Chronique de la ville. w oesten. DE KEIY1PENAAR WEKV1CQ. Concert-Promenade 2 2 Finances communales. Al. Colaert el les colporteurs. La fête des lufatigables Vol avec effraction Ypres. Promotions. A f*. Noces de Diamant. Sociélé de Gardes civiques Toul Ypres en saura gré. Dimanche 51 Décembre, DE BEUKEL&ER S HOPJES. Théâtre des Galeries s s 5 *3 Lors de l'approbation du budget pour 1906, M, Colaert faisant l'eloge de son ad mirable gestion financière, a expliqué au Conseil que bien que de grands travaux extraordinaires soient faits au délà des recettes extraordinaires, les recettes ordi- naires sont assez importantes pour couvrir les dépenses extraordinaires l'encontre de beaucoup d'autres villes qui doivent recourir l'extraordinaire pour équilibrer l'ordinaire La vérité est que, tous les ans, beaucoup de dépenses ordinaires ainsi que les crédits qu'il fait voter dans le courant de l'exercice, en dehors des prévisions budgétaires, sont reportés sur les années suivantes où elles fi gurent l'extraordinaire, sous le titre de rappels et régularisations. Ceux-ci sont parfois considérables contrairement ce qui se pratiquait sous l'administration li bérale Ainsi, ces rappels s'élevaient en 1903, fr. 19,363-04, en 1904, 24,314-)! et en 1905, fr. 34,080-31. 11 en sera de même en 1906. La situation est excellente a ajouté notre Maïeur et peunet de clôturer avec un boni général de 9,185 fr. 32 c. quoique les charges et impositions soient peu éle- vées pour la commune. A cela, nous nous permettons de faire ob server que les fameux excédents des comptes et budgets de la ville qu'on fait miroiter aux yeux du public, ne représentent pas la réa lité des choses. Ils ne sont obtenus que grâ ce au produit de ventes d'arbres et de ter rains que M. Colaert dépense au lieu de capitaliser. Il n'a certes, ni la prudence, ni la prévoyance de son prédécesseur, M. Sur mont, qui disait dans un rapport sur la situ ation des affaires de la ville: Ne l'oublions pas, en vendant des propriétés, nous diminuons nos revenus. N'en déplaise M. Colaert, notre ville se trouve dans une situation bien plus favora ble que celle de beaucoup d'autres commu nes qui sont obligées de soutenir la Bienfai sance publique. En effet, la ville de Comines payait en 1901, au Bureau de bienfaisance, 11,170 fr. et aux Hospices, 1,736 fr. Poperinghe accordait pour l'année 1902, au Bureau de Bienfaisance, 29,382 fr. et aux Hospices, 16,600 fr. Wervicq allouait en 1901 au Bureau de bienfaisance, 12,000 fr., et en 1902,17,000fr. Langemarck, en 1902, venait en aide au Bureau de bienfaisance, avec 18,000 fr. et aux Hospices, avec 3,000 fr. Menin .payait en 1903 au Bureau de bien faisance un subside de 13,000 fr. et aux Hospices 3,000 fr. Roulers allouait en 1901 au Bureau de bienfaisance 26 000 fr. en 1902, 28,430 fr., et aux Hospices en 1902 39,300 fr. Courtrai devait payer en 1901 au Bureau de bienfaisance fr. 116,416-89 et en 1902 fr. 121,697-33. Ces charges considérables alors pour tou tes ces administrations communales, ne doi vent sans doute pas être moindres aujourd' hui, tandis qu'à Ypres, les établissements hospitaliers, riches millions, peuvent se passer de l'intervention pécuniaire de la ville. Dans ces conditions, les impôts au profit de la commune devraient être beaucoup moins élevés que partout ailleurs. Comme conclusion, nous ajoutons que si notre ville était bien administrée par un Bourgmestre autrement prudent et moins prodigue des deniers des contribuables que ne l'est M. Colaert. nos édiles pourraient faire exécuter de grands travaux d'utilité publique sans recourir des emprunts Le nombre de colporteurs étran gers et de revendeurs qui viennent chaque Samedi nos Marchés, va en augmentant dans des proportions phénoménales. Les paysans peuvent acheter des quantités de marchandi ses des prix défiant toute concur rence et contre lesquels les négociants de la ville sont impuissants lutter. Si cela perdure, nos commerçants pourront bientôt fermer boutique. M. Colaert, et ses collègues confits en dévotion, laissent agir malgré leur promesse d'il y a deux ou trois ans. Jamais, en effet, depuis que les clé ricaux sont l'Hôtel de ville, il n'y a eu tant de marchands étrangers au Marché, causant un grand préjudice au commerce local qui lui, supporte toutes les charges. Qu'on se le rappelle au moment propice. C est Dimanche dernier, que les Infati gables donnaient leur seconde fête de la saison d hiver, et, disons-le franchement elle a dépassé, en tous points, ses devan cières. L'ne exécution pour symphonie, sous l'habile direction