ATTENTION! TONNELIERS MRÎN LACTÉE État-Civil cTYpres. Exposition Internationale La meilleure preuve. CHIMAY. Vélodrome d'Anvers. f A vendre propriétaire également l'an dernier encore. Çes deux hôtels se touchaient donc par leurs dépendances. Il n'est donc pas éton nant que le feu se soit si rapidement propa gé de l'un l'autre, et que les cinq villas dont il est parlé plus haut aient eu aussi fort souffrir de l'incendie, prises comme elles l'étaient dans un quart de cercle de flam mes. La villa accolée l'autre flanc de l'hôtel du Phare était habitée par M. Wiener, frère du sénateur. Mais elle n'a presque pas souf fert. Le Grand-Hôtel, que certains renseigne ments disaient avoir été endommagé, est sis de l'autre côté du rond-point, et n'a par conséquent couru aucun danger. De même, et plus forte raison, pour l'hôtel du Kur- saal, qui s'élève l'extrémité-gauche de la digue, et qui est complètement isolé L'ALARME.—ÉMOU VANTES PÉRIPÉTIES. C'est vers sept heures et demie que des colporteurs, passant devant l'hôtel, virent des flammes et de la fumée sortir des sous- sols. Au même instant, plusieurs serviteurs remontaient en courant des sous-sols en criant Au feu Immédiatement l'alarme fut donnée. Il y avait quatre-vingts personnes l'hô tel. Beaucoup d'entre elles étaient déjà le vées et déjeunaient. D'autres étaient même sorties. La plupart des enfants, heureuse ment, s'ébattaient déjà sur la plage. Mais un certain nombre de pensionnaires étaient encore dans leurs chambres et même au lit. Il leur fallut s'habiller. Ils perdirent du temps. Quand ils voulurent descendre, il était trop tard Le feu avait gagné l'escalier avec une ra pidité que l'on comprendra quand on saura que l'incendie avait pour origine l'explosion d'un baril de pétrole. Le feu barrait le che min, et les flammes, d'instant en instant, gagnaient du terrain... Cependant, au dehors, les secours s'orga nisaient. Péniblement Knocke ne possède qu'un matériel d'incendie antédiluvien il n'y a pas de localisation d'eau et, par consé quent, pas de pression. Les puits étaient sec, ou peu près. Et pour comble de malchance, c'était marée basse. La foule ne perdit pas une minute. En un rien de temps, on eut rassemblé des centai- taines de récipients les plus divers seaux, marmites, brocs, etc. On fit la chaîne, jus qu'à la mer, et l'on s'efforça, tant bien que mal, de faire la part du feu, car déjà les villas voisines étaient menacées. COURAGEUX SAUVETEURS. Entre-temps, des actes héroïques s'accom plissaient. Aux balcons étaient apparues ur,e dizaine de personnes affolées. On leur cria de jeter des matelas sur la digue, ce qu'elles firent. Quelques-unes des cendirent alors en nouant des draps, qu'e'les attachaient au balcon. D'autre demeuraient immobiles et muettes, incapables d'un cri ou d'un mouvement. Un colporteur français, du balcon d'une villa voisine, en saisit trois qu'il put amener lui et sauver. Un receveur des bains, Jean Rombaut, traversa les flammes, monta jusqu'au pre mier étage, et, au péril de sa vie, emporta deux dames. Un garçon de l'hôtel du Kursaal se précipita également dans les flammes et sau va deux enfants. M. Jacques Willems, lieutenant du génie, se distingua également plusieurs reprises, et fut applaudi par la foule. Et enfin, après des angoisses affreuses, on put être certain que personne n'était resté dedans Il n'y a eu. en effet, aucu ne victime, aucun accident de personne dans cette incendie qui aurait pu être une effroy able