FARINE
LACTÉE
L'enseignement publie.
Théâtre des Paieries
Le Petit Chaperon liouge.
Société Rovale
des Francs Arbalétriers.
Garde civique.
WERV1CQ.
La meilleure preuve esl
celle qu'on peut vérifier
soi-même.
h il L i
'pour Enfants, QjnvalescentsetVieillardsl
I
Décembre 1903, a-t-elle terminé ses
travaux Son rapport est-xl déposé
Pans l'affirmative ne conviendrait-il
pas l'honorable ministre d'en ordon
ner l'impression et ladistributjon avant
la discussion qni s'engagera sur la ques
tion houblonnière
11 y est répondu comme suit
La Commission est sur le point de
terminer ses travaux son rapport,
m'assure-t on, sera déposé bref dé
lai. Après avoir pris connaissance de ce
document, |'exa iiinerai s'il y a lieu de
l'imprimer et de le distribuer. n
Les livres» de l'alihé Itataille.
M. Neujean interpelle le ministre de
l'intérieur et de l'instruction publique
gur l'emploi, l'Athénée de Liège, de
deux livres de l'abbé Bataille, où l'au
torité religieuse est placée au-dessus de
toute autre autorité, où la soumission
de l'Etat l'Eglise est affirmée dog
matiquement, où les principes de la
Constitution sont battus en brèche Un
tel enseignement, donné sous l'égide du
gouvernement est un ferment rte dis
corde civile. Il constitue un véritable
délit. Si un pareil enseignement pou
vait subsister ce serait l'Etat condam
nant sa propre existence.
M de Trooz, ministre de l'intérieur,
commence par rappeler ses déclara
tions d'attachement la Constitution
et affirme qu il reste fidèle aux doctri
nes de M. Delcour La liberté de
conscience existe en Belgique. Mais
nous avons voulu que, dans nos éco
les, une part fût faite la religion.
La loi de 1850 a introduit le prê
tre dans l'école et toute tentative de
l'en chasser a échoué. Le cours de reli
gion est donc imposé par la loi et le
choix des livres, de l'aveu de M. Ro-
gior, appartient au clergé.
M. Renkm s'engage dans une longue
dissertation sur l'erreur, la vérité., la
loi naturelle, etc.
M. Denis. Nous soutenons, nous,
que l'homme s'élève vers la justice
sans le secours de vos lois surnaturel
les.
M. Renkin. C'est votre droit.
L'orateur invoque le cardinal Des
champs, Barthélémy Dumortier et dit,
en terminant, que la droite écoute la
voix de l'Eglise, mais non les interpré
tations de la gauche. Partout l'Eglise
a lutté pour la liberté. Les libertés sont
sacrifiées là où vous arriveriez au pou
voir. (Exclamations gauche. Vifs ap
plaudissements droite).
M Hymans. Nous avons dénoncé
depuis longtemps le mauvais enseigne
ment qui se donnait sous prétexte de
religion. Vous nous sommiez d'appor
ter la preuve. La preuve, elle est dans
l'interpellation de M. Neujean. Vous y
avez répondu avec embarras.
On lappelle la loi de 1850 sur l'en
seignement moyen. Ce fut une loi de
conciliation. Ses auteurs n'avaient vu
apparaître ni les abbés Bataille, ni les
Syllabus Aujourd'hui vous voulez im
poser l'enseignement religieux même
celui qui n'en veut pas.
M. de Trooz Non.
M. Hymans. Votre politique n'a
pas d'antre but. A la conciliation vous
avez substitué la guerre et la conquê
te. (Très, très bien gauche).
M. Woeste. Deux principes domi
nent le fond du débat. Voici le pre
mier ni le gouvernement, ni le bu
reau administratif, ni les couseils com
munaux n'ont le droit de diriger ren
seignement religieux, pour cette excel
lente raison que le gouvernement ne
nomme pas les membres du clergé. Le
second principe est le suivant pas plus
dans les établissements moyens que
dans les école« primaires on ne doit en
seigner quoi que ce soit contre la Con
stitution.
