A. Dec!lièvre
jocx/is.
DE KF.IYIPENAAR
État-Civil d'Ypres.
a
s-
Les libéraux belges
inaugureraient-ils
la politique française
Ne qui se f. ..iehe-t-on
1 1 inssin de natat ion
sera ouvert au piiltlio
partir dti 14 MAI
prochain.
Kousbrugge.
lleeliui* clérical
de domines- ten- Brielen.
Noces de diamaiil
de \1. el Hn,e Vercamer.
Ce que l'on remarque
Ypres.
I jîi Compag nie bel<**e
d'Epargne et d'Assu
rance, dont le Siege social est
Bruxelles, Irue des Quatre- ras, dé
sire s'assurer le concours, dans toutes
localités de plus de 1.500 habitants,
d une personne active, très honora
blement connue et jouissant d'une
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avec carnet de chèques.
AVIS IMPORTANT.
UL
es
1 I
TS
Je prendrais l'eau au Majoor
gracbt au moyen d'une pompe ac
tionnée par un moteur gaz. Je l'en
verrai dans ce réservoir, de là au bas
sin de décantation le coût serait peu
jni port arit
L'aomentationde la ville serait assu
rée. serait une ressource immense
pour le présent et l'avenir.
Eu tout temps, on disposerait par ce
moyen de l'eau de notre bassin hydro
graphique tout, entier qui est de plus
de 5000 hectares.
Celui de l'étang de Dickebusch n'est
que de 1470 hectares qu'on se le rap
pelle.
Eu effet au Alajoorgracht, par
écoulement naturel, arrive l'eau des
bassins de l'étaDg de Zillebeke, delà
Bollaardsbeke, de la Dickebusch vij-
ver beke sans compter la réserve im
portante contenue dans le Kasteel-
gracht et le Boterplas.
Ce serait épargner pour longtemps
aux habitants de la ville les trais et les
tracasseries qu'entraînera l'établisse
ment des compteurs tant rédoutés par
M. l'Ing Froidure, lui-même.
Les industrielsles brasseurs, ceux qui
ont des appareils a vapeur, les louageurs
etc qui utilisent beaucoup d'eau pour
raient alors respirer et gagner leur vie
en sécurité. Autrement ils paieront la
casse.
Nos aïeux ont utilisé toute l'eau mise
leur disposition par la nature. Il leur
en manquait parfois.
Comment nous, avec des besoins
plus grands, pourrions-nous nous suffi
re avec l'eau qui tombe sur une éten
due du sol quatre fois moindre
Oui, nos ancêtres, dans l'alimenta
tion de la cité, avaient assigné l'é
tang de Dickebusch, pour sa part com
me suffisante la rive gauche de l'Yper-
lée, soit environ le tiers des habitants.
La rive droite c'est-à-dire celle des deux
autres tiers des habitantsétait dé voulue
l'étang de Zillebeke, au Kasteel et
Majoorgracht.
C'était ce que l'expérience travers
les âges avait indiqué et consacré.
Que l'on ne perde pas cela de vue.
La nature ne se laisse point méconnaî
tre, le plus sage, est de profiter des le
çons qu'elle a données.
De l'état actuel scientifique de la
queswoû de l'épu'atiou de l'eau et de
l'eau souterraine j'aurai3 voulu dire
un mot. Ce sera pour un autre jour.
P. V.
Les cléricaux clament tous les
vents que les libéraux, au pouvoir,
fermeraient les couvents, comme en
France
A cela nous repondons lesolé-
ricaux mentent et sa
vent qu'ils mentent.
Ce qui se passe en France ne nous
regarde pas. Nous ne voulons pas
d'une telle politique
Au surplus, il est impossible d'agir
en Belgique comme en France.
Et pourquoi
Parce que la Constitution belge ga
rantit la liberté de réunionla liberté
des cultes et la liberté de l'enseigne
ment
Farce que, pour supprimer ces li
bertés ou pour y apporter des restric
tions. l'adhésion des deux tiers des
membres du parlement est indispen
sable de par notre constitution elle-
même.
Vous voyez donc, vous tous qui
nous lisez, que les cléricaux vous in
duisent sciemment en erreur car il
serait impossible de trouver au sein
des Chambres législatives le nombre
des voix requises, moins, toutefois
que les cléricaux eux-mêmes ne
s°ient d'accord pour supprimer ou
•"estreindre ces libertés. Et en celte
occurrence nous ne nous trouverions
l'as leurs côtes.
De qui se f ..iche-t-on
Est-ce de M Uolaert Est-ce des
lecteurs de l'arrondissement d'Ypres
Voici ce que nous trouvons textuel
lement dans lecompte rendu analytique
de la Chambre du 11 Mai.
