Chroniquede la ville.
1. Dechièv
BEAUTE
Concert Champêtre
Concert Populaire
Savon au lait de lis
État-Civil d'Ypres.
A quand les grands
travaux décrétés
Fêle militaire.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
Ville de Poperiughe.
Un avertissement.
ftnmpuc et Hecout renient,
Achat et Vente
de t'omis public*
Keliimt/e île coupon*.
f onrersionSouscription
tons emprunts Belges et étrangers.
iPrtirranee sur tous pan*
A varices de fonds Dépôt de fonds.
Comptes-courants de Dépôts de fonds
avec carnet de chèques.
AVIS IMPORTANT.
Winstgevende toestand.
,r
Paul Cousions Folie entretenue par
quelques-uns de vos amis
M Clemenceau Voilà comment on écrit
l'histoire Montluçon. (Ilires et applaudisse
ments Un de nos amis, qui croyait peut être
que uous lirions trop de vanité du résultat drs
élections, a écrit quelques articles pour consta
ter que le mérite ne nous en était pas dû et
revenait au pays même
Nous sommes tout tait d'i.ccord. Cepen
dant. il reconnaîtra que le devoir du gouverne
ment dans ces conditions ditliciles était d'assu
rer la paix sociale nécessaire la libre consul
tation du pays et que le gouvernement a pré
cisément accompli ce devoir. (Applaudisse
ments gauche.) Nous avons eu dans le Pas-
de-Calais 85,000 ouvriers en grève et 115,000
Paris. M Jaurès a dit 200,000, mais chacun
sait qu'il a le chiffre généreux (Rires et ap
plaudissements.^
Je crois pouvoir dire que ce fut là, en un
point déterminé La plus giande grève qui ait
encore existé.
M. Jaurès m'a du Vous avez brutalement
refoulé la classe ouvrière dans ses aspiratious
de classe et il a annoncé qu'il appuyerait cet
te accusation sur des faits précis. J'ai attendu
rien n'est venu. M. Basly a fait mon éloge, je
le dois au risque de le compromettie M. Vail
lant n'a cité aucun fait précis, je le dis au ris
que de le mécontenter. (Interruptions l'extrê-
me-gauchej Je sais, d'ailleurs, où il a puisé
ses renseignements, c'est dans l'Humanité et
nous verrons quelle foi on peut accorder en
matière de grève aux informations de ['Huma
nité. (Mouvements divers.)
M Clémenceau fait ensuite l'historique de
sa conduite personnelle lois de tous ces évé
nements, de ses deux visites Lens. des diffi
cultés qu'il a eu combattre sur place, de l'at
titude menaçante des grévistes
M. Clémenceau J'avais le téléphone. On
m'a proposé delà ctvalerie pour dégager la
place où se trouvaient des hommes avec des
malraques. C'est là une erreur sur laquelle M.
Jaurès devrait bien éclairer les grévistes ils
ne devraient pas confondre le droit la grève
avec le droit de la matraque. (Applaudisse
ments et rires J
M. Clémenceau a fait tout ce qu'il était mi-
nistériellement possible de faire pour éviter le
conflit. Il a reçu dans son cabinet les délégués
des patrons et des ouvriers. Est-ce là l'attitude
d'un homme qui veut refouler, les revendica-
tionsdelaclasseouvrière ?Elil retourna dans
le Nord ses risques et périls
Ai. Clémenceau C'est au cours d'un de
ces voyages qu'on vint me dire Le capitai
ne Lesage, cerné dans la caserne de Liévin,
demande l'autorisation de tirer sur la foule.
Messieurs, j'ai vu de près le 18 Mars. Ce fut
une journée terrible, j'en ai gardé le souvenir
cependant, je ne crois pas avoir reçu" un coup
Dlus Ion nue lorsqu'on vint me demander cette
autorisation de tirer.
