Chronique de la ville. Acharnement. Théâtre d'Ypres. Nécrologie. -m - A Roubaix et Ypres. Procès (le presse. le débat actuel ennuya:! la Belgique et M Tibbaut a compare Icb ceintures fortifiées d'Anvers des crinolines. Tous deux ont es?ajé de se donner quelque importance Mais, nia'heureu «ornent pour eux, ils n'ont réussi qu fa"-- rire leurs dépens V 1, uis Huysmans. député libéral, a raillé avec clarté et vigueur la dupli- c i gouvernement, qui prostitue le sentiment patriotique ses intérêts éle'tora îx. dont plusieurs membres sont ralliés au service personnel mais ont trahi catîe réforme nationale au moment décisif II a démontre qre les effectif- n'existent que sur le papier, et il a pris i'i ngageinent, au nom du par ti, de réaliser cette œuvre si les élec tions sont favorables l'opposition. Le Petit Bleu commente en ces ter ri- s les incidents de Mercredi L'amendement Kuzette a pour but de con- seuiii «au vote des crédits de> forts avances 40 80 millions;, et il ne .léserve que le vote des demis nécessaires relier les lo'ts I 8 qui doivent former l'enceinte'dé sûreté Eu somme les lougue-ux anti-militaristes de la droite ne veulent suspendre qu'une dépense de 15 mil lions environ, et, comme on sera dans l'en grenage, on devra fatalement passer par le 2! voie. ■Cette transaction est aussi ridicule que mal habile. Ridicule, car elle ue modifie en réalité, rieri ni la situation ni au projet. .Malhabile, car les électeurs paysans et cléricaux, qui ciovaient pouvoir compter sur une fraction de la doite, seront aussi déçus pat une dépense de 80 millions laquelle on ajoutera forcé- m nt de nombreux millions après les élections, ((lie par une déppnse immédiate de 104 mil lions. L'effet sera identique. U'ailleurs, plu sieurs opposants de droite n'avaient pas voulu se rendre a la réunion convoquée par M. Tili- ba.it, tels MM Beernaert, Maenhaut.de Louis* iieere, Mabille et d'autres. En somme, l'opposition ne peut que se féli citer, de ce qui vient d'arriver. Le plus impopu laire des cabinets reste au pouvoir La plus impopulaire des dépenses est maintenne. Et cela, pour un projet mal conçu, mal étudié, objet de marchandages et d'intrigues. Echos parlementaires. La discussion sur les travaux d'An vers menace de tourner au gâchis. Les députés eux-mêmes n'y comprennent plus rien. On ne sait exactement ce qui subsiste encore du projet primitif. Deux sons-amendements viennent d'être déposés l'amendement Ru- zette. Le premier émane de MM. Vi- sart, et De Bruyn 11 est ainsi conçu Toutefois, si aucune loi n'est inter venue sur cet objet avant le 1er Janvier 1907, le gouvernement pourra réaliser l'enceinte de sûreté conformément au dispositif prévu dans la présente loi Le second est signé par MM. Segers, De Winter et Van den Bioeck. Le voi ci Dans tous les cas, la démolition de l'enceinte actuelle se fera partir du 1er Janvier 1909 Dans l'exposé des motifs de leur an udement. MM Ruzette. Tibbaut. Vei hapgen et consorts, déclarent ac cepter de voter les forts de la ligne ex térieure tels qu'ils sont déterminés dans le projet- amendé du gouverne ment ils admettent en principe l'éta- b isseméut d'une enceinte de sûreté at voteront les cre<' nécessaires pour les expropriations eu vue de l'établisse ment de cette enceinte. lisdemandentque l'examen du mode de réalisation do i'enceinte soit soumis une commission nommée par le gou vernement et cou.prisée pour partie du membres du Parlement et pour partie d'officiers techniciens. Ajoutons qi e M de Smet de Nacycc s'est rallié tous c<j3 amou lements. C'est la platitude jusqu'au bout Question de M. \oll\ En séance du g Novembre der nier, M. Nolf a adressé au ministre des chemins de ferla question Suivan te «L'honorable