A l'article 23 (Canal de la Lvs l'Yperlée,
230,000 francs)
m i'ol»ert. La question du canal de la
Lys rYperléedaledequaranieans (Aux voix!
aux voix Il est vraiment temps de la résou
dre. Js demande donc que le gouvernement ac
cepte un amendement qui porte le crédit de
250,000 francs 400,000 francs {Aux voix
m. oe Smet de Naeyer, ministre des finances
et des travaux publics. Asseyez-vous J'ac
corde les 400,000 francs. (Hilarité générale.)
L'article, ainsi amendé, est adopté.
Qua M. De Smet Naeyer se paye la
tête de M. Colaert, soit Mats celle des
électeurs de l'arrondissement d'Ypres
Ah non
Le 27 Mat pourrait bien ne pas lui ré
server le même succès d'hilarité
La comédie touche sa fin
La réunion électorale, organisée ici
le G Mai par les Associations libérales
de Furnes-Ostende et Ypres, a très bien
réussie La grande salle du cabaret
l'Omnibus était trop petite pour conte
nir la foule accourue. Les auditeurs se
pressèrent les uns contre les autres
pour applaudir les orateurs.
M. Lesaffre, secrétaire de l'associa
tion libérale de Furnes, prit le premier
la parole et encouragea les électeurs
voter sans crainte pour les listes libéra
les.
M. Notfreprésentant d'Ypres. déve
loppa le programme libéral et passe en
revue la gestion cléricale depuis 1884.
Il fait ressortir tout l'espoir que les
libéraux sont en droit de placer dans
l'élection du 27 Mai.
Après lui, vint le tour de M. Buyl,
représentant de Furnes-Ostende, qui
prononça un discours chaleureux dans
lequel il fit ressortirtout le ridicule des
lois agricoles et de la loi sur les acci
dents du travail. Il signale les scanda
leux mensonges des cléricaux, qui font
passer nos candidats libéraux pour des
persécuteurs et des athées il termina
par un chaleureux appel tous les
électeurs et les engagea faire leur de
voir le 27 Mai et donner leurs voix
aux candidats libéraux qui travaillent
la prompte réalisation du programme
développé par M. Nolf et l'obtention
de la liberté pour chacun.
Les chaleureux applaudissements
des auditeurs,qui înterrompirentmain-
tes fois les orateurs et terminèrent la
séance,sont une preuveévidenteque les
coeurs des assistants étaient avec eux
et que le 27 Mai ils aideront de leurs
voix renverser le ministère clérical.
Ce qui donne principalement con
fiance aux libéraux sur le résultat des
élections prochaines, c'est qu'il se trou
vait la réunion des personnes qui ja
dis n'osaient assister aux meetings libé
raux, de crainte d'être persécutées, et
qui étaient accourues de Rousbrugge,
Beveren et des communes voisines pour
entendre nos candidats. Même des ca
tholiques. notoirement reionnus com
me tels, furent les premiers applaudir
nos candidats. C'est là un signe que les
catholiques eux-mêmes commencent
se lasser du joug clérical et aspirent
la délivrance, l'émancipation et la
liberté, et prédit le triomphe des can
didats libéraux.
Les cléricaux ne se vanteront cer
tainement pas du succès qu'ils ont
obtenu Comines-ten-Brielen. Leur
meeting a fait un four complet.
Une bonne douzaine d'auditeurs,
tout au plus. Les conférenciers, dont
M. Colaert, en ont été tellement ahu
ris qu'ils se sont empressés de plier
bagage.
Et dire qu'ils avaient espéré réunir
Comines-ten-Brielen tous les élec
teurs de Comines où le parti clérical
comprend des partisans de M. Van
Elslande et des partisans de M. Van
der Meersch et où il est impossible
aux candidats cléricaux de se rendre
sans risquer de froisser les uns et les
autres
Voilà où en arrive Mons Colaert
quand on caballe dans les coulisses
du Cercle catholique
le meilleur Elixir
et le moins cher
Une charmante réunion a eu lieu Dimanche
après-midi dans les salons et le jardin du New
Kbédivial Hôtel, où une foule qui complaît l'é
lite de la Société Alexandnne, se pressait pour
venir féliciter les heureux jubiliaires ainsi que
M le Conseiller et Mme Emile Vercamer.
Une grande animation a régné durant l'après-
midi et toute la soirée.
La fête était une vraie réunion de famille et
chacun avait tenu venir apporter en ce jour
l'expression de sa sympathie et ses souhaits de
longue vie M. et M™* Charles Vercamer.
Nous avons remarqué au hasard du coup
d'œil, les Consuls d'Angleterre. d'Autriche-
Hongne, de Belgique, de France, d'Italie et
une foule de notabilités de la magistrature, du
monde judiciaire, du commerce et de la finan
ce.
L'antichambre était garnie d'une oentaine de
corbeilles toutes plus splendides les unes que
les autres et parmi lesquelles la corbeille gi
gantesque aux couleurs nationales du Cercle
Belge.
