A. Dechièv
DE KF.IYIPENAAR
État-Civil d'Ypres.
La loi sur les accidents
du travail.
Des journaux cléricaux de notre
arrondissement osent écrire que les
députés libéraux ont voté la loi sur
les accidents du travail.
C'est un mensonge
Les députés libéraux, tout en re
connaissant que les accidents du tra
vail doivent être secourus, n'ont pas
voté la loi parce qu'ils estiment que
cette loi est mal faite.
Parce que 1 assurance contre les ac
cidents du travail, telle qu'elle est or
ganisée, est une trop lourde charge
pour les paysans et pour les patrons
et que la loi aurait pour effet de
diminuer les salaires.
Parce que l assurance contre les ac
cidents du travail devrait être orga
nisée par l'Etat lui-même.
Parce que le gouvernement qui met
toutes les charges de la loi sur le
dos des patrons et de paysans ne veut
pas donner l'exemple, attendu qu'il
n'a pas voulu reconnaître le droit
l'mdemnite aux enfants du pruple
qui, alors qu'ils se trouvent sous les
drapeaux, sont victimesd'un accident.
La reprise des lignes de la Corn
pagme des Chemins de fer de la Flan
dre occidentale n'est pas encore chose
faite, malgré le désir évident du gou
vernement de conclure l'affaire avant
les élections.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS.
Le Chat Noir Ypres.
Société Royale
des Francs Arbalétriers.
Une mauvaise loi.
Comment devra s'y prendre le pair on
pour se couvrir des risques d'acci
dents
V
Les charges imposées aux patrons et
leurs désastreuses conséquences pour
les ouvriers.
Trouvé par un habitant
de Courlrai.
Théâtre des Galeries
L'HOTEL DU LIBRE-ECHANGE.
15, fimmIc Menin, 15
V 11 E S
Maison l'ondée en
AVIS IMPORTANT.
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elle n'a que peu de ressources, il ne
faut pas que l'administration, par son
insouciance, en supprime une qui por
terait un conp sensible beaucoup de
contribuables vivant avec la garnison.
Au surplus, le nouvel emplacement
est bien mal cboisi. 11 va enlever la
plaine tout son cachet et la vue admi
rable des boulevards intérieurs et ex
térieurs.
S'il est indispensable de construire
la nouvelle gendarmerie sur cette
plaine, mieux vaudrait encore démolir
les anciennes fortifications tombant en
ruines et la bâtir sur leur emplace
ment avec la façade monumentale
tournée ver la gare.
(Je serait un embellissement l'en
trée de la ville la perche pourrait être
reculée et tout le monde serait satis
fait Cela occasionnerait une grande
dépense, il est vrai, mais on ne fait pas
d'omelette sans œufs
Il est espérer avaut que le mal ne
soit fait, que notre administration se
réunisse et prenne, dans l'intérêt de la
ville, une détermination réfléchie et
digne.
La grande généralité de nos conci
toyens est de notre avis et désire que
nos édiles fassent le nécessaire pour
faire aboutir cette détermination
La Société a fait connaître ses condi
tions son dernier mot mais l'Etat
n'a pas encore accepté. Les pourparlers
durent toujours
Chemins «le fer «le la Flun-
«Ire Occidentale. La Pairiede
Bruges, se dit autorisée déclarer
qu'un accord n'est pas conclu encore
entre l'Etat et les chemins de fer de la
Flandre occidentale, quant la reprise
des lignes de cette société.
Programme du Concert suivi de Re
doute qui aura lieu Dimanche 29 Avril
190G, 8 heures du soir, au local, rue
du Séminaire, avec le concours d^s
Nemland's, gentlemen acrobates etéqui-
libristes.
1" partie.
1. En goguette, marche mi
litaire. X.
2. Violetta, valBe, Moeremans.
3. Le petit Duc, fantaisie. Leooeq.
4 Kaisermarsch. Wsgner.
2e partie.
1 Quintette do Beethoven
pour piano, clarinette,
hautbois cor. (soxophone-
alto) et basson (saxophone-
baryton) exécuté par MM.
Moerman H., Lebbe F.,
Moerman M., Tasseel M.
et Dobbelaere H.
2 Les Netvland's.
3e partie.
Redoute.
On nous anuonce le passage en notre
ville de la joyeuse tournée chat-noires-
que Rolland et Alberty qui vient d'ob
tenir le plus 'grand succès dans toute
la région, notamment Bruges et
Ostende.
Ces artistes originaux donneront
deux auditions Lundi 30 Avril et
Mardi 1' Mai 8 1/2 heures du soir, au
Café du Sultan Grand'Place.
