Avis important.
M. Georges Lorand,
M. Ernest Nolf,
M. Georges Lorand,
AVIS.
Extension
U ni ver sitair e
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
politiques.
L'Electricité et quel
ques-unes de ses ap
plications,
l'iinio.m fait la forci. le i*inninche. Vires acqcjrit ëunuo.
Dimanche, 12 \ovembre 1905.
1 jes personnes qui
pi'euclfoiit un abonne-
mentau PROGRÈS
1)'YPRKS„, pou i-l'.ni-
née 1906, recevront le
journal gratuitement
j usqii'àIn, fin tle l'année
courante.
CONFÉRENCES
WERVICQ,
dépu lé 1 i béral
pour Arlon-Virton.
député lilxéffil
pour Ypres.
A YPRES,
déinité libéral
pour Arlon-Virton.
Cours de .11, Piérard,
Professeur l Ecole Polytechnique
de l'Université libre de Bruxelles
Le budget des recettes et
des dépenses.
Pour rinslruclion
obligatoire.
Dans le Parli Catholique
Un vœu.
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pour la ville Par an -4 francs.
pr la province Par an 4 fr. 50
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Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
Le lâ Novembre pro
chain auront lieu dans l'arrondis
sement les conférences suivantes
au «CERCLE MUSICAL»,
3 j/2 heures précises.
Orateurs
en la Salle des Anciens Pompiers,
8 heures du soir.
Orateur
EN 6 LEÇONS
avec PROJECTIONS-LUMINEUSES.
lre Leçon Dimanche Xo-
vembre i 91)5, 15 heure»,
Salle de la BOURSErue Carton.
Précédé de l'exposé général habi
tuel, le gouvernement a distribué Ven
dredi soir le budget des recettes pour
1906.
Cet exposé nous apprend que, d'a
près les prévisions du ministre, les ie-
cettes dépasseront les dépeoses do
1,038,444, malgré les grosses augmen
tations de budget, près de huit millions
que nous avons signalées la dette pu
blique et 8,994,632 qu'on nous annonce
aux chemins de fer.
Eu somme, les cléricaux comptent
dépenser encore une fois 12,387 785 85
de plus qu'eu 1905
Heureusement, ils ont la veine de
voir en hausse toutes les recettes de
l'Etat, notamment l'enregistrement
2,500,000 et les chemins de fer
5,500,000.
11 y a diminution en recettes diver
ses, rivières et canaux, permis de pê
che, placement de fonds disponibles.
Bref, il sortira de nos poches de con
tribuables 15,289,500-90 de plus qu'en
1905.
Malgré l'augmentation des recettes
de l'accise. M. de 8met de Naeyer pré
tend qu'eu 1903 le Belge ne buvait que
5 94 litres d'alcool 50° par tête d'ha
bitant.
La Belgique occuperait aujourd'hui
le huitième rang en Europe pour la
consommation de l'alcool.
S'il nous fait payer l'accise sur le
sucre 20 francs au lieu de 15, le minis
tre démontre que cette situation est
encore favorable grâce au dégrève
ment du café, du thé et du cacao.
Uràce ce trompe l'œil, le gouver
nement peut se vanter d'avoir réduit
les impôts de consommation de 70 cen
times par tête, soit 9 0/o environ.
Le ministre, qui a réduit l'amortis
sement de la dette dans la proportion
de 50 30, trouve que cet amortisse
ment est superbe 11 a inventé un
amortissement par équivalence qui
n'est pas parvenu obtenir l'approba
tion de tinancie-s catholiques comme
M. de Lantsheere.
Cela n'empêche M de Smet do
Naeyer de se vanter de la façon dont il
incorpore les dépenses exceptionnelles
dans les budgets, dont il renouvelle
l'outillage des régies, dont il inscrit
des annuités l'ordinaire.
Naturellement, il a soin de légitimer
ses emprunts, toujours croissants, en
invoquant le revenu uet des capitaux
empruntés pour des dépenses d'outil
lage économique directement produc
tives A ce compte, au plus le gouver
nement emprunte, au moins est lourde
la charge par habitant.
Comme ou pourrait croire que nous
inventons, nous reproduisons la phrase
entière de l'exposé
Pratiqué comme il l'est de nos
jours dans notre pays, l'emprunt enri
chit la nation de trois manières
D'une part, il met sa disposition
l'outillage nécessaire son commerce,
son industrie, sa vie et son expan
sion économiques
D'autre part, il a pour résultat d'al
léger finalement les charges suppor
ter par l'impôt
Enfin, il aboutit augmenter le do
maine collectif national, l'expiration
du délai d'amortissement, d'un actif
libre de toute chargo
S'il est conséquent par lui-même,
M. de Smet va donc emprunter des
millions pour nous enrichir. Heureuse
ment que le corps électoral ne partage
pas son avis et compte bien l'arrêter
dans cette voie.
La Ligue de l'enseignement, récem
ment réorganisée, montre une activité
dont nous pouvons attendre beaucoup.
Elle comptait, il y a quelques mois,
deux ou trois ceuts membres. Elle un
compte aujourd'hui trois mille. De
main, la Ligue sera une armée de dix
mille volontaires
Tous ses etlorts, en ce moment se
concentrent sur une réforme, la pre
mière et la plus indispensable de tou
tes l'instruction obligatoire. Et elle
va organiser cet effet, un pétitionue-
ment monstre.
Le Conseil général de la Ligue, qui
s'est réuni ces jours derniers, sous la
présidence de M. Buis, a arrêté les
termes de la pétition, qui est ainsi
conçue
Les soussignés prient les Chambres
législatives de voter bref délai une
loi décrétant l'obligation pour les pa
rents de donner ou de faire donner,
dans la famille ou dans l'école de leur
choix, l'instruction primaire leurs
enfants.
