligieux. Le Souverain, en cette ma
tière, a droit la même liberté et au.
même silence que nous. L'article du
Courrier de Bruxelles est de la dernière
inconvenance, et jette un jour édifiant
sur le mœurs que la presse cléricale
rêve d'introduire chez nous.
Il est temps que la Belgique secoue
le joug d'un parti fanatique, qui traite
en suspect quiconque ne fait pas pro
fession publique de catholicisme, et
qui, après avoir exigé du Roi le billet
de confession, ne s'arrêtera pas en si
belle voie et finira par publier des lis
tes d'incrédules ou d'hérétiques.
Etoile Belge.
Par arrêté royal du 31 Mars 1903,
M. De Lannoy, (L -L.-O.-H.-M di
recteur gérant, chef de l'exploitation
des chemins de fer de la Flandre occi
dentale, est nommé chevalier de l'Or
dre de Léopold.
Nous lui présentons nos plus sincères
félicitations.
LÉOPOLD II, Roi des Belges,
A tous présents et venir, Salut,
Sur la proposition de Notre Ministre
de la guerre,
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. 1er. Notre bien-aimé Neveu,
Son Altesse Royale le Prince Albert de
Belgique, colonel d'infanterie, la di
rection supérieure du corps d'état-
major, est nommé général-major.
Art. 2. Notre Ministre de la guerre
est chargé de l'exécution du présent
arrêté.
Donné Wiesbaden, le 8 Avril 1904,
LÉOPOLD.
Par le Roi
Le Ministre de la Guerre,
a. cousebandt d'alkemade.
Par arrêté royal du 19 Mars 1904, la
Société Nationale des chemins de fer
vicinaux est déclarée concessionnaire
du chemin de fer vicinal d'Ostende
Dixmude, lequel sera établi, entretenu
et exploité suivant les indications des
plans approuvés par le Ministre des
chemins de fer, postes et télégraphes
et aux clauses et conditions du cahier
général des charges arrêté le 20 Mars
1886 et modifié les 27 Février 1890 et
6 Août 1892 par le Ministre de l'agri
culture, de l'industrie et des travaux
publics et les 19 Juin 1897 et 10 Dé
cembre 1900 par le Ministre des che
mins de fer, postes et télégraphes et
complété, en ce qui concerne les bases
des prix de transport, par le cahier des
charges spécial la présente ligne.
Rappelons nos lecteurs que c'est le 11
Avril qu'aura lieu la représentation de
MICHEL STROGOFFpar l'excellente troupe
de M. Ooria. Le public fera sagement de se
hâter de retenir ses places au bureau de lo
cation La tournée se trouvant dans l'obli
gation de refuser du monde partout où elle
passe, nul doute qu'il en soit de même dans
notre ville.
Dimanche 17 Avril,
7 heures,
SUIVI DE
REDOUTE.
Les nouvelles du théâtre de la guerre se
fout de plus en plus rares et quand, par ha
sard, le télégraphe nous transmet quelques
informations, on peut être certain de les
trouver contradictoires ou dénuées de toute
signification bien précise. Ainsi, les dépê
ches russes et les dépêches japonaises sa
sont nullement d'accord sur les détails du
combat qui a eu lieu la semaine dernière en
tre Tchoundjou et Kasan. Encore que les
Russes ne contestent pas le fai t que les
Japonais ont occupé finalement les positions
qu'eux-mêmes avaient abondounées, ils veu
lent interpréter leur retraite comme un peu
puérile. Peu importent, au surplus, les dé
tails du combat l'avantage est resté aux
Japonais c'est la seule chose qui mérite
d'être considérée. On dit maintenant que les
Russes n'offriront que peu de résistance au
sud du Yalou et qu'ils se replieront méthodi
quement sur la rive droite de ce fleuve
mesure qu'avanceront les Japonais. S'il en
est ainsi, on ne comprend pas bien pour
quoi les Russes ont jeté des milliers d'hom
mes dans le Nord de la Corée, pourquoi ils
ont fait mine d abord de vouloir refouler, dès
le début, leurs adversaires vers les côtes de
la presqu'île.
Leur tactique actuelle, aboutit en somme
donner du champ l'ennemi, lui aban
donner des contrées qu'il faudra lui repren
dre de force ensuite. La dépêche du général
Kouropatkine qui rend compte des opéra
tions explique cette tactique, paraît-il, mais
on s'est gardé de la publier parce qu'elle con
tient certains renseignements dont l'ennemi
pourrait profiter. Il faut donc accepter de
confiance l'affirmation des autorités militai
res russes que l'affaire de Tchoun-djou n'a
pas été une défaite pour eux A Sytint-Péters-
bourg on le croira volontiers, mais il n'en
sera pas de même ailleurs où l'impression
produite a été plutôt fâcheuse.
Pour terminer signalons la dépêche du
correspondant de VEcho de Paris Saint-
Pétersbourg suivant laquelle des dissenti
ments auraient éclaté entre le général Kou
ropatkine et l'améral Alexeieff, au sujet de la
direction des opérations. La chose est pro
bable. On sait en effet, que la nomination du
général Kouropatkine comme chef des ar
mées do terre en Extrême-Orient s'est faite
contre l'amiral Alexeieff, et tôt ou tard ce
lui-ci se trouvera au second plan, situation
qu'il ne pourra accepter après avoir été vice-
roi et maître absolu de la situation. Ces ti
raillements dans le haut commandement
russe ne sont certainement pas de nature
consolider la confiance dans la fortune des
armes russes.
Alors que le mouvement gréviste pa
raissait s'apaiser dans le Nord et qu'à
Lille, notamment, les ouvriers des fila
tures, après un accord avec les patrons,
décidaient de reprendre le travail Ven
dredi matin, Amiens la situation s'est
singulièrement aggravée et a tourné
soudain l'émeute.
Une bande de 3,000 grévistes, qui
manifestaient et dont l'intention était
de piller des usines, ont été chargés
par de l'inlanterie et de la cavalerie.
Les grévistes se sont défendus en je
tant des pierres contre les soldats. Deux
manifestants ont été blessés griève
ment. L'un d'eux, nommé Boivin, a
été touché la tête par un sabot de
cheval.
A la nouvelle que deux des leurs
avaient été blessés, les manifestants se
sont reformés et un groupe de six mille
personnes, en tête duquel était portée
une pancarte où on lisait Boivin est
mort A bas les assassins a essayé
de se rendre l'hôtel de ville.
Des barrages ont tenté de s'opposer
leur masse. Des charges successives
ont été nécessaires. La fureur des ma
nifestants s'est augmentée. L'hôtel de
ville a été criblé de pierres et tous les
carreaux ont été brisés. La devanture