Réunion électorale r NEUVE-ÉGLISE. Journal de F Alliance libérale cFYpres et de l'Arrondissement. Dimanche, 25 Mars 1900. 00e année. 12. LE 8 AVRIL, M. l'avocat Laheyne el nos candidats y prendront la parole. La pairie el le service militaire. Ce favoritisme clérical enseignement supérieur. Fanalisme. Ce que le parli libéral a fait el ce qu'il fera encore pour les travailleurs. Il créa les pensions ouvrières pour les anciens militaires elles furent supprimées par le gouvernement ca tholique Tous l'œuvre pour le triomphe des libéraux. Unissez-vous pour abattre le gou vernement clérical, l'ennemi juré des travailleurs. Votez tous pour les libéraux. Surveillons les Scrutins La Chambre. l'union fait la force le iïittiatiche. Vires acqiirit eundo. IX DE L'ABONNEMENT poua la ville Par an 4 francs. p' la province Par an 4 fr. SrO pour les annonces on traite forfait. On s'abonne au bureau du journal, rue on Dixmuue, 53, Ypres. Les annonces, les fails divers el les réclames soni reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité 0. Vau Godtsenhoven et Thibesard, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 3230. 3 heures de relevée. au café la Téte d'Ai-gent chez la Ve CLARYSSE. Pour tout bon citoyen, vraiment di gne de ce nom. la Patrie est une chose sacrée, la défense de laquelle per sonne ne peut s'atiranchir prix d'ar gent. Telle est l'opinion du parti libéral, qui a son programme politique L'abolition du remplacement. Le service personnel. Tout homme valide, 19 ans, se doit la défense de la Patrie, sans dis tinction de rang, de classe et de fortu ne il ne doit rester sous l^s drapeaux que pendant le temps strictement né cessaire pour apprendre le service mi litaire, une juste rémunération étant payée par l'Etat tous ceux qui peu fortunés, sont leB soutiens de leurs fa milles. Voilà ce que veulent les véritables patriotes. Tel est l'avis du parti libé ral, c'est là son honneur. il veut une armée forte, une armée vraiment nationale, composée uon seu lement des déshérités de la fortune, mais de tous les citoyenH valides et surtout, de ceux qui ont le plus d'inté rêt défendre le sol natal et qui s'en dispensent aujourd'hui prix d'ar gent. Une armée, ainsi sérieusement com posée nous imposant un service de peu de durée, sera pour nous la meilleure garantie de paix, le plus fort rempart contre l'ennemi, qui hésitera avant d'oser franchir nos frontières Car notre devoir le plus sacré, com me notre intérêt le plus impérieux, est de défendre le sol natal contre toute in vasion étrangère. Cela vaudra sûrement mieux que les fortifications votées par les catholi ques, coûtant des centaines de millions, derrière lesquelles, le pays étant dé vasté, les malheureux survivants abî més et découragés la première défai- f,\ traient se réfugier pour atteudre la mort et la tin de la l'aitie A tous ceux qui voudront exploiter contre les véritables amis de la Patrie ''question militaire dans un but élec toral, nous répondrons Les 98 mil lions de dépenses militaires actuelles que va supporter annuellement le pays "osont pas nécessaires pour entretenir "ne armée nationale, et les vrais pa triotes crieront avec nous le 27 Mai A bas le remplacement \r tve une armée nationale y îve la Patrie montrer. Cependant, il y 3 deastatis tiques tellement édifiantes a c< «qpjt, qu'elles valent d'être publiée». Teiie est colledes nominations de professeurs de PUuiversué de l'Etat, Gand. De puis 1884. il y a eu là 56 nominations dont 46 do candidats cléricaux et 10 seulement de candidats libéraux. En voici la répartition Faculté de philosophie et lettres 11 nominations 7 cléricales et 4 libéra les Faculté de droit 10 nominations toutes cléricales Faculté de médecine 9 nominations toutes cléricales Faculté des sciences et écoles spécia les 26 nominations 20 cléricales et 6 libérales Nous est avis que les étudiants gan tois, en attendant, pour protester, la venue de M. Gesché, le professeur de chimie dont l'insuffisance