ministre ne vorjdrait-il pas inviter la direction des chemins de fer de la Flandre occidentale prendre les mesures nécessaires pour que le train 8o, partant l'Ypres vers Courtrai 16 h. 59 m. arrive on heure en grre Courtrai où il doit de. m r 1. cxrresp -dance au traie direct par tact de Court ri 18 h 5 m. pour - -,d Depuis"1 dque teir >s cejà, la cor- 10 udance n est f is assui -, liopoDse du lîiuistie. Dos instances seront faites auprès de la Compagnie intéressée, en vue de faire pren dre les dispositions requises pour remédier la situation signalée. Le Journal (T Ypres, muet comme une carpe, depuis plus d'un an sur toutes les questions d'intérêt local, devient nouveau loquace quand il s'agit de défendre son cher De Brou- wer. Parlant son tour de l'éclipsé totale du Gaz de la Cousine dans les salons du Bourgmestre c'est, dit-il, la faute M. Valcke si le Gaz De Brou- wer n'a pas brûlé D'ailleurs, dit le Journalles con- vives de M. le Bourgmestre n'ont du reste pas eu se plaindre de l'éclairage aux bougies et au pétro- le, qui, en quelques minutes, rem- plaça avantageusement, de l'avis unanime, le Gaz de M. Valcke. (Chez ses conseillers l'avis est toujours unanime). Le Journal d'Ypres insinue donc méchamment que le gaz, système Valcke, est défectueux et est cause de tous les maux Il a suffi, dit-il, de relier le compteur la nouvelle canalisation pour constater un éclai rage plus intense, mais alors, c'est ce même gaz de l'usine Valcke, tant discrédité, qui produit cette intensité de lumière On ne saurait mieux se contredire. Le rédacteur en chef nous apprend qùe la nouvelle canalisation est reliée l'ancien réseau. 11 ne faut pas être du métier pour comprendre que si une canalisation déjà surchargée on en raccorde une nouvelle très-éten due, sur laquelle viennent se greffer de nouveaux embranchements, l'ali mentation se fait fatalement au détri ment de l'ancien réseau. Lt considé rant, que malgré ce surcroit de débit, le système Valcke, si déprécié, suffit tous les besoins, même éclairer, giorno les abords de l'Hôtel de Ville, ce l'époque de l'année où la con sommation atteint son maximum L'attaque du Journal est donc méchante et nullement fondée. Le public Yprois est une fois de plus convaincu qu'on l'a trompé Il fera aux affirmations du grand ré dacteur du Journal, défenseur atti tré des Brugeois, l'accueil habituel qu'elles méritent. Mais ce qui frappera chacun et ce qui révolte c'est le sentiment qui domine chez ce chrétien, qui s'achar ne férocement sur sa victime C'est d'ailleurs le courageux et digne épilogue de sa triste campagne gazière Nous avons dit que M. Eugène Motte, le distingué député et maire de Roubaix, a fièrement fait voter par son Conseil, la dénonciation du contrat d'éclairage au gaz de M. Desclée-De Brouwer qui arrive ex piration le 31 Décembre 1909. La question de l'éclairage doit être résolue Roubaix pour le ir Janvier 1910. Or, depuis deux ans déjà, soit depuis 1903, l'éminent Maire de Rou baix et son adjoint M. Wattine, étu dient ferme, visitent les principaux centres de production, livrent la pu blicité tous leurs précieux renseigne ments. Comme le dit le Maire nous ne voulons pas être surpris On s'y prend temps tout s'y fait franche ment et au grand jour. A côté de cette attitude, la métho de suivie par notre Bourgmestre pa rait d'autant plus pitoyable et. mes quine. Le contrat de concession Ypres, expire le 31 Décembre 1905. Or, on. attend le résultat des élec tions de Février 1904, pour nommer une commission dont la composition est devenue toute une révélation. Cette Commission sans la moindre compétence spéciale, reçoit l'ordre de tenir sesdélibérations(P) secrètes. En réalité, son rôle s'est borné en tériner les