Je n'ai pas voulu donner cet ordre, ignorant
Arras ce qui se pas-ail Liévin. Je répondis
au Capitaine Lesage de s'en référer ses in
structions, de ne taire usage de ses armes que
si la vie de ses hommes était menacée. Sur ces
entrefaites, le téléphone fut coupé, et deux
heures après le capitaine Lesage se lirait d'af
faire sans coups de fusil. (Applaudissements.)
Le ministre insiste avec preuves l'appui sur
la prudence avec laquelle les ordres ont été
donnés aux officiers supérieurs chargés de
maintenir l'ordre. Jamais encore les gouverne
ments précédents n'avaient pris de pareilles
précautions.
Ainsi, en a-t-il été pour Paris comme pour
les grèves du Nord
M. Clémenceau. Comme la grève suivait
son cours Paris et que des conflits étaient
craindre, mon attention s'est poitée sur tous les
points. Pas une seule bagarre, de celles pro
pos desquelles une plainte a été foimulée, n'est
demeurée sans enquête et sans rapport contra
dictoire. Souvent j'ai reconnu que des grévistes
avaient raison et les agents ont été parus. Il
est même arrivé que M. I.épine, qui s'est ad
mirablement conduit et qui je suis heureux
de rendre justice, me dit Si nous donnons
trop souvent tort aux agents, ils n'arrêteront
plus personne. Je lui répondis Persévé
rons donner raison ceux qui ont raison.
Et M. Lépine a obéi.
Est-ce là la conduite d'un homme en lutte
contre la classe ouvrière
Nous avons ici faire notre éducation de li
berté. (Applaudissements Les hommes char
gés de la répiession ont celte éducation faire.
Il a fallu que je fasse M. Lépine, pour qu'il la
lit ses agents, la théorie de la grève que je
vous dirai tout l'heure
Il a fallu que M Lépine voulût prendre la
peine de discuter avec moi, de se pénétrer de
ma volonté, et qu'il se fit son tour compren
dre de ses agents. Cela a demandé quelques
jours. Pendant ces quelques jours se sont pro
duits les faits dont je parlais tout l'heure.
Peut-on dire qu'un homme quia donné ses
instructions, reçu tous les syndicats, fait des
enquêtes sur toutes les plaintes, quecet homme
refoule la classe ouvrière (Très bien très
bien gauche.) a suivre.
Au
moment où les jours sont au
plus longs, les Yprois remarquent
avec regret que tant d'ouvriers sont
sans travail, cependant la ville a
décrété de grands travaux, voté d'im
portants crédits pour la construction
du nouveau Boulevard le déplace
ment de la nouvelle route de la Gare
Poperinghe la création d'un Stand,
etc., etc.
Jusqu'ici rien n'est fait. Notre
édilité attendra-t-elle l'hiver pro
chain pour se mettre l'œuvre
Compte-t-elle tromper de nouveau
le corps électoral en faisant miroiter
au budget un excédent factice Rien
n'est plus facile pour une adminis
tration aux abois de gonfler un
excédent par des sommes votées
pour des travaux publics non exécu
tés. C'est ainsi qu'elle s'y est prise
pour cacher la véritable situation
des finances de la ville et cela depuis
plusieurs années ce jeu, peu digne
d'une édilité qui se respecte, ne peut
pas durer indéfiniment.
Les gardes civiques réclament,
avec raison, leur Stand les rive
rains de l'ancienne route de la Gare
la chaussée de Poperinghe deman
dent, cor et cri, que l'endroit
si dangereux de l'estaminet «l'Etoile-»
la Gare disparaisse au plus tôt il
n'y a que l'achèvement du Boulevard
qui puisse y remédier il y va de la
sécurité des voituriers, des voya
geurs, «toujours exposés aux plus
grands malheurs, puisque la route
parcourir est mal pavée, nullement
éclairée et traversée par le chemin
«le fer vicinal.