de M. M. Tasseel, ouvrait la première partie du programme. Nous avons constaté, avec plaisir, que pendant les intermèdes, la symphonie exé cutait les meilleurs morceaux de son réper toire avec brio et entrain. Les leçons de boxe ont été exécutées la perfection. On aurait dit qu'un homme, avec vingt bras et jambes, était seul sur la scène pour faire ce travail, tellement il y avait de l'ensemble et de la cohésion. Toutes les leçons furent données sans hésitation, avec une compétence et une adresse qui font le plus grand honneur au directeur, M. G. Cambier, qui n'épargne ni temps, ni peine pour faire de ses élèves les meilleurs gymnasiarques. Le travail aux bâtons obtint le même succès et les applaudissements du public témoignèrent la satisfaction générale. Les barres parallèles et pyramides don nèrent le frisson aux spectateurs par la hardiesse de leur composition.. Tous les membres de la société, l'exception des pupilles, se placèrent devant les barres pa rallèles, et en un instant, au signal de leur chef, formèrent les pyramides les plus belles et les plus compliquées. Une mention spéciale pour les frères Ros- seel qui ont prouvé dans leurs exercices qu'ils sont de vrais acrobates. Aussi les applaudissements ne leur ont pas fait dé faut. Le chanteur de genre, M. Billioen, nous a régalé d'une série de chansonnettes co miques en français et en flamand, qui a désopilé la rate du plus morose. Le public, en délire, l'a rappelé plusieures reprises. La pantomime intitulée le triomphe de l'hypnotisme due la composition de M. Fl. Mailliard, vice-président de la société, a été rendue la perfection. L'œuvre de M. Fl. Mailliard a obtenu le plus grand succès. Pour terminer cette belle fête, les poses plastiques et l'apothéose vinrent couronner l'œuvre entreprise par les organisateurs. Nous sommes heureux de constater que cette société répond en tous points, aux sacrifices que s'impose son sympathique Président, M Joseph Didier. Nous le félici tons de tout cœur. Que les membres de la commission reçoivent également toutes nos félicitations pour leur précieux concours et pour la parfaite organisation de toutes ces belles fêtes. La plus grande part des succès obtenus par les Infatigables revient leur direc teur, M. G. Cambier qui, avec le talent qu'on lui connaît, est parvenu réaliser tant de progrès. Il nous reste remercier le talentueux chef de musique, M. Henri Moerman, qui s'était chargé du rôle ingrat d'accompagna teur et constatons, une fois de plus, qu'il l'a rempli avec un réel mérite. Des cambrioleurs ont visité, dans la nuit de Lundi Mardi, l'église de S' Martin, en cette ville, y ont com mis de graves dégâts et enlevé plu sieurs objets précieux ainsi qu'une centaine d'ex-voto. Le vol a été con staté, Mardi matin, par le sacristain Desmedt, vers 5 heures et demie. Il paraît que les cambrioleurs ont pénétré dans l'église du côté sud, l'endroit où s'élève la chapelle Ste Anne. Sept troncs ont été fracturés, mais on se trouve dans l'impossibilité d'é valuer les sommes qu'ils renfermaient. Mardi, vers onze heures, le par quet est allé constater le vol. Mal heureusement, on n'a aucun indice sur la retraite des coupables. D'après des renseignements puisés bonne source, il résulterait que le vol se réduit une affaire de cent francs. Par un arrêté royal du 26 Décembre 1905, les nominations suivantes ont eu lieu dans les divers services de l'armé savoir Dans la cavalerie. Majors. Iweins, A.-F.-M.-G. (étcuyer) capitai ne-commandant au l*r régiment de guides, adjoint d'état-major. Deleuze, H.-A.-J. capitaine comman dant du 3* régiment de lanciers AVIS. Président «lu Xri- buual «1«; pr«'iiii«'i*e iuis- tance ne recevra pas le Joui* «.le IVlonsieui1 le Procu- reur du Roi nerecevra pas le premier Janvier - Nous avons la satisfaction de pouvoir com muniquer nos lecteurs d'excellentes nouvel les au sujet de l'état de santé de Monsieur el de Madame Vercamer, récemment arrivés en Egypte, en vue d'y célébrer au domicile de leur fils unique, Monsieur Emile Vercamer. l'honorable Conseiller la Cour Mixte d'A lexandrie, le soixantième anniversaire de leur mariage. Beaucoup d'Egyptiens se souviendront peut- être de la fêle donnée par M. Emile Verca mer, il y a dix ans, auGhézireli l'a lace Hôtel du Cane, l'occasion des noces d'or de ses véné rés parents. Voilà qui était déjà bien. Mais entieprendre un second voyage de Bruxelles au pays des Pharaons dans le but d'y célé brer des noces de diamant Voilà qui est de moins en moins banal. L'entreprise pouvait paraître périlleuse raison de l'âge des jubilaires