A. Dechièvre BEAUTÉ OS TENDE. Savon au lait de lis État-Civil cTYpres. o u s L'incurie (le nos maîtres. Programme des Feslivilés du kursanl Messageries. Excursions Scientifiques I V I* lt E t AVIS IMPORTANT. Houblons. publics, qui considère le crédit comme insuffisant. Qui des deux est dans le vrai Nous sommes de l'avis de M. Van- denboogaerde, qui est, avant tout, un homme franc il n'a cure d'employer les moyens habituels du Maïeur pour leurrer l'opinion publique il n'y va pas par quatre chemins pour dire la vérité. Si la ville n'avait pas commis la sottise de déverser, dans cette eau profonde et limpide, les immondices provoquant une véritable peste, il est évident que ce fossé aurait pu être comblé beaucoup moins de frais. Pour la désinfection seule, les dé penses seront supérieures deux mille francs. On se demande qui a donné l'ordre saugrenu de polluer cette pièce d'eau C'est tout simplement de l'idiotisme Voilà une question qui aurait dû être posée la dernière séance du Conseil communal Mais aucun con seiller n'a eu ce courage Nous som mes persuadés que si le Collège avait été interrogé sur ce point, M. Van- denboogaerde, s'il avait donné l'or dre de jeter les immondices dans cette pièce d'eau, aurait eu la franchise de l'avouer. Quant M. Colaert, il au rait dit, comme toujours, 7 en is ikke niet. Il a le toupet, d'ailleurs, d'en dosser aux autres ses propres gaffes cette manière d'agir est commode, mais peu courageuse. Voilà cependant une question qui demande être éclaicie. Voir gaspil ler notre argent réparer les folies commises par l'un au l'autre membre du Collège échevinal, il faut l'avouer ce n'est pas régalant pour les contri buables, d'autant plus qu'ils atten dent déjà depuis si longtemps l'exé cution de tant de travaux décrétés dont les crédits ont été votés. La caisse communale est-elle si bien remplie pour se permettre de pareils gaspillages Nous en dou tons fort malgré toutes les affirma tions de M. Colaert. Nous avons toujours prétendu et nous prétendons de plus en plus que l'administration de la ville se trouve entre les mains d'étourdis et d'inca pables Le public, un peu trop insousciant, finira cependant par reconnaître que nous avons dit la vérité Notre édilité est occupée gaspil ler des milliers de francs par suite de son incurie. L'article qui précède le démontre péremptoirement. Il est plus que temps de mettre un frein ces gaspillages Et dire que le Père de la Cité s'op pose une dépense d'environ cent francs pour donner de l'eau potable aux habitants de l'Hoornwerk. C'est du propre i i An programme «le la Tuin- «Ia£- figurait, entre autres, un tir la cible chinoise. Au lieu de désigner pour ce jeu une de nos places publi ques, M. Colaert n'a rien trouvé de mieux, pour faire plaisir un brasseur clérical, que de faire planter le mat, né cessaire ce jeu, dans la partie la plus étroite de la rue du Lombard, devant un petit cabaret et où sa trouve préci sément, de l'autre côté, un dépôt de poutrelles en fer que notre admirable police tolère depuis plusieurs années, contrairement aux règlements commu naux De sorte que pendant toute la durée du Tir. la circulation dans la dite rue a été interrompue. ilii fait peu banal. On nous écrit de Warnêton que l'Administration communale vient de recevoir le diplôme et l'insigne de la Croix Industrielle de 2e classe pour ôtre remis Mlle Sophie Mortreu qui a été, pendant un terme de 29 ans, au service de M. Delannoy-Behague de Warnêton et qui aujourd'hui con tinue être au service de son fils, l'honorable sénateur de Bruxelles, Monsieur Emile Delannoy. On sait que cette croix s'obtient pour 25 ans de service non interrompu dans la même famille. Nos félicitations cette domesti que modèle et dévouée. Cette distinc tion bien méritée et d'ailleurs peu ba nale réjouit, nous en sommes convain cus, tout autant le digne et distingué maître, que la brave domestique qui en est l'objet. A la mer. Parmi tous ceux, de plus en plus nombreux, qui fuient la vdle pendant les mois de vacances, les uns, préférant la verdure et les bois, vont la cam pagne les autres sont des fidèles de la mer qu'ils aiment passionnément. Le grand inconnu, le mystère inson dable de l'eau aux couleurs diverses et changeantes,si chatoyantes parfois, les attirent