EXTRAIT. YPRES AUX YPROIS Séance publique du Conseil communal AVIS. POPERINGIiC. État-Ci viï d'Ypres. i - isSs «>"-* >.-» auraient pu m'échapper. Mon exposé servira de rapport ou plutôt d'introduction la discussion. Nous pouvons commencer, si vous le vou lez, la discussion générale et entamer ensui te la discussion des articles puisque les ques tions de principes se trouvent insérées dans les différents articles du projet. Si personne n'a des préférences, je propo se donc de passer la discussion générale. M. D'Huvettere demande la parole. Nous donnerons dans notre pro chain numéro le discours in-extenso de M. le conseiller D'Huvettere. Nous publierons dans le Weergalm le résumé des discours de MM. Co- laert et D'Huvettere ainsi que le dis- coursflamand in-extensodeM.Sobry. Pour que tous nos lecteurs aient la photographie exacte de cette mémo rable séance où M. Valcke, un de nos concitoyens les plus estimés, a été sacrifié pour des raisons que nous connaîtrons un jour, les abonnés du Progrès recevront le n° du Weergalm dans lequel, comme nous le disions plus haut, paraîtra le discours fla mand de M. Sobry. L'appel aux Yprois fait par la so ciété composée de MM. Georges La- piere, ingénieur entrepreneur, Louis Vandoorne, négociant, Robert Froi dure, négociant, Henri Vermeulen, brasseur et Arthur Butaye, avocat, a obtenu un plein suocès. C'est devant un public nombreux que MM. Robert Froidure et Arthur Butaye ont fait un exposé clair et précis de la situation qui serait faite aux consommateurs du gaz si notre administration donnait la préférence la firme De Brouwer. Ils ont fustigé, de maîtresse façon, la conduite du premier magistrat de la cité qui se prépare une veste de dimension lors du renouvellement de son man dat. Ces orateurs ont démontré, d'une manière péremptoire, le truc employé par M. Colaert pour écarter leur jeune société et étouffer l'enfant dans son berceau. Ils ont signalé l'attention du pu blic un point de la plus haute impor tance. Si le projet de la firme De Brouwer passe, disent-ils, c'est la ruine des grands et petits marchands de char bons ces étrangers leur feront une concurrence impossible et les Yprois pourront fermer boutique. Voilà, Yprois, le sort qui vous est réservé Tout, dans cette importante ques tion de l'éclairage public, a été tramé dans l'ombre et le mystère et c'est d'habitude dans l'ombre et le mystère que se préparent les mauvais coups. Nos honorables concitoyens ont démontré, avec preuves l'appui, que leurs offres sont de beaucoup les meilleures, d'abord parce que leurs prix sont moins élevés que ceux des étrangers et ensuite parce qu'ils sont disposés donner le gaz gratuitement l'administration communale. M. l'avocat Butaye démolit les chiffres de M. De Brouwer et se mo que agréablement de M. Colaert qui prétend avoir une recette pour fabri quer le gaz 4 centimes. Il fait valoir les avantages que M. De Brouwer retirera de son contrat 25.000 francs pour la direction, 5 0/0 sur les bénéfices bruts, 500 actions de jouissance sur lesquelles il touchera 15 0/0, etc. D'une voix émue, M. l'avocat Bu taye a rendu un éclatant hommage la longue carrière toute d'honneur de M. Alfred Valcke. En écartant M. Valcke, s'est écrié l'orateur, nos maî tres ont commis la plus noire ingra titude Ils s'en repentiront un jour (Vifs applaudissements.) En terminant, M. l'avocat Butaye a fait un chaleureux appel tous ses concitoyens en les engageant faire des démarches auprès de nos conseil lers communaux pour leur faire com prendre qu'en écartant les Yprois au profit de ces étrangers ils allaient dé mériter de tous ceux profondément attachés leur ville natale En joignant vos efforts aux nôtres, dit