catastrophe. Mais, pour le reste, il ne fallait songer rien sauver. On s'y acharna cependant. Tout fut jeté par les fenêtres bagages, commo des, lits, lavabos, jusqu'à un piano qui s'abî ma lamentablement, brisé net en deux... LE DÉSASTRE. Tout l'hôtel était embrasé. Le dévouement de la colonie étrangère, des baigneurs, des habitants du village dut se borner préser ver les habitations voisines. Us eurent, vers onze heures, le concours des Pompiers de Heyst. Concours peu près inefficace, puis que l'eau manquait. Enfin, on parvint, après les alarmes vives, circonscrire l'incendie. L'hôtel est devenu complètement la proie des flammes. On a pu mettre l'abri les meubles et les bagages du rez-de-chaus sée et du premier étage, mais tout ce qui Se trouvait dans les chambres du second et du troisième étage a été détruit. L'immeuble ••tait assuré, mais le mobilier qu'on évalue a une quarantaine de mille francs no l'était pas. I-es étrangers logeant l'hôtel ont subi également des pertes sensibles. La plupart ont perdu dans l'incendie des bijoux de va leur, de fortes sommes d'argent et des effets. Les dégâts sont évalués deux cent mille francs environL'immeuble incendié, tenu par M. De '['hier, apjartenait M. De Baerdemaecker, entrepreneur de menuise rie. rue Pierre Van Hurabeek, Molenbeek- Saint-Jean. LES CAUSES DU SINISTRE. C'est un domestique qui, descendu la ca ve avec une lampe pétrole, a par inadver tance causé l'explosion d'un fût de pétrole qui s'y trouvait. Le Parquet a fait une descente sur les lieux, hier après-midi. Une vingtaine de pompiers de Bruges, sous le commandement du capitaine Braet et du lieutenant Van Hoenacker sont arri vés Knocke vers 1 heure de l'après-midi, avec la machine vapeur, mais celle-ci ne pût fonctionner faute d'eau et l'eau de la mer ne pouvant pas servir pour la machine. Pour tant les pompiers do Bruges ont très-effica cement aidé au sauvetage de tout ce qui pouvait être sauvé et vers 4 heures, ils ont provoqué l'écroulement des murs de l'hôtel embrasé, ce qui a préservé les bâtiments ad jacents. La colonie étrangère a fort admiré la vaillante équipe brugeoise: un de ces mes sieurs prit l'initative d'une quête au profit de ces pompiers, qui rapporta chacun d'eux une couple de francs de pourboire. La pom pe vapeur est rentrée Bruges vers dix heures du soir. Le malheur des uns, dit un proverbe, fait toujours le bonheur des autres Hôtels, restaurants, cabarets de Knocke étaient combles, hier, dans l'après-midi beaucoup de personnes furent obligées d'aller jusqu'à Heyst et Duinbergen pour prendre une col lation. Dans la nuit, grand émoi, le feu avait ga gné la villa de M. De Meester, dans la salle d'en bas où se trouvaient remisés des meu bles. La villa a été déblayée et on a pu étein dre une poutrelle en flammes. Lee personnes les plus épuisées et les plus faibles ne tardent pas récupérer forces, vigueur et santé, si elles ont re cours la Pilule toni ferrugineuse du Dr Itapliiiël. F. 1.75 dans les bonnes pharmacies. Ainsi que nous l'avons annoncé, le Salon des Arts et Métiers s'ouvrira, le l8' Octobre prochain, dans le grand hall du Parc du Cinquantenaire, pour se clôturer le 23 sqi- vant. Cette exposition sera particulièrement brillante tant par le nombre des participants que par la notoriété des firmes adhérentes. Le Salon des Arts et Métiers revêtera un caractère spécial, celui d'une fête perma nente de la charité. Chaque jour, un concert ou une audition, pour lesquels le concours de nos premières sociétés musicales et de nos artistes les plus réputés est assuré, seront donnés l'exposi tion au profit d'une œuvre de bienfaisance de la capitale. Le montant de toutes les en trées de la journée sera attribué chacune d'elles. Voici les dates et la liste des bénéficiai res lr Octobre. Œuvre du Grand-Air pour les Petits. 