A. Dec h lèvre
BEAUTÉ
S
Savon au lait de lis
État-Civil d'Ypres.
Le cas
de M. Vanderghote.
Lu nouveau théâtre
Yprès.
SOCIETE DES ANCIENS POWlPItRS
Société Royale
des Francs Arbalétriers.
Le Docteur DE R00, a l'honneur
d'informer le public, que depuis
le 13 OCTOBRE dernier, il donne
ses consultations en sa nouvelle
demeure, place de la Gare, coin
du Boulevard Malou.
Spectacles de rue.
Théâtre des Galeries.
LA l'ÉltICHO
L'ANTI-PERTES «til C"
Chronique judiciaire.
Avances de fonds. Dépôt de fonds.
Comptes-courants de Dépôts de fonds
avec carnet de chèques.
15, me tle %Iciiin. 15 S
Y V U E N
1873.
I Maison l'ondée en
AVIS IMPORTANT.
S
clairage communal n'est-elle pas in
compatible avec ses fonctions de
conseiller communal
Mais arrêtons-nous là, ne fatiguons
pas trop notre confrère peine réveil
lé. Etant trop exigeants, nous n'ob
tiendrions peut-être rien
C'est égal, la conscience de M.
Vanderghote est soumise une bien
rude épreuve
Etre honnête homme et avoir ser
vir deux maîtres, dont les intérêts
sont opposés, est une situation bien
spéciale, digne d'attirer l'attention
des psychologues.
M. Vanderghote est conseiller
communal et en même temps facto
tum l'usine De Brouwer.
Le conseiller communal a prêté
serment et la loyauté l'oblige d'ail
leurs, de soigner les intérêts commu
naux.
L'honnête employé a le devoir de
conscience de soigner les intérêts de
son patron.
M. l'employé Vanderghote sait que
son patron ne remplit pas les charges
de son contrat avec la ville la ville
est lésée.
M. le conseiller Vanderghote a pour
devoir d'intervenir, de rappeler
l'ordre et d'infliger des pénalités au
patron négligent, fautif ou incapable
Le patron de M. Vanderghote né
glige ou refuse de mettre en état le
pavage des rues bouleversées et abi-
mées par lui.
M. le conseiller Vanderghote, con
state que c'est avec l'argent commu
nal que ce travail est partiellement
exécuté.
M. le conseiller Vanderghote tolère
donc le gaspillage des deniers de la
commune au profit du patron de l'em
ployé Vanderghote.
M. l'employé Vanderghote sait que
nombre de lanternes sont allumées
trop tard, éteintes trop tôt ou ne brû
lent pas du tout, suivant le tableau
imposé.
M. l'employé Vanderghote sait
très bien que la pression fait défaut,
que la plupart des filets Auer sont
usés.
M. le conseiller Vanderghote sait
qu'il y a là de criants abus et sa con
science d'honnête mandataire public
doit se révolter.
Nous ne reprochons nullement
M. Vanderghote d'avoir accepté une
situation meilleure, en entrant au
service des Industriels Brugeois, que
par ses votes il a appelés en nos
murs, mais il est de notre devoir de
faire ressortir que l'indépendance et la
liberté lui font défaut pour remplir
comme il convient, un mandat de
conseiller communal.
Il est sérieusement question de nous
doter d'une nouvelle salle de théâtre
dans le même bâtiment on logerait
divers services, qui y trouveraient
mieux leur place qu'à leur emplace
ment actuel tels le service des
Pompes funèbres, du corps des Pom
piers et de la police.
Nous reconnaissons volontiers que
la Salle de Spectacle que nous possé
dons aujourd'hui laisse désirer et
qu'elle n'est pas suffisante, surtout
pour les représentations flamandes,
qui attirent toujours énormément de
monde. Il n'est pas rare de devoir re
fuser du monde aux représentations
de notre vaillante société dramatique
de Vlaamsdie Ster.
Nous ne critiquons donc pas l'idée
de nous doter d'un théâtre nouveau.
Mais ce contre quoi nous nous éle
vons, avec la dernière énergie, c'est
qu'il puisse être question, pour l'édi
fication du bâtiment nouveau de sa
crifier notre jardin public, d'abattre
ces beaux arbres, qui nous apportent
pleine ville la santé en même
temps qu'ils constituent l'agrément
des nombreux ménages pauvres qui
chez eux sont privés d'air et de ver
dure et cherchent dans notre jardin
public l'hygiène de leurs enfants.
Que l'on ne touche donc pas notre
jardin public plutôt nous contenter
du théâtre actuel que de voir com
mettre pareille folie.
La Société des Anciens Pompiers
ouvrira la série de ses fêtes d'hiver
par un magnifique concert suivi de
redoute fixé au Dimanche 28 Octo
bre prochain.