l'orateur, Ypres sera et restera aux Yprois La péroraison du discours de M. l'avocat Butaye a été accueillie par un tonnerre d'applaudissements. D'Y PRES du L.iin«li - I>éceuil»re fSMI 4 heures du soir ORDRE DU JOUR Distribution d'eau procès-verbal d'adju dication pour la fourniture de charbons 2. Bureau de bienfaisance dépôi du comp te 1903 et du budget 1905 3 Eclairage public. Des bruits divers circulant sur le compte de MM. Jules Bailleul, nég' en charbons et Arthur Herrier, nég' en liqueurs, ces Messieurs informent le public qu'ils porteront immédiate ment plainte contre quiconque porte rait atteinte leur honneur. (s.)J. BAILLEUL. A. HERRIER. Compte-rendu des fêles de la S1' Cécile Les fêtes de la S" Cécile ont été cette année plus belles et plus animées que jamais au cercle uiumcui la Philharmonie Cependant le temps n'était guère propice le Dimanche pour la sortie de la musique en ville et pour le con cert populaire qu'elles l'habitude de donner sur la Grand'Place. Celle partie de la fête fut doue supprimée mais midi tous les Philhar- monistes ainsi qu'un grand nombre de mem bres honoraires, en tout 150 convives, se trouvaient réunis au local de la Société pour le banquet traditionnel, dont voici le menu confié aux bons soins de .M. et Mme Julien Schmidt Consommé la Paysanne Hors d'œuvre Culotte de bœuf la flamande Tête de veau en Tortue Gigot braisé l'anglaise Haricots maître d'Hôtel Civet de lièvre la Bruxelloise Jambon rôti au vin de Madère Epinards la Française Poulets de Grains Salade de Saison Pièce montée Beurre Fromage Fruits Dessert Vins de choix Café et liqueurs. Pendant le banquet délicieuse cent servi, une petite fête chantante lut organisée, romanceset chansonnettes se succédaient car il ne manque pas de convives de bonne volonté dans la Phil harmonie, ce qui contribue beaucoup faire régner une gaielé de meilleur aloi pendant toute la durée du banquet qui ne prit fin que vers 8 heures du soir. Au dessert le Vice-Président ainsi que Mon sieur Félix Rommens ont porté la santé de Monsieur le Président Louis Bataille et de Monsieur le Président d'Honneur Emile Val cke, que tous les convives ont accueillis par de vibrantes acclamations. Messieurs Batail le et Valcke ont répondus par quelques mots de remerciements envers les membres de la Phil harmonie et pour engager chacun contribuer autant que possible la prospérité de notre bel le Société. M Eugène Van Elslande, chef de musique, prit la parole son tour au nom de tous ses membres exécutants pnurassuiér les Présidents de rattachement de tous la nou velle société et leur ferme volonté de mainte nir et d'augmenter encore l'importance artisti que de la Philharmonie. Le Lundi soir 6 heures a eu lieu un jeu de boules offert aux dames de la société et auquel plus de 300 d'entre elles ont pris part. Nous regrettons de ne pouvoir donuer ici la liste des 33 prix gagner, nous pouvons seulement affir mer que ces prix étaient riches et bien choisis, et d'une valeur d'environ sept cents francs. Le bal qui suivait le jeu de boules était réel lement féérique, un public immense et choisi y assistait et le coup d'oeil de la salle vue dû haut du balcon était vraiment charmant. Le nombre de belles toilettes aux tons chatoyants et clairs était beaucoup plus grand que d'ordi naire dar s les bals de la Philharmonie et don nait a celui-ci un cachet plus chic cl distingué Seulement l'affluence était par trop grande dans les diverses .