ATTENTION
Les Ventres dorés.
État-Civil cTYpres.
Manifestation Libérale.
Nécrologie.
Cruautés
dans les abattoirs.
La meilleure preuve.
Les dangers du Gaz.
DÉLICAT DE BEUKELiER.
Théâtre des Galeries
Bruxelles-ttoubaix.
WinsUrevende loestand.
S
Ils
C'est Dimanche qu'a lieu Thielt,
la manifestation libérale en l'honneur
de M. Denis.
Notre Association, présidée par M.
E. Iweins, a décidé de s'y faire re
présenter.
Sont nommés membres des comités
permanents d'inspection des établisse
ments d'aliénés et des asiles provisoires
et de pagsage de l'arrondissement
d'Y près
MM Struye,écheviu, Ypres Bie-
bnyck, président du tribunal de pre
mière instance, id. Boone, brasseur,
îd. et Dliondt, docteur en médecine,
Wervicq, membres sortants Colaert,
membre de la Chambre des représen
tants et bourgmestre, Ypres, en rem
placement et pour achever le terme de
M. Surmont de Volsberghe (baron),
dont la démissiou est acceptée.
-
Mardi dernier est décédé au chalet
Mon Rêve de Gliistellcs, Monsieur
Emile Struye, ancien receveur des con
tributions, Oudenbourg
Nous présentons M. de Beaucourt,
son neveu, nos compliments de condo
léances
s
Nous reproduisons ci-joint un extrait de
la Gazette du canton de Vilvordebien fait
de donner une idée des cruautés qui peuvent
se passer dans les abattoirs
Qu'on veuille bien le lire avec atlentioi
«Nous soussignés, V. et J. B. J., habi
tant tous deux Huinbeeck, ert.fions que
nous avons été té'noirii des «Tuautés qn'^n
va lire, qui se sont passées l'abattoir de
Vilvorde le 15 Mai vers 1 1/2 h. de l'après-
midi Nous nous trouvions par hasard dans
la halle aux porcs. Deux hommes s'apprê
taient tuer un porc. L'un donna l'animal
21 coups de marteau avant d'arriver I é-
tourdir, puis il lui coupa la gorge si ma'a-
droitement, que, pendant qu'il lui amputait
les oreilles, l'animal recommença beugler.
Il rtcouvrit la malheureuse bête avec de
la paille et le flamba vivant des deux côtés
p ndant que la pauvre victime se tordait
dans le feu. Enfln, forcé par les assistants
indignés, de mettre fin ce martyre, il
élargit la première blessure de telle façon
que plus de sang coulait le long du groin et
des naseaux que le long de l'artère
On nous assure que cela se passe ici
journellement. D'ailleurs, c'est connu de
tout le monde qu'il y a quelque temps, un
taureau rendu furieux par des mauvais trai
tements, rompit sa corde et força les bour
reaux recourir la gendarmerie pour l'a
battre coups de fusil. C'est depuis des
années que pareilles cruautés se passent
l'abattoir de Vilvorde et il est grand temps
qu'on y mette fin.
Nous, cultivateurs et éleveurs, habitués
dès notre jeunesse soigner les animaux,
nous nous attachons ces derniers et som
mes écœurés en apprenant le sort cruel qui
leur st réservé dans les abattoirs des villes
prétendument civilisées.
Nous espérons que Messieurs les Conseil
lers communaux qui nous avons adressé
la même lettre, mettront fin cet abatage
barbare.
Ce document se passe de commentaires
Ce serait une erreur de croire que ces
faits d'atroce barbarie sont isoles. Loin de
là. Pour un cas qui arrive notre connais
sance, cent autres cas restent inconnus du
public. Il me souvient pour ma part d être
intervenu encore temps dans un abattoir
aux portes de Verviers, comme on allait
faire flamber un porc qui grognait encore
sous le tas de fougères auquel on s'apprêtait
mettre le feu.
Des faits analogues et peut-être pires se
passent un peu partout
Notre pays, au point de vue des abattoirs
et de l'abatage, est encore des plus arriérés.
