Chroniquedela ville.
La fièvre typhoïde.
Les plaques des arbres.
L'incendie aux ilalles.
La fêle fédérale de
Gymnastique Courlrai.
tioo d'un Dioclétien, d'un Con-tanlin, d un
Napoléon.
Il n'est plus d'homme aujourd hui. dira-t
on, sinon dément qui puisse concevoir la
possibilité de gouverner et de régir les for
ces du vaste monde Les plus grands empi
res d'autrefois n'en tenaient qu'u.e infime
partie. Certes, mais ce ne sont plus des
hommes qui poursuivent de semblables pro
jets, mais des classes, et il me semble que
ces classes obéissent la nécessité de leur
expansion. La centralisation progressive,
l'unification des forces, au profit de la clas
se économiquement la plus forte, est une loi
de l'histoire.
Aux époques primitives, en effet, les
groupes humains sont extrêmement frac
tionnés les grandes forces sociales sont la
crainte et la vaillance le type dominant,
c'est le prêtre et le soldat a mesure que la
consolidation et la concentration s'acceu-
tuent, la crainte fait place l'avidité le ty
pe économique se substitue au type imagina-
tif et re'igieux
Dans le même temps qu'il poursuit sa lut
te contre l'imagination, il se perfectionne
mesure que s'accélère le mouvement centra
lisateur.
Sa première expression est le propriétaire
terrien dont le moyen-age raconte le combat
contre le prêtre au propriétaire terrien se
substitue le marchand et l'industriel, qui
sont domines leur tour par l'usurier et le
financier.
Cette loi se vérifie dans toute l'histoire.
On pourrait en découvrir les effets, même
dans les mondes mal connus, antérieurs
l'hellénique l'époque romaine, elle s'im
pose avec évidence. Toute l'histoire interne
de Rome n'est que l'histoire de la substitu
tion d'un type économique l'usurier, le
prêteur d'argent un autre type économique
inférieur le petit propriétaire.
De cette lutte, suivant une immuable rè
gle, l'usurier sortit vainqueur et tellement
fortifié que nul ne put lui résister dans l'uni
vers. Depuis la mort des Graches j usqu'à la
chute de l'Empire, les financiers romains fu
rent les maîtres absolus des continents et
des mers. Dès ce moment, la concentration,
puis la consolidation sociale s'accentuent
avec une vélocité toujours croissante Cha
que transformation politique marque un pro
grès vers le resserrement économique, et la
révolution par laquelle Dioclétien transfor
ma l'empire libéral et fédératif d'Auguste en
une monarchie administrative et tyranni-
que, fut au fond 1 œuvre des grands finan
ciers.
L'impérialisme d'aujourd'hui n'est qu'on
retour aux mêmes tendances. Cédant une
inflexible loi historique, la classe économi
que, toute puissante aujourd'hui, poursuit
avec une vélocité toujours plus grande l'œu
vre centralisatrice commencée par les mo
narchies de l'ancien régime. Son instinct de
puissance la pous-e a réunir dans ses mains
les forces do l'univers.
Constituer de gigantesques Etats, englo
bant tous les autres et si puissamment ou
tillés que la guerre entre eux soit impossi
ble, tel est le but poursuivi consciemment
ou inconsciemment par les grandes oligar
chies financières qui se partagent le monde.
On voit aisément et. l'exemple de l'Empi
re romain suffirait nous l'apprendre -
quelle insupportable tyrannie aboutirait, né
cessairement. un tel régime Les petites na
tionalités voisines ou dépendantes des
grands Etats impérialistes, ont déjà appris
leurs dépens de quell» espèce sera cette
paix mortelle, cette grandeur uniformisée,
que rêvent un Guillaume II, un Chamber
lain.