Seront admis signer tous les Belges,
hommes ou femmes, âgés de vingt et-
un ans au moins.
La Ligue va s'adresser tous nos
mandataires politiques, ainsi qu'aux
mandataires socialistes, aux sénateurs,
députés, conseillers provinciaux et
communaux, aux associations politi
ques, aux œuvres post-scolaires, aux
associations estudiantines, aux jeunes
gardes, aux sociétés scientifiques, ar
tistiques et littéraires, etc., etc., pour
obtenir leur concours en vue de la
réussite de ce pétitionnement
Il faut que l'on réunisse un million
de signatures. Doute-t on de les avoir
avec un peu de bonne volonté de la
part de chacun
Au sujet de cette réforme si urgente,
il est intéressant de faire remarquer
que dans le rapport (le la commission
(l'enquête au Congo, celle-ci propose
d'obliger par une loi les pères de fa
mille résidant dans un certain rayon
autour des missions envoyer leurs
enfants, jusqu'â un âge déterminer,
et qui ne pourrait dépasser quatorze
ans, l'école de la mission pendant
quelques heures par jour Et le rap
port ajoute Dans tous les cas, la
demande expresse des parents, les en
fauts seront dispensés de suivre les
cours de religion
Eu somme, ce n'est rien moins que
l'instruction laïque et obligatoire que
la Commission demande qu'on établisse
au Congo
Est-ce que par hasard nous serions
voués l'humiliation de voir celte ré
forme appliquée aux nègres avant d'a
voir pu l'obtenir dans notre propre
pays
On nous a souvent reproché par
fois tort d'être le pays de l'in
star mais que ueus adoptions des
réformes l'instar du Congo, ce
serait vraiment trop grotesque.
Et voila cependant dans quellesitua-
tion ridicule notre éminent gouverne
ment risque de nous placer
Décidément, il est grand temps que
le balai électoral entre en scène.
m h
De l'Echo d'Os tende
Les journaux cléricaux paraissent en
général fort mal renseignés snr ce qui
se passe dans le parti catholique osten-
dais.
La Patriede Bruges, se base sur un
passage d'une lettre du correspondant
de la Flandre Libérale, pour conclura
la possibilité d'uu prompt rétablisse
ment de l'union au sein du parti cléri
cal.
Ce correspondant ayant révoqué en
doutel'information, précédemment pu
bliée, snivaut laquelle Al. le comte de
Smet de Naeyer remplacerait M. Van-
der Hoyde en tête de la liste présenter
aux prochaines élections législatives,
[aPatrieen infère que l'union taotdésirée
qui doit mettre tin au regrettable con
flit né au sein du parti catholique
ostendais, serait près de s'accomplir.
La Patrie est comme Jenny l'ouvriè
re, au cœur content de peu.
Elle prend son désir pour la réalité.
L'nnion du parti catholique osten-
dais ne se fera pas de sitôt. Les dissen
timents actuels procèdent de rivaiitéa
personnelles et de divergences de prin
cipes.
A la rigueur, les rivalités personnel
les pourraient être écartées, au besoin
par le sacrifice opportun des personna
lités rivales. Il en résulterait, certes,
des froissements, mais l'octroi de com
pensations, distribuées propos ne tar
derait pas les adoucir.
Ce sont les divergences de principes
qui divisent irréductiblement les élé
ments du parti catholique osteudais.
En réalité, les dirigeants du cercle
dissident, en s'opposant, par tous les
moyens, l'introduction, dans VAsso
ciation. des membres du Volksbond, re
doutent bien plus les aspirations démo
cratiques de cet organisme que la per
sonnalité de ses chefs.
Les ultra-cousorvateurs du Cercle ca
tholique ne peuvent se résoudre l'idée
d'avoir se commettre avec ses ma
nants du Volksbondrecrutés, suivant
l'expression de l'un d'eux, parmi la
lie de la population
Circonstance aggravante, ces mem
bres du Volksbond ne se contentent pas
d'être de basse extraction, ils affichent
encore, par surcroît, d'intolérables pré
tentions démocratiques, adoptent vo
lontiers des allures frondeuses et indé
pendantes, foncièrement désagréables
aux grands chefs du parti, seuls et om
nipotents dispensateurs des grâces élec
torales.
On a vu encore, Dimanche dernier,
d'aucuns de ces membres du Volksbond
détesté, uon seulement assister un
meeting ouvrier, mais encore se com
mettre publiquement avec d'avérés
adeptes du socialisme.
L'horreur que les chefs du Cercle ca
tholique professent l'égard du Volks
bond n'eu sera pas atténuée.
Bien au contraire.
Et ce n'est pas encore cela, gémis-
saute Patrie, qui contribuera ramener
la discipline dans les rangs du parti
catholique ostendais.
C'est peut-être en Belgique que l'on
suit avec le plus d'attention les déve
loppements de la crise russe anx phases
si dramatiques. Rien d'étonnant, puis
que notre pays, dans un excès de con
fiance, a versé huit cents millions dans
les affaires industrielles russes.
Généralement l'on formule le vœu
que le comte Witte triomphe des diffi
cultés et des obsrta-les qui l'entourent
et que la Russie devienne une nation
comme la nôtre, régie par une Consti
tution généreuse avec une monarchie
sa tête. Certes, Nicolas II a commis de
lourdes fautes, mais il peut les effacer
en devenant un sage monarque consti
tutionnel comme Edouard VII ou Léo-
pold II
Lorsqu'on lit le récit des horreurs
qui se produisent en ce moment en
Russie, on se demande ce qu'il advien
drait si la monarchie étant renversée,