propositions et les contrats l'un -ntrepreneur imposé. A Ypres, c'est un entrepreneur qui fait les études et les contrats et qui impose ses conditions la ville A Roubaix, ce sont les fiers admi nistrateurs qui étudient la question et qui imposent leurs volontés Tels hommes, telles œuvres Le procès de presse intenté par M. Colaert, MM. Deweerdt et Devaux est remis au 8 Décembre prochain, pour avis du ministère public. Nous allorB revoir Madame Saiis-tiènc. MM. Victorien Sar- dou et Emile Moreau, auteurs de la pièce, dont le Buccès est décidément inépuisable, ont choisi Madame Daume rie du Théâtre de la Renaissance. L'an nonce de cette charmante artiste dans le rôle de la Maréchale Lefebvre indi que le soin particulier que la Direction Daumerie-Aubry apporte l'interpré tation de c tte œuvre d'un Buccès vrai ment saus précédent. A côté de Madame Daumerie, des ar tistes des théâtres parisiens dont nous ferons connaître les noms Madame Sans-Gêne sera jouée le Ven dredi 8 Décembre prochain, en notre Salle de Spectacle. Le vol de 50,000 francs. Mercredi dernier, vers 3 heures, toute ia Place du Palais de la Justice était bondée de monde pour voir con duire devant M. le Juge d'Instruction un individu mêlé, dit-on, l'affaire du vol de la rue Sle Elisabeth. La cause de cette arrestation, la voi ci La police, sur les ordres du parquet, avait fait des recherches dans le fossé do la ville entre la porte de Dixmude et la Plaine d'Amour et y avait trouvé la boîte ayant contenu les valeurs vo lées. La boite était complètement apla tie et attachée-à un gros pavé. Un tambour de la garde civique, au rait averti le parquet, paraît il, que le jour du vol, vers 9 heures du matin, l'individu arrêté aurait jeté la boîte dans le fossé, l'endroit où on l'avait trouvée Mercredi Malgré les témoignages accablants de plusieurs personnes, l'individu ar rêté nie avoir jeté cette boîte dans le fossé il soutient que c'est un chat mort qu'il a fait disparaître. Espérons que la Justice parviendra découvrir les véritables auteurs de cet audacieux vol et qu'on retrouvera bientôt aussi les valeurs. Nous lisons dans la Flandre libérale de Gand Nous avons appris avec le plus vif regret la mort de M. Amelot, père de M. Alfred Amelot, bourgmestre de Syngem et beau-père de M. Nolf, député d'Ypres. II est décédé l'âge de 82 ans. C'était un libéral d'une grande fermeté de conviction et d'un ca ractère d'une haute droiture. Nous présentons sa famille l'hommage ému de nos condoléan ces. Nous nous associons aux regrets exprimés par notre confrère de Gand, et nous prions, notre tour, Mon sieur et Madame Ernest Nolf et leur famille d'agréer l'expression de nos sincères condoléances. On se rappelle que M. Charles Ver camer a été si rudement éprouvé lors le - on voyage en Egypte où il B'était rendu pour célébrer l'anniversaire de son mariage. Nous ne pouvons mieux faire que de produire I o articles du Phare d'Alex andrie au sujet de la maladie de notre *ym| athique concitoyen survenue pen dant cette traversée. L? Phare d""Alexandrie du 18 Octobre 1905: Anniversaire. M. Vercamer, le très sympathique magiMrat la Cour d'Appel Mixte d'Alexandrie, est arnvé d'Europe, Icer, bord du Congo, des Messageries Maritimes. Sur le même bateau se trouvaient M. et M"" Vercamer, père et mère de l'honorable con seiller qui se faisaient une fête de venir célé brer en Egypte, l'anniversaire de leur mariage, cérémonie toujours touchante qui eût emprun té un éclat par iculier, aux sympathies très vives dont jouit ici M le Conseiller Vercamer. Malheureusement M. Vercamer père a été si rudement éprouvé par la traversée qu'il n'a pas débarquer et reste gravement malade, en sa couchette bord du Congo. Nous lui souhaitons un