Commentées deux principes doivent-
ils être conciliés C'est une question
de fait. Lorsqu'on révèle que la Consti
tution est attaquée dans une école, le
gouvernenu-ut ne doit pas user de
cœtcition, mais il doit négocier avec
l'autorité ecclésiastique.
M. Janson. M. Renkin a changé
singulièrement le débat, il a prêté au
parti libéral les doctrines les plus hor
ribles, qui nous feraient passer pour
les apôtres du mal On ne peut ré
pondre au pied levé au discours très
étudié et très documenté de-M. Ren-
kiu et je me propose de réfuter ulté
rieurement toutes sen allégations.
M le président. M. Neujean vient
de faire parvenir au bureau Tordre du
jour que voici
La Chambre, prenant acte de l'af
firmation du ministre que les passages
anticonstitutionnels des livres de l'ab
bé Bataille sont supprimés dans les
nouvelles éditions dès maintenant pu
bliées. mais regrettant que le ministre
ait laissé subsister cet enseignement
pendant plusieurs années, passe l'or
dre du jour.
M. Woeste De mon côté, j'ai
l'honneur de déposer Tordre du jour
suivant LaChambre approuvant
leB déclarations du gouvernement et
s'y associant, passe l'ordre du jour
(Bruit.)
L'ordre du jour Neujean est rejeté
celui de M. Woeste est adopté, par as
sis et levé
Séance du 23 Novembre 1904.
Séance consacrée au projet de loi
modifiant la procédure en matière de
divorce.
Après un plaidoyer de M. Carton en
faveur de sou amendement relatif
l'autorisation donnée aux intéressés
d'aller en appel de la décision du tri
bunal concernant les délais, et un dis
cours de M Renkin, qui a expliqué son
hostilité au divorce, M Woeste a pris
la parole.
Les magistrats cléricaux sectaires
condamnés par M. Hymans ont trouvé
en lui un défenseur convaincu, ce qui
n'a pas étonné l'assemblée. Puis il a
prétendu que le député de Bruxelles
annonçait une politique de terrorisme,
contrastant avec la politique de mo
dération du parti clérical Cette sortie
a beaucoup amusé la gauche... Cela
dit M Woeste a de nouveau défendu
le projet que ,\1 Vandervelde a attaqué
avec énergie. Parlant de la conception
de la morale du groupe socialiste il a
soutenu qu'il condamnait le libertina
ge dans la classe ouvrière, comme dans
la classe riche, comme chez les sou ve-
rains.
Un discours de M Pierre Daens a
terminé la séance Dans ce i aideti-
speech, il a parlé rte tout, sim-n du
projet. Comme M De Baecker jadis,
il s'est exprimé en flamand
Au cours de la séance, une interpel
lation de M. Huyemans, propos de la
lettre du Roi, a été décidée. La date
en sera fixée après la réunion de la
droite. Le débat ne sera pas limité.
La situation.
Des réunions tenues Mercredi par la
gauche libérale et la gauche socialiste,
il résulte que l'interpellation Huys-
mans, concernant la lettre du Roi, pro
voquera une discussion de la plus hau
te importance.
Sans doute s'ouvrira-t-elle Mardi et
se prolongera-t-elle pendant trois séan
ces environ.
D'autre part, de ces mêmes réunions,
il ressort que les partis vont s'occuper
de nouveau de la question électorale.
Les socialistes déposeront une propo
sition de loi basant le régime électoral
communal et provincial sur le S. U. et
la R. P complétés par 6 mois de rési-
dance et l'âge de 21 ans. De plus, les
bourgmestres seraient nommés par les
Conseils communaux.
Quaut aux bbéarux, ils ont prié MM.
Féron, Mechelynck, Ma»son, Mens et
Vandewalle, de rédiger une proposi
tion de loi concernant les mêmes lois
électorales, proposition qui donnerait
satisfaction toute la gauche. Dans
une prochaine réunion, cette formule
d'enteDte sera soumise aux délibéra
tions du groupe.
Voici quelques hauts faits des des
tructeurs de notre enseignement offi
ciel.
A Huysse, commune de 3,000 habi
tants, il n'y a plus aucune école publi
que. A Mullem, l'école communale a
été transformée en cabaret intitulé A
l'Ecole communale.
