Chronique de la ville. Entre droitiers. Allez vous promener Incurie. Chemin <le fer vicinal d'Y près Gheluwe. Lue fabrique «le chicorée détruite par un incendie sur le territoire d Ypres. Examen. Décorations militaires. Décorations civiques, Taxe communale. Emprunt communal. M l andenboogaerdc Dans l'occur rence. ces travaux revêtaient un carac tère spécial d'urgence. il était même question de procès el le Collège était persuadé d'avoir l'assentiment du Con seil M. Sobry n'est nullement convaincu. if Coiaert Ces travaux ont été exécutés avec l'idée que le Conseil les auraient approuvés Le Collège n'en avait pas le moindre doute Le crédit de 750 francs est mis aux voix et adopté. Personne ne demandant plus la pa rôle, la séance publique est levée 6 b. 10 m. La deuxième réunion des droites pa rait avoir surexcité les cléricaux en présence et leurs journaux constatent qu'elle a été orageuse et défavorable au gouvernement. L'un d'eux va mê me jusqu'à dire endredi ou comptait vingt droitiers irréductible ment hostiles au projet de loi. On al firme que ce nombre a doublé depuis hier. Les derniers marchandages n'au raient donc pas modifié la situation, comme on le supposait, au contraire. Les membres du groupe Helleputte- Beernaert, privés du concours des dé putés de Saint Nicolas et de Termonde, ont fait un effort énergique pour trou ver d'autres alliés au sein de la majo rité et l'on prétend qu'ils les ont dé couverts. C'est possible. Ce qui est certain, c'est que le gouvernement a devant lui des hommes, comme MM. Helleputte et Beernaei t, décidés aller de l'avant. Tous deux s'attaquent surtout au pro jet de la Grande Coupure, faisant re marquer que tous les techniciens esti ment que tel qu'il est couçu il est au moins hasardeux et pourrait même, s'il ne donne pas les résultats qu'on en attend, causer la ruine de la métropole commerciale M. de Smet de Naeyer, pour le jus tifier, a prétendu que des travaux du même genre avaient été exécutés en Allemagne, notamment lors de la rectifica'iou de l'Elbe. Mais le régime d'un fleuve n'est pas celui d'un antre et l'Escaut n'a pas la déclivité de cette rivière, déclivité très forte. M\1 Helleputte et Beernaert n'ad mettent pas uon plus que l'on sacrifie trente, quarante nouveaux millions pour installer un port sur la rive gau che de l'Escaut et creuser un tunnel bous le fleuve afin de relier le pays de Waes Auvers Et tout cela pour dis poser des voix des députés de Saint Ni colas et de Termonde. C'est y mettre un prix trop élevé. La lutte continue donc plus ardente que jamais entre droitiers en attendant la dernière réunion d" la majorité et le débat fixé Mardi prochain. Comment se dénouera-t-elle Dans un numéro précédent nous avions parlé du Stand d'Ypres. Nous avions écrit qu'il était re grettable que grâce au mauvais vouloir de l'autorité communale, non seulement l'excellent petit Stand existant ait été totalement démoli, mais que, malgré les multiples pro messes du bourgmestre, le nouveau Stand ne viendrait jamais. La dernière séance du Conseil com munal nous confirme dans notre opi nion. Il y a été question, en effet, du Stand propos du budget de la Gar de civique, Monsieur D'Huvettere, appuyé par M. Sobry, ayant deman dé ce qui en était des anciennes dé clarations du Bourgmestre? Or voici, d'après le Journal d'Ypres, la répon se de notre Premier Il est question de construire un Stand pour l'armée au Polygone- veld. Cela donnerait petit-»'tre aux gardes civiques l'occasion de faire de temps autres un petit voyage, une fois que le tram roulera. C'est ce qu'on appelle dire aima blement MM. D'Huvettere, Sobry, et toute la Garde civique Allez vous <»n pi'ome- iierau Polygoneveld En d'autres termes Allez au diable En flai.ant l'autre jour dans les jardins des remparts entre la porte de Lille et la gare, nous avons pu consta ter une fois de plus combien le service des travaux laisse désirer sous l'admi nistration du Bourgmestre Coiaert. Ainsi, au Zaalhof, la place où se trouvait l'abreuvoir public qu'on a dé moli au commencement de l'année et dont on a comblé tant bien que mal le bassin, on voit maintenant un infect bourbier dans lequel gisent des décom bres qu'on néglige d'enlever. Nous nous demandons (>ourquoi on ue nivelle pas le terrain d'une manièie convenable. Plus loin nous nous arrêtons un in stant l'ancien champ de tir (Jn se rappelle que la ville y a tait enlever, il y a trois ans, le pavillon délabré