Attention Le 29 Mai 1904, les libéraux ont conquis neuf sièges la Chambre. Le 27 Mai 1900, ils en îrasneronl tlix. El le Ministère sera renversé. Le Journal (il7près et notre second manifeste. MM. Colaert, Van Merris et Thevelin la liberté de conscience. Viiaiideii vaurien g-oriwriieiiMt M. Colaert qui a dit qu'il saurait être bon avec les bons et mauvais avec les autres n'est pourtant pas un libéral... Le gouvernementcléri- cal n'a jamais fait que des nominations de parti. liions mes amis. Volez par «111 seul coup de crayon, dans la case n° 1, au-dessus du nom de M. NOLF. Langemarck-Ploegsleert. Llecleurs Sachez que le panachage est défendu. Sachez aussi que le secret du vole est assuré. Les meetings de IMoegsteerl et de IVtit-Flandre (Touquel). Voulez-vous îles pen sions ouvrières, votez pour les libéraux. A Ypres. Echo du Luxembourg La situation. Combien il faut rie voix pour que l'opposition gagne «les sièges Les libéraux belges inaugureraient-ils la politique française? Les cléricaux clament tous les vents que les libéraux, au pouvoir, fermeraient les couvents, comme en France. A cela nous répondons lesclé- l'icaux mentent et sa vent cxn'ili-* mentent. Ce qui se passe en France ne nous regarde pas. Nous ne voulons pas d'une telle politique. Au surplus, il est impossible d'agir en Belgique comme en France. Et pourquoi Parce que la Constitution belge ga rantit la liberté de réunionla liberté C'est le parti catholique qui est l'accusé. Il est accusé d'avoir désorganisé l'enseignement public et la défense nationale, d'avoir maintenu d'injus tes privilèges en matières militaire et électorale, de n'avoir voté que des lois de façade pour venir en aide aux travailleurs, d'avoir dilapidé les fi nances publiques, de n'avoir rien fait pour notre arrondissement. C'est votre parti qui sera jugé le 27 Mai. Nous attendons le verdict des électeurs avec une entière con fiance. Le Progrès. Le Journal ciYpres parlant de no tre second manifeste écrit A tout seigneur tout honneur. Les amis de M. Nolf viennent de compiler laborieusement dans un manifeste les faits et gestes de leur représentant. L'imprimeur a oublié de mettre son nom au bas de ce factum. Sor- tirait-il, peut-être, des mêmes pres- ses que certain journal personnel ou que certains pamphlets répudiés du bout des lèvres par l'organe officiel des libéraux Nous n'avons pas revenir sur nos déclarations antérieures. Mais on 'peut se demander quoi rime le re proche que nous adresse aujourd'hui le Journal d'Ypres. Devrions-nous nous montrer vis-à-vis de l'imprimeur donts'agit plus sévère que M. Colaert lui-même?Pourquoi garderions-nous rancune, quand M. Colaert lui-même a su pardonner Expliquez-vous là-dessus, Journal d'Ypres 1— oVgMr. ir- et MM. Colaert, Van Merris et The velin, dans leur journal Onze Slan- daard, osent s'attaquer la liberté de conscience. Alors que, nous tous, nous consi dérons la liberté de conscience com me le bien le plus cher que nous pos sédions alors, qu'avec des airs hy pocrites, les journaux cléricaux se répandent en lamentations et en im précations contre les atteintes qui seraient portées en France contre la liberté des catholiques, nos trois candidats cléricaux font écrire, dans leur journal, ce qui suit Dat zijn vvij niet schrijven de liberalen in hun vlugschrift. En eenige reken verder zeggen zij dat iedereen recht heeft te ge- looven wat hij wil, te levengelijk hijzvil Dat is een. Valscli princiep Bedriegelijk is dus 't vlugschrift der libe ralen. Ze hebben met geheele handsvullen vernis willen strijken op het libéralisme, om voor deoogen der katholieke kiezers de vuil- ste plekken te duiken maar hoe fel ook vernist, isdat Libéralisme, zelfs zooals het in dat leugenschrift voorgesteld wordt, nog slecht genoeg om door aile christene herten verfoeid en teenemaal verworpen teworden. Immers daar staat, als grondslag van 't liberalism, het valsrh princiep opgehemeld van onverschilligheed in zake van GoDSDlEXST. De mensch, volgens dat prin ciep, heeft het voile en onbeperkt recht of- wel hoegenaamd geenen godsdienst te heb ben, ofwel dien godsdienst voor te kiezen dien hij liefst heeft. In zake van godsdienst is de mensch geheel en gansch meester God is zijn meester niet. VV ieziet niet dat dit teenemaal valsch is? ID: minsch >n oet aanGod rechtzinnige en godsdienstige eere geven. 't Is zijn groot- ste en heiligste plicht. 