AVIS.
CONCERTS.
Ville d'Ypres.
Ré pétition-Concert
Nieuport-Bains
Neuve-Eglise
V K I F I c A r I O
COMITES.
Bl'SSERS Hectob. avec le plus grand
fruit.
GÉRARD Félix, avec grand fruit.
ROUSSEAU Raoul, avec grand fruit.
ALLE WAERT Edgabd, avec grand
fruit.
MOREL Abel, avec grand fruit.
BEESAU Gaston, avec fruit.
VANDENBERGHE Heliodobe, avec
fruit
Victob 75 points sur 100.
1° Partie littéraire (français, flamand,
VERMEULEN Victob 65 points sur
100
Correspondance.
L'intolérance cléricale.
B. Musique du corps des Sapeurs-
r II les pi-ie «le vouloir
l>ien, cette occasion,
pavoiser leurs liadbita-
tions.
Le Boubgmestbe,
R. COI.AERT.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
A NIEUPORT-BAINS
Programme du Concerl
G an ne.
VILLE D'YPRES.
bisannuelle
«les i>oi«ls: et mesures,
«lu 17 Août nu ^iep-
tembre 1JJ04, au Petit
Marché au Beurre.
Aug. Van Elslande fils.
après y avoir obtenu, l'année précé
dente, une nomination quelconque.)
Année d'études. ALCKE Alfbed.
3me Annéed'etwies.GÉRARD Joseph.
Les élèves suivants ont obtenu leur
«li|»lôiii<' «le sortie
GÉRARD Joseph, avec le plus grand
fruit.
DE ROUCK Raymond, avec fruit.
Concours entre les établissements
d instruction moyenne en 1903.
Excellence. Prix: VERMEULEN
histoire et géographie).
Catégorie A SERLEZ Geobges, mention
honorable 55 points sur 100..
Catégorie C TASSE EL Jules, prix 72
points sur 100.
2° Partie scientifique (arithmétique, géo
métrie, algèbre, sciences commer
ciales.)
Catégorie A SERLEZ Geobges 54
points sur 100.
Catégorie C: VEKMEULEN Victob;
prix 85 points sur 100.
La rentrée des classes est fixée au
Jeudi 2!1 Septembre S heu
res.
Un amateur de bonne musiquedont
nous avons reproduit la lettre dans no
tre dernier n°, doub adresse une secon
de missive que nous nous faisons un
plaisir d'insérer
Ypres, le 10 Août 1904.
Monsieur l'éditeur du Progrès d'Y-
pres. f
La réponse que vous faites ma lettre
in'étonne grandoment. Je ne pouvais vrai
ment pas supposer que notre administration
communale ait pu refuser la demande qui
lui a été faite, par deux fois, par l'Harmo
nie des Anciens Pompiers. On m'avait tou
jours dit que M. Colaert administraii la ville
sans aucun esprit de parti, que tous les
Yprois étaient mis par lui sur le même rang.
Je vois que j'ai été induit en erreur. Je ne
saurais croire cependant que. tous nos con
seillers communaux pour la plupart des
quels j'ai voté, je ne vous le cache pas
soient des hommes qui mettent la politique
au-dessus de l'intérêt de leurs commettants.
Il appartient ceux-là d'user de leur in
fluence sur leurs collègues et de se montrer
les mandataires tolérants et respectueux de
toutes les opinions de leurs concitoyens.
Je souhaite de tout cœur que mon cri
d'appel soit entendu.
Recevez. Monsieur l'éditeur, l'assurance
de ma considération distinguée.
Un amateur de bonne musique.
Il ne faut pas nous jurer, Monsieur,
que la politique est le moindre de vos
soucia. Gomme l'on voit bien que vous
y êtes indifférent Sachez donc une fois
pour toutes que les libéraux d'Ypres,
qui sont cependant contribuables com
me leurs adversaires, sont traités en
parias et qu'il suffit qu'ils émettent une
opinion, fût elle la plus raisounable du
monde, pour la voir rejetée a priori.