Au programme, côté d'une partie
musicale très délicate sur violon, man
doline et guitare, où le virtuose Rolland
exécute des mélodies et rêveries hon
groises, citons les chansons satiriques
pleines de verve et les spirituelles fan
taisies a'actualité du chan8onnier^/é«r-
/y, telles que Une leçon de Pic Jeton,
Complainte du roi errant, le mariage d'JE-
milienne d'Alençon, le Shah de Perse en
Belgiquele buffet dn Sénatetc. etc.
On s'esbaudira ferme Lundi et Mar
di, au Café du Sultan
Le Conseil communal de notre ville
s'est réunie hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient Bon
ordre du jour
1. Bibliothèque communale comp
te 1905.
2. Ecole de musique compte 1905.
3. Ecole industrielle compte 1905.
4. Garde civique compte 1905.
5. Musée compte 1905.
6. Fabrique d'église S'. Jacques
compte 1905.
7. Voirie cession d'une lisière de
terrain au cimetière S1 Pierre.
8. Bureau de bienfaisance location
du droit de chasse.
9 hospices civils location de biens
ruraux
10. Hospices civils procès-verbal de
vente d'arbres.
11. Messageries service entre West-
roosebeke et Ypres.
12. Police Patrouilles de nuit cré
dit spécial.
13. Mutualités de retraite primes
de 1905 crédit supplémentaire.
Nous donnerons le compte-rendu de
cette séance dans notre prochain nu
méro.
Tir du 23 Avril 1906.
AU BLASON ORDINAIRE.
Haut total, Piutelon.
Bas'total, Vandaele.
IV
La loi indique aux patrons trois or
ganismes avec lesquels ils peuvent
contracter une assurance destinée
garantir le paiement des allocations
qu'ils devraient fournir leurs ou
vriers accidentés.
Ce sont: 1. Les compagnies d'assu
rances primes fixes agréées par le
gouvernement.
2. Les caisses communes d'assuran
ces contre les accidents, constituées
par les chefs d'entreprise et agréées
par le gouvernement
3. La Caisse générale d'épargne et
do retraite.
La liste des sociétés agréées sera pu
bliée tous les trois mois au Moniteur.
En consultant cette feuille officielle,
les patrons seront certains de ne pas
être induits en erreur sur l'agréation
octroyée la société avec laquelle ils
désireraient traiter.
Noua avons démontré combien la loi
était incomplète et injuste vis à-vis des
ouvriers. H importe maintenant de
montrer aux patrons combien elle est
préjudiciable leurs intérêts.
Il va sans dire que ce n'est pas sans
bourse délier que les chefs d'entreprise
contractent avec les sociétés d'assuran
ces, car étant donné le caractère certain
de l'indemnité, celles-ci ont considéra
blement augmenté le tarif de leurs pri
mes, contraignant ainsi les patrons
des sacrifices exorbitants. Des chefs
d'entreprise qui, antérieurement l'en
trée en vigueur de la loi, payaient une
prime de 200francs par exemple, paient
800 francs environ ceux qui payaient
500 francs paient 2,000 francs. D'autres
ayant payé 2,000 francs paient 8,000
francs et la primedes grands industriels
se chiffre par plusieursdizainesde mil
le francs.
On peut facilement prévoir que des
patrons renonceront s'imposer de si
lourdssacrifices. Dans ce cas, ils 6«ront
obligés de contribuer au fonds de ga
rantie visé par l'article 20. A cet effet,
ils devront verser une cotisation,déter
minée annuellement par arrêté royal
dans une caiBse d'assurance contre l'in
solvabilité de certains patrons Si, par
exemple, un chef d'entreprise, ou la so
ciétè d'assurance qui l'assure, ne paie
pas l'ouvrier l'allocation qui lui a été
accordée la suite d'un accident, c'est
ce fonds de garantie qui interviendra,
sauf recours, pour la régler en lieu et
place du chef d'entreprise ou de son
assureur.
Ce système est un comble, car il consis
te faire payer les bons patrons pour
les mauvais.
Il est facile comprendre que les ou
vriers subiront les premiers le contre
coup des charges patronales, car il est
horg de doute qu'elles amèneront fata-
lemet certains chefs d'entreprise, soit
diminuer les salaires, soit enlever
aux travailleurs le bénéfice de la parti
cipation des caisses de prévoyance on
de secours.