învinciblementcomme attirant souvent toutes les choses que l'on aime et que l'on craint pourtant. Non, la mer n'est pas monotone un jou-r toute bleue, caressée par les rayons du soleil, avec ses barques de pêche aux voiles blanches, se balançant mollement, elle est paisible et presque joyeuse un autre jour, terne sous un ciel gris, elle est infiniment mélancoli que un autre jour encore,roulant des vagues énormes frangées d'écume et déferlant avec rage, elle est puissante et terrible et fait frisonner. Toujours elle est belle, mais elle est belle de cent différentes façons. Les enfants, presque tons habillés de blanc, aux teints hâlés par l'air salin, aux yeux semblant ainsi plus clairs et plus lumineux encore que d'habitude, aux mollets dorés, jouant sur le sable, faisant des forts, péchant des crevettes, sont un des plus charmants tableaux de plage qu'il soit possible d'imaginer Beaucoup sont jolis, presque tous ont des mouvements gracieux et harmo nieux, et, par une belle journée d'été, soit qu'on les regarde eux, soit que le regard ee pose au loin sur l'infiniou, plus près, sur les vagues venant mou rir nos pieds et ruisselant en mille petites gouttes étincelantes et irisées, on se dit que la vie a du bon et qu'il est exquis de songer longuement, dans un doux farniente, en admiraut des spectacles de beauté. L'eau a des reflets de pierres précieu ses une mouette rase la vague de ses ailes blanches, le bruit de la mer est berceur et endort pour un moment chagrins et préoccupations Demain les vacances seront finies et l'existence re- prendrasoncours normal, mais heureu sement, ceux qui travaillent travaille ront-ils plus vaillamment et seront-ils plus forts et mieux armés pour la lutte. «lu 20 Août au 2 Septembre. Dimanche 26 Août. 21/2 h. Me M L. Humbers, cantatrice de la Cour de Russie. 8 1/2 h. M. Eni'ico Cariiso des théâtres de Covent Garden et du Mé tropolitain. Lundi 27 Août. 2 1/2 h M"* Marthe de Saint-Lup du Grand Théâ're de Gand. 8 1/2 h. Mlle Eina Cavalier! de l'Opéra de Monte-Carlo. Mardi 28 Août. 2 1/2 h M. Arman 1 Crabbé. baryton duThéâtre royal de la Monnaie. 8 1/2 h Concert de musique Scandi nave et finlandaise, M® Ida. likinaii d'Helsingf'ors (voir aff. spéc Mercredi 29 Août. 2 1/2 h Me Anna Kernitz, du théâtre lyrique flamand d'Anvers. 8 1/2 h. Concert d'adieux de M E11- rico Caruso des théâtres voir ci- dessus. Jeudi 30 Août. 2 1/2 h. M" Ohallet-Balme, cantatri ce, de Paris. 8 1/2 h. 8e Concert extraordinaire de musique classique etc. par MM. Eu- gene Ysayc et Edouard Dcru, violonistes Vendredi J/ Août. 2 1/2 h. Mlle Odette Somer, cantatri ce de Bruxelles. 8 1/2 h A l'occasion de la fête de S. M la Reiue Wilhelmine, concert de musique hollandaise (voir afi. spéc.) Samedi /r Septembre. 2 1/2 h Matinée extraordinaire, Mme Kubn Foutinelle, piani-te, professeur, au Conseï vatoire de Luxembourg. 8 1/2 h. M11® MargueriteChamb llan de l'Opéra comique Dimanche 2 Septembre. 2 1/2 h M"e Germaine Dulbray, du Théâtre Royal de la Monnaie. 8 1/2 h. M8 Félix Lctournc, de l'Opéra impérial de S1 Pétersbourg et M Ernest YaiiDyck, chanteur de la Cour de S. M. Impériale et Royale apostolique Est approuvé une délibération de la députation permanente du conseil pro vincial de la Flandre occidentale, au torisant les sieurs E Ûetender et C. De Volder exploiter, pendant dix ans, un service public et régulier de trans port en commun par terre entre West- roosebeke et Ypres. fcxteiiMOii tlt: l'UnivcrsKé Libre de Bruxelles. (Géologie, BotaniqueZoologie) organisées par l'Extension de l'Université libre en 1906. Les excursions seront conduites par M. Jean MASSART, professeur la Faculté des Sciences. U11 lr au r» Se pi cinhi'c. Voyage de cinq jours sur le littoral. Coxyde, Hoogen Blikker, La Panne, Furnes, Oostkerke, les Polders, les Tourbières, Lombartzijde, Clemsker- k«, Wenduyue, OsteDde. Les frais d'hôtel pour les cinq jour nées s'élèveront 25 francs. Le droit d'inscription, pour l'excur sion de 5 jours sur le littoral, est de 8 francs. Chaque Comité local peut faire in scrire globalement tous ses membres pour 50 francs l'excursion sur le littoral. /touque ai ZSecourrenienl. 4 chat et i en te tic f'otttls publics Échange de coupons. 