C'est d'autant plus navrant que l'huma
nité la plus élémentaire nous fait un devoir,
d'ailleurs des plus aisés, d'employer, pour
ôter la vie aux animaux, les méthodes les
plus promptes et les moins douloureuses.
Outre l'obligation d'étourdir le bétail,
tout abattour durait, pour pouvoir abattre,
ê're muni d'une licence ou brevet Je capaci
té attestant qu'il a l'âge requis (16 ans)
ainsi que l'habileté et les connaissances né
cessaires. C'est une honte de laisser abattre
le bétail par des incapables ou des alcoolises.
Enfin dans chaque agglomération un peu
populeuse devrait exister un clos d'abatage.
Grâce au sacrifice de quelques milliers de
francs la chose serait partout possible.
Quels avantages inapreciables n'en résul
terait-il pas, tant au point de vue de l'hy
giène que de l'iiumaiiite, dans I abatage des
animaux de boucherie
La Suisse a donne l'exemple en e dictant
une législation en matière d'abatage.
Cette législation rend obligatoire l'étour-
dissement de tous les animaux de boucherie
et supprime la sa<Tification la mole israé-
lit (égoigement du bétail en pleine connais
sance)
L'Angleterre et l'Allemagne se disposent
suivre cet exemple.
Pourquoi la Belgique u'entrerait-elle pas
dans celte voie
Puisque l'homme s'est arrogé le droit sur
la vie des animaux, n'est-il pas de son de
voir de la leur ôter de la façon la plus promp
te et la plus humaine
Puissions-nous être entendus
[Société contre la Cruauté envers les
Animaux
Le vieux dicton nouB apprend que
l'éloignement prête des charmes aux
objets mais il n'eu est pas ainsi pour
ce dont nous voulons fournir des preu
ves. Alors, au contraire et comme c'est
le cas ici, plus l'objet est rapproché
et plus il nous est facile d'en connaî-
trela vérité,c'estpourquoi letémoigna-
ge de Meiu Woussen compte pour beau
coup Ypres.
Melle Woussen, 3, Chemin du Canon,
Ypres, nous dit Depuis six ans je
souffrais toujours des rei >s, il me sem
blait toujours avoir des milliers de pi
qûres dans le dos, malgré les soins que
je prenais, il n'y avait pas d'avance,
j'étais toute harassée dès le matin sans
aucune raison apparente, j'avais toutes
les peines du monde pouvoir me bais
ser ou me courber, chaque instant
j'étais prise de vertiges, j'avais des
aigreurs d'estomac, et plus du tout
d'appétit, mes uriues étaient brûlantes
au passage et toutes rouges, j'étais fort
triste et ne savais vraiment plus com
ment faire, lorsque par bonheur je fus
conseillée de prendre des Pilules Pos
ter pour les Reins que l'on trouve
la Pharmacie Becuwe Ypres.
A mon grand contentement je res
sentis dès les premiers jours un bien-
être général et en moms de quinze
jours, toutes mes douleurs avaient dis
paru comme parenchantement, je pou
vais letravailler mon aise et sans fa
tigue, aussi je veux recommander ce
précieux remède toutes mes connais
sances persuadée de leur rendreservice.
Je certifie exact ce qui précède et vous
autorise ie publier.
La faiblesse de3 reins se manifeste
par une douleur sourde et uue faibles
se dans le dos le malade peut peine
marcher la douleur cruelle ne le
quitte pas de la journée il en est de
même la nuit où elle l'oblige se déme
ner péniblement dans 6on lit en cher
chant s'endormir sans pouvoir repo
ser son dos qui, le matin en se levant,
semble plus endolori que jamais.
Assurez-vous qu'on vous donne les
Pilules Foster pour les Reins de la
même espèce que celles qu'a eues M*"*
Woussen. Ou peut se les procurer
dans toutes les pharmacies raison de
3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. pour 6
boites ou franco par la poste en fai
sant la demande la Pharmacie
Anglaise de C'h Delacre, 50 52, rue
Coudenberg, Bruxelles. Dépôt géné
ral pour la Belgique. 19
i.