Il est regrettable que vous ue suiviez
pas les agissements de ceux pour les
quels vous avez voté. Votre attitude le
jour de scrutin serait toute autre.
Nous vous prédisons que votre sou
hait ne sera jamais exaucé par une ad
ministration cléricale.
Que voulez-vous? C'est la politique
mesquine des petites villes
Snr ce, restons-en là, n'est-ce pas
Des faits qui se sont passés aux en
virons d'Evergem-lez-Gand permettent
nos lecteurs de se donner une idée de
la tolérance cléricale.
Il y a environ huit mois un grand
nombre de membres exécutants de la
société catholique de musique Sle Cécile
mutent un différend avec leur chef.
Four cette raison les membres mécon
tents démissionnèrent en rnas-e et for
mèrent le nouveau cercle Flora La
scission était uniquement la conséquen
ce de la brouille entre les musiciens et
le chef.
Certains intéressés qualifièrent alors,
sans la moindre raison plausible, le
cercle Flora de musique libérale
Chacun savait cependant que c'était là
un mensonge et que la société Flora ne
8'occnpait nullement de politique.
Néanmoins dès le début de son organi
sation le cercle fut mis l'index par
l'administration cléricale.
Malgré la plus vive opposition, la
société Flora ne cessa de prospérer,
tel point que le cercle musical compte
aujourd'hui 50 exécutants et 167 mem
bres honoraires.
Voici quelques exemples de la con
descendance dont la société fit preuve
Elle essuya un refus quand elle offrit
au bourgmestre clérical le titre de pré
sident d'honneur.
Elle essuya un refus quand elle fit la
même offre au cure.
Vadministration communale rejeta la
demande de la musique qui se propo
sait de donner un concert l'occasion
de la foire.
Cinq sociétés furent invitées parti
ciper une fête qui eut lieu au village
le 31 Juillet, Flora fut laissée en dehors
de la réunion.
Flora s'adressa au collège échevinal
pour pouvoir, le second jour de la ker
messe, se faire entendre sur le kiosque
de la Grand'Place. Le collège refusa.
Pour montrer quel point les cléri
eaux poussent la mesquinerie, il suffira
de relater que Flora a obtenu l'autori
sation de donner Lundi dernier un
concert pendant une fê'e cycliste, mais
la condition de se placer sur un kiosque
érigé ses frais et construit côté du kios
que de la commune
Comprenant que cette fois la mesure
est comble, le comité du cercle Flora
a décidé d'ajourner toutes les fêtes
qu'elle avait projeté de donner.
Voilà comment les cléricaux par
tout les mêmes essaient d'anéantir
non seulement les libéraux mais encore
ceux des leurs qui manifestent quelque
velléité d'indépendance
Le mot des cléricaux est et reste
Celui qui n'est pas notre esclave est notre
ennemi.
Par suite de l'abondance des matiè
res le compte-rendu de la séance du
Conseil communal du 6 Août 1904, est
remis an prochain numéro.
Diinum'lu*, 1 Août 1904,
4 heures, Grand'Place,
A Harmonie lloyale de Warnêlon
1. Grande marche solennelle. Langlois.
2 La Princesse au Sabbat. Fouquet.
3 Adain et Eve, polka pour 2 pistons.
Solistes MM D. Hanquart, N.
Berten. Reynaud.
4. Obéron. ouverture. Mailly.
5. La Volière, polka pour flûte. Soliste
M. E. Vanseveren. Douard.
Pompiers de Pope ring lie.
1 Allegro militaire. L Garnie
2. Grande marche triomphale.
Van Remoortei.
3. Fiançaitles-Valse. Wesly.
4 Hansel en Gretel, mosaïque sur le
conte lyrique. Humperdinck.
5. Fauvette et mésange, polka pour 2
cornets pistons Redouté.
6 Champague-Walzer. R. Vollatedt.
"x
1 je Bourgmestre n
l'honneur de faire coii-
naltreà ses concitoyens
que AIle (Gouverneur
«loir» Province visitera
officiellement la. Tille,
l)i mauelie, 1-4 Août
1904.
Ypresle 8 Août 1904.