2° En welk is de godsdienst dien hij moet aankleven Ongetwijfeld de eenige gods dienst die God zelve heeft voorgeschreven en dienmengemakkelijkherkennen kan aan de zienlijke teekens waarmeê de Voorzienig- heid hem gemerkt heeft. De libérale vrijheid, in zake van godsdienst isdus eene goddelooze vrijheid of beter 't en is geen vrijheid, maar losbandigheid, en 't is de slavernij van eene verworpene ziel. Le principe de la liberté de con science est donc un principe faux et pernicieux et cette liberté n'est que de la licence, du dérèglement et 1 es clavage d'une conscience dévoyée. Quelques lignes plus haut le Standaard avait écrit Wij katho- lieken eerbiedigen iedereens opinie en willen goed aan elkendeenhet zij binnen of buiten den kiezingstijd. Oh le faux bonhomme.... Et dire qu'il ose accuser les libéraux d'être des affameurs pour ceux qui ne pen sent pas comme eux. D'après le compte-rendu de la séance du Sénat la date du 17 Mai, distribué profusion en feuille volan te, comme réclame en faveur de la liste cléricale, on a beaucoup ri la haute assemblée. Et vraiment il y avait de quoi A Mons Colaert, qui cherchait jouer un bon tour Monsieur Nolf, M. deSmet de Naeyer a joué, au pied levé, et la fin de la dernière séance de la Chambre, un bon tour aussi M. Colaert, en disant celui-ci Je vous accorde le crédit de 400,000 fr. pour l'achèvement du canal Lys-Yperlée. Tout le monde sachant que ce n'é tait là qu'une vaine parade, renouve lée la veille de chaque élection, on a donc ri se tordre. Tordons-nous notre tour, mes amis Ah le bon billet qu'a M. Co laert Nos auiis ont eu Dimanr h* dernier une journée de propagande dont ils peuvent se réjouir. Aucun des nom breux meetings organisés ce jour-là par les cléricaux, qui avaient appelé leur rescousse les orateurs laïques et ecclésiastiques de l'arrondissement et de l'étranger, n'a eu Ih succès qu'a ob tenu M. Nolf en plein Vrijbosck, Langem uck. contréejusqu'iei inacces sible aux idées libérales. Notre dépu té, devant un auditoir eampaguard de près de 500 personnes (nous n'exagé rons pas) a développé le programme libéral et t'ait le procès an gouverne ment. Il a été obligé de parler en plein air le local étant beaucoup trop res treint pour contenir cette foule. Mal gré la présence d'un groupe d'une trentaine d'h mmos la dévotion du clergé, visiblement mal intentionnés, tout s'est passé dans l'ordre le plus parfait. L'auditoire a écouté très atten tivement le discours de notre député qui a produit une grande impression. A cette réunion électorale assistaient aussi des électeurs venus en vélo des communes voisines. La nouvelle de la réunion s'était répaudne comme une trainée de poudre Ou s'en apercevait en constatant le long de la route le mouvement de curiosité provoqué par le passage de la voiture conduisant M Nolf et ses amis On avait l'impression que l'annonce de ce. meeting avait jeté quelque peu letrouble dans ces miliaux cléricaux sons lejong du prêtre. Un incident signaler. Au retour un agent électoral cléncal qui suivait la voiture, eu vélo, est allé rendre comp ta Laiigeraarck, <ie ce qui s'était pu sé. un jeune vicaire très bouillant qui se tenait sur le seuil de sa porte, l'affût de n uvelies. La conversation fui des plus animée et juger par les gestes désordonnés qui l'accompag naient ou ne devait pas conclure une saû-faction bieD grande de la part du vicaire L'aprè9-midi MM Nolf et Laheyne prenaient la parole l'autre extrémité de l'arrondissement, Ploegsteert, frontière françai-e, et se faisaient ac clamer par un nombreux auditoire, tandis que Ip meeting clérical qui avait eu lieu une heure avant et pour lequel on avait fait venir deux orateurs de Gan i flanqués du bourgmestre de War- t.êtbn et du clergé de l'endroit, réunis sait «n tout et pour tout 15 personnes, dont 7 éleeti urs. Les meetings donnés Jeudi der nier par Messieurs Alfred Laheyne et N'«If ont remporté un éclatant succès. C'est devant un public enthousiaste que uos amis ont défendu leurs idées. Un incident signaler. Au moment où nos amis ont débarqué Ploegsteert lt- vicaire de l'endroit M. Jules Wille se trouvait posté devant le local où devait se tenir 1»* ni"pting. La grand' messe qui d'habitude dure jusqu'à on- Z" heures avait pris fin 10 h 1/2 sans doute pour p< rmettre cet ecclésiastique de surveiller les abords du local et prendre note de ceux qui s'y rend nent