Les gens d'Ypres commencent enfin
remarquer la régularité avec laquel
le de semaine en semaine sont relatés
dans la presse les heureux résultats de
cas toujours tout proches comme celui
qui suit, on ne peut s'empêcher d'être
que très favorablement f rappés par l'au
thenticité de ces honnêtes preuves tou
jours sur place.
Me'i* Woussen, 3 Chemin du Canon
Ypres, nous dit
Depuis six ans je souffrais toujours
des reins, il me semblait toujours avoir
des milliers de piqûres dans le dos,mal
gré les soins que je prenais il n'y avait
pas d'avance, j'étais toute harassée dès
le matin sans aucune raison apparente,
j'avais toutes les peines du monde
pouvoir me baisser ou me courber,
chaque instant j'étais prise de vertiges,
j'avais des aigreurs d'estomac, et plus
du tout d'appétit, mes urines étaient
brûlantes au passage et toutes rouges,
j'étais fort triste et ne savais vraiment
plus comment faire, lorsque par bon
heur je fus conseillée de prendre des
Pilules Foster pour les Reins» que
vend la Pharmacie Becuwe.
A mon grand étonnement je ressentis
dès les premiers jours un bien-être gé
néral et en moins de quinze jours toutes
mes douleurs avaient disparu comme
par enchantement, je pouvais retra
vailler mon aise et sans fatigue, aus
si je veux recommander ce précieux
remède toutes mes connaissances per
suadée de leur rendre service. Je certi
fie exact ce qui précède et vous autori
se le publier.
Vous êtes- vous jamais douté que vos
reins étaient la cause de votre maladie?
Avez-vous mal au dos, la tête et aux
membres Souffrez-vous de rhumatis
mes, de faiblesse de cœur ou d'hydro-
pisio Y a-t-il écoulement d'urine
excessif ou insuffisant et est-elle char
gée de gravier ou de sédiment? Vous
sentez vous constamment fatigué abat
tu, impressionnable Réfléchissez
Exigez bien les véritables Pilules
Foster pour les Reins dont l'efficaci
té est universellement connue, elles
sont uniques dans leur genre surtout
ne vous laissez pas substituer une imi
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franco par la poste en envoyant le
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te. P. Y. 25.
grande considération lelTet de deve
nir le représentant attitré de la So
ciété
La preference sera accordée aux
personnes occupant déjà une situation
telle que celle de candidat notaire, de
Secrétaire et receveur communaux,
d'agents d'affaires, de régisseurs etc.
Aucun cautionnement n'est exigé,
mais des references de tout premier
ordre seront demandées.
Les demandes doivent être adressées
ladminist ateur délégué, M. L
Ivaissin, avocat, 1, rue des Quatrc-
Bras, Bruxelles.
de lettres de crédit,traites et chèques.
15, rue île llcnin. 15
i» il i:
liaison fondée en i
c:
-8-
1H72.
K5
Vérification des tirages de titres
remboursables.
Les listes qui me sont présentées
doivent être dressées par ordre numé
rique.
Le bureau est ouvert de 9 12 htMmatin.
Déclarations du 4 au 11 Mai 1906.
Naissances
Carlier, Marguerite, rue des Plats. Tas-
seel, Simonne, rue des Chiens. Trésy. Flo
rent, rue du Passage. Olhvier, Marie, rue
des Plats. Beddeleem, Léopold, rue des
Chiens. Kools, Alfred, rue G. de Steurs.
Schoonheere, Adrienne, rue des Boudeurs.
Mariages
Decramer, Valère, tapissier, et Warlop, Phi -
lomène, dentellière, tous deux Ypres.
Dehollander, François, colporteur, et Deman,
Eulalie, colporteuse, tous deux Ypres.
Vandelannoote, Henri, employé la Station,
et Hosten, Marie, sans profession, tous deux
Ypres. Hoornaert, Camille, domestique, et
Berat.'Clémentine, servante,tousdeuxYpres.
Décès
Vanbeveren, Virginie, 59 ans, servante, céli
bataire, rue G. de Steurs. Van (sacker,
Jean, 58 ans. Jardinier, époux de Lozie, Julia,
chaussée de Zonnebeke. Jansseune, Jeanne,
76 ans, sans profession, veuve de Deblock, Sé
raphin, chaussée, de Poperinghe. Salomé,
Marie, 2 ans, rue de Menin. Van Belle,
Heurt, 60 ans, sans profession, veuf de Terwe,
Céline, rue Longue de Thourout. Beun,
Charles, 60 ans, paveur, époux de De Braband,
Rosalie, rue de la Station.
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On se charge au bureau du journal de
l'impression des cartes de visite et de
tous genres de travaux d'impression tant
en lithographie qu'en typographie.