A Heurne, l'école désaffectée a eu la
même destination et ses bâtiments ar
borent maintenant cette endigue In
den Handboog (A l'Arc
A Nederzwalm, où la sous-institutri-
ce est démissionnaire depuis trois ans,
ou a tout simplement oublie de la rem
placer.
Il y a fort parier que le départe
ment de l'instruction puidique n'a pas
exposé cette édifiante situation...
l Exposition de Saint-Louis, où il a ob
tenu d'aussi flatteuses distinctions.
BRUXELLES.
Le théâtre des Galeries vieut de re
mettre la scène avec un plein succès
une bien amusante opérette de Blum,
loché et Serpette qui, le titre l'indique,
n'est que l'adaptation duConte fameux
de Perrault. Avec son livret fantaisiste,
sa partition légère et délicate, une mi
se en scène soignée comme c'en est
l'habitude aux Galeries et une inter
prétation de tout premier ordre, Le
Petit Chaperon Rouge ne pouvait man
quer d'êtreaccueillie par le public avec
la plus grande faveur Melle Jane Oryan
est délicieusement savoureuse dans le
rôle du Chaperon la fois naïf et rou
blard, MM. Ambreville, Roussel. Rou
té et Soyer rivalisent de gaieté et d'en
train. Le Petit Chaperon Rouge sera
donné Dimanche 27 en matinée pour
la première fois.
Prochainement, Le Voyage de la Ma
riéeopérette féerie en 3 actes et 10 ta
bleaux
On peut retenir ses places par lettre,
dépêche et téléphone N°486.
w
Tir du Lundi 21 Novembre 1904.
BLASON VARIÉ
Haut total
Van Nieuwenhuyze E. 20 25 11 25 81
Bas total.
Mahieu Louis 3 111 6
Tir du 24 Novembre 1904
Aux cartons.
Vandevyver, A.,
15
25
20
20
25
105
Fol, J
Legon, E.,
25
25
15
25
10
100
20
15
20
15
25
95
Vermeulen, H".,
15
25
15
20
20
95
Froidure, R.,
15
15
15
20
25
90
Poelemans, D.,
15
20
15
15
25
90
Pintelon, M..
20
15
15
15
25
90
Oinraesiagh, R.,
15
25
15
20
15
90
Butaye, A.,
25
5
15
15
25
85
Gairaant, A.,
25 20 25
15
85
Burgho, A.,
15
25
15
15
10
80
Dimanche dernier nous avons eu le plai
sir d'assister au concert, organisé par la
fanfare Les Amis Réunis au cercle mu
sical, rue Neuve.
Disons carrément qu'aux Amis Réunis
on fait grandement les choses.
A côté d'artistes de tout premier ordre
nous y avons applaudi des amateurs très sé
rieux.
Notre concitoyen, M Léon Bonneel, flû
tiste, 1er prix avec distinction du Conserva
toire de Bruxelless'est réellement surpassé
dans l'exécution de la fantaisie de concert
sur une mélodie de Chopin (Demeerseman)
et Chanson d'Amour (Fr. Doppler). Justes
se parfaite, nuances scrupuleusement obser
vées, sûreté et habileté extraordinaires, bref,
interprétation revêtant un véritable cachet
artistique.
M Armand Delcampeclarinettiste. 1er
prix avec distinction du conservatoire de
Bruxelles, conquiert d'emblée la faveur des
nombreux dilettants par l'exécution d'une
fantaisTe de concert sur Vopéra Rigolelto de
Verdi et le 7' solo de concert (H. Klosé).
Son nourri, harmonieux et nullement nasal
l encontre de la généralité des clarinet
tistes-amateurs sùrete et agilité surpre
nantes, justesse impeccable, en somme s'est
révélé artiste dans toute la force du terme.
M Michel Vanneste, violoniste, 2e prix
avec distinction du conservatoire du Bruxel
les. dans Rondo Cappricioso et a) Romance
b) Polonaise (Williawski, a vivement char
mé le public par son jeu mélodieux, plein
de sentiments et de goûts. Coup d'archet
admirable.