a provoqué les troubles récents que l'on sait, nous est avis, disons-nous, qu'ils ont fait preuve de grande patience.... dans Le favoritisme des cléricaux en ma lgré de nominations n'est plus dé Voici ce qui se passe dans un village de l'arrondissemet de Bi uges Le fac teur est un parent du sacristain. Le curé se dit aussitôt que voilà une bon ne aubaine que l'on ne pouvait négli ger. Le sacristain s'en alla donc, un beau matin,demander au facteur quels étaient les abonnés au journal flamand Noord en. Zuii On menaça le facteur, non de l'enfer, mais d'empêcher son avancement s'il n'obéissait aux ordres du tonsuré. Le facteur s'exécuta et le lendemain le curé alla de porte en por te, chez les lecteurs de cette feuille maudite, les menacer de toutes les con séquences de sa sainte colère, s'iLe ne se désabonnaient pas. Exposer devant le pays, la veille des élections, le dossier volumineux de tontes ces manifestations de la réaction cléricale, serait de nature faire res sortir de plus en plus la nécessité de se débarrasser d'un gouvernement op presseur. Personne ne peut douter qu'il en sera ainsi, surtout lorsque Ion passe en revue les bienfaits dont le parti li béral a comblé la classe ouvrière. Quand il lut au pouvoir Il accorda des crédits de plusieurs millions pour venir en aide aux ou vriers et aux campagnards malheu reux. Il dégreva le budget de 60 mille ouvriers en faisant voter la loi sur les patentes. Il abaissa le prix du pain qui était, en 1854, de fr. I 06 le kilogramme. il fit la loi sur les coopératives el la loi sur les sociétés de secours mutuels. Il créa la Caisse générale de retraite et la Caisse d'épargne. Il institua les conseils de prud'hom mes. Il supprima les octrois. Il abolit l'impôt sur les petits héri tages. Il fit la loi sur les habitations ou vrières. Il supprima le livret obligatoire. Il abolit l'impôt sur le sel et le pois- sonj, 11 donna le droit do coalition aux ouvriers. il organisa I enseignement populai re. Il biffa l'article 1781 du Code civil qui n étaitqu une monstruositesuivanl laquelle, en cas de contestation entre le patron et louvrier, le patron était toujours cru sur parole. Il supprima les péages. Il instaura les conseils de l'industrie et du travail. Lté., etc. Cest devant cette œuvre grandiose, accomplie dans les rares et courts in tervalles du pouvoir, et au milieu de luttes politiques passionnées, quun jour, la Chambre, le chef socialiste, M. Vanderveldes est incliné en pro clamant que le parti libéral avait droit la reconnaissance du peuple belge tout entier et que les cléricaux eux- mêmes doivent rendre hommage nos hommes dEtal. Ce glorieux passé est le plus sûr ga- ranl qu une fois au pouvoir le parti libéral entrera dans les voies les plus démocratiques en instituant L égalité politique Le service personnel L'instruction gratuite et obligatoire avec la liberté du père de famille d'envoyer ses enfants lécole de son choix Les assurances ouvrières contre le chômage et la maladie lin revisant la loi sur les accidents du travail et en proclamant que l ou vrier vieux ou invalide a droit a une pension de 360 francs par an. Four réaliser l'œuvre future, le con cours de tous est nécessaire. Si vous, travailleurs vieux et inva lides, vous voulez jouir du repos et de la libelle el échapper la misere noi rc Si vous, les jeunes, vous voulez garder la paix dans vos ménagés et ne point vous sacrifier en un mot, si tous, ouvriers, jeunes et vieux, mères de famille, vous voulez assurer votre existence au moyen de la pension de 360 francs que le futur gouvernement libéral vous accordera Les antiministériels sont mal organisés et ne disposent pas, comme les cléricaux, de moyens suffisants pour exercer partout un contrôle efficace et permanent des listes élec torales. Nous savons tous combien les lois électorales favorisent la fraude et avantagent nos maîtres qui ont toujours disposé au Par lement d une majorité peu en rapport avec les votes recueillis