pour la liste n° 1 ET VOTEZ TOUS Oh uuieiitleiiK'iil». parle gouvernement, furent rejeté» droite eontre gaurlie. mi. t olaerl et an tlerri» étaient prêtent» la •éanee et votèrent C'OVI ltl.. Voici quels ont été les votes émis AGRÉÉS ET AGENTS DE SURVEILLANCE DE POLICE DE LA ROUTE. L'amendement de M. Lemonnier et consorts proposant de majorer de 150.000 fr. le salaire des agréés et des agents de surveillance de police de la route est AGRÉÉS ET OUVRIERS. L'amendement de M. Lemonnier et consorts proposant de majorer de 250.000 fr. les salaires des agréés et des ouvriers des chemins de fer, postes et télé graphes est rejeté droite contre gauche, m. nolf a voté pour mm. co- laert et van merris ont voté contre. Compte rendu analytique, p. 7663 ENTRETIEN, RÉPARATION ET RENOUVELLEMENT DU MATÉRIEL. La proposition de M. Pépin et consorts de majorer de 200.000 fr. le crédit inscrit pour l'entretien, la réparation et le renouvellement du matériel est AGRÉÉS, GARDES TEMPORAIRES ET OUVRIERS DU SERVICE DES TRANSPORTS. La proposition de M. Lemonnier et consorts de majorer de 200.000 fr. les salaires des agréés, gardes temporaires et ouvriers du service des transports, est REJETÉE DROITE CONTRE GAUCHE. M. NOLF a VOté POUR j MM. COLAERT et FACTEURS DES POSTES ET AUTRES AGENTS SUBALTERNES. La proposition de M. Allardet consorts de majorer de 200.000 fr. de façon accorder une indemnité de 50 fr. aux agents postaux qui pendant la période électorale sont accablés de travail, est rejetée droite contre gauche, m. nolf a voté pour mm. colaert et van merris ont voté contre. Compte rendu analytique, p. 767.) FAMILLES DES VICTIMES DU NAUFRAGE DU NAVIRE-ECOLE. La proposition de MM. Van Damme, Buyl etc. tendant allouer une indem nité de 300.000 fr. aux familles des victimes du naufrage du navire-école est rejetée droite contre gauche, m. nolf a voté pour mm. colaert et van merris ont voté contre. Compte rendu analytique, p. 768.) Et c'est après avoir, par leurs votes, donné la mesure de l'intérêt qu'ils portent la classe ouvrière, que mm. colaert et van merIPïs se prévalent de la comédie qu'ils ont jouée, Vendredi 11 Mai, la Chambre. Les électeurs ne seront pas dupes de cette comédie. Electeurs de l'arrondissement d'Ypres, SOUVENEZ-VOUS!! pour les candidats libéraux. comédie Colaerl-de Smel percée jour. La comédie laquelle M. Colaert «'est livrée le 12 Mai dernier, en fin de séance de la Chambre vient d'avoir son épilogue au Sénat, où nos amis MM. Delannoy et DeRidder viennent d'arracher au ministre de Smet des déclarations, qui nous fixent sur la véritable portée du crédit de 400,000 francs obtenu par la députation d'Y pres en récompense de sa docilité lors du vote des millions pour les forts d'Anvers. Nous reproduisons l'incident d'après le compte-rendu analytique D'où il faut conclure que nous sommes bien loin de l'achèvement du canal annoncé par le Journal d'Y- pres. Le ministre, qui depuis des années est en possession de projets a consenti, sous l'empire de la frous se que lui inspire l'élection, de ten ter un essai sur une section du canal. Et c'est tout. Après fessai, viendra une nou velle période d'observa tions^ et on sait combien de temps ces périodes d'observations durent quand il s'agit de notre canal. Il s'agit donc d'une pure parade électorale. Il n était pas mauvais d'en obtenir l'aveu après les vantardises de M. Colaert et de son Journal. Nous remercions MM. Delannoy et De Ridder d y avoir réussi. Kéunion électorale Le meeting donné Dimanche Ypres sous les auspices de l'Associa tion libérale et présidé par M. le dé puté Nolf, a eu un succès dépassant toutes les espérances. La grande sal le des Anciens Pompiers était litté ralement bondée et nous n'exagérons pas en évaluant plus de 800 person nes les auditeurs présents. MM. les députés Masson et Lief- mans ont défendu le programme des gauches. M. .Masson a spécialement insisté sur la politique financière du gouvernement. Son discours de gran de allure a été fréquemment interrom pu par de chaleureux applaudisse ments. M. Camille Liefmans a eu un succès non moins éclatant en rappe lant le passé du parti libéral au point de vue social et en insistant sur l'é volution intéressée du parti clérical qui ne s'est occupé d'œuvres qu'avec l'avènement du suffrage universel et dans un but électoral évident. Il a félicité l'association du choix heureux de ses candidats et rendu un homma ge mérité au député sortant, M. Nolf. M. Nolf a chaleureusement remer cié ses collègues de la Chambre du précieux appui qu'ils sont venus lui apporter et a dénoncé la ridicule co médie laquelle MM. Colaert et Van