Chronique de la ville. question du gaz. Journal de TAlliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. abonnements nouveaux. CERCLE D'ÉTUDES D'EXTENSION UNIVERSITAIRE histoire generale de l'art, Conseil communal Chambre des Représentants. Dimanche, 20 Novembre 1904. 64e année. X* 47. l'ikiox fait la force f*araiKMfinl te MUnuturheVires acqiirit iiindo. DIMANCHE 20 NOVEMBRE 1904. 15 heures, L'Origine de III omme. I Communications 2finances communales Dépôt du budget communal pour 1905 MColaerl ><père que tous les con- seillHtis seront presen s. Il s'agit de la proposition de très grands travaux pu blics et de créer les ressources néces saires cette fia L'orateur désire que le budget communal soit discuté le plus tôt possible pour être en règle avec la loi. Témoignage non suspect. Lu A va ni Aos brasseurs. l'HlX I)K L'ABONNEMENT: pour la ville Far an 4 francs. pr la provimce Far an 4 fr. 50 Pour les antionces on traite forfait. On s'abonue au bureau du journal, rue ue L)ixsjl»e, 53, Ypres Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'airondisscment d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité Van Godtsenhoven et Thibesard, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230 ANNONCES: Annonces loceutimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. rI Y u t personne s"a- boimant pour U>T AjV recevra, tl«Ns présent jusqu'au 31 Décembre prochain, gra cieux, le Prog i-ès et Conférence de AI. Dollo Frix d'entrée fr. 0-75 pour les personnes étrangères au Cercle d'EtudeB Cours de M. Petrucci EN SIX LEÇONS AVEC PROJECTIONS LUMINEUSES A PARTIR DU 8 JANVIER 1905. mhbmj D" Y PRES. Séance publique «lu Samedi 12 .Novembre La séance publique est ouverte 5 1/2 h. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-Président Struye et Vanden- bogaer.de, Echevins Begerem, Fraeys, Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Van- denpeei eboom, Bouquet, Oanepeel, Sobry, Iweins, Lemahieu Conseillers M. Gorrissen, Secrétaire. Absent M. Yandovoorde. Le procès-verbal de la 9éanca du 15 Octobre dernier est approuvé celui de la séance do 29 du même mois est dé posé sur le bureau l'inspection des membres II n'y en a pas if lr, Président dépose sur le bureau le budget communal pour 1905. Le conseil décida de s réunir t-u sections. Samedi 19 Novembre pro chain a 4 heures. Adhésion 3. Classe ménagère de l école de Marie: compte 1903 1904 budget •901-1905 L Con«eil émet un avis favorable fur le compte 1903-1904 de cet établis sement Il s'éleve en recettes et en dépenses la somme de 1 90O francs l.a voie intervient par nn subside de *70 francs. Le budget de la dite école, pour exercice 1904-1905, s'élève en recettes et en dépenses la même somme, soit 1900 francs. Le Conseil émat également un avis favorable. 4. Hospices procès-verbcd de vente de biens. M. le Président donne lecture d'une délibération de l'a imiuistration des Hospices, en date du 28 Octobre der nier, informant le Conseil que l'adju dication de la ferme située Nieppe s'est élevée la somme de fr. 72,000-00. L'estimatiou n'était que fr. 64,622*25. Ce sont les frères Beuns de Steenwerck (Fiance) qui se sont rendus acquéreurs dé cette propriété. Avis favorable. Avant de se constituer eu comité se cret, M Sobry désire savoir si l'on mettra bientôt la main l'œuvre pour îa création du Squaie devant la Prison. La ville a les ressources nécessaires pour exécuter ce travail. M. Colaert. Le Collège est en né gociations avec l'Etat. L'Etat prétend que ce terrain lui appartient quoi qu'il soit prouvé que ce terrain est la propriété de la ville A cette occasion, dit Mle Président M. Sobry a pu se convaincre que la partie delà Plaine d'Amour allant de i Abattoir la Prison appartient la ville. Cette cession a été faite par l'E tat, en 1876. La séance publique est levée 5 h. 45 m. Un personnage politique que ie gou vernement ne compte certainement point au nombre de ses adversaires. M. Goffin, conseiller communal de Saint- Josse, élu sur la liste catholique indé pendante, au bénéfice de la R. P. ap précie en ces termes la manifestation libérale Cette manifestation s'est déroulée en un long cortège parsemé de drapeaux bleus, et il faut reconnaître, sa s préoccupation mesquine, qu'elle fut réellemmt imposante, bien ordonnée, sauf des détails sans signification géné rale, sufhsammrut digne. A prendre une moyenne dans les chiffres extrêmes allégués droite et gauche, il y eut trente mille manifestants... L'enseignement qui ressort de l'évè nement du 6 Novembre est que les li béraux. divisés, affaiblis, décimes, ont reformé leurs rang- en se serrant les coudes, qu'ils se retrouvent presque unis et out fait de nombreuses recrues. Al. Goffiu coujuie les catholiques de ne pas agi; comme les autruches, se ca chant la ;ête l'approche du difliger. Lr gouvernement, s'il veut se maiu teniau pouvoir, doit se résoudre aux concessions nécessaires, spéciale ment sur la question de notre système électoral et celle de l'organisation de l'armée M. Goffia avoue, en somme, que le gouvernement est aux abois. Jamais les ultramontains, dont il est le prison nier, ne lui permettront de faire les concessions indispensables (qui d'ail leurs, notre avis, ue le sauveraient plus) Que nos anus méditent c s réflexion- d'un adversaire dont le bon sens n'est pas oblitéré par le fanatisme. Ils y trouveront un euco uagement pre cieux. V.» La Belgique est actuellement un tournant de son histoire. Après avoir subi pendant vingt