dont on ne faisait plus usage depun long temps, attendu que la garde civique d'Y près pour ses exercices de tir se trouve obligée de se rendre Koulers qui possède un stand. Au commencement de l'hiver der nier, on a entamé la démolition du ta lus et des murailles où se trouvaient lbs cibles. Quand tout était en train le travail a été interrompu et ou a envoyé les ouvriers ailleurt Depuis plusieurs mois on n'y a plus touche, de sorte que dans cet intervalle, des gamins ont pu arracher impunément et aussi loin qu'ils ont pu, les ardoises de la toiture de l'ancien magasin poudre y atte nant, et comme la ville avait laissé sur les lieux des briques, ils se sont amusés les lancer sur la toiture dont la gouttière en est remplie. Uu jour ils ont même poussé l'audace jusqu'à planter dans la toiture une branche d'arbre. On ne saurait mieux 6e gaus ser de notre police Des faits pareils ne se passent qu'à Ypres. L'autorité communale laissera-t elle encore longtemps subsister dans ce coin de nos promenades, des ruines qui ne sont guère intéressantes Quand M. Vaudeuboogaerile a été nommé Echevin et qu'il s'est chargé de la direction des travaux commu naux, tout le monde espérait qu'il au rait imprimé une marche plus réguliè re dans leur exécution, qu'il aurait mis plus d'ordre ou d'économie dans les dé penses de ce service et surtout surveillé plus efficacement le personnel. Mal heureusement il ne s'en occupe guère d'un manière active et sérieuse. Les abus, les négligences et le lais ser aller existent toujours. Il n'a rien tenté pour les supprimer. AinBi qu'on peut le constater tous les jours, les travaux s'exécutent avec une déplorable lenteur, sans soins, sou- veut interrompus, ils durent un temps infini avant qu'ils soient achevés. Il en résulte qu'ils coûtent des prix plus éle vés qu'ils ne devraient coûter. Il y a plus. La discussion qui a eu lieu au Conseil communal le 10 Juin dernier, nous a révélé ce fait inouï, peine croyable que l'ingénieur et le surveillant dressent des devis sans les communiquer l'éclievin des travaux, qui ignore ce qui se manigance entre eux et notre maïeur. Quelle pitoyable administration La demande de fixer l'inauguration du chemin de fer vicinal d'Y'près Gheluwe au 13 courant, faite par M. D'Huvettere, n'aura pas été en vain en effet, M. le Directeur est venu in specter I état de la route Mardi 4 Juil let dernier il a parcouru, en train ordinaire composé de trois voitures, la distance de Gheluwe Ypres, en une heure de temps, s'étant ariêté aux haltes, qui seront probablement fixées quand la ligne sera définitivement ex ploitée. La voie devra encore subir des amé liorations elle n'aura son assiette, qu'après quelques mois d'exploitation. Maintenant que cette nouvelle voie de communication era exploitée, nous demandons que notre administration communale s'occupe sérieusement de la ligne d'Ypres Bailleul il y a plus de dix ans, que lo commerce Y'prois réclame être mis en c muinnications direct en avec la frontière, où il a de grands intéiêts on dirait vraiment, voir les difficultés réaliser ses désirs, que nos maîtres ne tienuent pa- met tre la ville d'Ypres en relations faciles avec le Nord de la France c'est ainsi que les villes d'Armentières, de Steen- wert et deBailleul attendent toujours la réalisation des promesses faites par M. Coiaert, la veille do chaque é!ec t ion 11 faut une fin cette mauvaise plai santerie. »y»x*> Jeudi dernier, vers une heure et demie du matin, un incendie a détruit l'ancienne fabrique farine de feue Mme' ye gecuwe, située au hameau de Kruisstraat. M. Louis Vandoorne, négociant en farine et grains, est actuellement propriétaire de cet immeuble et le louait en grande partie MM. Arth. Rabau et L. Desmytter, fabricants de chicorée, qui y avaient érigé une fabrique. C'est un grand bâtiment de 20 mè tres de hauteur, composé de cinq étages. La fabrique a une longueur de 18 mètres sur une largeur de 16 mètres, deux autres bâtiments sont situés derrière le précédent l'un a une superficie de 100 mètres, l'autre de 30 mètres. Ce dernier était vide. Le premier servait de magasin pour le dépôt de la chicorée et était amé nagé en deux demeures, l'une occu pée par René Vandamme, employé la fabrique de chicorée l'autre par Casteleyn, mécanicien de la dite fa brique. Vers une heure un quart du matin, la mère de Vandamme aperçut de sa chambre coucher des flammes s'é- levant de la fabrique du côté opposé sa maison. Elle