Chronique de la ville. Fête champêtre l'Hoekje. Jeune Garde Libérale. Le Comité de la Jeune Garde Li bérale offre demain Dimanche, ses membres, une fête champêtre Y Hoekje Les membres sont priés de se trou ver 2 1/2 heures très précises, au local de la Tête d'Argentpour se rendre, drapeau et musique en tête, l'Hoekje Si nos renseignements sont exacts, les membres de la Jeune Garde Li bérale pourront s'en donner cœur joie. En cas de mauvais temps, la fête ne sera pas remise. Ligne Annentières Oslende. On sait que la ligne d'Armentières Ostende bien qu'exploitée par l'Etat, nous donne des correspondances dé plorables, tant vers Ostende que vers l'intérieur du pays. M. Nolf avait demandé que notre région put profi ter des améliorations apportées sur la ligne Dunkerque-Gand. M. Lie- baert vient d'adresser notre député la lettre que voici C'est donc une fin de non recevoir. Si c'est ainsi que l'Etat comprend nos intérêts, on peut se demander ce que nous gagnerons la reprise de notre réseau Allons, Messieurs du Cercle Com mercial, mettez-vous donc en mouve ment et suivez l'exemple du Cercle Commercial de Roulers, qui fait du tapage et obtient ce qu'il désire. nirsn». t Examens. Monsieur Jules Nolf d'Ypres, vient de passer, avec succès, son examen de premier doctorat en droit, devant la Faculté de l'Université de Gand. Je me trouve d'abord en contradiction avec U. Jaurès propos de la limite du droit des grévistes. Je pense qu'un homme qui trouve du travail a le droit de travailler et que les pou voirs publics douent lui assurer l'exercice de ce droit, (Vifs applaudissements au centre et gauche M. Jaurès n'est pas de cet avis. Pour lui, tout gréviste a le droit d'empêcher un de ses camarades non grévistes de travailler. J'ai posé jadis, dans un de mes articles, cette question M. Jaurès Quand un ouvrier chargé de famille veut travailler et trouve du travail, pouvez-vous, devez-vous lut interdire de travailler et M. laurès m'a répondu Oui, au nom des intérêts de la collectivité ouvrière. Je lui réponds Non, la collecti vité ouvrière, ou plutôt des ouvriers grévistes isolés n'ont pas ce droit, L'ouvrier qui veut travailler lutte pour nour rir les siens, il lutte pour la vie l'ouvrier gré viste lutte pour le mieux-être. (Vives interrup tions l'extrême-gauche Comment vous m'interrompez déjà La tolérance ne sera pas la vertu maîtresse de la cité nouvelle. (RiresJ Je disais que je n'ai pas la prétention de ré gler la concurrence vitale des lois sociales. Le droit de chacun doit être respecté celui de l'ouvrier qui veut travailler, celui qui veut ces ser de travailler. (Nouvelles interruptions l'extrême-gauche) En vérité, vous n'avez pas une grande foi dans vos idées, pour ne pas permettre aux miennes de s'exprimer. M Jules Coûtant. Ou bien nous en avons beaucoup. M Clemenceau Les ouvriers grévistes de Paris ne luttèrent pas pour une augmen tation de salaire, mais pour une diminution des heures de la journée de travail. C'est une re vendication très juste mais s'il y en a qui veulent continuer le travail et si vous les en empêchez, nourrirez-vous leurs femmes et leurs enfants, M. Jaurès Je crois que j'attendrai longtemps votre ré ponse. LES PROGRAMMES. Le programme passe-partout du parti socia liste contient deux parties un exposé de prin cipes et rénumération des réformes qui en dé coulent immédiatement. Ces réformes sont la réduction de la jour née de travail huit heures, l'impôt progressif sur le revenu, le letour des monopoles l'Etat, etc. ('.'est là un programme affreusement bour geois. (Rires.) J'ai honte de le dire devant vous, monsieur Jaurès, mais ce programme est affreusement bourgeois c'est le mien, ets'il est maintenant dans votre poche, c'est que vous me l'avez pris. (On rit M Jaurès. Tiè-. bien, nous prenons acte que vous allez le réaliser, M Clemenceau. Entendons-nous. Je suis, en principe, pour la journée de huit heures. Mais prendriez vous la responsabilité du bou leversement économique de l'application im médiate de la réforme Quant l'impôt sur le revenu, j'en étais déjà partisan en 1885 mais c'est vous qui avez voté contre e. c'est au nom de cette infaillibili té changeante que vous megourmandez aujour d'hui (Rires et applaudissements au centre et gauche.,) Remettre l'Etat certains monopoles J'en ai toujours été partisan, par exemple, en ce qui concerne le rachat de certaines compa gnies de chemins de fer. (Applaudissements l'extrême-gauche .Mouvements divers Vous faites autant de bruit quand vous m'approuvez que quand vous me blâmez Mon piopos s'en trouve gêné Voix