Longtemps, personne ne sVst aperçu du
danger social que constituait la civilisation
outrance Tous les parti- démocrates er
réactionnaires, ont travaillé aveuglémen'
l'œuvre néfaste et ce n'est qu'en ces derniè
res années que quelques écrivains perspica
ces prennent la défende des petites nationali
tés, des nationalités naturelles et provincia
les. En Francs, le paya qui a peut-être
le plus souffert de la centralisation ce
mouvement a pris une grande intensité II a
pour principal organe la Revue l'Occident
Cette publication laquelle collaborent quel
ques-uns des meilleurs écrivains d'aujour
d'hui, tend donner aux populations de cul
ture française ou. pour parler plus lar
gement, de culture occidentale, une con
science plus nette et plus généreuse de leurs
nécessités et de Durs droits Sous cette ru
brique La terre occidentale chacun en
treprend l'exaltation, l'analyse lyrique de sa
petite patrie, du coin de terre où s'est gron-
l'ée spontanément sa race, province naturel
I-, que nul effort administratif n'est parvenu
disjoindre.
Dernièrement, M. Albert Mockel y pu
bliait une excellente étude qui. si elle tie.it
h nationalité belge que lui ont donnée les
constituants de 1830, ne s'en rattache pas
moins par des liens moraux très pui.-sants.
a la culture française dont elle constitue un
élément notable. Initiative féconde et sa
lutaire.
Ml
Que valent, direz-vous, des articles de
revue, des rêveries île poètes, pour résistt-r
de puissants intérêts pour lutter contra
de formidables richesses
Ils vaient ce que vaut le léger effort qui
déclanche une grande force morale. Le jour
où nos paysans, nos ouvriers, auront com
pris que I instinct secret qui les rattache
leur langue, leurs coutumes, tout ce qui
les différencie des autres hommes, est une
garantie de liberté, de santé, et. après tout,
de bonheur, il* formeront une res'staDce na
turelle et invincible la centralisation finan
cière. l'imperialisme forcené qui tend,
plus ou moins ouvertement, les transfor
mer tous en chair canon ou en chair tra
vail.
Contre une tendance sociale que l'on juge
néfaste, il n'est point de meilleure arme que
la propagande des idées. Un livre, un article
de rovue n'est rien par lui-même inais il
peut faire résonner de tout-puissants in
stincts il peut déclancher uu courant d'o
pinions.
Le mouvement provincialiste et tradition-
niliste qui se perçoit en France, provoquant
chez nous de si singulières répercussions,
peut déterminer dans le reste do l'Europe
des mouvements analogues et arrêter ainsi
le mouvement impérialiste qui semble en
traîner tout notre monde moderne. Dieu le
veuille. L DUMONT-WILDEN.
Son étiologie et sa prophylaxie
d'après le professeur À'och de Berlin.
Dans une conférence qu'il a faite ré
cemment l'Ecole de Médecine Mili
taire de Berlin, le célèbre professeur
Koch a exposé ses vues personnelles
but l'étiologie de la lièvre typhoïde et
sur les mesures prendre pour lutter
contre cette maladie, les idées diffèrent
beaucoup de celles qui ont cours chez
nous. Etant donnée la haute autorité
scientifique de leur auteur, elles méri
tent d'être connues et examinées avec
soin.
Chez nous, on admet que la fièvre
typhoïde se transmet géueralement par
l'intermédiaire d'une eau de boisson
contaminée par des selles de typhoï-
sants, et plus rarement par des pous
sières provenant des sécrétions de ces
malades Eu Allemague règne la doc
trine de l'école localiste, celle de Pet-
tnnkofer, d'après laquelle le germe de
la fièvre typhoïde doit subir dans le sol
certaines transformations et atteindre
un certain degré de maturité, avant de
-levenir virulent pour l'homme et d'en
gendrer la maladie spécifique. Mais
pour M. Koch, qui fait école Berlin,
la contagion se ferait, toujours directe
ment de l'homme l'homme par le ba
cille, sans que celui-ci soit véhiculé par
les eaux, et sans avoir traverser une
étape transitoire en dehors de l'orga
nisme humain.
