Chronique de la ville. D'EXTENSION UNIVERSITAIRE La question de l'éclairage de la ville d'Ypres. Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. CERCLE D'ÉTUDES Conseil communal Dimanche, 6 Novembre 1904. V 45. Vires acquikit elndo. ABONNEMENTS NOUVEAUX. recevra, dès pi-ésent jusqu'au 31 I>écembre prochain, titre gra cieux, le Progrès DIMANCHE 20 NOVEMBRE 1904, 15 heures, L'Origine de l'Homme. HISTOIRE GENERALE DE L'ART, A PARTIR DU 8 JANVIER 1905. 1. Communications. *2. Ecoles primaires budgets 1905. 7. fabrique d église S' Pierre. budget 1905 l'union fait la force. f*araiMsttnl /f iMimanclte. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Par an 4 francs. p' la province Par an 4 fr. 50 Pour les annonces on traite forfait. Ton te personne s'a- l>onii«.iit pour* UN ATV et Conférence de M. llollo Prix d'entrée fr. 0-75 pour les personnes étrangères au Cercle d'Etudes Cours «le M. PetruccI EN SIX LEÇONS AVEC PROJECTIONS LUMINEUSES D'YPRES. Séance publique «lu Sminuli 121) Octobre IfMH. La séance publique est ouverte 5 h 20 m Sont présents MM. Oolaert, Bourg mestre- Président; Struye et Vandenbo- gaerrte, Echevins Begerem, Fraeys, Fiers, Vandergbote, D'Huvettere, Van- denpeereboom, Bouquet, Sobry, Lema- hieu, Conseillers M. Gorrissen, Secré taire. Absents MM Vandevoorde, Cane- peel et lwetns. Le procès-verbal de l'avant-dernière séance eet approuvé celui de la séance du 15 Octobre dernier est déposé sur le bureau l'inspection des membres. Par arrêté royal du 26 Juin dernier, la décoration ci viqne a été octroyée M.Pierre Demeilie, agentde ville,pour vingt-cinq années de loyaux services. Aux applaudissements de l'assem blée, J/. le Président le félicite. Il remet audit agent les insignes et le diplôme M Demerlie remercie et se retire. M le Bourgmestre remet également au sieur Jean Gontier, la décoration agri cole lui octroyée par S. M. le Roi Après avoir reçu les félicitations de M Colaert. le sieur Gontier se retire au milieu des applaudissements. Il est d'abord procédé la discus sion du budget do l'Ecole payante pour filles. Ce budget est porté la somme de fr. 5,075-00. Après une longue discussion et sur la proposition de M. Sobryle crédit de 600 francs, servant l'achat des objets classiques fournir aux élèves par la ville, est supprimé. Trois votes ont eu lieu. Le premier sur l'urgence le second sur la suppression de l'article 43 du rè glement voté, en 1897. par le Conseil On s'abonne au bureau du journal, bue de Dixmude, 33, Ypkes. Les annonces, les faiis divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité Van Godtsenhoven et Thibesard, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 3230. communal conçu comme suit Les élè ves payant rétribution scolaire reçoi vent les objets classiques et letroisième sur la suppression du crédit de 600 fr. MColaertne partageant pas cette manière do voir, a seul voté contre la proposition de M. Sobry. Sur la proposition de M. Colaert les frais de chauffage sont portés de 300 fr. 200 francs. Afin que tout soit logique, M Fraeys fera des propositions, l'année prochai ne, pour que les frais de chauffage soient payés par les parents. (1) Le budget ainsi modifié est adopté. Le budget de l'école primaire gra tuite pour filles s'élève en recettes et en dépenses la somme de fr 11,150-00. Adopté. Celui de l'Ecole S1 Aloïs est de fr. 11,700 00. 11 est également adopté. Le budget des écoles gardiennes communales payantes s'élève la som me de fr 2,125-00. Il est adopté. Le crédit de 150 francs pour achat de bandelettes etaccessoires est maintenu. Le Conseil adopte, sans discussion, le budget des écoles gardiennes, rue de Lille, s'élevant la somme de 3,570 fr. Le budget de l'école ménagère s'éle vant 5,020 fr. est également adopté, sans discussion. Le budget de l'école industrielle est adopté, en recettes et en dépenses, la Bomme de fr. 10,060-17. Il en est de même du budget de l'école de musique s'élevant 7,700 fr. M Bouquet. Ne pourrait-on pas inscrire un crédit pour l'une ou l'autre fête musicale Celle donnée dernière ment par les élèves de l'école de musi que a été fort suivie. M Fraeys. Les fêtes donner tous les deux ans, matinées musicales ou autres, ne sauraient être subsidiées par l'école de musique. Ces frais sont charge de la ville. L'école de musique, a l'avenir comme par le passé, ne pourrait intervenir l! faut que ce sub side soit paye par la ville. M. Colaert pense qu'il faut admettre la manière de voir de MFraeys. M. Bouquet La fête donnée, il y a deux ans, a eu énormément de succès. M. le Bourgmestre. En effet. M. Fraeys fera, l'année prochaine, des propositions d'augmentation pour les traitements des professeurs donnant les cours de piano, de violon et de contrebasse. Ces traitements sont absolument dé risoires. MColaert Nous nous réservons d'examiner vo3 propositions, l'année prochaine. M. D'Huvettere n'est pas de l'avis de M Bouquet. Ce que l'on fait pour l'une société, il faudrait le faire pour toutes les autres. M. Colaert. C'est une question examiner, l'année prochaine (1) Il y a quelques années, nos honorables augmentaient considérablement le minerval de cet établissement d'instruction. Aujour d'hui ils retirent le crédit de 600 francs pour l'achat des objets classiques. L'an pro chain on supprimera celui affecté pour le chauffage. Autant dire franchement qu'on supprime ra l'école brève échéanee. (N. d. 1. R.) M. Fraeys rappelle M le Bourg mestre qu'il n'a pas été question dans cette séance, du budget de l'Ecole pri maire gratuite pour garçons. M Colaert en convient et le budget de 1 école communale gratuite pour garçons e«t adopté sans discussion. ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. Le Collège échevinal n'ayant rien trouvé d'irréguher dans ce budget, ne voit pas la nécessité de l'examiner en sections, il pense que le Conseil peut émettre un avis favorable. Les recettes s'élèvent la somme de fr. 10,935-22 Les dépenses celle de 8,980-02 Excédent fr. 1,955-20 Le Conseil partage cette manière de voir. if. Fraeys demande si la fabrique de l'Eglise S1 Pierre a inscrit une somme sa future installation. MColaert. Cette somme n'est pas inscrite parce que nous attendons la dé cision de l'autorité supérieure. 8." Finances communales Compte communal de 1903. M Sobry fait, rapport sur le compte communal de 1903. Il résulte de ces documents que l'ex- cédeut est de fr. 52,438 13 en diminu tion de fr. 37,421-65 sur l'exercice an térieur, comme nous l'avons dit précé demment. Nons analyserons ce rapport dès que l'administration communale nous l'aura fait parvenir. M le Bourgmestre tout en remerciant et félicitant M. Sobry de son travail entre dans de longues considérations au sujet de ce rapport II tient signa ler l'inexactitude de certaine presse publiant des notes tendant induire le public en erreur. M. Lemahieu demande plus de lumiè re pour les habitants de l'extra-muros. Il cite plusieurs endroits, où, en hi ver, il est dangereux decirculer le soir, faute de réverbères. L'honorableconseiller profite de l'oc casion pour demander au Collège éche vinal s'il continue se préoccuper de la question de créer une compagnie de pompiers l'extra muros M. Colaert déclare qu'en ce qui con cerne la lumière l'administration ac tuelle a placé plus de lanternes que la précédente. La question de l'éclairage public est l'étude et sera soumise sous peu vos délibérations. Le conseil communal aura exami ner s'il continuera la concession du gaz M. alcke ou si ce sera un autre qui en sera le concessionnaire. L'orateur saisit l'occasion pour flé trir certaine presse flamande qui n'a pas craint de colporter le bruit que le nouveau projet de l'éclairage pu blic contient une clause permettant la ville de lever 9,000 francs d'impôts nouveaux sur les consommateurs de gaz. Quant l'organisation des Pompiers l'extra-muros, cette question sera examinée l'un de ces jours. Il a fait des démarches au ministère et l'on est snr le point de s entendre avec la commu ne de S1Jean. if. Lemahieu se déclare satisfait. 11 s'élève en recettes et en dépenses la somme de fr. 13,075 00. Personne ne demandant plus la paro le, la séance publique est levée 6 h. 45 m La question de l'éclairage doit, d'après nous, être envisagée unique ment au point de vue des intérêts généraux de la ville d'Ypres. Partant de ce principe, nous nous demandons si notre cité a intérêt intervenir dans la constitution d'une société in tercommunale devant éclairer plu sieurs localités voisines Le fait que l'usine gaz d'Ypres existe depuis environ ôo ans montre que l'exploitation de cette entreprise est suffisante pour rémunérer elle seule les capitaux qui y sont engagés. Dès lors qu'avons-nous besoin de nous entendre avec d'autres localités? Nous comprendrions parfaitement cette entente si l'importance de la ville d'Ypres ne justifiait pas l'exis tence d'une usine propre assurer son service d'éclairage c'est ainsi que nous concevons l'avantage que les localités voisines (Poperinghe, Warnêton, etc.) peuvent retirer de la constitution d'une société inter communale. Mais est-ce bien là l'in térêt de la ville d'Ypres D'un autre côté, la société proje tée devant livrer un prix uniforme une marchandise dont le coût, sem- ble-t-il, doit naturellement varier en raison du prix de revient, la combi naison ce point de vue encore ne serait-elle pas l'avantage des com munes suburbaines au détriment de la ville d'Ypres Cela ne résulte-t-il pas d'une manière péremptoire, de cette seule considération, que le projet dont on parle partout en cachette (on se demande pourquoi) n'est réalisable, l'on ne se gêne pas pour le dire, qu'à la condition que la ville d'Ypres entre dans la combinaison Autant de points qu'il conviendrait d'élucider Une conséquence inévitable d'une pareille entreprise ne serait-elle pas la suppression pure et simple de 1 usine gaz de notre ville et par conséquent des salaires qu'elle pro cure aux ouvriers L'on ne pourrait comprendre en ef fet, que l'on choisisse Ypres comme lieu de fabrication du gaz envoyer Warnêton, par exemple, alors qu en cas de réussite de la combinai son d'intercommunale tant prônée par nos édiles, Warnêton se trouve tout indiqué comme lieu de produc tion, la matière première le char bon arrivant là un prix plus avantageux qu'à Ypres. Il semble donc que si le projet d'in tercommunale était adopté, c'en se rait fait de la fabrication du gaz

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 1