Merris, avec la complicité du gouver nement, se sont livrés, Vendredi der nier, en faisant voter des crédits pour des travaux réclamés depuis nombre d'années par l'arrondisse ment, crédits qui ne sont jamais dé pensés et qui, la veille de chaque élection, sont inscrits au budget. Puis il a convié tous les auditeurs faire leur devoir et la séance a été levéeau milieu du plus grand enthousiasme. Les cléricaux aux abois ont appelé leur rescousse M. Hoyois qui est allé donner Dimanche après-midi, Comines, une conférence portes fer mées. Le lendemain, Lundi, un meeting avait lieu au Vieux-Touquet. Là, comme partout, un public nombreux acclamant d'enthousiasme le pro gramme libéral. A noter que la con férence se donnait un Lundi soir, ce qui n'a pas empêché le succès d'être complet. MM. Nolf et Laheyne ont été chaleureusement applaudis et le meeting s'est terminé 9 heures du soir. Un accueil très sympathique a été réservé M. Emile Iweins qui est un assidu de toutes les réunions. Double Je». Est-ce la frousse Est-ce la der nière épave laquelle s accroche le naufragé qui voit tout sombre autour de lui Le Journal de Bruxelles organe officieux du gouvernement clérical pu blie l'appel suivant Faut-il qu'ils soient affolés pour oser ainsi s'adresser ceux que dans leur Onze Standaard ils traitent de mécréants, francs-maçons, libres penseurs et blasphémateurs de Dieu? Et pour qui ces gens prennent-ils nos amis les libéraux modérés Triste Triste Et que s'est-il passé dans la séance de la veille, c est à-dire du Jeudi 10 Mai Budget des chemins de fer, postes et télégraphes. REJETÉ DROITE CONTRE GAUCHE. m. NOLF a VOté POUR J mm. COLAERT et van merris ont voté contre. Compte rendu analytique, p. 7663 rejetée droite CONTRE GAUCHE. m. NOLF a VOté POUR mm. COLAERT et VAN merris ont voté contre. Compte rendu analytique, p. 767.) van merris ont voté contre. Compte rendu analytique, p. 767.) LA M. Delannoy. Je signale que dans les faits qui se sont produits la Chambre, lors de la séance du 11 Mai dernier, je vois une pure parade électorale. M. Colaert s'est ex primé ainsi d'après le Compte rendu analy tique M. Colaert. La question du canal de la Lys l'Yperlée date de quarante ans. (Aux vois aux voix 11 est vraiment temps de la résoudre. Je demande donc que le gouvernement accepte un amendement qui porte le crédit de 250,000 francs 400,000 francs. (Aux voix M. de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Asseyez- vous J'accorde les 400,000francs. (Hila rité générale. Je désirerais demander l'honorable mi nistre ce qui l'a décidé majorer ce crédit. D'après ce qui m'est affirmé, les études ne sont pas terminées, aucun ordre d'exécution n'a été donné et on ne s'est arrêté aucune solution. Le dialogue cité plus haut n'est donc qu'une comédie. Il suffit pour s'en rendre compte de rele ver les crédits votés par le parlement et sur lesquels rien ou presque rien n'a été dépen sé. Canal de la Lys l'Yperlée En 1899 250,000 fr. votés 100 fr. dépensé. En 1902 250.000 fr. v«tészéro fr. dépensés. Travaux la Lys pour empêcher les inon dations En 1898 500,000 fr. votés, 26,000 fr. dép. En 1902 300,000 fr. votés," 222-80 dép. Ecole d'équitation d'Ypres en 1895, 264,000fr. sur lesquels rien n'a été dépensé. J'ai donc le droit de dire qu'il en sera de même des 400,000 francs votés le 11 Mai par la Chambre. En attendant, nos adversaires ont placar dé une affiche électorale annonçant ce vote et disant que sous peu aura lieu l'adjudica tion des travaux et félicitant le ministère et les députés catholiques. Je repète que je ne vois dans le crédit en question qu'une simple parade électorale et j'engage tous mes amis de l'arrondissement d'Ypres n'attacher aucune valeur au crédit nouveau, pas plus qu'aux crédits an ciens et qu'on n'a pas dépensés. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Com me parade électorale, le petit speech que vient de prononcer M. Delannoy est assez réussi (rires) et je le félicite du zèle qu'il déploie en faveur de ses amis. M. Delannoy. On fait ce qu'on peut. (Nouveaux rires.) M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Si M. Colaert avait voulu faire, de concert avec moi, une parade électorale, il aurait com mencé par faire un exposé détaillé de la Juestion, afin d'en montrer l'importance, 'aurais écouté très attentivement cediscours et j'y aurais répondu par d'autres considé rations très développées or, ce n'est pas cela du tout qui s'est passé. Vous venez faire état d'une affiche électorale cela n'est pas sérieux, et je ne voudrais pas m'y ar rêter plus longtemps. J'aurais beau faire si de mon côté je me mettais répondre