La Morale.
A Yvetot.
Un crucifix menacé.
Nécrologie.
Les injures.
Autrefois et maintenant.
La Commission Yproise
de la lumière.
Société en participation.
lue révélation.
Procédé courageux
Charbons.
Compétence méconnue.
Chez les Infatigables.
Théâtre d'Ypres
technicien, mais il a continué soutenir que
nous ne voulions pas nommer celui-ci et
travestir nos propositions. Est-ce loyal r
Or,quelques coups d'encensoirs qu'il vous
plaise de casser sur le nez de M. De Brou-
wer, notre technicien (que nous n avons ja
mais caché) vaut celui-ci et notre Direc-
teur-gerant (nous ne le nommons jamais
de peur de lui enlever sa position) vaut
très certainement plus que le Directeur-
gérant de M. De Brouwer-Banque liégeoise-
Conduites d'eau, puisqu'il a presqu'autant
d'années d'expérience de fabrication de gaz
que M. De Brouwer fils n'a d'années d'âge
Du reste, ce n'est que vers la mi-Décem
bre qu'on a songé demander aux conces
sionnaires étrangers le nom de leur Direc
teur-gérant, et sans la moindre observation
on s'est contenté du directeur ainsi indique.
Et cependant, du haut de son siège de
bourgmestre, M. Colaert avait proclamé
Urbi et Orbi qu'il eut été impardonnable de
s'engager avec nous, Yprois, sans avoir la
certitude absolue que notre Directeur était
un homme d'une compétence et d'une expé
rience indiscutables
Sans commentaires, n'est-ce pas
Vous allez probablement encore, Mon
sieur l'Editeur, notas répondre côté de la
question et chercher vous en tirer par
quelques plaisanteries.
Mais, pour en finir, permettez-nous de
vous dire que, sur cette question du gaz,
vous êtes, avec le Conseil communal, pres
que seul de l'avis du bourgmestre. Vous
pouvez en avoir la preuve par une bien fa
cile consultation.
Je laisse de côté l'avis de tous les libéraux,
vous pourriez dire avec raison que chez un
adversaire politique on peut toujours sus
pecter du parti-pris.
J'élimine encore tout l'élément indépen
dant, non embrigadé, ce qu'on appelle
électoralement l'élément flottant, l'arbitre
entre les partis, celui qui dispose des victoi
res et des défaites électorales. Notre attitude
nous vous renseigne assez que l'appui de
cet élément vous manque.
Je m'en tiens uniquement aux membres
du Cercle et du Volkshuis. Je vous fais la
part belle, donc. Organisez un Poil secret
sur le point de savoir s'ils approuvent ou
non M. le bourgmestre dans la question du
gaz. Ce serait très facile faire. Eh bien le
roupe Yprois vous parie que le bourgmes
tre n'aurait pas pour lui le tiers, même de
ces voix-là
Au profit de vos pauvres. Tenez-vous
Mais non, vous n'accepterez pas et vous
servirez bien vos lecteurs quelques plai
santeries pour y échapper. Le motif en est
simple et toujours le même le bourgmestre
a peur de la Vérité.
Veuillez agréer, Monsieur l'Editeur, avec
prière de vouloir bien insérer demain, l'ex
pression de nos sentiments bien distingués.
Pour le Groupe Yprois
Artii. Butaye.
R. Froidure.
Les injures ne sont pas des argu
ments. Or, le Journal d'Ypres qui ne
s'est décidé discuter la question du
gaz. qu'après que tout fut bâclé, en est
déjà arrivé se retrancher derrière
l'injure.
Il traite les membres du Groupe
Yprois de raseurs, de f-ciesde mou
chards, d'ignorants, d'inconscients, de
flottants, etc. Il n'ose même plus insé
rer leurs correspondances, qu'il de
vrait cependant avoir coeur d'étaler
dans seB colonnes si elles devaient,
comme il le prétend, tourner la con
fusion du Groupe qu'il a tenté tie dé
molir. Le Journal va même jusqu'à
contester au Groupe Yprois toute in
fluence sur le terrain électoral. C'est
un défi qu'il ne nous appartient pas
de relever.