prompt et complet rétablissement et tous les amis, si nombreux de M Vercamer, se joindront nous pour faire des vœux en faveur de la guérison de son père, et pour la prochaine célébration de l'heureux anniversaire de son union. Le Phare d'Alexandrie, du 21 Octobre 19U5. Monsieur Charles Vercamer Nous avons appris avec infiniment de plai sir qu'une amélioration très sensible vient de se produire dans l'étal de santé de M Ch Ver camer, le vénérable père dit Conseiller Em. Vercamer. A ce propos, nous devons rectifier ce que nous avons dit dans notre numéro du 10 Oc tobre dernier, d'une prétendue impossibilité de débarquer le malade. Celui-ci a en effet été transporté le jour même de l'arrivée du Congo, et quelques heures après l'arrivée, la villa Margheritha que M. le Conseiller Vercamer occupe San Stefano. Ce transport, très pénible, n'a pas été sans aggraver l'état du malade mais les bons soins qui lui ont été prodigués par les soins et sous la Direction Vallassopoulo, n'ont pas lardé a faire sentir leurs effets bienfaisants. Ce fut, dans sa détresse, pour le Conseiller Em. Vercamer, une bonne fortune d'avoir trouvé parmi les passagers du Congo, l'excel lent Directeur de notre hôpital grec d'Vlexan- drie. Le 12 Octobre, jour de son embarquement Marseille, M. Charles Vercamer avait toutes les apparences d'un vieillard bien portant et exlraordinairement robuste il était alerte et joyeux et il fil grand honneur an premier repas du bord. Mais, dès la première nuit de la traversée, se manifestèrent les premiers symptômes d'une pneumonie. Le germe de ce mal, si redoutable pour les vieillards, sem ble avoir été contracté sur le parcours de Paris Marseille. Nous tenons en effet de M. le Conseiller Vercamer, que son vénérable père a eu la mal chance fortuite de faire ce trajet dans les con ditions les plus déplorables. A la vérité, un compartiment avait été ré servé la famille de l'honorable conseiller par ordre de l'ingénieur en chef de l'exploitation. Malheureusement, ce compartiment avait du côté du couloir, une porte, et du côté extérieur une fenêtre, qui se fermaient très difficile ment, en sorte que les bénéficiaires de ce com partiment réservé ont été constamment expo sés des courants d'air. Eu outre, le chef du train ayant négligé de fermer clef la porte extérieure il s'est trouvé que cette porte a été deux reprises brusquement ouvertes au mi lieu de la nuit. Une première fois par un voyageur qui, dans sa bâte de trouver place dans un train comblé, ne s'aperçut pas de l'affiche portant le mot réservé et une seconde fois, (ce qui est encoie plus grave au point de vue de la responsabilité du chemin de fer) par un employé de l'administration qui s'obstina tenir la porte ouverte pendant plusieurs minu tes, en menaçant de faire déguerpir M Em. Vi.rcamer et sa famille d'un compartiment qu'il croyait réservé partir de Dijon pour un ser vice administratif méprise déplorable et difficilement excusable, car, en y regardant de près, cet employé aurait pu constaier que le compariimenl voisin avait une affiche por tant les mois réservé partir de Dijon. Le Phare PAlexandrie, du 7 Novem- ber 1905. llcui'ciise Nouvelle. Nous apprenons avec plaisir que M. Charles Vercamer, le vénérable père de M. E. Verca mer. le distingué conseiller la Cour, arrivé souffrant d'Europe en notre ville, a vu sa santé heureusement améliorée par l'excellent climat d'Egypte. Les très nombreux amis que compte ici, M. le Conseiller Vercamèr, se joindront nous pour souhaiter le prompt et entier rétablisse ment de M Cb Vercamer. N<>.13 sommes heureux d'apprendre la convalescence de ce vénérable vieil lard et les Yprois apprendront avec un

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 2