tout ce qu'on m'impute sur des affiches. On ne peut exécuter tous les travaux la fois Il faut d'abord achever les plus ur gents. Or, le service de la côte est surchar gé depuis plusieurs années. Ai-je besoin de rappeler les travaux considérables exécutés Zeebrugge et Ostende, où nous avons dépensé 60 millions On travaille Blan- kenberghe, on va travailler Nieuport, etc. Tout le littoral a été transformé. Il y a trois ou quatre ans j'ai exposé cela la Chambre et i'ai dit que le tour du canal de la Lys l'Yperlée viendrait son heure. Eh bien, cette heure est venue et les travaux seront prochainement entamés. Dans l'amendement proposé par M. Co laert et accepté par moiportant 400,000 francs le crédit de 250,000 francs primitive ment demandé, il n'y a donc rien qui res semble une parade électorale. Mon dépar tement est en possession d'un projet de loi qui, j'espère, donnera les meilleurs résultats et que nous réaliserons d abord sur une s tion du canal, afin de nous prémunir contre tout nouveau mécompte. M. J. Vandenpeereboom.- -En signalant que la question a surgi tout d'un coup, M. Delannoy perd de vue que, depuis de nom breuses années, les députés et sénateurs de l'arrondissement n'ont cessé, par leurs dis cours parlementaires et leurs démarchés personnelles, de pousser la solution de la question. M. Delannoy. 11 y a quarante ans que la question est ouverte. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Il n'y en a que six que je suis aux travaux pu blics. M. J. Vandenpeereboom. Ce qui s'est passé le 11 Mai n'est que la conformation de nos efforts joints ceux du ministre. Je remercie donc celui-ci de ce qu il a fait. M. De Ridder. Je me félicite d'appren dre que sous peu le ministre fera faire des travaux l'essai. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Par don Vous n'y êtes pas du tout. Je suis en possession d'un projet, que je considère comme définitif. Mais, en ministre prudent, j'entends le soumettre l'épreuve de l'ex périence. M. De Ridder. Sur une petite section le chiffre seul du crédit indique qu'il en est ainsi. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. On ne demande jamais que le crédit correspon dant la dépense d'une année. L'année prochaine, nous demanderons un second crédit. M. De Ridder. Enfin, vous essayerez M. y. Vandenpeereboom. Ne mettez pas de bâtons dans les roues. Cela marche M. De Ridder. Sans doute mais au tre chose est de mettre des bâtons dans les roues de la voiture électorale du ministre. (Ah ah droite.) M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. De l'automobile électorale. M. De Ridder. Depuis des années, on ne s'est pas occupé de ce travail, qui atten dait la veille de l'election, on trouve une solution. M. y. Vandenpeereboom. Demandez- vous le rejer du crédit On rit droite.) M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Ce discours repose sur des données absolument fausses il aurait une apparence de vraisem blance si le gouvernement ne s'était pas préoccupé du canal et si, brusquement, a la demande de M. Colaert, il avait déposé un amendement de 400,000 francs or, il n'en est rien le gouvernement avait pris l'ini tiative de proposer un crédit de 250,000 fr. et quand M. Colaert a demandé d'augmen ter ce crédit jusqu'à concurrence de 400,000 francs, le ministre y a souscrit. Voilà la vé rité. Quant l'exécution des travaux, agir au trement que je viens de l'indiquer serait ris quer de retomber dans les erreurs d'il y a quarante ans ce serait de l'imprudence et du gaspillage. M. y. Vandenpeereboom. Très bien Approbation générale sur tous les bancs (Hilarité.) M. Delannoy. Votre discours est la condamnation de l'affiche électorale de M. Colaert. Il résulte de votre réponse que rien enco re n'est fait c'est ce que je voulais démon trer. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Tout est décidé et tout sera exécuté. L'article est adopté. D'YPRES «lu Dimanche Cl Mai CMMi, (Dédié M. Colaert et autres parrains de Onze Standaard.) Les libéraux modérés s'ils veulent réfléchir, nous aideront, dès maintenant, rendre plus complète et plus éclatante la victoire de l'ordre. Qu'ils manifestent net tement leur vouloir le 27 Mai et les espoirs des révolutionnaires seront définitivement brisés. Que faut il croire de tout ce qui es^ écrit dans lesjournauxcléricaux ;que'j le fourberie quel tissu de mensonges Et dire que ces journaux sont les or ganes du clergé Il y a de quoi en avoir des nausées. Quand ils parlent d'un adversaire politique,quelleque soitson honnêteté, ils le traitent pire qu'un brigand,

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 2