«attestant l'étage qu'au rez- de-chaussée et la commission d'administration ama lorcémenl prendre des mesures l'ave nir pour agrandir les salles ou pour y ajouter des annexes en de semblables circonstances Le Mardi 29 Novembre, 6 heures du soir, nous avons eu une représentation flamande donnée par le> artistes du Iheaire Roval flamand de B uxelles sous a direction de Messieurs Edin Hendrikx el Alb Bans Le lût encore une soi ré»'de gala, et Messieurs les commissaires ont eu foit faire pour la lepat - 11I100 de splaces et pour le maintien de I ordre, lor.t l'affl ence était encore une fois grande, :ius>i la salle était de nouveau très brillante Gomme programme de la soirée nous avions la Tosca le relèluc drame de V. Sardou suivi d'un Vaudeville-en 4 actes par J Bruy- landts De gevolyen eeiur ontvluchtmg - Grand biuit de conversation avant 1 ouverture du rideau on interroge ceux ou celles qui ont vu la Tosca Bruxelles et dont l'avis tout coup acquiert de l'importance, mais M E. Desquand, chef d'orchestre lève son bâton de direction pour l'ouverture et lorsque le rideau se lève il règne un grand silence de curiosité intense pour le plus noir mais aussi le plus saisissant des drames, el tous les spectateurs conviendront du reste que la scène de la tor ture au 2me acte cette pauvie femme pressée de livrer un proscrit tandis qu'on martyrise son amant et qu'elle l'entend crier est une dus plus angoissantes qui soient au théâtre, el que le dénouement aussi au dernier acte est ef frayant, la fausse exécution de Cavaradosst qui devient effective par la scélératesse de Scarpia et la Tosca, songeant déjà la liberté, la fuite vers l'amour, appelant d'abord joyeuse ment. puis avec une épouvante croissante ce cadavre ensanglanté Voilà des épisodes du draine que l'on peut admirer comme de- coups de génie, aussi la pièce a fait grand effet sur le public d'autant plu- qu'elle a été magistrale ment interprétée par les artistes flamands Bru xellois. toutefois une mention spéciale doit être faite pour Madame Maria Fotharst qui était chargée du rôle principal la Tosca. Après le drame le joyeux vandeville en quatre actes De gevolgen eener ontvluch- ting a eu beaucaup de surcès el a fait bien rire le public. C'est du reste chaque fois avec un nouveau plaisir que les membres de la Philharmonie revoient sur la scène les excel lents artistes Messieurs llarms, Wicheler. Alb. Hendrikx, etc. qu'ils connaissent depuis long- temp. et que chaque fois ils applaudissent avec un nouvel entrain. Pour terminer nous devons exprimer encore notre reconnaissance pour Messieurs les mem bres exécutants composant l'orchestre et pour leur sympathique directeur Monsieur Emile Desquand. Ainsi se sont terminées les fêtes de la S" 1 écile en 1904 qui laisseront dans la nouvelle Société Philharmonique la meilleure impres sion. A la requête de l'Etat Belge, pour suites et diligences de Monsieur le Ministre de la Justice, représenté par Mtre L. VANHEULE, Avocat-Avoué, demeurant Ypres. Ont été assignés l° Madame Octavie-Caroline Com tesse du Chatel de la Nowardries, propriétaire, domiciliée et demeurant Ypres 2° a) Madame Louise Hynderick, douairière de M. Eugène Iweins, propriétaire, domiciliée et demeurant Zonnebeke b) i° Madame Marie Hynderick, épouse de Monsieur Valère de Codt' propriétaire, demeurant Ixelles 20 Monsieur Valère de Codt, pro priétaire, demeurant Ixelles c) Monsienr Eugène Hynderick (Chevalier), propriétaire, demeurant Hollebeke d) Monsieur Charles Hynderick (Chevalier), propriétaire, demeurant Vlamertinghe 3° e) Monsieur Hector Joncheere, brasseur, domicilié Ypres Ceux sous les n°s 1,2 a, c, d et le n° 3 e Par exploits signifiés par l'huissier HOF, Ypres, enregistrés, en date des 3> 5 et 6 Décembre 1904 Les époux de Codt-Hynderipk si&nifiés Par l'huissier MATAGNE, le 3 Déccembre 1904, Pour comparaître devant le Tribu nal civil de première instance d'Y- pres, 1 audience du Janvier 