Chroniquedela ville. 6. Messageries suppression d'un service entre Poelcapelle et Ypres. 8. Chemins de fer vicinaux ligne Ypres-Gheluwe tracé; convention avec la Société Nationale. -VVUVJVWW^-- La Gauche libérale. Au Journal d'Ypres. Lu gros scandale. Le Parc <le la Gare. Noire Tiiindag. SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS d'Ypres. EXCURSIO PfVlS. Quelle armée Distinction. Manifestation Frédéric de Merode. Pour l'égoat dee rues Courte et Lon gue du Marais, ce Bont également Mme VTe Roose et fils qui sont déclarés ad judicataires au prix de fr. 3,587-00 3 Instruction primaire compte 4903. - Pour l'école payante pour tilles le compte s'élève fr. 5,683-47 (1) Il y a un excédent if. Sobry s'étonne de voir figurer au compte une somme d'environ 500 fr. pour fournitures classiques distribuées gratuitement aux élèves il trouve que les parents de ces élèves étant des personnes aisées pourraient facilement payer les fournitures classiques. M. Colaert. C'est une habitude qui existe depuis longtemps cela se pra tique depuis quinze ans que nous som mes la tête de l'administration. Au surplus, l'observation de M. Sobry trouvera mieux sa place, lors de la dis cussion du budget. Après ces explications, le Conseil ap prouve le compte. Le compte de l'Ecole primaire gra tuite pour garçons s'élève 9,006-79 francs. Adopté. Le compte de l'Ecole gratuite pour tilles est de fr. 10,744-93 et celui des écoles adoptées de fr. 11,300-00. Le Conseil approuve ces deux comp tes l'unanimité. 4. Fabrique d'église S' Pierre compte 4903. Les recettes s'élèvent la somme de fr 11,650-53. Les dépenses celle de 11,088-40. Excédent fr, 562-13. if. Colaert saisit l'occasion de la pré sentation de ce compte pour annoncer au Conseil que la ville areçudes échan tillons de pavés pour la construction des trottoirs aux abords de l'église. Avis favorable. 5. Garde civique budget 1905. A l'unanimité, le Conseil approuve le budget s'élèvant fr. 1,700-00 Le Conseil émet un avis favorable sur cette suppression. D'après un rapport de police, le tra fic Be fait suffisamment par chemin de fer. 7. Voirie alignement général du quartier de la Gare. Comme Messieurs les Conseillers connaissent le rétroacte de l'affaire, M. le Président trouve inutile de don ner de plus ampleB explications. L'ho norable bourgmestre donne lecture de la délibération prise par le Collège. Le Conseil, l'unanimité, émet un vote approbatif. M. Sobry s'abstient pour les motifs exposés dans une précédente séance. La majorité du Conseil a voté ré cemment le tracé. Ce tracé doit être voté d'une façon définitive. M. Watelet, l'ingénieur de la Société nationale, a été appelé pour se mettre d'accord sur les cessions de terrain. La ligne Ypres- Gheluwe aura un siège spécial depuis la Bascule jusqu'à la Station. La ligne longera la propriété de Mme veuve Soenen, passera parie bassin deNata- tion, la propriété de M. Decaostecker, le Boulevard extérieur pour se diriger vers la Gare Ce sera l'occasion pour la ville de créer une isrfue près des mai sons Siroux et autres. Une partie des idées de M. Colaert sera donc réalisée dit-il. M. le Président entre dans do longues considérations au sujet de cette con vention par laquelle les expropriations, qui se feraient au détriment de la ville, seront évitées. Cette convention est approuvée l'unanimité moins une voix. (1) Nous avons les chiffres des recettes et des dépenses du compte de l'Ecole payante pour filles, mais pour les autres établis-a- nients ces chiffres n'ont pas été donnés par M. le Bourgmestre. (N. d. I. R M. Fraeys désire savoir si les études relatives a l'établissement du tram d'Ypres Bailleul et du prolongement de la ligne de Neuve-Eglise la fron tière française continuent if. Colaert. Les municipalités fran çaises, qui étaient les premières pousser activement la chose et enga ger les communes belges étudier la question, ont arrêté l'affaire. J'aurai, sous peu, des propositions faire au Conseil pour le tracé d'une ligne entre Ypres et Poelcapelle. if. Fraeys se déclare satisfait. 9. Projet de règlement sur les bâ tisses. Cette question qui est l'étude, de puis deux ans, est, de nouveau, ren voyée une prochaine séance. if. le Président voudrait, pour 1 a mour de Dieu, en finir avec ce règle ment, qui est dans le désir de tous. if. Vandevoorde demande que les ha- bitantsdu hameau tKruisstraalsoieut desservis par les eaux de la ville. Il y a là, douze ou quinze ménages, qui sont constamment sans eau 11 suffirait, dit l'honorable conseiller,d'un tronçon de 100 mètres pour qu'entière satisfac tion soit donnée aux habitants de ce hameau (1). if. Colaert promet de faire examiner cette question et il lève la séance pu blique 6 1/2 heures. Le morne silence du Palais de la Nation a été quelque peu trouble, Samedi matin la gauche libérale a tenu, en effet, une réu nion, 11 