Nous aussi, nous avons notre part
d'injures. Le Progrès est un lâche par
ce qu il a osé imprimer que le maïeur
s'était, dans toute cette ompagne,
montré désintéressé. Est ce là lui faire
injure
Nous avouons ne pas comprendre
Le Progrèsécrit le Journal, nous
traite de menteur. Nous l'avons taxe
de lâche. Cela se vaut peu près.
Nous no lui répondrons que quand
il aura fait connaître l'auteur de la
lâcheté On ne discute pas avec des
lâches.
Nous pourrions répondre dans les
mêmes termes.
Le Journal d Yprès nous traite de
lâche. Nous l'avons taxé de menteur.
Cela se vaut peu près Nous ne lui
répondrons que quand il aura fait
connaître l'auteur des mensonges. On
ne discute pas avec des menteurs.
Mais nous n'avous garde de cesser
cette pdémique. Nous continuerons
discuter la question du gaz. n'en dé
plaise au Journal Nous avons la partie
trop belle pour l'abandonner nous ne
comprenons que trop bien que le Jour
nal d'Ypres ne tienne pas ce que l'on
remue plus longtemps tant de pt,A-
pretés.
Constaton-, en terminant, que le
/owrna/nerelèveaucune des accusations
du Groupe Yprois, qui a mis au jour
gt-8 mensonges et ses turpitudes.
Nous serons bons avec les bons.
Durs avec les mauvais.
Colaert au Volkshuis.
La série des vengeances et des
démolitions semblait terminée. Tous
ceux qu'on avait pu frapper l'avaient
été l'enseignement, l'ennemi, avait
été réduit son minimum. Le pro
gramme commun se trouvant réalisé,
vint l'heure des dissensions. Des am
bitions non satisfaites se faisaient
jour.
L'élection d'Octobre 1903, témoi
gnant le réveil du parti libéral, fut
une rude leçon pour nos maîtres. Des
démarches sans nombre furent faites
auprès des mécontents, il y eut des
conciliabules, défaut de programme
réaliser, on trouva un point com
mun continuer l'œuvre de destruc
tion.
M. Colaert, en vrai Machiavel, in
venta la commission du gaz et casa
les mécontents. La mise la porte de
M. Valcke étant le seul but, point ne
fut besoin d'avoir des capacités spé
ciales pour y entrer ou d'y joindre
des techniciens étrangers.
L'élection de Février trouva le
parti clérical uni. Plus d'un en fut
étonné, mais M. Colaert, en célébrant
la victoire cléricale, en donna claire
ment la raison Nous serons bons
avec les bons, durs avec les mau-
vais. Le parti clérical avait re
trouvé son union sur son programme
Vengeances et Destructions.
De là la question du gaz.
Mais.... tant va la cruche l'eau,
qu'à la fin elle se brise.... et nos bons
cléricaux éprouveront un jour,
leurs dépens, qu'on est élu non pour
se venger et détruire mais pour ad
ministrer.
Lorsque les libéraux décidèrent d'ap
porter des changements notre distri
bution d'eau, ils formèrent une com
mission où l'on vit côté de membres
du Conseil, le9 spécialistes les plus ca
pables du pays.
On y vit entr'autres MM. Kumna,
chimiste des Water-Waks d'Anvers,
Verstraete de la distribution d'eau de
Bruxelles, Swarts de l'université de
Gand.
Plusieurs rapports furent produits.
L'opinion publique fut tenue au cou
rant des moiudres détails
Tout se fit en pleine lumière.
Tandis que pour la question du gaz,
l'administration communale a formé
une -ommission de gens incompétents,
n'osant donner aucune publicité leurs
études et leurs débats n'ayant
qu'un but faire de Ja politique cléri
cale
L'administration I i bérale d'an t refois,
pourtant si critiquée par M. Colaert,
cherchait bien administrer.
L'administration actuelle en est in
capable et ne connaît qu'une chose
la boutique cléricale.