pour en faire ensuite un usage facile deviner. Elle est décidément jolie la liberté sous le régime clérical Et dire que ces Messieurs les vicaires émargent au budget de l'Etat Q 101 .l'étonnant dès lors que l'on fi ni- par se demander s'il est bien jus te de payer les prêtres, véritables agents électoraux, avec l'argent de tous les contribuables Vous jouez là un jeu bien dangereux Messieurs les ecclésiastiques Donc les cléricaux ont juré d'abattre M. NOLF, l'honorable député d'Ypres et ils mènent contre lui une campagne acharnée. A Ypr^s on prétend même que l'Association cléricale aurait reçu une partie du tiroir de guorre de son parti pour m^ner la lutte fond. Un siège enlevé aux libéraux, ce se rait peut-être le rachat du ministère Mais, en dépit de l'effort des cléricaux, qui ont tenu des meetings Dimanche dans les plus modestes bourgades, sous l'œn des religieux, religieuses et curé de l'endroit, l'Association libérale ps- père que non seulement on ne parvien dra pas entamer les 2.000 voix d'a vance que possède M Nolf, mais qu'il gagnera de nouveaux suffrages. Elle montre beaucoup d'énergie, sa chant toute l'importance de l'élection et les conséquences d'un échec. E11 dépit des manœuvres et des ca lomnies cléricales le succès électoral de M. Noif est donc assuré. Il ne faut donc pas se préoccuper des tartarina- des cléricales. Tout, l'argent du monde ne peut rien contre un courant d'opi nion publique. ool m >v A Anvers, les libéraux doivent ga gner 2,000 voix pour gagner uncinquiè- me siège A Malines, le Cartel doit gagner 3,200 voix pour obtenir un second siè ge A Turnhout,2,850 vmxàgagner pour obtenir un siège libéral A Bruxelles, 10,000 voix pour un septième siège A Louvain, 1 700 voix de gain don neront un troisième siège au Cartel A Nivelles, 2,000 voix de pins au Cartel fout enlever uu troisième sièg,- A Bruges, 700 voix de plus au Cartel font gagner un troisième siège A Courtrai, le Cartel doit perdre 900 voix pour ne pas avoir un second siège A Furnes Dixmude Ostende, il faut 8,000 voix do plus pour enlever un se cond siège A lioulers-Thielt, les libéraux doi vent gagner 3,600 voix pour avoir un élu A Ypres, les libéraux doivent perdre 2,000 voix pour ne pas conserver leur élu A Namnr, le Cartel doit perdre 700 voix pour ne pas gagner un troisième siège A Dinant-Philippeville, le Cartel de vrait perdre, 2,000 voix pour ne pas gagner un siège A Arlon, il faudrait déplacer 4.000 voix pour gagner ud siège Et Neufchâteau Virton, on ue croit aucun changement possible un siège restera aux cléricaux, l'autre aux li béraux. A la dernière séance de la Chambre, MM. Lepage et Mechelynck ont demandé au mi nistre de l'intérieur de faire inscrire par les bureaux de dépouillement sur l'extrait du procès-verbal remettre au président du bureau principal, le nombre des bulletins reçus des bureaux de vote et le nombre des bulletins nuls et blancs la différence entre les deux chiffres donne le nombre des votes valables. Le chiffre électoral de chaque liste et for mé 10 des votes de liste comprenant a) les bulletins avec vote dans la case de tête b) les bulletins avec vote pour un supplé ant sans vote pour un effectif. 2° Les votes pour un effectif Bulletins exprimant un vote pour un ef fectif et ceux exprimant un vote pour un ef fectif et pour un suppléant. En totalisant les chiffres électoraux des diverses listes, on doit trouver un total égal au nombre des bulletins valables. Les indications réclamées par MM. Lepa ge et Mechelynck permettent de vérifier immédiatement si les résultats indiqués sont exacts. Le ministre de l'intérieur avait promis d'examiner ces observations mais, il n'a apporté aucune modification aux instruc tions anciennes. 11 ne faut pas trop de contrôle, n'est-ce pas, sur les opérations des juges de paix de M. Vandenheuvel et des présidents cléri caux connus qu'ils ont presque partout dé signés eomme présidents de bureaux Nous engageons vivementnos amis faire relever avec soin par leurs té moins dans chaque bureau de dépouil lement 1le nombre des bulletins trouvés dans le urnes 2.1e nombre des votes blancs etnuls, et 3. compa rer le nombre des votes valables avec le total des chiffres électoraux des diverses listes. Ils pourront constater ainsi immé diatement l'exactitude des résultats proclamés et déjouer les fraudes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 2