On compreud dès lors que l'hygié
niste de Berlin n'ait qu'un souci relatii
des mesures de propreté et de la pureté
des eaux potables. Pour lui, on doit
venir bout de tonte épidémip, sim
plement en empêchant les malades de
devenir des agents de propagation.
Cette conviction repose sur l'idée que
le bacille typhoïdique, comme celui du
choléra et de la malaria, est un parasi
te dont l'homme est l'habitât obligé et
nécessaire. M. Koch avait d'abord cru
qu'il n'en était paB ainsi et que ce ba
cille pouvait mener une vie saprophy-
tique, soit dans l'eau, soit dans le sol.
Depuis il est revenu de son opiniou
première, et il admet aujourd'hui que
la vie du bacille en dehors de l'homme
est une conditiou secondaire. Sans
doute le bacille peut vivre dans l'eau
et dans le soi, mais il ne s'y conserve
pas longtemps son milieu biologique
est l'homme, c'est lui qui est la raison
persistante des épidémies, le sol et
l'eau ne sont qne les raisons passagères.
Partant de cet ordre d'idées, M.Koch
a entrepris la lutte contre la fièvre ty
phoïde, comme pour le choléra et la
malaria, soutenu dans sa tâche par le
Ministre des cultes et par le Médecin
général qui ont mis sa disposition
plusieurs médecins et uu laboratoire.
Les recherches ont commencé dans le
district de Trêves, district très impor
tant si l'on considère que de tout temps
il a eu beaucoup souffrir de la fièvre
typhoïde et qu'il se trouvera sur le
pas-age des armées le jour d'une mo
bilisation. Un des foyers était cautonné
dans un groupe de villages du Hoch-
wald, hauteur située entre la Moselle
et la Nahe. L'action a porté sur quatre
villages où l'on n'avait déclaré officiel
lement que 8 cas de fièvre typhoïde,
alors qu'une euquête bien conduite en
fit découvrir 72, dont 52 chez les en
fants.
Tons ces cas relevaient de la conta
gion directe. Les eaux u étaient nulle
ment infectées. La maladie se trans
mettait d'enfant enfant l'école, ou
au cours de visites pendant la maladie.
Des cabinets existaient bien, mais les
enfants ne s'y rendaient pas. Les ma
tières fécales déposées devant les por
tes des maisons et le long des murs
étaient transportées par les souliers
dans les habitations où elles propa
geaient la maladie.
Dans cette épidémie, la méthode
diagnostique de Diigalski-Conradi par
ensemencement des selles douteuses, a
fait ses preuves. Une fois le diagnostic
établi, les malades ont été if-olés dans
uue baraque Dœcker et soigDés par des
gardes-malades auxquelles on avait
adjoint un désintecteur. Tous ceux qui
u'avaient pas pu être admis dans la ba
raque étaient surveillés par les gardes-
malades et le désinfecteur La traite
ment étant absolument gratuit, les
campagnards, méfiants au début, s'y
sont prêtés volontiers Aucun malade
ne sortait au dehors avant la guérison
absolue confirmée par deux ou trois
examens bactériologiques.
C'est ainsi qne la fièvre typhoïde a
disparu au bout de trois mois et que
six mois après, elle n'avait pas fait d'in
cursion nouvelle, bien qu'elle conti
nuât sévir dans les communes voisi
nes. Pendant les mois d'Août et Sep
tembre, l'époque de son retour habi
tuel, elle a iaissé l'année dernière la
population indemne. Et il est bien cer
tain que si le bacille avait gardé dans
le sol ses propriétés d'agent infectieux,
il aurait produit de nouveaux cas.
M. Koch, après ce premier essai, va
ouvrir uue campagne plus importante.