Il est espérer que des conseillers
communaux, qui se sont toujours dis
tingués par une certaine indépen
dance et un franc parler, interpelle
ront, une prochaine séance, le
Collège échevinal sur sa nonchalance
exécuter les travaux décrétés et
pour lesquels les crédits ont été
votés.
Le personnel de notre Ecole d'E-
quitation donnera au Polygone, le
Dimanche 15 Juillet prochain, 2 1/2
heures de relevée, une brillante fête
militaire qui sara digne de ses de
vancières.
Si nos renseignements sont exacts,
l'harmonie de Zonnebeke donnera
un concert pendant la durée des fes
tivités.
Des trams spéciaux seront mis
la disposition du public désirant se
rendre cette fête.
En cas de mauvais temps, le dra
peau arboré l'Hôtel de Ville indi
quera que la fête n'aura pas lieu.
DK LA VILLE D'Yl'KES.
Dimanche H Juillet 1900,
5 1/2 heures du soir,
CONCEPT
clans le parc de M. Em. IWEINS,
chaussée de Menin.
PROGRAMME s
lre partie.
1. Blaie away, marche militaire
Holzmann.
2. Fête champêtre, ouverture Labory.
3 Suite printanière, Wesly.
(a Aubade, menuet
(b Fleurs et Papillons, valse lente
4. Kaisermarsch, Wagner
Transcrite par M. H. Moerman.
2me partie.
1. TheSoldiers 0/the (Jueen, marche mili
taire J. Ord Hume.
2 (a Concert de Tziganes. X.
(b Silhouettes hongroises, X.
D'après des motifs hongrois.
Transcrits par M. H. Moerman.
3. Les Saltimbanquesfantaisie Ganne.
F7SNF7SRE FÇOY7SGE.
C< >NCERT
Dimanche8 Juillett906,à8 1/2 h.dusoir,
au kiosque de la Grand'Ptace.
1. Le Plonys,pas redoublé. L. Canivez.
2. Poète et Paysan, ouverture.
Von Suppé
3. Respectueux Hommage. L. Canivez.
4. Robert le Diablefantaisie.
Meyerbeer.
5. Souvenir de Silésrie, valse. Zikoff
Communiqué
«La PhilharmonieCercle Musical
Fêtes données l'occasion de la Kermesse.
Le Lundi Juillet iÎMMi,
6 h. du soir,
GFtffND
donné sous la direction de M. Eltg Van
Elslande, Officier d'Académie, dans
les Jardins de la Société.
PROGRAMME.
lr* Partie.
1 Marche Militaire, avec trompettes et
Tambour». E Van Elslaude.
2 Ouverture de Slradella. Auber.
3. Valse Tzigane. A. Berger.
4. Fantaisie sur l'Opéra Mireille de
Gounod. E. Van Elslande.
5. Solo pour Flûte, par M.Oreel Arthur.
E. Van Elslaude.
6. Ronde des Elfes. J. Gung'L
2me Partie
1. Dit Irrfhart, Ouverture, de Suppé.
2 Les Cloches du monastère, Nocturne.
A. Lefébure.
3. Fantaisie sur VOpéra Jérusalem.
Verdi.
4. Billet d'Amour, arr Van Elslaude.
5. Les Frères amusants. Valse. Volstedt.
6. La Mallchiche, Marche Espagnole
Borel.
En cas de mauvais temps cette Fêle
Musicale sera donnée dans la salle des Con
certs de la Société.
A 10 HEURES DU SOIR
GRAND BAL,.
Mardi ÎO Juillet 1900,
tir a la cible chinoi8e.
Réunion générale au Local 4 heures
de relevée. (MM. les Membres hono
raires sont priés d'y d'assister.)
a 5 heures,
PLACE DE LA STATION.