heures, dans le local de la 3° section, sous la présidence de M. Paul Jan- son, qui, avec M. Xavier Neujean, présidé le bureau du groupe. Les nouveaux députés libéraux élus, MM. Buisset et Dewandre (Charleroi), Masson et Descamps (Mons), Roger (Tournai), Fléchet (Liège), un ancien qui reprend son siège, Mecbelynck (Gand), Rens (Alost), Van Damme (Termoudej, Persoons (Saint-Nicolas) et Peten (Hasselt), étaient présents, ainsi que presque tous les sortants. Les nouveaux députés ont été ai mablement accueillis par leurs collègues et les présentations, car ils étaient loin tous de se connaître, ont eu lieu dans la salle des Pas-Perdus, où régnait le brouhaha des jours de séances parleinenlaires. Certains de nos honorables s'étaient arrachés leur villégiature M. Paul Hynians arrivait de Spa. MM. Van Ryswyck et Frédéric Del- vaux avaient fait en une heure le trajet d'Anvers-Bruxelles... en auto. La réunion s'est prolongée jusque vers une heure Ainsi que nous le disons plus haut. M. Paul Janson présidait. Après avoir félicité les nouveaux élus et leur avoir souhaite la bienvenue, L'honorable député, de Bruxelles a constate qu'aucun des libéraux sortants n'a été éliminé et que la gauche s'est renfor cée de neuf nouveaux élus. Nous ne de vons pas coucher sur nos positions, a-t-il dit, nous devons préparer de nouvelles victoires. M. Paul Janson a alors cédé la présidence M. Xavier Neujean, mais celui-ci l'a prié de vouloir continuera présider l'assemblée. Il a été ensuite question du refus opposé par M. De Mot, la demande de manifes tation formulée par la jeunesse libérale. Nous pouvons dire que la décision du bourg mestre de Bruxelles a été vivement criti quée et ce même par des membres de la gau che très modérés. Aussi, l'assemblée a-t-elle tenu féliciter et remercier les jeunes gardes libérales de puissant concours qu'el les ont apporté la victoire du libéralisme, et s'est déclarée sympathique la manifes tation dont elles ont pris l'initiative. L'assemblée a décidé de proposer la gauche du Sénat de réunir les gauches des deux Chambres en une réunion plénière qui aurait lieu avant la rentree des Chambres. La gauche libérale, décidée rombattre énergiquement les fraudes cléricales dans ia composition des listes électorales, appelle l'attention de tous les groupes du pays sur l'importance de la revision des listes électo rales et sur la nécessité de coordonner leurs efforts pour organiser immédiatement le tra vail de la révision des listes dans tous les arrondissements. Elle a décidé ensuite de re chercher les moyens législatifs pour répri mer les fraudes électorales et l'emploi dans la propagande électorale de faux documents politiques et a dénoncé l'intervention abusi ve dans les luttes électorales du gouverne ment tendant instaurer la candidature of ficielle. La gauche libérale engage torts les électeurs lui dénoncer les actes .l'interven tion abusive du gouvernement. (1) Tontes promesses électorales qui ont été faites, dans le but d'attirer les électeurs. (N. d. I. R Ensuite, les nouveaux députés ont déclaré adhérer au programme des gauches qu'ils ont signe. Au cours d'un échange de vues sur la situation politique, plusieurs députés ayant entretenu l'assemblée de la question de l'unification des lois électorale», il a été entendu que le bureau de la gauche de la Chambre se mettrait eu rapport avec le bu reau de la gauche du Sénat pour porter cette question l'ordre du jour de la prochaine réunion plénière des deux assemblées. Enfin, la gauche libérale a décidé de ré clamer, dans la formation du bureau, une représentation en rapport avec son impor tance numérique. La séance ayant alors été levée, les dépu tés libéraux se sont dirigés vers le bois, ou ils ont déjeuné la Laiterie. Un assez grand nombre d'entre eux ont ensuite visité les in stallations nouvelles du port de Bruxelles. Pour donner le change l'opinion publique, l'organe de nos maîtres in sinue dans son numéro du 6 Juillet dernier, que le Progrès semble blau- chir ses amis de France, en engageant les électeurs de céans aller voir Louvain, les œuvres de ces doux et paisibles étudiants de l'Aima Mater.» Nous avons suffisamment démontré, lors des émeutes de 1902, que le Pro grès ne soutient, ni de près ni de loin, ceux qui commettent des troubles ou se rendent coupables d'injures et de coups. A cette fin, nous engageons le véri- dique Journal relire notre numéro du 6 Avril 1902. Au surplus, s'il est vrai, comme le déclare le pieux organe, qu'ww commis saire-adjoint et cinq agents de police seront poursuivis pour abus de pouvoirinjures et coups envers des étudiants lors des der nières bagarres politiquesles délinquants doivent être punis. La Justice doit sévir aussi bien con tre les fauteurs de troubles que contre ceux qui abusent de leur pouvoir en vers n'importe qui. La faute des uns n'excuse pas celle des