Il veut diriger ses efforts vers les dis
tricts de la Sarre, de Thiouville et de
Metz, où la fièvre typhoïde est particu
lièrement fréquente, et assainir la ré
gion industrielle de Sarrebrùck, com
me on l'a déjà fait pour le bassin de la
Ruhr. Un premier établissement sani
taire destination spéciale eera créé
Sarrebiuck Les autorités de la Lorrai
ne ont décidé d'en créer un deuxième
Metz pour le cercle de Thionville. Un
troisième établissement, œuvre de
fonds privés fonctionne depuis «ix mois
d'uDO manière satisfaisante dans le bas
sin de la Kùbr.
N'y a-t-il pas lieu de se préoccuper,
en France, de ces intéressantes éxpé-
riences faites de l'autre côté de nos
frontières afin de pouvoir en profiter
Dr P. Bauceron
L'administration a été bien inspirée
en faisant placer sur les arbres de nos
boulevards des étiquettes indiquant
leur espèce, leur nom et leur origine.
L'idée est heureuse elle trouvait jus
qu'ici son application dans les parcs
des grandes villes nous félicitons no
tre administration d'avoir suivi leur
exemple. Il sera permis désormais aux
Yprois, les moins compétents, de se
rendre compte de la richesse des végé
tations que l'on rencontre sur nos bou
levards.
Beaucoup d'espèces d'arbres n'ont
{tas encore leur étiquette. Espérons que
l'administration complétera l'œuvre
commencée.
En attendant, nous nous joignons au
Journal d'Y près pour demander la po
lice d'ouvrir l'œil pour que les faits in
qualifiables de détérioration ne se re
présentent plus l'avenir.
tîasïxsfïvrj
Le Journal d'Ypres se demande s'il y
a eu imprudence 11 n'a pas mission rie
l'examiner.
Mais il nous semble que notre con
frère tranche parfaitement la question
lorsqu'il nous explique la cause de l'in
cendie eu disant
Desotivriers zingueurs travaillaient
n la réparation des gouttière- du côté
r ouest. La lampe alcool fit fondre la
partie voisine de la gouttière en
plomb et, travers un trou d'un dia-
mètre de huit dix ceutimètres, coin-
muniqua le len an bois sur lequel re-
7i pose la gouttière. -,
S'il en est ainsi n'est-ce pas là de
l'imprudence
Sous le patronage de la Fédération belge de
gymnastique, des Sociétés de Gymnastique du
Sud des Flandres ont fimdé une Union qui, le
Dimanche 4 courant, a célébré Courlrai sa
fête inaugurale celle fête a été en tous points
très réussie favorisée par un temps souhait,
elle avait attiré la plaine des Tilleuls tous
ceux qui Courlrai, aiment voir quelque chose
d'utile et d'intéressant.
Le défilé, la Grand'f'lace, de toutes les so
ciétés participantes, avec la Philharmonie en
tête, élan déjà, par lui-même, très attrayant.
Dans toutes les rues, où le cortège a passé, il
y avait foule.
A leur arrivée la Plaine, les cercles parti
cipants font le lour de la piste, et la fête com
mence. Les Mouvements d'ensemble de la XXX'
fête fédérale d'Arras, exécutés par les membres
de toutes les sociétés participantes, ont été cer
tainement le clou de la journée voir ces nom
breux gymnastes exécuter, sans répétition préa
lable, avec une perfection lout-à-l'ait remar
quable, des flexions des bras et desjambes, des
extensions et des sauts, c'est un spectacle de
très grand intérêt.