et en effet M. Charles Vercamer arriva en Egypte au mois d'Octobre dernier (nos lecteurs s'en souvien dront sans doute) affligé d'une pneumonie fort inquiétante. Mais la bonne constitution physi que de ce vieillard, d'une étonnante verdeur, les bons soins qui lui furent prodigués par son entourage sous la direction intelligente du D' Vallasopoulo et aussi (il faut bien l'ajouter pour rendre justice a tout le monde/ le bon climat de l'Egypte, ont eu heureusement rai son d'un mal d'ordinaire si dangereux chez des vieillards; telles enseignes quLujour- d'hui l'état de santé de M. Charles Vercamer ne laisse plus rien désirer. Néanmoins la prudence commandant en core certains ménagements, surtout en l'état actuel d'une température égyptienne qui, de puis quelques jours, rappelle trop les rigueurs hivernales de son pays d'origine, M. le Con seiller Vercamer s'est décidé ajourner une festivité jubilaire qu'il comptait célébrer le 31 Décembre prochain pour s'en tenir ce jour- là une léutiion strictement intime. Les nombreux amis que l'honorable Con seiller compte en ce pays ne pourront qu'ap prouver sa décision el s'associeront de cœur, sans aucun doute, au prochain jubilé des vé nérables époux. Tir du 28 Décembre 1905. Tir ordinaire. Gaimant A., 20 25 20 25 25 115 Fol J., 25 20 20 25 25 115 Burgho A 25 20 25 20 25 115 Vandavyver A., 20 25 25 20 25 115 SaloméA., 25 20 25 25 20 115 Dehollander H 25 25 20 20 20 110 le meilleur Elixir et le moins cher Le compte-rendu de la soirée de gym nastique donnée par la Libre VVervic- quoise est remis Dimanche prochain. - Gamma Ile Brukclaer. Gliocolal nu Init parfait. Il n'est question ici que d'irrégula rités relevées dans la comptabilité de la Commune et du Bureau du Bienfai sance. Le Parquet, paraît-il, s'occupe de l'affaire. On s'attend des poursuites, bien que de nombreuses démarches soient faites en tous sens pour éviter un scandale. Pouvons nous être autrement que re connaissants pour des déclarations sem blables celle qui suis, faite pour no tre bien par des voisins, car pour beau coup d'entre nous ici Y près il nous en est de très grand intérêt. Mme Wolters, 135, rue de Lille, Yptes, nous dit Voilà plus d'un an que je soutirais toujours des reins, mê me la nuit les douleurs étaient si vives que je ne dormais plus, j'étais toujours lasse et fatiguée sans raison, j'avais des éblouissements, des sueurs en même temps que des frissons, j'avais perdu tout appétit, je ne savais que fane et m'inquiétais de jour en jour davanta ge, que je pris les PiluleB Foster pour les Reins que vend la Pharmacie Be- cuwe. Le résultat fut aussi rapide qu'effica ce dès le quatrième jour je ressentais un grand soulagement dans tout mon état et en moins d'une semaine j'étais enfin débarrassée de mes pénibles dou leurs. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise le publier. Si vous ne voulez pas être désappoin té. assurez vous que ce sont bien les véritables Pilules Foster pour les Reins qui vous sont données surtout méfiez vous des imitations d'un aspect et d'un nom plus ou moins appro chants car vous n'auriez pas le résultat voulu On peut se les procurer dans toutes les pharmacies raison de 3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. les 6 boites ou franco par la poste en envoyant le mon tant voulu au Dépôt Général pour la Belgique Pharmacie Anglaise, Oh. Delacre, 50, rue Condenberg, Bruxel les. Méfiez-vous des imitations exigez la signature James Foster sur chaque boîte P. Y. 7. M 5 1/2 heures de relevée, aux Halles (Salle Pauwels) par la FANFARE ROYALE. Entrée par le Nieuwwerck PROGRAMME 1. Salvator marsch Armand Omers 2. Cavalerie légère Suppé. 3. Respectueux hom mage, gavotte L Canivez. 4. Fidelio, fantaisie L v. Beethoven. 5 Chanson Arabe J Baudonck. 6 M arche aux F lam beaux Na l Meyerbeer. 7. Mignonne, valse L. Canivez. (Communiqué) s>=?>^>« BRUXELLES La llcvue des Galeries, Immense succès Les Boiréos de Lundi et Mardi n'ont pas été moins brillantes que celles deB précédents jours de Noël. Les vacances amènent du reste le pu blic de province en telle afflueuce si considérable que la Direction donnera une matinée supplémentaire le jour de l'an. Dimanche 31 Décembre mati née 2 h On peut retenir ses places par lettre, dépêche et téléphone N" 486. Voir l'État-Civil la 4* page. OOOOOOO^» oacoooooto ©1 O O s- 3-1 cc ooooooo® o uO o o o o o îo CSiflOiCOCiOdl o O jC fl o o o o o o o 000000*4* art (M o k 2 i -7. z «5 O SB S- B •- T+ c u - >52, u c î- J o 5PO-2 g a s O «-«>• -a? o jS

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 3