Vient de paraître chez Callewaert-
Demeulenare non pa6 le rapport de la
commission de la lumière, mais les
noms de MM. les membres de la com
mission technique de l'Eclairage.
Les voici
MM. Colaert, de Poperinghe.
Boone, de Vlamertinghe.
D'Huvettere, de Ruisselede
I'raeys, de Bruges.
Vandeuboogaerde, de Watou.
Bans,- d'Y près.
Fol, d'Ichteghem
Vandevoorde, de Moorslede.
Coomans, de Gand
Le Journal d'Y près qui ne recule de
vant aucun mensonge, cela est démon
tré, conteste aujourd'hui que Monsieur
Valckeait offert la ville un partage
de bénéfices pour ses propositions B et
G.
Or, M. V'alcke a toujours déclaré
qu'il admettait la participation aux bé
néfices pour ses trois propositions, de
même qu'il l'a accepté pour la propo
sition faite par l'honorable M. D'Hu
vettere.
Vient de paraître une petite brochu
re Le Gaz Ypres. a Ou y trouve,
défaut du rapport do la commission
d'éclairage, les noms de MM. les mem
bres de la fameuse commission secrète.
Le rapport suivra, nous dit-on.
Voici les noms de no9 techniciens
Yprois
M Colaert. bourgmestre, qui le 2 Dé
cembre 1904, veille de la grande séance
du conseilcommunal, finissait Bi uges
ses études sur la question du Gaz De
Brouwer.
M Boonebrasseur, qui représentait
la commission les ex-amis de M.
Surrnont de Volsbergbe, si vite oublié.
M. Fraeys, banquier, qui n'a accepté
de faire partie de la commission que
pour s'abstenir, étant le cousin de M
De Brouwer.
M Vandeuboogaerdeéchevin, négoci
ant, qui n'est pas encore parvenu se
créer une opinion sur la soumission
la plus avantageuse il trouve celle de
M Valcke. magnifique celle du
groupe Yproissplendide celle de
De Brouwer superbe Pour sortir
d'embarras il se fonde beaucoup sur
les lumières du maïeur.
M. Baus qui n'a pu assister toutes
les séances, ayant été retenu, comme
pompier, Buda-Pesth un congrès
d'extinction de la lumière trop intense.
M. Folcirier, qui a longuement ex
posé ses idées sur la supériorité du
pou voir éclairant de la bougie stéaiine
sur la bougie électrique incandes
cence.
MVandevoordebrasseur, qui, rai
son de ses nombreuses relations dans
le monde des porteurs de pancartes
électorales, était chargé du recrute
ment des allumeurs.
M. Coomans, architecte de la ville,
consulté uniquement sur la partie ar
chitecturale de l'usine de 6000 mètres
cubes chargé d'appliquer le style
Yprois aux immenses Gazomètres.
M. D1 Huvettere, un malin notaire,
qui dans cette affaire atout vu, tout
entendu, tout compris mais qui ne di
ra pas tout ce qu'il en pense
X-T-AAA/vw-
Le Journal d'Ypres accumule men
songe sur mensonge sur le compte du
Groupe Yprois.
Celui-ci riposte naturellement pour
rectifier.
Le pieux Journal refuse d'insérer la
lettre rectificative, mais y répond lon
guement sans avoir le courage de la
mettre sous les yeux de ses lecteurs
Et voilà le Journal qui traite le Pro
grès de lâche
La vente des charbons sera défendue
Ypres. Le sera-t-elle Poperinghe et
Waruêton
La question a son importance, car
dans la négative rien ne serait plus fa
cile la firme De Brouwer que de
s'entendre avec l'un ou l'autre négo
ciant de ces villes qui écoulerait,
Ypres, ses charbons en seconde main.
Les journaux bruxellois annoncent
quo M. Motte, maire de Roubaix, est
depuis plusieurs jours Bruxelles étu
diant le fonctionnement de l'usine
gaz de cette ville.