réveilla aussitôt son fils, qui s'empressa de donner l'alarme dans le voisinage. Bientôt après, le tocsin se fit entendre, les clairons sonnèrent l'alarme et deux heures 20 minutes, les pompiers étaient sur les lieux avec tout leur matériel. A leur arrivée, le feu avait déjà embrasé tout l'immeuble trouvantun aliment facile dans les matières que contenait la fabrique, notamment plusieurs fûts de benzine servant alimenter le moteur. La tâche des pompiers était des plus difficile, ils durent se borner circonscrire le feu. Peu après, la toi ture s'effondra avec un grand fracas et, l'un après l'autre, les différents étagesdevinrentla proie des flammes. A ce moment, le bâtiment complète ment embrasé offrait un spectacle grandiose. Vers quatre heures du matin, il ne restait de l'immeuble de devant que les quatre murs lézardés, et pour éviter des malheurs, les pompiers se virent dans la nécessité de faire tomber une partie de la mu raille. A noter que la chaussée de Dickebusch se trouve quelques mè tres du bâtiment et que le tram d'Ypres Neuve-Eglise longe la fa brique. Les habitations voisines, principa lement la ferme Monprez, couverte de chaume et la maison Jules Menu, étaient fortement menacées. Grâce aux précautions prises, les pompiers ont pu les préserver de l'élément des tructeur. A sept heures du matin, les pom piers se sont retirés, tout danger étant écarté. Quelques hommes sont restés sur les lieux jusque midi, in- nondant continuellement le brasier. Les dégâts sont considérables. In dépendamment du grand bâtiment d avant dont il ne reste plus rien, le feu a détruit également les marchan dises, les machines et 8,000 kilo grammes de petits pois appartenant M. Maurice Debergh et déposés là depuis quelques jours seulement, le plus grand magasin avec tout ce qu'il contenait, la toiture de l'autre magasin, la toiture de la maison ha bitée par Vandamme. Les deux mai sons sont d'ailleurs rendues inhabita bles. On a pu sauver les meubles. Il paraît que la propriété de M. Louis Vandoorne était assurée pour la somme de 40,000 francs, la ma chine et les marchandises de MM. Rabau et Desmytter, étaient assurées pour 16,000 francs. M. Maurice De bergh perd toute sa marchandise, rien n'était assuré. Pendant toute la journée, un grand nombre de curieux, maintenus distance par la gendarmerie et un peloton du 3e de iigne se trouvaient près des bâtiments incendiés. Le Parquet a fait une descente sur les lieux du sinistre dans l'après- midi. Il sera très difficile d'établir la cause de l'incendie. Il y avait plus de trois semaines, dit-on, qu'on n'avait plus travaillé avec le moteur la benzine. Mercredi, 5 Juillet, deux ouvriers seulement étaient entrés dans la fabrique où ils avaient été occupés la mise en paquets de la chicorée. Monsieur Reynaert Léonce, d'Ypres, vient dépasser avec dis tinction l'examen de candidat en droit devant la faculté de l'Université libre de Bruxelles. Nous lui adressons nos plus sincères félicitations. Far arrêté royal dn 30 Juin 1905, la croix militaire de lre classe est décer née, conformément l'arrêté royal du 12 Septembre 1895, aux officiers dont les noms suivent,-savoir Miller, G major au 39 régimeDt de ligne. Deleuze, H capitaine commandant au 3e régimeut de lanciers. l'ar le même arrêté la croix militaire de 2e classe est décernée conformément l'arrêté royal du 12 Septembre 1895, aux officiers dont les noms suivent sa voir Vandeputte, V.-A capitaine com mandant au 3e régiment de ligne. Willaime, J capitaine eu second au 3e îd. de ligne. Far arrêté royal du 19 Juin 1905, la décoration civique, croix de lr# classe, est décernée MM. Dekerle J. B. et Ghesquiere A échevins de la commu ne de Bas-Warnêton. en récompense des services qu'ils ont rendus dans le cours d'une carrière de plus dé trente- cinq ans. 1 trr Z fXVTSl—2 Le Conseil communal de Foelca- pellee8t autorisé percevoir une taxe sur la cotisation personnelle. Le Conseil communal de Fas.-cben- daele est autorisé emprunter 10,000 francs par l'entremiso de la Société du Gré lit communal. x V s <i> Panfare Koyale. CONCERT IUIIIANCHE,9JUILLET lî»Orï, au Kiosque de la Grau I l'iace, 8 1/2 h. du soir. PROGRAMME 1. En liesse! Marche militaire. V. Tu ri ne 2 Fantaisie sur Faust de Cli Gounod arr. par. Fr. de Coninck 3. Joséphinemazurka Dewyngaert 4. Elisabethouverture. V Turino 5. Soutenir de Silésie, vaLo. Zikoft Communiqué

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 2