2 La Ligue nationale contre la Tuberculose. 3 La Caisse de Prévoyance et de Secours en faveur des Acci dents de travail. 4 La Société de Bienfaisance Ita lienne. 5 La Crèche Marie-Louise de Mo- lenb.-S'-Jean. 6 Les Œuvres patronnées par Les Gais Lurons 7 L'Œuvre de l'Hospitalité de Nuit. 8 L'Œuvre des Enfants-Martyrs. 9 Pour les blessés russo-japonais. 10 Les Marçunvins. 11 L'Œuvre de la Protection de la Jeune Fille. 12 La Société Française de Bien faisance. 13 La Fédération de l'Œuvre de la Goutte de Lait. 14 L'Œuvre du Calvaire. 15 Les Pauvres de la ville de Bru xelles. 10 La Mutualité de l'Association de la Presse Belge. 17 Les Crèches de la ville de Bru xelles. 18 Les Petits Orphelins. 19 L'Association des Aveugles Travailleurs. 20 21 23 La Soupe Scolaire de S'-Gilles. Les Œuvres du journal Le Philanthrope Le Comité belge de la Croix- Verte Française. L'Asile des Petits-Lits pour En fants rachitiques, etc. Le vieux dicton nous apprend que l'éloignement prête des charmes aux objets mais il n'en est pas ainsi pour ce dont nous voulons fournir des preu ves. Alors, au contraire et comme c'est le cas ici, plus l'objet est rapproché et plus il nous est facile d'en connaître la vérité c'est pourquoi le témoignage de gens d'Yprescompte pour beaucoup Ypres. Mme Debreyer-Gontier, 3, rue de l'E- cuelle, Ypres, nous dit Depuis deux ans et demi, je souffrais de douleurs lancinantes dans les reins quand je devais me baisser, les douleurs étaient souvent 6i aiguës que j'avais peine ne pas crier le moindre effort m'était pénible j'avais des sueurs, de l'op pression, des vertiges, mes jambes étaient enflées, mes urines troubles et d'odeur fétide, les remèdes restaient vains, je n'avais plus d'espoir de guéri- son et devenais de plus en plus triste, quand je fis usage des Pilules Foster pour les Reins que je cherchai la Pharmacie Becuwe Ypres. Quelle joie quand dès le quatrième jour, je me sentis toute autre de jour en jour je sentais tout mon état s'améliorer et en moins d'un mois, j'é tais débarrassée de mes maux de reins et toute guérie. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise le publier. Vous êtes-vous jamais douté que vos reine étaient la cause de votre mala die Avez-vous mal au dos, la tête ou aux membres Souffrez-vous de rhumatismes, de faiblesse de cœur ou d'hydropisie Y a-t-il écoulement d'u rine excessif ou insuffisant et est-elle chargée de gravier ou de sédiment Vous sentez-vous constamment fati gué, abattu, impressionnable Réflé chissez. Assurez-vous qu'on vous donne les a Pilules Foster pour les Reins de la même espèce que celles qu'a eues Mm# Debreyer Gontier. On peut se les procu rer dans toutes les pharmacies raison de 3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. pour 6 boîtes ou franco par la poste en faisant la demande la Pharmacie Anglaise de Oh Delacre, 50-52, rue Coudenberg, Bruxelles. Dépôt général pour la Belgi que. (2) Au concours de 1903, les élèves de l'Athénée Royal de Cliimay obtiennent 71 distinctions Treize d'en- tre-eux arrivent premiers de leurs clas ses respectives. Pensionnat le mieux réputé. Prix 500 fr. Directeur