19()5, dès 9 heures du matin, au Palais de Justice, aux fins qui suivent Attendu que pour l'aménagement général de 1 Ecole de Bienfaisance, Ypres, il est nécessaire, défaut de convention entre les parties, d'acqué rir par voie d'expropriation judiciaire les immeubles suivants - •Seut ares deux centiares situés a près faisant partie du N° t6f/2 section c du cadastre, appartenant 1 assignée N° 1 20 Trois immeubles 1° senta sept ares soixante-cinq centiares 1 e~ sant partie du N° 45 section C d~ cadastre, territoire d'Ypres 2° Deux ares quarante-six centi res situés Ypres, faisant partie d N° 46 section C du cadastre 3° Six ares vingt centiares, chemin d'exploitation Ypres, connu au Ca dastre n° 52 même section, Lesquels trois immeubles appar tiennent aux assignés N° 2, A, b I) ci-dessus 30 Quatre immeubles 1° dix ares quatre-vingt-dix centiares, étant Un jardin, situé Ypres, N« 53, section C du cadastre 20 Cinq ai*es quatre-vingt centiares terrain sur lequel se trouve une mail son, située Ypres, N° 55b section C en même temps la dite maison 30 Septante centiares, fond avec la maison sus étant, situé Ypre$ N° 55c section C du cadastre 40 Deux ares quarante centiares avec la maison s'y trouvant, Ypres N° 55d du cadastre, Lesquels quatre immeubles appar tenant l'assigné E n° 3 ci-dessus Vu l'Arrêté Royal du 14 Octobre 1904 autorisant l'expropriation de tous ces Terrains, Entendre dire que toutes les for malités préalables prescrites par les lois sur la matière ont été accom plies ordonner que par des experts nommer de commun accord ou d'of fice par le Tribunal, il sera procédé la visite des lieux et l'évaluation des biens expropriés et de toutes les indemnités dues aux expropriés du chef de ces expropriations dire que moyennant la consignation des in demnités fixées par le Tribunal, l'Etat sera envoyé en possession des emprises entendre en outre statuer sur les dépens En même temps, il a été notifié aux assignés, chacun, que toutes les pièces justificatives de la présente poursuite sont déposées au Greffe du susdit Tribunal, où ils pourront en prendre communication sans frais. Action évaluée pour chacun plus de deux mille cinq cents francs. pour copie conforme L'Avocat-Avoué susdit L. VANHEULE. Déclarations du 2 au 9 Décembre 1904. Naissances Denutte, Robert, rue des Plats. Ver Elst, Blanche, rue des Boudeurs. Pannekoucke, Augusta, rue de la Bouche. Blondeel, Ger maine, nie de Moscou Verlnest, Albert, rue de la Meute. Sinaeve, André, chaussée de Bruges. Mariages Bnon, François, ouvrier au télégraphe, el Decroix, Marie., dentellière, tous deux Ypres. - Coffyu Georges, mécanicien, et Macoq, Al- phonsuie, dentellière, tous deux Ypres. Verleure, Louis, mécanicien, et Coppens, Clé mentine, journalière, tous deux Ypres. Décès Mommerency, Désiré, 59 ans, sans profes sion, époux de Verlinde, Thérèse, rue Longue de Thouronl. Maes, Marie, 22 ans, sans profession, célibalaiie, chaussée de Poperin- ghe. Ghristiaen, Marie, 68 ans, hontiquière. épouse de Valcke, Désiré, Hoornwerk. Vanacker, Léonard, 85 ans, sans piolession, veuf de Devos, Pélagie, rue Courte de Tliou- rout. Elslander, Benoît, 76 ans, sans pro fession, veuf de Fâche, Françoise, de Schoone, Stéphanie, el de Tvieca, Marie, rue do Dixniu- de. VVallyn, Alida, 20 ans, sans profession, célibataire, Quai (Ouest). 03 0 U a -<d xs o sh et S - cr. -72 tu c va x> x> -o rJ~' Xi o o s tu X rs r. c ?- r r o 2 c; «5 - u JZ c* e C <1 OJ rz tl. r: 7-r-Û X s a. -< O DOOO®5<£ ooooos n as ce o n o o oooooooo ooo® ~- t- o S"« o o o o o - 0000002 -^T k- I Cd x 8 2? 2 t Ci i- a r i- y,

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Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 4