Voici uu avis qui sera de grande as
sistance bien des femmes et d'hom
mes d'Ypres, il nous est donné par un
de nos voisins M1 Olivier, 1, rue de la
Bourse, et qui nous dit Voilà bien
huit mois que j'avais des douleurs de
reins parfois telles et si aiguës que je
ne savais comment me tenir, dès le
matin j'étais las, j'avais les jambes en
flées, pour le moindre travail j'étais
pris de transpirations, je n'avais plus
d'appétit et mon estomac était tout
dérangé, je me décourageais car aucun
remède ne me donnait de soulagement,
quand je fus conseillé de prendre des
Pilules Poster pour les Reins que
vend la Pharmacie Becnwe.
Aussi je fus tout heureux du change
ment obtenu dès les premiers jours,
l'amélioration fut si appréciable que
deux semaines ensuite j'étais complè
tement guéri Je certifie exact ce qui
précède et vous autorise le publier.
Enflure des chevilles, des pieds et
desjarobeset boursouflures au dessous
des yeux (Hydropisie). "Cette affection
dangereuse est attribuable l'excès
d'eau provenant du sang laquelle a
pénétré jusque dans 168 tissus de la
chair et qui aurait dû être éliminée
par la filtration si les reins avaient été
en bonne condition II nous a été com
muniqué par des gens reconnaissants,
un grand nombre de cas dans cette
nature dans lesquels une guérison re
marquable a été effectuée par les Pi
lules Foster pour les Reins
Exigez bien les véritables Pilules
Foster pour les Reins dont l'efficaci
té est universellement connue, elles
sont uniques dans leur genre surtout
ne vous laissez pas substituer une imi
tation avec un nom plus ou moins ap
prochant. On peut se les procurer dans
toutes les pharmacies raison de 3 ir.
50 la boite ou de 19 fr. les 6 boîtes ou
franco par la poste en envoyant le
montant voulu au Dépôt Général pour
la Belgique Pharmacie Anglaise, Ch.
Delacre, 50, rue Coudenberg, Bruxel
les.
Méfiez-vous des imitations exigez la
signature James Foster 6ur chaque boî
te. P. Y. 9.
de lettres de crédittraites et chèques.
1
co
cm 15. rue (le fleiiiii. 15
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S
Y Il E H
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t liaison l'ondée en S
1873.
S
Vérification des tirages de titres
remboursables.
Les listes qui me sont présentées
doivent être dressées par ordre numé
rique.
Le bureau est ouvert de 9 12 hveimatin.
o
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willen toewijden aan volksverzekeringen, ge-
makkelijk werk, het is genoeg te kunneu lezea
en selirijven. Opziener zet op de hoogte.
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schappij, 18, Julius Van Praeistr., Brussel,
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dartres, taches de rousseur, etc., ne peuvent
être obtenus que par l'emploi quotidien du
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AI ANN Cie, Radebeul- Dresde, 0-75 la
pièce chez: J. FLAMAND, coiffeur, rue du
Temple, 1, ïpres.
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Déclarations du 29 Juin au 6 Juillet 1906.
Naissances
Hoet, Ivonne, rue de la Crapaudière.
Ameloot, Marguerite, rue des Chiens.
Pieters, Marie, rue de Lille Vin-
ken, Orner, rue de Roulera. Vtnken,
Elza. id. Rosseel, Estber, rue des
Boudeurs. boom, Roger, rue S'« Ca-
thérine. Debul, Ivonne, chaussée de
Zonnebeke. - Voorspoels, Ivonne, rue
des Trèfles Maxy, Modeste, rue des
Veuves Verleure, Rachel, rue Bas
se. Vandaele, Alice, rue du Passage.
Décès
Hugebaert, Julien, 68 ans, jardinier,
époux de Grison, Clémentine, rue
Eigenheerd Pollet, Euphémie, 82
ans, sans profession, veuve de Spycke-
relle, Liévin,rnedel'Hôpital S1 Jean.
Rosseel, Marie, 7 mots, Marché au Bé
tail. Provo, Hélène, 37 ans, sans pro
fession, épouse de Wouters, Constant,
rue Courte du Marais.
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