Outre les inconvénients qu'elle en
gendre, l 'œuvre législatif du gouverne
ment pêche par ce double défaut
qu'elle impose aux patrons de grands
sacrifices et n'accorde anx ouvriers que
de maigres compensations les uns et
les autres sont les victimes d'une loi in
complète, injuste et mauvaise, qui sou
lèvera d'unanimes protestations et con
tribuera largement déboulonner le
gouvernement clérical
Communiqué
Il y a bien des gens ici Ypres qui
sont atteints d'une pénible maladie
de la peau, hémorroïdes, eczéma ou
ulcères, variqueux, peut être et qui ont
en vain essayé toutes sortes de remèdes
sans trouver de guénson ceux là
la déclaration si franche faite par un
habitant de Courtrai sera de grande
valeur.
Mr J. Hoeffel, 22, Chaussée de Gand,
Courtrai, nous écrit que voilà six se
maines qu'il était atteint d'hémorroï
des externes, mais qu'il employa aus
sitôt l' Onguent Foster que vend
Ypres la Pharmacie Becuwe, et fut
complètement guéri en deux jours. Ce
la dut être sa grande satisfaction car
il nous dit que c'est l'unique remède
qu'il ait pu trouver et nous autorise
le publier.
La peau est un des moyenE par les
quels les impuretés sont éliminées du
système, mais elle est sujette des af
fections spéciales qui entravent ou ar
rêtent entièrement ses fonctions et doi
vent être soumises un traitement spé
cial. Au nombre de ces affections on
compte l'Eczéma, les Hémorroïdes,
l'Erésipèle, les Dartres, les Scrofules,
etc. L' Onguent Foster est un spéci
fique contre toutes les aflections de la
peau, il a été employé et sa valeur dé
montrée dans des milliers de cas.
Assurez-vous qu'on vous donne
l'Onguent Foster de la même espè
ce que celui qu'a eu Mr Hoeffel. On
peut se les procurer dans toutes les
pharmacies raison de 3 fr. 50 la boite
ou de 19 fr. les 6 boîtes ou franco par
la poste en faisant la demande au Dé
pôt Général pour la Belgique Phar
macie Anglaise, Ch. Delacre, 50 rue
Coudenberg, Bruxelles.
Méfiez-vous des imitations exigez la
signature James Foster sur chaque boî
te. P. Y. 24.
BRUXELLES.
Immense succès
L'Hôtel du Libre-Pichange, la joyeu
se fantaisie de MM. Feydau et Des val -
lières a retrouvé aux Galeries le succès
de rire qui l'avait accaeillie lors de son
apparition. C'est la pièce la plus drôle
que l'on puisse imaginer. Dimanche
29 courant 2 heures, Ie matinée, les
représentations du soir commencent
8 h. 1/2.
On peut retenir ses places par lettre
dépêche, et téléphone N° 486.
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remboursables.
Les listes qui me sont présentées
doivent être dressées par ordre numé
rique.
Le bureau est ouvert de 9 12 firtlmalin.
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Déclarations du 20 au 27 Avril 1906.
Naissances
Cotfyn, Félicien, rue dos Boudeurs.
Bartier, Jérôme, chaussée de Zon-
nebeke. Davreux, Fernande, rue
des Boudeurs. Oarpentier, Robert,
Grand'l'ace. - Bonneel, Joseph, chaus
sée de Poperinghe. Muylle, Anne,
Vieux Marché aux Habits. Craye,
Orner, rue Eigen Heerd. Geudens,
Simonne, Esplanade. Devos, Jean
ne, rue S' Christrophe. Heursel,
Georges, rue au Beurre. Stouten,
Marie,chaussée de Menin.— De Bruy-
ne, Julien, rue de l'Ecuelle. Van6«-
venant, Elvire, rue Carton.
Mariages
De Winter, François, musicien
Malines, et Doppegieters, Marie, Bans
profession, Caj>rycke, tous deux ré
sidant Ypres. Dewachter, Ed
mond, maitre-maçon, et Casier, Pauli
ne, sans profession, tous deux Ypres.
Décès
Garrein, Charles, 48 ans, cordonnier,
célibataire, rue de Menin. Mar
quette, Louis, 71 ans, sanB profession,
veuf de Demeyer, Rosalie, rue de Lille.
Louwyck, Joseph, 85 ans, sans pro
fession, veuf de Verhaeghe, Sophie, et
de Schelle, Lucie, rue de Lille. De-
waele, Romanie, 29 ans, servante, cé
libataire, rue de Menin. Allaer,
Phi lippe, 43 ans, menuisier, célibataire,
Nouveau Marché au Bois. Vanacker,
Maurice, 16 ans, tourneur de bois, rue
des Aveugles. Dutoit, Pierre, 77 ans,
sans profession, époux de Dekock,
Ursule, rue Longue de Thourout.
Bekaert, Marie, 60 ans, servante, céli
bataire, rue de la Boule.
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