aux scrutins. Le suffrage universel, pur et simple, uni la représenta tion proportionnelle, est le remède qui don ANNONOES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. nera définitivement au pays la représenta tion réelle et sincère qu'il doit avoir. Cependant, aux fraudes qui sont dans la loi s'ajoutent celles de son application. Le 27 Mai, les électeurs émettront un nombre de votes arrêté sur les listes établies aujourd'hui ne varieturles délais des récla mations étant expirés. Rien ne sert plus de récriminer ce sujet mais il est permis d'examiner si les falsificateurs des listes ne sont pas aussi des falsificateurs de scrutins et comment nous devons faire pour empê cher les fraudes du vote. Depuis vingt-deux ans que les cléricaux détiennent le pouvoir, combien de communes y a-t-iloù les bureaux électoraux fonctionnent, sans contrôle au cun, et sont composés exlusivement de clé ricaux bon teint Ceux-ci travaillent ad majorent Dei gloriam et de nombreuses fraudes sont leur passif sur terre et leur actif au ciel. Nos amis, quelques jours peine avant les élections, se contentent d'envoyer dans quelques communes, des témoins qui doi vent se borner constater si les formalités préliminaires sont observées, si le secret du vote est plus ou moins assuré, s'il n'est pas présenté des bulletins marqués, etc. Cela est insuffisant, car les témoins doivent d'a bord connaître parfaitement les lois électo rales, pour assister de façon utile aux dé pouillements mais encore, il est de toute nécessité, qu'ils connaissent fond la liste électorale de la circonscription où ils doivent agir. Ils doivent pouvoir constater qu'un électeur ne vient pas se substituer un au tre, absent, malade ou même décédé, que Pierre vient bien voter pour Pierre et non pour Jacques ou Paul. Je ne veux pas énu- mérer tous les trucs dont usent les courtiers électoraux peu scrupuleux, mais on ne sau rait trop insister sur le devoir des témoins d'ouvrir les yeux et d'être bien attentifs tout ce qui se passe au bureau et dans les isoloirs. J'estime que le devoir des antiministériels qui, par leur propagande active et féconde rallient aux réformes démocratiques, tant de paysans inféodés au cléricalisme est de bien les pénétrer de l'idée Vju'ils sont maî tres de leurs votes et que les scrutins seront bien surveillés. Les propagandistes et jeu nes gardes doivent dès présent se mettre en route pour dénicher jusque dans les moindres villages, des témoins aptes rem plir leur mission le jour du grand combat qui doit être le jour de grande victoire anti- ministérielle. Là où il n'y a pas d'hommes sûrs et ca pables, des libéraux dévoués doivent être designés et se mettre immédiatement en rapport avec les électeurs pour connaître les mutations, condamnations, décès, qui se seraient produits depuis la confection des listes électorales. Nous avons le vent du libéralisme en poupe il nous vient de France, d'Angle terre, de Hollande, de partout, profitons-en pour répandre nos idées, mais n'oublions pas que la réaction veille et qu'elle mettra toue ses efforts nous combattre. Soyons prudents et vigilants, cherchons partout des témoins qui sont indispensables pour donner la confiance aux électeurs timorés et hésitants et assurer le triomphe de nos idées. Pour cela, surveillons les scrutins Séance du Mercredi 21 Mars 1906. Laconveotion avec la France concer nant la réciprocité en matière d'acci dent du travail a été votée l'unani mité des membres présents. Avec l'assentiment du gouvernement 1 interpellation 4/JA HymansJanson et Masson sur la politique du gouverne ment a été fixée la rentrée des vacan ces de Pâques. L urgence a été refusée une inter pellation de M Oiroul sur des incidents survenus l'école normale de Huy On a décidé de joindre la discussion du budget de l'instruction publique si on 1. analyse le projet Uoremaus sur l'emploi du flamand. C'est ud sim ple escamotage.

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 1