M. Motte n'aura sans doute pas lu
son organe le Journal de Roubaix de ces
dernières semaines,sinon il aurait pu y
voir qu'en venant Ypres. il y aurait
pu, en quelques heures, être complète
ment renseigné et cela avec une com
pétence sans égal par les membres de
notre Commission de la lumière
On écrit d'Y vetot
L'autre jour ou, plutôt, l'antre nuit,
dans un café d'Y.. bon nombre rlè
consommateurs appartenant la haute
gomme nationaliste de l'endroit se
trouvaient et, goguette, tapageant 'plue
que le raison et après l'heure de la re-
11 âlL0
La police fit irruption dans le café,
en re-sortit tout aussi vite et, dans sa
précipitation, bouscula deux passants,
contribuables de l'endroit, désireux
de s'instruire sur le fonctionnement de
la police locale.
La police comprit et s'écria pin-
cés, pincés
Le maire d'Yvetot, mis ati courant
des faits, les jugea graves Effarouché
des allures de ses administrés, il déci
da de couper court tant de licence,
les excès et les débordements trop fré
quents de ses concitoyens choquant sa
vertu
Sitôt décidé, sitôt fait. La décision
fut par lui-même proclamée en plein
cabaret II n'y eut qu'une voix Y ve
tot pour féliciter le maire de son acte
de courage, félicitations, qu'avec une
grandeur d'âme qu'il convient d'ad
mirer, il consentit partager avec la
maison Pernod dont l'absinthe est un
stimulant de première qualité.
Depuis lors, une activité febrile rè
gne dans les bureaux de la mairie
quantité d'affaires, qui, par une coupa
ble indulgence, n'avaient pas eu de sui
tes, sont l'examen. Le bon maire est
ré-olu couper court au régime du
bon plaisir et tenir la balance égale
pour tons. Il ne négligera aucun effort,
dut-il faire lui-même la police du Midi
jusqu'au Nord.
Un garde national.
Ou nous écrit d'Yvetot qu'il n'y a
rien de vrai dans 1 histoire du Journal
d'Ypres qui détient décidément le re
cord du mensonge. Le crucifix e,Bt tout
simplement menacé de passer au salon,
où il sera mieux placé que dans un en
droit où se réunissent des délateurs et
des menteurs.
Pour eux la casserole
-- r-y-^
La fête a été superbe et en tous
points digne de ses devancières.
Public nombreux et choisi exécu
tion parfaite de tous les morceaux.
Nos jeunes Infatigables se sont particu
lièrement distingués.
Nos félicitations au jeune directeur,
M. Victor Moreau MM. Maas, Vuyl-
feteker et Billioen.
llonueur la Commision directrice
qui a bien fait les choses et toute notre
gratitude au sympathique Président,
M. Joseph Didier.
Nous reviendronssurcettecharmante
fête.
La nouvelle de la mort inopi
née de notre concitoyen, M. Ar
thur Vermeulen, brasseur en
notre ville, a été accueillie avec
une profonde et légitime émo
tion par toute notre population.
Appartenant une famille jus
te titre considérée, le défunt ne
comptait que des amis. C'était
une nature active, droite, honnê
te, joviale, d'un commerce agré
able, sympathique tous égards.
Nous présentons sa famille
nos sentiments de vives condolé
ances. Que la sincérité des re
grets qu'emporte le défunt soit
pour elle une consolation jamais
deuil n'aura été aussi unanime
ment partagé.
Les funérailles de notre ami
ont eu lieu, ce matin, au milieu
d'une énorme affluence de mon
de. Sur le parcours du cortège L
foule était visiblement impres
sionnée.
L'Harmonie des Anciens Pom
piers, dont le défunt était un des
membres les plus assidus et les
plus dévoués, lui a rendu les der
niers honneurs.
Lundi 23 Janvier, 1905
(Tournées Liten) jm
GHA1 TEUTON, pièce en 3 ftCte3 e eî
tableaux, par Alfred de Vigny..,
I AFFAIRE de la RUE de loukbh
comédie en un acte, par Labiche-
Notre ville va recevoir,, en M P' m
le directeur de la Tournée
qui d°u>