diverses Parlez-vous au nom du gou vernement M. Clemenceau. Je parle en mon nom mais je connais mes collègues et leurs idées. Je ne veux pas dire que je veux faire immé diatement ce retoui de certains monopoles l'Etat je veux dire que je suis prêt commen cer immédiatement celle élude. Mais il est une question d'un ordre social, très élevé, 'rès urgent, dont votre programme, monsieur Jaurès, ne parle pas et dont parle la déclaration ministérielle c'est l'organisa tion du contrat collectif de travail, si bien que notre déclaration est beaucoup p'us socialiste que la vôtre. (Rires et applaudissements au centre et gauche.) Disons un mol maintenant de votre idée maîtresse de l'unification du parti socialiste. Ce n'est pas seulement le catholicisme qui a été battu aux dernières élections c'est le principe d'autorité dogmatique. Je ne discuterai pas la théorie de M Jaurès sut l'expropriation. C'est une discussion qui ne peut pas avoir sa place dans une interpellation Elle aura lieu avec toute son arapleui quand M. J i u rès aura déposé ses projets d'organisa tion sociale Sa comparaison avec la Russie ne se com prend pas, car le projet agraire de la Douma tend instituer la propriété individuelle. (Ap- plaudissementsj Votre théorie du droit IVxpiopriation re pose sur un sophisme. Entre la société actuelle et la vôtre, il y a un nombre infini de formes de société Je ne puis donc pis admettre que vous nous disiez qu'il faut choisir entre ces deux sociétés, sous peine de voir la faillite de l'esprit humain. Il ne. faut pas confondre la faillite de l'es prit humain avec la faillite de l'esprit de M Jaurès (Rires.) LE DOGMATISME SOCIALISTE ET L'INDIVIDUALITE HUMAINE. Vous avez trouvé la pierre philosophale vous avez trouvé la formule qui doit résoudre le problème s,ocial. Ce type de société idéale que vous nous offrez est-il si uouveau Nous l'avons vu de tout temps. Ce fut l'objet éternel des rêves de toute l'A sie. Jésus a vu ses disciples reconstituer la so ciété de violences et de sang contre laquelle il avait protesté. (Applaudissements gauche. Interruptions droite.) Sous la Révolution, comme en 1848, on a ex posé des plans de société nouvelle Thomas Morus avait condamué au XVIe siècle la so ciété actuelle, plus encore que ne font les so cialistes eux-mêmes. Où sont-ds tous ces hommes qui ont fait ces projets Vous les remplacez en attendant que vous soyez remplacés votre tour. On ne peut prévoir les résultats de la société humaine. Quand vous aurez trouvé les cadres de la société nouvelle, il vous restera trou ver l'homme qui conviendra celte société, car l'homme d'aujourd'hui ne pourrait s'y adapter. ,lù est cet homme (Très bien sur divers bancs. Applaudissements gauche.) C'est la question qui était posée ce matin daos l'Aurore de M Jaurès Nous attendons sa réponse. M. Jaurès et ses amis s'enferment dans le cadre inflexible du dogmatisme socialiste. Mon idéal, c'est l'épanouissement de l'individualité humaine. (Très bien Je croix suivre ainsi la tradition du parti républicain. La Révolution française n'a rien voulu de ce que les socialistes veulent elle a fait les droits de l'homme nous de continuer son œuvre, si nous en sommes dignes, et si nous en som mes capables. (Applaudissements On m'a rappelé mon programme de 1883. En 1885, M. Jaurès était contre les réformes sociales Je n'ai pas changé, mais au lieu de décicter la suppression du salariat par des moyens que nous ne connaissons pas encore, j'ai entendu l'obtenir par la fusion du capital et du travail. Quel a été le sens des élections Que la Ré publique était désormais hors d'atteinte, que les partis hostiles la République devaient re noncer leurs espérances de rétablir le passé. (Applaudissements.^ La preuve que ce que je dis est vrai, c'est qu'il n'y a pas de protestations. Ai. de Ramel. L'avenir vous répondra. Nous n'avons pas perdu la foi, ni l'espérance. (Bruit.) M. Clemenceau (que le bruit que l'on fait droite empêche de parler). Si vous n'avez perdu ni la foi, ni l'espérance, ayez pour moi un peu de charité... Le pays a voulu que la question cléricale fût désormais réglée dans le sens de la liberté. L'oppression anticléricale a fait son temps. (Applaudissements.,! Il a été enfin clairement signifié que l'heure d'une justice sociale plus grande était venue. Quant aux moyens, les électeurs s'en remet tent leurs élus du soin de les trouver, t'es moyens ne sont pas neufs je les ai trouvés dans la déclaration du gouvernement plus ac centués que dans le manifeste socialiste. CE QUI FUT FAI I POUR LA CLASSE OUVRIÈRE. On dit que