ÉPOUVANTABLE
DRAME DANS UN HOTEL.
Mardi, vers quatre heures du matin,
un hôtelier de la place Charles Rogier,
Bruxelles, en conduisant sa cham
bre un client qui venait d'arriver, con
stata qu'une odeur do gaz s'échappait,
de la chambre occupée par un voya
geur arrivé la veille, M. Yvan Fladé-
roff, fonctionnaire serbe, âgé de 40
ans, délégué par son gouvernement au
Congrès international de la Chambre
de commerce et de l'industrie.
L'hôtelier ouvrit et trouva M Fladé-
roft étendu t ur son lit sans connaissan
ce. La chambre était remplie de gaz
qui s'échappait d'un bec mal fermé-
Un médecin vint immédiatement
donner des soins la victime, dont l'é
tat est très grave.
Dans le même hôtel étaient descen
dus, la veille, un prêtre français, M
i abbé Morin, de Vitry, et 8a mère,
âgée de 68 ans. Mm® Morin était logée
dans une chambre du deuxième étage
au-dessus de celle qu'occupait M. Fla-
dérofl. Vers six heures, sou fils, qui
avait une chambre au troisième étage,
voulut aller réveiller sa mère. Comme
il ne recevait pas de réponse après
avoir frappé sur sa porte, il prévint
l'hôtelier Celui-ci fit ouvrir p ir un
serrurier. On trouva Mm* Morin asphy
xiée daus son lit par le gaz qui s était
échappé du bec resté ouvert. Ce n'était
plus qu'un cadavre.
Nous engageons vivement nos conci
toyens profiter, pour fatre une char
mante excursion Bruxelles, de l'oc
casion que leur offre l'exposition în-
ternati nale des Arts et Métiersqui
s'est ouvert, Bruxelles, le 16 Septem
bre, dans le Grand Hall du Parc du
Cinquantenaire, at qui se clôturera le
Dimanche 22 Octobre.
Cette exposition, très intéressante,
oit placée bous le haut patronage du
Roi et du Prince Albert les œuvres
de bienfaisance, sous le haut patrona
ge de S. A. R. Mme la Comtesse de
Flandre.
Les visiteurs feront en même temps
œuvre de charité, car, chaque jour,
des fêtes seront données au bénéfice
d'œuvres de bienfaisance dignes d'in
térêt.
Cartes d'entréeprises l'Exposition
1 fr. Cartes prises d avance 50 cen
fîmes. Abonnements 5 fr.
BRUXELLES
Immense Succès
C'est en plein triomphe que MM.
Moncharmont et Fonson vont devoir
arrêter Dimanche les représentations
des Ventres dorés au Théâtre des
Galeries, la troupe de la Gaieté de Pa
ris devant Lundi et Mardi jouer Cy
rano de Bergerac sur la même scène.
Ceux qui n'ont pas vu encoro l'œu
vre admirable de M Emile Fabre fe
ront donc bien de se presser. Depuis
longtemps on n'avait en l'occasion
d'applaudir une pièce aussi passion
nante, aussi forte que les Ventres do
rés Quand l'interprétation et la
mise en scène, elle est au dessus de
tout éloge. La presse unanimement
ainsi que le public l'a proclamée avec
enthousiasme. Les Ventres dorés
marqueront une étape dans l'histoire
du Théâtre.
Rappelons que Mercredi 20 Yvette
Guilbert donnera aux Galeries la pre
mière des cinq repésentations pour les
quelles elle a été engagée.
Ellechantera son répertoire de chan
sons XVIIIe Siècle, de chansons en cri
nolines et de chansons modernes qui
tout dernièrement encore obtint
Paris ud succès plus grand qu'en eut
jamais la célèbre divette.
On peut retenir ses places par lettre,
dépêche et téléphone 486.
