M. Colaert démasqué MEETINGS. Journal de l'Alliance libérale cTYpres et de l'Arrondissement. MESSINES. WERVICQ. Y PUES. Conseil communal Dimanche, 30 Avril 1903. annee. l'union fait la force. Vires acquirit eundo. M. Paul LIPPENS, de Gand. M. Maurice DEWEERT, avocat, conseiller communal Gand M Camille L1EFMANS, député libéral d'Acdenaerde. D'YPRES. f Garde civique compte 1904. 2. Bureau de Bienfaisance comp te ouvert a la Banque Nationale. 3. Hospices: location de biens. Eclairage public contrat. Ea séance du 26 Avril. 65< A° 18. le fJimanc/te. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville: Par an 4 francs, p' la province Par an 4 fr. 50 Pour les annonces on traite forfait. On s'abonne au bureau du journal, rie de Dixmcde, 53, Yprbs Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypr?s et les deux Flandres au bureau du Progrès - Pour la publicité eo dehors des deux Flandres, s'alre><cr exclusivement an Comptoir de Publicité Van Godtsenhoven et Thibesard, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230 Les meetings suivants sont dès main tenant arrêtés pour le 7 Mat prochain: 2 1/2 h, en la salle de VHôtel de Ville. Orateur 5 1/2 h, en ia salle du Cercle Musical Orateur 3 h, en la salle des Anciens Pompiers. Orateur Séance pudique du Mercredi 2<i Avril 1005. Le séance publique est ouverte 6 h. 10 m. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-Président Struje et Vanden- boogaerde, Echevins; Begerem, Fraeys, Fierë, Vanderghote, D'Huvettere, Van- denpeereboom, Bouquet, Vandevoorde, Sobry, Iweins, Lemabieu, Conseillers M. Gorrissen, Secrétaire. Le procès-v6rbal de la séance du 17 Avril dernier n'ayant donné lieu au cune observation est approuvé. M. le Président communique l'as semblée la lettre de M. Cauepeel. Ce lui-ci a donné sa démission de conseil ler communal étant nommé directeur de l'Abattoir en remplacement de M. René Gryspeerdt, décédé. M Colaert regrette de devoir se sé parer d'un collègue qui jouissait de la sympathie de tous les membres du Con seil. M. Colaert a assisté l'assemblée gé nérale de la Société Nationale des che mins de fer vicinaux et il a appris avec satisfaction que les bourgmestres de Kemmel et de Neuve-Eglise sont d'ac cord avec lui pour le prolongement de la ligne vicinal© d'Ypres Neuve-Egli se jusqu'à Steenwerk. Cette question a fait un grand pas en avant en France. Le prolongement de la ligne Pope- ringhe-Reninghélst j usqu'à Kemmel est eu bonne voie. Pour les autres lignes, le ministre est bien disposé et M. Colaert espère que l'on aboutira. M. D'Huvettere a reçu la visite, der nièrement, de certains flamands dési rant que les instructions collées dans les voitures des trams soient faites éga lement en flamand L'honorable conseiller aconstaté que l'administration deZillebekea réparé entièrement la voie cyclable il n'en est p as de même de la partie incombant ia ville M M Huvettere rappelle la promesse faite par le Collège le mettre la Porte des Recollets dans un état convenable il insiste pour que ce travail ne souffre plus le moindre retard. M. Colaert promet, pour ce qui le concerne, de donner satisfaction M. D Huvettere. ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. M. Vandenboogaerde s'engage, pour les deux autres points, faire exécu ter ces réparations. M. Lemahieu voudrait voir organiser des conférences publiques et gratuites sur les accidents de travail. Ces confé rences pourraient se donner par un agronome de l'Etat. L'honorable conseiller se plaint du trèë mauvais état de la petite voirie il désire que l'on y mette la main l'œu vre dès le mois prochain. M Colaert. Quoique la loi sur le3 accidents de travail ne se rapporte pas l'agriculture, je ne suis guère hostile la proposition de M. Lemahieu. M Vandenboogaerde voudrait bien don ner satisfaction M. Lemahieu, mais pour ce faire, il faudrait qua l'honora ble membre indique les chemins ré parer. M Lemahieu hésite un instant fina lement il cite la Bellewaerdstraat qui se trouve dans un très mauvais état. MVandenboogaerdeCe chemin se ra empierré M. Colaert invite l'honorable conseil ler de l'extra-muros examiner et indiquer si possible les endroits. Les dépenses s'élèvent fr. 1,395 84. C'est tout ce que M. le