-«»ooo»cxx>o
D'VPRES.
Vendredi 19 Août ilHti»
20 h. 12,
dans le jardin de M JOSEPH DIDIER.
Membre de la Commission,
Rue du Lombard.
S. B Les membres de la Société
SEULS seront admis.
En cas de mauvais temps la Répéti
tion aura lieu au local.
E V L' 1 II S I O
Dimanche I Août 1 904.
Le départ aura lieu par le chemin dé
fer vicinal.
Départ d'Ypres 7-47.
Arrivée Nieuport-Bains 10-44.
Avec changement de tram àFurnes.
Le retour aura lieu par le chemin de
fer de VEtat
Départ de Nieuport-Bains (station
Etat) 20-27 (8 h. 27).
Arrivée Ypres 22-10 (10 h. 10).
Avec changement de train Corte-
marck.
Le prix du coupon, 3e classe, aller et
retour, est de 2 fr. 15.
N.B. Les membres de la Société,
désireux de participer cette excur
sion, sont priés d« se faire inscrire
avant le Jeudi 18 A crût Passé cette
«Inte aucune inscription ne
sera plus admise.
qui seka donné
Dimanche 21 Août 1904.
1" PARTIE.
1) Stars and stripes. Sousa.
2) Sonate (allegro, andante) et polonai
se Weber.
3) La Mousmé, mazurka japonaise.
4) Les petites brebisfantaisie. Varney.
5) Zigeuner TFeisen, d'après des airs na
tionaux.
2me PARTIE.
1) M arche du couronnement. Tshaïkowsky.
2) Fantaisie-Ballet. Montagne.
3) Jongleur et jongleuse. H. Moerman.
4) Die walkyre. Wagner.
5) Propos de bal, valse lente.
H. Moerman.
EXCURSIOA
Dimanche 28 Août 1904.
L'incident survenu dans l'église de
Gommes entre M Van Elslande, tilsTet
le curé, n'est pas près de fioir. Voici la
lettre que M. Van Elslande adresse
l'éditeur du Journal d'Ypres et qui a pa
ru Samedi dr dans les colonnes de ce
journal
Comines, 4 Août 1904.
Monsieur l'Editeur du
Journal d'Ypres
Vous faites suivre nia lettre de commen
taires qui sont les vôtres c est donc vous
que je m'adresse.
Vous dites que Dans l'espèce, il est éta
bli, la lettre de M. Van Elslande fils, ne di
sant pas le contraire, que le curé de Comines
n a pas refusé la patène comme l'affirme
l'Echo du Peuple et qu'il n'a pas tourné
le dos aux membres de 'a musique de M. le
Bourgmestre comme le prétend le Progrès
Ensuite Un fait est exact M. le curé
n a pas donné la patène baiser au fils de
M. an Elslande lors des futiprailles do M
Bonduel le 18 Juillet dernier Je n'ai pas
me préoccuper de ce que publient ces jour-
naux je ne suis ni leur abonné et ne lis ni
l'un ni l'autre. Et me servant de vos expres
sions il me semble que dans l'espèce,
comme l'on dit au Barreau, vous voudriez
jouer sur les mots ne pas donner ou refu
ser. Quelle différence faites-vous L'affrout
que j'ai eu subir n'en subsiste pas moins.
A l'affirmation de votre correspondant que
vous invoquez nouveau, je donne de nou
veau le démenti le plus forme!
Vous connaissez, dites vous, depuis trop
longtemps l'abbe Decock pour ne pas vous
convaincre qu'il est incapable d'avancer un
fait inexact. Tout doute disparaît, c'est donc
le curé votre correspondant c'est lui qui
avance le fait comme exact.
Et le calme, la réfiexion, de cet homme
dont l'âge, le caractère, la dignité, etc., ne
vous suffisent pas Avouez que vous sem-
hlez n'avoir qu'une confiance assez limitée
en lui. Il vous a fallu des témoignages d'hom
mes sûrs, au-dessus de tout soupçon, connus
de tout l'arrondissement. Vous n'êtes réelle
ment pas trop aimable. J'oppose votre cor
respondant que vous invoquez, les témoigna
ges d'hommes aussi sûrs, tout aussi honora
bles que les vôtres, et j'ajouterai plus désin
téressés dans cette affaire.