1 ou version etSouscription tons emprunts Belges et étrangers. /Pc tir ronce sur tous put/ s de lettres de crédit,traites et chèques. A oances de fonds. Dépôt de fonds. Comptes-courants de Dépots de fonds aoec carnet de chèques. 15, rue «le Mciihi. 15 V I» lt i: H t llaiMHi fondée en I8?3. Vérilication des tirages de titres remboursables. Les listes qui me sont présentées doivent être dressées par ordre numé rique. Le bureau est ouvert de 9 12 hresmatin. et disparition complète de toutes les affections de la peau telles que points-noirs rougeurs, dartres, taches de rousseur, etc., ne peuvent être obtenus que par l'emploi quotidien du renommé Marque de fabrique DADA de BERG- MANN Cie, Rvdebeul-Dresde, 0-75 la pièce chez: J. FLAMAND, coiffeur, rue du Temple, 1, Ypres. w instgevende toestand. Aan aile personen die hunne ledige men willen toewijden aan volksverzekeringen, ge- makkelijk vverk, het isgenoeg te kunnen lezea en schrijven. Opziener zet op de lioogle, Schrijv naar La Populaire, ï>amenw. Maat- schappij, 18, Julius Van Praetstr., Brussel. die m drie jaren meer dan 8 millioen zaken verwezenlijkt heeft staal hare agenlen een boog kommissieloon toe, en een aflocbts-pen- sioen kunnende beloopen tôt 2 fr. per dag. Geen borg, nu noch later. Déclarations du 17 au 24 Août 1906. Naissances Coutrez, Antoinette, rue des Chiens. Becquaert, Edmond, chaussée de Poperinghe. Maes, Jeanne, chaussée de Dickebusch Beuu, Emile, rue des Trèfles - Dedeurwaerder, Gaston, chaussée de Dickebusch. Clarysse, Oscar, rue de la Plume. Bodson, Gilles, Kalfvaart. Devos, Germaine. rueGlose. Baillievier, Arthur, chaus sée de Zonnebeke. Desmit, Valère, rue Longue de Thouroçt. Mariage Brillon,Camille, peintre-décorateur, Saint-Josse-ten-Noode, et Ferrand, ErneBtine, sans profession, Ypres. Décès Pottel, Charles, 4 semaines, rue Basse. Versavel, Suzanne, 3 semai nes, rue des Riches Claires. Cleen- werck, Ferdinand, 1 an, rue Longue du Marais. Coôyn, Jeanne, 13 ans, sans profession, rue des Aveugles. Castel, Marie, 75 ans, sans profession, célibataire, rue de la Boule. Sin- naeve, Edmond, 18 ans, soldat an 3e régiment de ligne, rue de la Station. Delaire, Berthe, 2 1/2 mois, rue des Trèfles Knockaert, Marie, 65 ans, sans profession, veuve de Ghyselen, Eugène, rue de la Boule. C0 CD U a 8D .a câ 2 r. es 3 S.-2 va <v si o o 5 5. CS O m •a> ri l-ë X Q5 S, 7; 3^ «3 es O S - «5 x S a. X 2 S -cia 'Si sr IS g 5 1 g 5 u o 5 x u a 2C S H 00000000 Oicoooartoao oarrooooos-i «^•^«^00 o 00000000 O'aOtfiOOOO^* 00 SO O O O O 3-1 00 OO 9* OOOOOOO O O O O O O OO A CO a -y. O H Gx2 x 2; 2 cc ■S 3 O) Ifl O) S S c E- - g g L- O} o QJ U - 1 u.^5<û.tt.a.aao Alost, 20 Août. Pendant ceftodernière huitaine, les transactions ont été très peu importantes, aussi bien en houblon de la nouvelle récolte qu'en marchandise disponi ble cette dernière reste cotée par continu ation 70 fr. les 50 kil. Pour le produit de la nouvelle récolte, il se présente depuis quelques jours des vendeurs fr. 115 et 112.50 les 50 kil soit donc une baisse de quelques francs. Du 21 Marché calme, prix baissants. Disponible, 65 70 fr. nouvelle récolte, fr. 105 107 1/2 Poperinghe, 21 Août. La pluie amène la baisse et nous voyons nos prix tomber 100 fr. pour les crus de 1906. Pour les 1905 on paie 62 1/2 65 fr. Bruxelles22 Août. Marché très calme. Alost huit marques, disponibles, 70 fr. Octobre Novembre, nouvelle récolte, 110 fr. Poperinghe, Octobre Novembre, 100 fr. les 50 kil. .A uremberg, 21 Août. Au commence ment de cette nouvelle semaine, la tempéra ture semble encore s'améliorer et les jour nées sont chaudes, les per-pectives sur la nouvelle récolte sont encore très irrègulières et de l'Angleterre les nouvelles sont particu lièrement mauvaises. Ces nouvelles ont eu pour suite immédiate que dans les ports anglais les arrivages ont été pendant le mois de Juillet de 4,000 quintaux plus élevés que pendant le mois précédent En ce moment, c'est l'Amérique qui fourni le plus de hou blons la Grande Bretagne. Au marché de Nuremberg le? affaires sont toujours très calmes, ce qui n'est pas 011 riant vu les nouvelles sur la récolte. Aussi bien en vieax houblons qu'en pro duits nouveaux on ne traite que de tout petits postes et les prix n'ont subi aaoun change ment sur la semaine précédente.

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 3