Président nous en dit. Le Conseil approuve ce compte. Le Conseil émet un avis favorable sur la délibération du Bureau de Bien faisance tendant faire une ouverture de 16,000 francs l'agence de cette ville. Comme il y a une erreur dans le li bellé, M. le Président demande s'il n'y a pas d'opposition ce qu'on remplace le mot biens par vente. Sur l'assentiment du Conseil, il est donné lecture de la délibération des Hospices tendant vendre de gré a gré deux propriétés sises Ramscappelle et Vooimezeele. Comme ces ventes sont de peu d'im portance, l'administration hospitalière a trouvé qu'il y avait avantage ne pas les vendre publiquement. En pro cédant par adjudication publique, cela aurait amené des frais l'acheteur. M. D'Huvettere constate que MM les membres des Hospices ont inauguré un nouveau système d'aliénation. Si ce système est possible et légal pour les Hospices, il peut l'être également pour la ville. Après nn échange d'observations en tre MM. D'Huvettere et Colaert, le Conseil émet un avis favorable sur ces deux ventes. M. Colaert. - Après de longues et laborieuses négociations, nous sommes tombés d'accord sur les modifications apporter au contrat de concession. Voici les principaux points soumis par la Députation Permanente A. (Art. 2 du contrat et article 3 de l'annexe.) Il est stipulé que si la société pour l'éclai rage intercommunale dei'arrondi.-sernent est "créee, la durée de cette société tera de tren te années d'autre part, la dit société peut être constituée toute époque pendant les trente années et six mois de la concession projetée. La ville d'Y'pres pourrait èt e lice ainsi pour un terme de soixante années. Il échet de prévenir cette éventualité, en disposant que la société intercommunale aura comme deiCa maxima le tempo restant courir jusqu'au.30 Juin 1936, c'est-à-dire jusqu'à la date laquelle le contrat de concession aurait normalement pris fin. B. (Art. 2 du contrat Le Collège est d'avis qu'il conviendrait d'adopter le type de la société anonyme, qui est également celui des sociétés intercommu nales pour l'exploitation des tramways, moins, bien entendu, que la loi future n'en dispose autrement. C. (mêmes articles que ci dessus.) Si, par suite d'un changement de la légis lation ou de la jurisprudence, les communes sont autorisées s'entendre entre elles pour l'exploitation du service du gaz, la ville d'Ypres pourra substituer la convention actuellement soumise l'approbation de la Députation permanente l'acte de société for mant annexe cette convention. Il conviendrait d'examiner s'il ne serait pas avantageux la ville de fixer le délai maximum cinq ans par exemple en- déaus lequel celle-ci devrait exercer ce droit, si elle juge utile de s'en prévaloir en vertu du changement prévu. I). (Art. 1 de l'annexe D'autres communes que celles d'Y'pres, Boperingbe et Warnêton, seules mention nées 1 article 3 du projet d'acte de société, devraient pouvoir entrer dans l'union inter communale cela semble ressortir implici tement de l'article 1 de ce projet d'acte, no tamment de la dénomination de la future société Société de l'éclairage intercom mutial de Varrondissement d'Y'pres Toutefois, la Députation permanente dé sirerait que la faculté qu'auront d'autres communes non citées au projet d'acte, de prendre intérêt dans la dite société, soit plus nettement spécifiée. E. (Article 4 de l'annexe.) Le Collège estime que le mot indirecte ment figurant in fine de cet article, de vrait être biffé, afin que les opérations aux quelles poutra se livrer la société intercom munale soient nettement déterminées. F. (Article 5 de l'annexe.) 