cette déclaration est faible, ^oit mais le gouvernement est un gouvernement d'un jour et les députés, des députés de quatre a"s. Si la moitié du programme peut être réa lisée dans la législature, pour ma part, j'en serai fier. (Très bien IJ M. Jaurès a parlé de la classe la plus nom breuse, la clr.sse ouvrière, laquelle on refuse tout. Il faut voir ce qu'ont fait ces bourgeois ré publicains qu'on accuse de n'avoir rien fait pour la classe ouvrière. Je vais infliger cette lecture M. Jaurès. (Rires Il faudrait d'abord rappeler toutes les lois de liberté et d'éducation. JJf JaurèsJe ne l'ai jamais nié. M. Clémenceau (lisant). Loi de 1883 sur la durée du travail des adultes, loi de 1884 sur les syndicats professionnels. (Bruit.) M le président. Ceux qui interrompent pourraient laisser croire que celte éiiuméralion des lois volées parleurs piédécesseurs lesgêne. (Applaudissements sur presque tous les bancs M. Clémenceau cite la loi du 20 Juillet 1886 réorganisant les caisses de retraites sur la vieillesse de 1887 sur la protection des en fants abandonnés de 1890 sur le livret ou vrier de 1890 sur le contrat dé louage et les rapports des agents des chemins de fer avec les compagnies de 1891 créant l'office du travail de 1892 sur le travail des enfants et des femmes du 27 Décembre I892sur laconciIiationell'arbi trage du 12 Juin 1893 sur l'hygiène et la sé curité des travailleurs du 15 Juillet 1893 sur l'assistance médicale gratuite du 29 Juin 1894 sur les habitations marché de 1895 sur la protection des salaires de 1898 sur les sociétés de secours mutuels de 1898 sur les accidents du travail de 1899 sur le ronseil supérieur du travail; de 1900 sur le travail des mineurs et des femmes dans les établisse ments industriels du 1" Juillet 1901 sur le contrat d'association du 14 Mars 1904 sur le placement des ouvriers des deux sexes du 9 Mai 1905 modifiant la loi de 1890 sur les dé légués mineurs de 19u5 sur l'assistance obli gatoire aux vieillards et aux incurables. Enfin, la loi sur les retraites ouvrières .1/ Clémenceau. Quand un tel effort a été fourni, oi n'a pas le droit de dire aux as semblées pépublicaines qu'elles n'ont rien fait poui la classe ouvrière. Ce u'est rien que de voter ces lois, il faut encore les faire vivre L'accusaliOD est de mots, la réponse est de laits. LA TACTIQUE SOCI ALISTE. M. Varenne, socialiste unifié, a écrit dans la Lanterne un article où il constate que la trans formation sociale est un but lointain de propa gande, qu'il faut le préparer par l'éducation. C'est tout le programme du parti républi cain. (Applaudissements M Varenne continue ainsi Si l'éducation vient son heure, quand le prolétariat sera as sez éclairé et assez discipliné pour assurer la charge du danger, la transformation s'opérera sans violence, sans effort. M. Varenne C'est le collectivisme. (Ex clamations.J il. Clémenceau Si c'est le collectivisme, il ne ressemble guèreà celui qu'on a représenté jusqu'ici. M Edouard Bernslein, dans un ouvrage sur le socialisme, a écrit que la social-démocratie avait le devoir de s'organiser politiquement et de préparer la-classe ouvrière, que ce qu'on appelle le but final du socialisme n'était rien, que le mouvement était tout. C'est le programme du parti radical et du gouvernement. Mais une minorité vient ici proclamer que le gouvernement est au-dessous du suffrage universel. Elle peut condamner le gouvernement les ministres rentreront dans le rang et s'ils n'ont pas été de bons officiers, ils seront de bons soldats. Mais ceux qui nous at taquent ne peuvent relever contre nous aucune charge aujourd'hui, si ce n'est celle de les avoir conduits la victoire. (Applaudissements prolongés.,) Il y a quelque chose de pire que d'être au- dessous du suffrage universel, c'est de se croi re au-dessus du suffrage universel, c est de fai re l'ange, comme dit Pascal. (RiresC'est de vouloir imposer au suffrage universel des vues qu'il a condamnées. Après cela, les socialistes offrent leur colla boration, non sans réserves, puisque d'avance on sait qu'ils refuseront le budget. Cette doc trine leur vient d'Allemagne où elle a eu un sens elle vient de la motion de Dresde. (Bruit l'extrême-gauche La cité luture sera vraiment insupportable. (Rires J Al. Groussier. Nous volions contre le budget avant la motion de Dresde Al. Clémenceau. C'est pour ne pas main tenir au pouvoir la bourgeoisie républicaine qu'on refusera le budget. Il y a là une équi voque. Quand on accepte le point de départ on doit accepter les conséquences. (Très bien On viendra discuter la question des retrai