ans un gouverne ment clérical, qui n'a montréqu'un but ;>ectar.p a la plupart de ses entreprises, même d ordre administratif, et fait preuve, de plus en plus, de fanatisme et de partialité en faveur de ses plus dé voués partisans, nous voyons le peuple belge secouer la torpeur qui l'engour dissait La partie la plus intelligente, la plus instruite de notre petit pays, s'est levée tout entière. Un souffle de liberté et d'indépendance a éveillé les consciences, et le peuple s'est ressaisi. Est-ce dire qu'il faille laisser pas ser les événements et attendre patiem ment d'être délivré, force de temps, de ce fardeau clérical, qui pèse depuis si longtemps sur notre Patrie Non. L'heure est propice tout favo rise les événements, mais encore faut-il aider la délivrance. La puissance clé ricale, quoique fortement ébranlée, est encore énorme. L'opinion publique, dont le verdict est souverain, ne s'est pas suffisamment prononcée. Il y a en core, ça et la, des découragements réconforter ou des indifférences sti muler. Beaucoup, par habitude ou par in souciance. ne se sont pas libérés de la tutelle cléricale. Ils ont cependant sou vent conscience de la ruine causée par la mauvaise gestion du gouvernement, ou du fauatisme. de l'intolérance de certains de ses actes, de certaines de ses lois. Mais pour s'affrauchir il faudrait un effort, il faudrait l'exemple ou les ex hortations de quelques amis. Combien n'y a t-il fias parmi les jeu nes libéraux qui comptent dans leurs relations des camarades dans ce cas Que chacuu d entre nous travaille donc avec persévérance dans son entou rage, en pensant que si chaque libéral parvenait convaincre un de ses adver- siares, ce serait doubler le nombre de nos fidèles. Quel magnifique résultat [Journal des Jeunes Gardes). La Chambre poursuit la discussion du projet de loi modifiant la procédu re eu divorce Deux questions ont été posées par M N .If. L'une au ministre des finances et travaux publics. Comment se fait-il que la majora tion de salaire accordée aux canton niers ne comprenne pas l'indemnité annoncée pour permettre ces agents de faire l'acquisition de vélocipèdes que beaucoup ont achetés suY la foi des déclarations faites L'autre au ministre de l'agriculture. «La Commission des houblons, in stituée par arrêté miuistériel du 28 Décembre 1903, a-t-elle terminé ses travaux Son rapport est-il déposé Dans l'affirmative ne conviendrait-il pas l'honorable ministre d'en ordon ner l'impression et ladistribution avant la discussion qui s'engagera sur la ques tion houblouuière Il y sera répondu Mardi. Pendant les trois premiers trimestres de 1904, les brasseurs ont déclaré au fi-c le joli total de 153,515.069 kilo- giammes de farines employées la fa brication de la boisson nationale. C'est le Brabantqui tient le premier rang avec plus de 43 millions puis le Haiuaut, 28 millions la Flandre orien tale, 26 millions la Flandre occidenta le, 22 millions Anvers, 18 millions. On tombe ensuite des quantités moins formidables c'est Namur avec 4,997,720 kilogrammes ou en chiffres ronds, 5 millions Liège en a presque autant, 4,957,947 le Limbourg en a plus de 3 millions et le Luxembourg près de 2 millions. Nous nous sommes, dans nos pré cédents articles, permis de contester les avantages que la ville d'Ypres pourrait bien retirer d'un projet qui l'oblige aller fournir le gaz Po- peringhe et Warnêton, projet qui ne semble avoir été mis en avant que pour écarter le concessionnaire ac tuel au profit d'un Brugeois. Nous avons dit que cette exploita tion intercommunale ne paraissait se justifier qu'entre communes trop peu importantes pour avoir leur usine propre, que tel n'était pas le cas pour la ville d'Ypres, qui a son usine depuis 6o ans, et nul n'ignore qu'elle rémunère très bien les capitaux qui V sont engagés. Nous avons émis la crainte, qu'une société base d'in tercommunale n'amenât dans un avenir plus ou moins éloigné le dé placement de la fabrication du gaz d'Ypres Warnêton, mieux situé comme lieu de production. Enfin nous nous sommes deman dés pourquoi, égalité de conditions, voir même des conditions plus avantageuses, il fallait exproprier un de nos concitoyens de son industrie et cela pour favoriser des étrangers Après avoir démontré, qu'au point de vue du prix, les propositions de M. Valcke(i2 c.) étaient plus avan tageuses, pour les particuliers, que les propositions de MM. De Brouwer et Desclée (15 c.), nous terminions notre dernier article en disant qu'à côté du prix il y avait d'autres fac teurs envisager et qu'il fallait que le gaz fournir fut de bonne qualité et que la ville, cet égard, devait avoir des garanties. C'est du reste ce qui a été fait lorsque la concession fut accordée M. Alfred Valcke le ir Février 1887. Le cahier des charges, qui fut dressé cette époque et qui lui fut imposé, porte en effet Art. 6. L'éclairage devra se faire au moyen du gaz hydrogène bicarboné produit par la distillation de la houil le il devra être bien épuré par la voie sèche, de manière ne causer aucune espèce d'insalubrité, d'incom modité, ou d'émanations nuisibles, ni d'odeur pénétrante ou désagréa ble il ne pourra contenir ni souffre, ni ammoniaque en quantité percepti ble. Le pouvoir éclairant du gaz devra être au moins égal celui des villes de Gand, Anvers, Bruxelles et Bru ges, désigner le cas échéant par l'administration communale.

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Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 1