1,'article 5 du projet d'acte de société dispose que les actions de jouissance ne conféreront leurs titulaires d'autres droits que celui de prendre part aux bénéfices an nuels. Les possesseurs de ces actions n'au ront donc pas droit, en cette qualité, de prendre part au vote dans les assemblées gé nérales. La Députation permanente voudrait ê'.re fixée ce sujet. Il importe, en effet, aux yeux de ce Collè ge, que les communes intéressées occup- nt une situation prépondérante dans l'inter communale créer éventuellement. Telle aussi semble avoir été l'intention des parti-s contractantes, puisqu'il est stipule l'arfi le 6 -le l'annexe que la Société centrale de- vra tenir a la disposition des communes i intéressées un nombre d'actions égal la moitié plus une des actions ordinaires de la société d'Ypre». s G. Le Collège désire que le terme action de dividende soit substitué c-;- lui d' action de jouissance n H. En cas de création d'une société intercommunale, si les actions sont levées dans les cinq ans, dater de l'origine de la concession, le prix payer sera le pair. Pour le cas où le délai dont il s'agit au C ci-dessus ne serait pas fixé a 5 ans. le texte de la convention-annexe porte a après p ces cinq années, le prix payer sera égal au montant obtenu par la capilalisatn n aii taux de 8 du revenu brut moyen de la société au cours dos trois dernières an- nées divisé par le nombre d'actions ordi- naires de la société. Que faut-il entendre ici par les mots re venu brut moyen A l'avis du Collège le prix fixé dans cette dernière hypothèse, pour la reprise des ac tions, pourrait faire obstacle la création d une société intercommunale. L'ue clause rédigée ©©«inie sait, serait, semble-t-il, mieux admissible Si les actions sont.le- vées passé ce délai (cinq ans) le prix payer sera égal au montant obtenu par la capitalisation 5 °/0 du dividende moyen, qui sera payé, au cours des trois dernières années, aux actions ordinaires. I. (Annexe Disposition spéciale.) La ville d'Ypres ne pourra s'engager plus tard dans la Société intercommunale qu'a près s'être pourvue de l'autorisation néces saire, soit de la Députation permanente, soit du Gouvernement, suivant les prescrip tions légales qui seront en vigueur cette époque. Une réserve en ce sens serait utile ment faite dans le projet d'acte de société. J. (Dispositions spéciale de l'annexe.) Ne conviendrait-il pas de laisser la Dé putation permanente le soin de désigner le troisième membre du Collège chargé d'arbi trer les différends dont il est question au 2m8 paragraphe de cette disposition spéciale K. Four que la ville d'Ypres sache s'il est de son intérêt d'entrer, le cas échéant, dans une société i> tercomraunale, il faut qu'elle soit renseignee d'une manière exacle et complète au sujet de la gestion des affaires de la société concessionnaire. Il y aurait lieu d'exiger, ce point de vue, que les comptes annuels de cette société soient soumis l'examen du Collège échevinal. L L'Adminstration communale a-t- elle eu soin, au cours de ses négociations avec m. De Brduwer,. d'exiger que les tra vaux exécuter en vue de l'établissement de l'usine, de la pose des tuyaux, ete, ainsi que de fexploitation régulière du service, soient confiés, autant qua possible, des ouvriers do ia localité 1 Sur 'a proposition de M le Président, le Conseil examine les modifications proposées par la Députation Perma nente et au sujet desquelles le Conseil ne s'était pas mis d'accord jusqu'ici. Toutes ces modifications sont votées malgré les j udicieuses observations de MM D'Huvettere et Sobry Finalement, M. Colaert met aux voix le contrat de concession, 2e partie, qui est approuvé par tous les membres, sauf le vote négatif de M. D'Huvettere et l'abstention de M. Sobry. Le contrat de société est également approuvé. M. D'Huvettere vote contre et M. Sobry s'abstient. Ces différents votes seront soumis la Députation permanente qui statuera dès Vendredi prochain probablement. Avant de lever la séance, M. Colaert répète, pour la troisième fois, que cette question du gaz a été résolue non dans un but électoral, mais dans l'iuté- rêt de la ville d'Ypres C'est donc dans l'intérêt de ia ville d'Y'pres, qu'il a préféré un éti .nger M. Valcke et au Groupe Yproia dont les propositions étaient beaucoup plus avantageuses que celles de M. De Brouwer. Le bout de l'oreille perce, M. Co laert, et l'opinion publique est au cou rant de vos faits et gestes. Au cours de la dernière séance, quelques observations intéressantes et" absolument justes ont été soulevées par M. D'Huvet tere. Ce conseiller a parlé de nouveau de la pé tition des négociants en charbons. 11 consta te qu'il résulte du contrat-annexe que sous le régime de l'Intercommunale ce commerce ne pourra être exercé par la société alors di-

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 1