Notre confrère le Sportsman or
ganise, avec le concours du Vélodrome
Roubaisien, une grande épreuve Bru
xelles Roubaix qui sera disputée le Di
manche 24 Septembre courant. Des
prix importants, dont un premier de
500 fr., sont affectés cette course, ré
servée aux professionnels licenciés par
la Ligue Vélocipédique Belge ou par
une fédération reconnue par l'Union
Cycliste Internationale. Tout fait pré
voir le plus grand succès pour cette
épreuve qui réunit déjà un beau lot
d'inscriptions, parmi lesquelles celles
do Tichon, Jules Sales, Sam6on, de
Bruxelles, Catteau, de Tourcoing
Crupelandt et Proy, de Roubaix Ja-
mart et Achten, du Léger Club Lié
geois Huyskens, l'roost et Brugge-
rnan, de la fameuse équipe du Lloyd
Cyclo Club de Deurne Heindryckx,
de Thourout Bléau, de Chièvres
Leclercq, de Lnmay Taquet, de
Douai Colsaet, de Wattrelos, et Dor-
tignacq, qui se plaça 3e dans le Tour
de France et qui gagna la dernière éta
pe de cette épreuve dont il peut être
considéré comme le vainqueur moral
D'autres inscriptions sensationnelles
sont attendues
Le départ de cetteintéressauteépreu-
ve sera donné 1 12 heure, place du
Conseil, Cureghem Anderlecbt.
Les inscriptions, accompagnées du
droit de 5 francs, doivent être adressées
M. J.-B Artiges, Rédacteur au
Sportsman 14. rue d'Or, Bruxelles,
avant le 21 Septembre courant
o
Aan aile personen die hunne ledige uren
willen toewijden aan volksverzekeriDgen, ge-
makkelijk werk, het isgenoeg te kunnen lezen
en sctirijven. Opziener zei op de lioogie.
Schrijv naar La Populaire, samenvv. Maal-
scbappij, 18, Julius Van Praetslr., Brussel,
die in drie jaren raeer dan 8 millioeo zaken
vervvezenlijkt heefi staal hare agenten een
lioog komniissieloon toe, en een aftochts-pen-
sioen kunnende beloopen lot 2 fr. per dag.
Geen borg, nu noch laier.
Pour éviter toute erreur, le
dentiste \1 aurice \lLllli,
de Courtrai a l'honneur d'in
former sa nombreuse clientèle
ainsi que les personnes qui au
raient l'intention de venir le con
sulter qu'il v a un nouveau den
tiste portant le même nom et avec
lequi I il n'a aucune relation
commerciale, qui vient près
deux maisons de sa demi ure.
Il les prie de bien informer
s'ils sont chez l'ancien dentiste
Maurice M FI EU, de Courtrai, qui
est consulter près depuis
G6 ans chez M"" cu*e V N
h. F M M FF, (îrand'Plare, 5 (mai
son fermée) les Lundi, Jeudi et
Samedi, de H 4 h.
Il n'a ni frère, ni fils, ni parent
chargé de représenter sa maison.
■aitEOtg'
Déclarations du 8 au 15 Septembre 1905.
Naissances
Samyn, Daniel, chaussée de Zonue-
beke. Leupe, Gaston, rue de Pil-
ckem
Mariages
Domicent, Julieu, négociant, et Cas-
tel, Irma, sans profession, tous deux
Ypres. Fauvart, Jérôme, terrassier,
Zillebeke, et Verbeke, Aurélie, ou
vrière agricole, Ypres.
Décès
Halluin, Pacifique, 54 ans, saus pro
fession, veuve de Dieryck, Auguste,
chaussée de Poperinghe. Sagon,
Maurice, 7 mois, rue de la Plume.
Ollevier, Henri, 37 ans, sans profession,
célibataire, rue Longue de Thourout.
Dewit, Joseph, 42 ans, sans profes
sion, époux de Gellaerts, Elisabeth,
rue Longue de Thourout. Soenen,
Marie, 56 ans, tailleuse, épouse de
Beudel, Louis, rue des Chiens.
OOOOOOOO
OîOOOOaOOt^
OOOOOS*
-r- O C -r-
tk es.
pC
s r
5"Er«/2
r—
M
H
Gâ
v-
t/i G
o ro r 3 3
a? o
o. o