L. Delsat-Giminne. Le Vélodrome d'Anvers organise pour Di manche 4 Septembre prochain, une grande manifestation sportive en commémoration de 10" anniversaire du Grand Prix d'An vers. Jamais tant de coureurs de marque n'au ront été vus aux prises et le Grand Prix d'Anvers égalera, s'il ne le surpasse, le Grand Prix de Paris, voire même le cham pionnat du monde 1904. Ci-après la liste des coureurs inscrits ce jour. Iver Lauwsen, le rival de Major Taylor. Ellegaard, champion do monde 1903 Rutt., Grand Prix de la république françai se 1904. Henri Meyer, Grand Prix de Paris 1904. Arend, champion d'Alle magne. Baderle comingman Allemand. Piard, français. Del Rossocham pion argentin. Conelli, Italien. 0. Mayers, Allemand. Vanden Born, champion belge. Massart. Impens, et tous les coureurs belges. Les organisateurs sont encore en pour parlers avec les champions Hollandais Har- ry Mayer et Schilling. Montres chemin de fer s so lidité, régularité, garanties sur factner 5 ans. Prix 2<» fr. Payable 3 fr. par mois. Montres en arsrent et en or pour hommes et pctnr da mes, régulateurs, garnitures «le cheminée, etc. Ecrire Ul. DECHAMPS, horloger. 1 G, rue Je la Régence, Bruxelles. Pour éviter toute erreur, le dentiste Maurice MEIEK, de Courlrai, a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi cjtie les personnes qui au raient l'intention de venir le con sulter qu'il v a un nouveau den tiste portant le même nom et avec lequel il n'a aucune relation commerciale, qui vimt près a deux maisons de sa demeure. 11 les prie de bien informer s'ils son! chez, l'ancien dentiste Maurice MLILU, de (.ourtrai, qui est consulter Ypres depuis 16 ans chez Mm" Veuve VaN K.LMMLL, Grand'Plaee, 5 (mai son fermée) les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 h Il n'a ni frère, ni fils, ni parent chargé de représenter sa maison. Grande occasion, douves sèches pre mier choix soixante francs le lat sur wagons Gstende. S'adresser iMeny père 11 rue, du Quai, Ostende. ^pour Enfants, QinvalescentsetN/ietllards^ On se charge au bureau du journal de l'impression des cartes de visite et de tous genres de travaux d'impression tant en lithographie qu'en typographie. Déclarations du 26 Août au 2 Septembre 1904. Naissances Nuytten, Daniel, rue de Zillebeke. Dehaene, Robert, Zaalhof. Jac ques, Rogé, Kalfvaart. Versavel, Charles, Marché aux Fripiers. Si- nioen, Simonne, rue de Lille. De- puydt, Daniel, rue des Boudeurs. Denudt, Jeanne, rue De Haerne. Veys, Elisabeth, rue Courte de Thou- rout Vanspranghe, Adrionne, rne de l'Ecuelle. Vandevoorde, Mauri ce, rue Nazareth. Mariage Vandenboogaerde, Robert, sans pro fession, et Desagher, Louise, sans pro fession, tous deux Ypres. Décès Robaeys, Thérèse, 69 ans, sans, pro fession, célibataire, rue d'Elverdinghe. Lesage, Marie, 3 semaines, rue Grim- minck. - Neirinck, Ivonne, 11 mois, rue de Dixmude. De Baecker, Philo- raène, 55 ans, sans profession, veuve de Pollentier, Bruno, chaussée de Pope- ringhe. David. Henri, 70 ans, jardi nier, époux de Degrou, Virginie, rue Chevalier Jean. Debrabaudere, Bar be, 54 ans, sans profession, veuve de Sinave, Machaire, Nouveau Marché an Bois. Ceriez, Théodore, 73 ans, artis te peintre, époux de Dehem Hélène, rue de Stuers. OOOOOOOO OOSOOOiOOCC *îfl«COOîOsO(N TH -r- O O C. S"! OOOOOOOîO -r- O O tO o o o o o o o o o o o o ce w r* o C3 =3 <i> Jri o o?o.2ÏSS --

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Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 3