autres. Nous lisons dans Le Petit Bleu du 4 Juillet 1904 QUELQUES QUESTIONS Nous nous permettons de poser au con- seil des hospices civils d'Ypres les ques- tions suivantes Est-il vrai qu'à l'asile d'aliénés, dépen- dant des dits hospices, on a constaté qu'une demoiselle C..., colloquée depuis plusieurs années, était enceinte et qu'un gardien a été condamné de ce chef plu- sieurs mois de prison Est-il vrai qu'il y a quelques jours M. le procureur général de Gand est venu lui- même faire la même maison de santé une enquête sur un fait identique Est-il vrai que cette enquête a établi qu'une malheureuse aliénée, M"5 J..., col- loquée depuis plusieurs années également, se trouve aussi dans une position intéres- santé Quelles mesures le conseil des hospices a-t-il prises après la constatation du cas C..., pour éviter le retour de semblables faits Ces mesures ont-elles été exécutées par la directiou Comme il nous a été impossible de prendre connaissance des documents of- fîciels relatifs ces graves affaires, nous serions heureux de pouvoir rassurer les familles qui confient leurs malades au dit établissement. Le Journal d'Ypres voudra bien nous éclairer but tous ces points et nous dire quelles sont les responsabilités engagées Quand on dit aux étrangers que notre administration a décidé de convertir ce parc en terrains bâtir, ils vous re gardent d'un air incrédule, ne pou vant croire cette sottise colossale ils en sont tout stupéfaits. Beaucoup d'Yprois ignorent encore la belle décision de nos édiles, lisant peu ou pas les journaux locaux ce n'est que quand les ouvriers vont abat tre les arbres, supprimer les massifs et tracer définitivement le prolongement de la rue de Stuers, qu'ils vont pousser des cris d'indignation malheureuse ment ce sera trop tard. Pourquoi cette grande hâte com mettre cette folie irréparable Ah la raison en est bien simple il s'agit pour la ville de battre monnaie de tout ce qu'elle possède il faut relarder le plus longtemps possible l'emprunt qui s imposera et qui se fera. Voilà la belle situation créée par notre admirable administration, tant choyée par le Journal d'Ypres. 11 y a vraiment de quoi Sous l'administration libérale, Mes sieurs les cléiricaux critiquaient verte ment nos amis quand ceux-ci tardaient quelque peu de faire paraître le pro gramme de nosfêtescommunales. Alors le programme était affiché générale ment dans la seconde quinzaine du mois de Juin. Nous somme? aujour d'hui le 10 Juillet et nous attendons toujours avec impatience le résultat des délibérations de la Commission d** fêtes. Allons, Messieurs les cléricaux, ré veillez-vous A NIEUPORT-BAINS Diiuaiidie 21 Août 1904. Les membres de la Société SEULS peuvent se faire inscrire au local, les jours de répétition de l'Harmonie, pour participer cette excursion. Les journaux du pays nous appren nent que le régiment des Lanciers par ti le 2 de ce mois, par étapes, de Bruges pour le camp de Beverloo, compte soixante homme* sans monture. Ces soixante soldats sont obligés de faire la route pied et l'approche des villages, de prendre place dans les voitures d'ambulance pour éviter d'être vus sans chevaux Le régiment ne peut dépasser la vi tesse de sept kilomètres l'heure pour dix minutes de trot il y a quinze minutes au pas. Quelle désorganisation Quel gâchis! Quelle responsabilité pour le gouverne ment clérical A bas le gouvernement De ton armée, sois fier, mon pays Par arrêté royal du 28 J uin, la déco ration civique est accordée Demerlie (P.) garde-champêtre de la ville d'Y pres, en récompense des services qu'il a rendus dans le cours d'une carrière de plus de vingt-cinq ans. Le Conseil communal de notre ville s'est réuni hier soir, 5 heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 1. Communications. 2. Hospices civils procès-verbal de location de biens ruraux. 3. Règlement sur la construction d'habitations ouvrières et sur la super ficie des habitations usage de caba rets ou de débits de boissons. La Belgique fêtera l'an prochain le 75e anniversaire de son Indépendance. A cette occasion un comité s'est formé Berchem (Anvers) l'effet de commé morer d'une façon durable la mort glorieuse du comte Frédéric de Mero de, mortellement blessé Berchem, pendant qu'il combattait, en simple volontaire, pour l'Indépendance de notre chère Patrie Un monument, digne du héros, sera élevé sur une des places publiques de Berchem. Nous sommes convaincusque la Belgique tout entière s'associera cette manifestation patriotique qui sera un témoignage de reconnaissance, en même temps qu'un exemple pré cieux pour les générations futures. Les frais de cette manifestation na tionale seront couverts par des subsi des des pouvoirs publics et par le pro duit d'une souscription publique.

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Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 2