tes ouvrières et, quand viendra le moment de la carte payer, on dira Nous nous en lavons les mains. (Applaudissements unani mes, sauf sur quelques bancs de l'extrême- gauche Je vous dénonce ce procédé de dis cussion il est d'autant moins loyal que cela n'empêche pas ceux qui le pratiquent d'écri re au ministre de nombreuses lettres qui, quand on y fait droit, se résolvent par des dépenses au budget. Chacun doit choisir ici librement sa posi tion au grand jour. Si on veut collaborer avec le gouvernement on doit rester avec lui jus qu'au bout en votant le budget Au congrès d'Amsterdam, la thèse des so cialistes français a été combattue par Bebel elle a échoué espérons qu'ils leviendront, ce sera une véritable joie. Il y a des créatures charmantes qui termi nent toutes les discussions conjugales par ces mots fatidiques Je m'en vais chez ma mère et qui ne s'en vont jamais pour la félicité de leurs heureux époux. (Rires una nimes et prolongés. Applaudissements.) J'attends le jour heureux du retour, comme on dit dans la chanson, car les socialistes sont partie intégrante de la victoire républicaine ils sont les vainqueurs et c'est droite que sont les vaincus. Dans la bataille, si loin que je paraisse de M. Jaurès aujourd'hui, je suis avec lui con tre les adversaires de la République Mais qu'il prenne garde, la réaction n'aura de sens que si on la laisse profiter d'un coup d'apeu- reinent. Si l'on continue traiter le gouver nement républicain en ennemi, sa défaite sera une défaite pour tous les républicains (Applaudissements..) J'accepte ma responsabilité d'un esprit se rein d'ailleurs les responsabilités dans une démocratie sont du pays tout entier. Le pays est responsable de la Chambre qu'il a élue. CONCLUSION Et maintenant il faut conclure. J'ai argu menté contre M Jaurès, mais je ne veux pas conclure contre lui, contre son idéal, contre ses électeurs dont je partage les aspirations légitimes. La question a été posée de savoir s'il faut demander l'expropriation pour cause d'utilité générale afin d'élever le nouvel édifice dont, plus lard on founira les dessins. Où M. Jaurès a-t-il vu que jamais une so ciété au monde soit sortie toute faite d'un cerveau de génie Tout état social est le produit d'une longue évolution d'états successifs. (Très bien Tout l'heure on proposera contre le gou vernement un vole de blâme. Je ne m'en émeus pas. La raison de ce vote de blâme, je vais la dire on entend terroriser le parti radical, le contraindre suivre ou bien le rejeter dans le parti de la conservation mo dérée pour dire aux électeurs qu'ils n'ont plus de choix qu'entre la réaction ou le saut dans l'inconnu révolutionnaire (Applaudis sements.,) Celte manœuvre sera déjouée par le parti ra dical qui n'aura, pour le faire, qu'à rester lui- même L'action dissipeia les équivoques, en traînera les faibles, obligera les forts la mé thode et la discipline. Ayez donc confiance, hommes de peu de foi, qui méconnaissez la République bourgeoise. Parce qu'on ne pense pas de même, est-ce une raison de se haïr Il faut savoir ce que veulent les socialistes. Ils jugent l'heure décisive pour le parti radical, elle l'est aussi pour le parti socialiste. Il faut faire des réformes ou aller la révo lution nous avons fait des réformes, nous continuerons Si vous voulez travailler avec nous, nous vous tendons la main si vous re fusez, que chacun suive sa destinée. Nous por terons bravement la responsabilité du jour pour le reste, nous nous en reporterons au ju gement de la Chambre et du parti républicain. (Vifs applaudissements..) Bruxelles, le 19 Juillet 1906. Monsieur le Représentant, Au cours d'une séance de la Chambre, vous avez demandé la création d'un nouveau train partant d'Ypres pour Cortemarck vers 8 heures de manière assurer la correspon dance, dans cette dernière gare, avec le train 3270 qui se dirige vers Bruxelles 8 h 34, pendant la période du ir Octobre au 31 Mai. J'ai l'honnAr de vous faire connaître qu'il résulte de l'examen auquel il a été procédé que l'application de cette mesure entraînerait une dépense supplémentaire hors de proportion avec l'augmentation pré sumée des recettes. La reprise éventuelle par l'Etat du ré seau des chemins de fer de la Flandre Occi dentale permettra d'ailleurs de mettre fin aux inconvénients quâivous avez signalés quant l'utilisation des billets aller et re tour d'Ypres Bruxelles, viâ Courtrai. Veuillez agréer, Monsieur le Représen tant, l'assurance de ma considération dis tinguée. Le Ministre, Jul. Liebaert.

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 2