M. le Bourgmestre de Comines a toujours
appartenu au parti catholique, toujours il
lui a élé fidèle. Et vous osez dire que jamais
vous ne l'avez laissé attaquer dans votre
journal. Votre mémoire vous sert bien mal.
Reportez-vous aux élections communales.
Quelle a été votre conduite son égard,
l'égard des siens, de ses amis politiques
Etaient-ils moins catholiques que ceux dont
vous publiez, sans contrôle aucun, les atta
ques aussi injustes que déplacées
Je termine en vous disant, que je n'ai pas
intervenir dans les querelles du curé de
Comines avec l'Echo du Peuple i> et le
Progrès mais que chaque fois que vous
m'imputerez des faits contraires la vérité,
qui portent atteinte a mon honneur, ma
réputation, j'userai de mon droit de réponse.
J'ai l'honneur de vous saluer.
Le Journal d'Ypres fait suivre cette
lettre dos commentaires suivants
t Voilà encore une fois, M Van Elslande
fils satisfait.
Seulement, il fait erreur s'il croit que
M. le curé de Comines a été notre correspon
dant, tout ce que nous savons, au sujet de
ce digne ecclésiastique, c'est qu'il a refusé
ou qu'il n'a pas donné c'est tout un pour
nous nous ne chicanons pas sur le mot
la patène M. Van Elslande fils, aux ftxmé-
railles de M. Bonduel, parce que M. Van
Elslande avait tourné le dos M le curé,
aux funérailles de M. d'Ennetières M la cu
ré l'a affirmé plusieurs personnes et nous
le croyons sur parole, d'autant plus que mes
sieurs les vicaires ou tout au moins l'un
d'eux de même que plusieurs autres per
sonnes honorables ont constaté le fait.
Si M. Van Elslande fîis nous donne un
nouveau démenti, nous ferons une nouvelle
affirmation énergique, catégorique du fait
qu'il a tourné le dos M. le curé, au mo
ment où. aux funérailles de M. d'Ennetières
l'officiant allait lui offrir la patène comme
tout le monde et que M. Van Elslande fils,
a arraché l'image mortuaire des mains de M.
le vicaire desservant.
La vérité est la vérité, et nous la pro
clamons, parce que nous avons venger
l'honneur d'un digne prêtre injustement at
taqué par des journaux hostiles, propos
d'un incide t dont la conduite de M. Van
Elslan.le fils est la cause première et unique.
Nous répétons que nous n'avons jamais
attaqué M le Bourgmestre de Comines, où
les siens, ni ses amis politiques et nous es
pérons ne devoir jamais le faire l'avenir.
Et maintenant que nous avons vengé
1 honneur de M. le curé de Comines, nous
croyons, pour notre part, ne plus avoir in
tervenir dans une polémique qui pourrait
s envénimer, et dont nos adversaires polit'
ques seuls pourraient profiter. Nous sommes-
du reste convaincu qus nos correspondant8
de Comines n'hésiteraient pas, le cas
échéant, se faire connaître.
Voilà M. an Elslande complète
ment lâché par le Journal d'Ypres qui,
prenant ouvertement fait et cause pour
le curé, lui donne démentis sur démen
tis et le fait ainsi passer pour un vul
gaire menteur.
Nous r; avons pas l'honneur de con
naître M. Van Elslande, fils. Il nous
semble qu il est encore l'âge des il*
lusions1| apprendra ses dé
pens, que de nos jours le clergé a tou
jours raison, qu'il faut se soumettre
sa volonté, si nongare
M. an Elslande, quoi qu'il nous
lasso l'effet d'être un homme de carac
tère, se soumettra. S'il ne veut être
culbuté avec ceux qui l'entourent et le
soutiennent (voir Journal d'Ypres du 23
Juillet), il fera amende honorable et
empochera avec humilité les démentis