Du reste, tout le programme s'est déroulé au
milieu de l'attention toujours croisante du pu
blic qui a copieusement applaudi tous les nu
méros, et ces applaudissements étaient large
ment mérités il serait difficile de faire un
choix, de dire ce qui était le mieux réussi les
mouvements avec drapeaux, parles pupilles de
la Courteaisienne, très intéressants Ips mou
vements mains libres, de l'Union Tourquen-
noise puis des Infatigables d'N près, toul-à-lait
corrects les Productions spéciales par l'An
vienne de Roubaix, par la Boubaisienne ensui
te, qui nous donnent des preuves d'unejolie for
ce et de beaucoup d'entraînement les Pyrami
des par la Vaillante de Mouscron et surtout par
l'Union Tourquennoise, montrant beaucoup
d'habileté la Canne royale par le Progrès par
le Travail de Messines, prouvant d'un* travail
corscieucieux les Mouvements avec masses
d'armes, par les effectifs de la Courtraisienne
donnant une idée de ce que le travail méthodi
que peut produire les Mouvements aux en
gins, par la Jeunesse de Blanc-Seau, de Tour
coing, très attentivement suivis par tous, com
me l'ont été les mêmes mouvements par la Li
bre Wervicquoise. Remarqué spécialement la
grande souplesse et l'agilité de M. Dejaegher,
le champion de France.
Le numéro qui clôturait le programme a ob
tenu un très grand succès le Grand Ballet
Breton parla Gauloise de Wattrelos ("Nordj était
tout simplement charmant bien réglé, parfai
tement mis point, des costumes magnifiques,
c'était uu spectacle select que la Philharmonie
accompagnait avec talent.
Au début de la seconde partie, des (leurs
ont été offeries M Flor. Ducaté, le vaillant
directeur de la Courtraisienne et Président de
l'Union des Sociétés de Gymnastique du Sud
des Flandres en termes choisis, M. Deleu de
Messines a apprécié la reconnaissance de tous
ceux qui avaient applaudi la pleine réussite de
la fête du 4 Septembre.
Voici, d'ailleurs, comment M. Deleu s'est
exprimé
Mesdames, Messieurs,
La Fête Gymnastique d'aujourd'hui a une im
portance capitale, non seulement pour la So
ciété La Courtraisienne, qui l'a organisée, et
pour la ville de Courlrai, mais pour toute la
région du Sud des Flandres, dont les Sociétés
de Gymnastique viennent de contracter une
Unionlaquelle se manifeste aujourd'hui par
cette belle fête, si bien réussie en tous points.
Mesdames et Messieurs, cette œuvre, L'U
nion des Sociétés de Gymnastique du Sud des
Flandres, a une portée beaucoup plus grande
que bien des personnes ne le pensent car la
Gymnastique elle-même a des effets que la
masse du public ne comprend pas encore. La
plupart des gens croient qu'elle ne vise qu'à
apprendre aux jeunes gens des tours plus ou
moins difficiles non, Mesdames et Messieurs,
son but est bien plus étendu et bien plus noble.
Les exercices que font nos gymnastes ont
certainement pour but d'augmenter les forces
et les aptitudes physiques ;âm,us ils visent au
développement harmonieux et complet du
corps.
Là pourtant ne se borne pas leur action ri
y a deux mille ans qu'un auteur latin a dit ces
belles paroles qui figurent en tête du program
me de celte fête Mens suna in corpore sa-
no, ce qui veut dire Un esprit sain dans un
corps sain. C'est donc une vérité reconnue, de
puis un grand nombre de siècles si les forces
du corps sont bien équilibrées, celles de l'esprit
le sont également le cerveau est fort, il juge
et raisonne sûrement de plus, la pratique des
exercices gymoasliques donne l'esprit une
vivacité d'une promptitude remarquable.
Ce n'est pas tout, la gymnastique donne
l'homme de pi écieuses qualités morales l'éner
gie la décision, la volonté, l'esprit de dévoue
ment, l'esp'it d'ordre et de discipline, et aussi
l'esprit d'indépendance et de liberté.
Mais OEuore des Sociétés de Gymnasti
que a d'autres effets encore par les fêtes
qu'elles organisent en commun, elles s'habi
tuent fraterniser, s'estimer mutuellement
elles nouent entr'eiles des relations d'amitié
qui restent et qui s'étendent tous leurs mem
bres. C'est ainsi que la gymnastique est le
meilleur moyen de rapprochement entre I®
peuples Particulièrement nos fêtes gymnasti-
ques resserrent chaque année les liens d'anulié
entre les Français et les Relges c'est une clio-