Nul doute qu'au prochain concours du
conservatoire, il n'enlève haut la main le
premier prix.
MCésar Simoens. barytonlauréat du
concours pour solistes Lens, a chanté très
gentiment Charité de Fiure [accompa
gnement de violon et de pianot et La Coupe
du Roi de Tuley (De Diez). La voix est
agréable et bien conduite.
M. Alphonse Bonneelpiston solo des
Chasseurs-Eclaireurs de Bruges, a fait
preuve d'un réel talent dans j'exécution
d'un air varié sur le Carnaval de Vénise
(Arban): mécanisme parfait, bon style et in
terprétation très soignée.
M Orner Ramon, piston solo de la fan
fare, et M. Alphonse Bonneel. se sont très
bipn tirés d affaires dans Rose des Alpgs
air varié sur la Tyrolienne populaire pour
deux pistons. Excellent ensemble et très
b'»nn» exécution.
M. Alphonse Deraedtchanteur de gen
re. s'est, ait applaudir chaleureusement.
M. Georges Calleberl s'est bien acquitté
de la lâche ingrate de pianiste-accompagna
teur.
Quant l'exécution de 1" Souvenir de
Donizettifantaisie (Canivez) 2° Fan
taisie sur Africaine Vanperck) par la
fanfare, elle a et vivement et élogieusement
commentée*
Ce brillant succès fait le plus grand hon
neur M. Gustave Bonneelle courageux
chef de la fanfar e et ses dévoues musiciens.
Honneur aussi aux membres de la com
mission, qui sont toujours sur la brèche,
quand il s'agit de travailler la prospérité
de la fanfare
Cette soirée artistique sera inscrite en
lettres d'or dans les annales de la fanfare
salle ARCEI-comble et succès sur toute la
ligne.
A l'œuvre on connaît l'artisan
dit le vieux proverbe et la seule preu
ve qui soit de nature satisfaire la po
pulation d'Ypres, est celle qu'elle a
sous les yeux.
Ne négligez jamais un mal de dos,
vous pouvez croire que c'est un simple
malaise, mais en vérité c'est un mal
de reins. C'est la nature qui, sa fa
çon, vous prévient que vos reins, les or
ganes les plus importants de votre
corps, s'affaiblissent et demandent du
secours. Us ont été surchargés et ne
peuvent plus accomplir leurs fonctions.
Souvenez-vous que les reins sont les
collecteurs du corps il est de leur de
voir de filtrer le sang raison de 30
grammes d'impuretés par 24 heures
S'ils en sont incapables, ces impuretés
s'amassent dans le système et pénè
trent le corps entier, engendrent le
rhumatisme, les névralgies, les sciati-
ques, la goutte, faiblesse du cœur, mi
graines, évanouissements, etc.
Donc, guérissez vos reins et vos reins
vous guériront. En voici une preuve
Mme Wolters, 135, rue de Lille,
Ypres, nous dit Voilà plus d'un an
que je souffrais toujours des reins, mê
me la nuit les douleurs étaient si vives
que je ne dormais plus, j'étais toujours
lasee et fatiguée sans raison, j'avais des
éblouissements, des sueurs en même
temps que des frissons, j'avais perdu
tout appétit, je ne savais que taire et
m'inquiétais de jour en jour davanta
ge", quand je pris les Pilules Foster
pour les Reins que j'avais été cher
cher la Pharmacie Becuwe Ypres.
Le résultat fut aussi rapide qu'effica
ce dès 16 quatrième jour je ressentais
un grand soulagement dans tout mon
état et en moins d'une semaine j'étais
enfin débarrassée de mes pénibles dou
leurs. Je certifie exact, ce qui précède
et vous autorise le publier.
Assurez-vous qu'on voua donne les
Pilules Foster pour les Reins de la
même espèce que celles qu'a eues Mrae
Wolters Ou peut se les procurer dans
toutes les pharmacies raison de 3 fr.
50 la boîte ou de 19 fr pour 6 boîtes ou
franco par la poste en faisant la de
mande la Pharmacie Anglaise de Ch.
Delacre, 50-52, rue Coudenberg, Bru
xelles. Dépôt général pour la Belgique.
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