Ce concert aura lieu au local de la
Société, 7 heures du soir.
Nous en publierons le programme
dans notre prochain numéro.
Tir au Cercle du Lundi 15 Octobre 1906.
Hai.t total
M. Pintelon, 10 12 12 8 42.
Bas total
M Brunfaut, 2 8 2 1 13.
LE SURMENAGE DES CHEVAUX
Nous avons souvent été témoin, en
notre bonne ville d'Ypres, du specta
cle que voici deux longs chariots, re
liés par une chaîne, chargée de briques
étroitement empilées les unes sur les
autres et débordant en hauteur de
beaucoup le cadre des véhicules. A
combien de milliers de quintaux peut-
on évaluer le poids de cette double
charge, - quetrainaient deuxehevaux,
deux seulement
11 eut fallu quatre percherons vi
goureux pour amener sans encombre et
sans trop de fatigue pour les bêtes Ce
chargement énorme destination
Nous avous, un jour, suivi l'un
d'eux, dans sa lente, loDgne, et pé
nible montée par nos pavés raboteux.
Les deux vaillants quadrupèdes tiraient
de tout leur cœur de toute leur
bonne volonté. Mus, chaque tour de
roue, un pavé saillant, arrêtait leur
élan leurs sabots ferrés glissaient sur
la surface polie des p'erres et il fal
lait un nouvel et prodigieux effort des
chevaux, tous leurs mu-cles tendus
craquer, les limons criaut, pour ren
dre la charge sou impulsion premiè
re. Ou n'y parvenait chevaux et
charretier qu'après une dépense
inouïe d'énergie et d'abnégation d'un
côté, de férocité de l'autre ce der
nier terme l'adresse du conducteur
Celui-ci armé du fouet multipliait
les coups sur le dos, la tête, les jarrets
du pauvre animal, déjà mal nourri,
aux côtes saillantes, au long col amai
gri Le fouet sifflait, l'hotnme jurait,
sacrait. S'il y a un enfer pour les bêtes
comme pour les gens, c'est d'un pareil
supplice que doivent être punis, là-
haut, les mauvais chevaux, s'il y en a.
Ce n'est pas une fois, c'est cent fois
que nous avous été le témoin très
péniblement affecté de ces scènes
de brutalité véritablement ignobles
qui mettent l'homme, le roi de la
création bien au dessous de spb hum
bles sujets
Pourquoi deux véhicules, dont cha
cun a sa charge suffisante, attelés
deux chevaux seulement
Pour gagner du temps? Comme si
par tous ces arrêts, cette marche d'au
tant plus lente que le poids traîner
est plus considérable, et les moments
employés aux exhortations furieuses
pour obliger l'auima! un effort au-
dessus de ses forces comme si tout
cela n'était pas du temps perdu Di
viser la charge en deux et faire deux
voyages au lieu d'un eut été plus ex-
péditif et plus humain
Et puis, n'y a-t-il point des prescrip
tions de police sur la matière, défen
se d'accabler les chevaux par des char
ges exorbitautes, de les maltraiter
Parfaitement Voici, là-dessus, et
sur quelques autres points la tra
duction française du texle officiel fla
mand
Extraits du cod<- pénal Serout
punis «fui» amen le ce 25 franc- ef. au
maxim un, de sept jours de pris.m
'fou-, ceux qui maltraitent les ani
maux.
Celui qui est témoiu des actes de
cruautéi, peut faire dresser procès-
verbal par les représentants de l'auto
rité.
Eu cas d'absence de la police, il
doit prendre un ou deux témoins et
a 'res-er sa plainte soit par écrit,
soit verbalement M le commiB-
nairo de police de la section. Si le cas
»e présente en dehors de la ville on
doit avertir le bourgmestre, le juge de
paix ou le brigadier de gendarmerie.
Il peut ai.s»i envoyer la plainte M. le
procureur du Roi Dans ce cas la fran
chise de port est admise.
Puis cette note, en marge
Quaii 1 il s'agit de surcharge, ou de
l'nnploi de ch vaux estropiés ou de
chevaux ayant des blessures, que peu
vent aigrir les frottements des harnais,
les tribunaux de Gand et de Verviers
ont par différents jugements, rendu
responsable le maître et non le conduc
teur qui n'est qu'un instrument dans
les maiiH du patron. Il serait souhai
ter que cette juridiction fut admise
partout.
Tout semble prévu danscetensemble
de prescriptions. - hors le cas de né
gligence dans leur application.
A voir la fréquence des scènes de
brutalité, de cruauté même, dent nos
chevaux^ont les victuuo.- 1 éslguées et
dont nous sommes tous les jours le té
moin, on peut douter que ces excellen
tes mesures policières soient suffisam
ment et rigoureusement appliquées
Pour la fourniture de l'AVE-
M EATS C E II A M I U lî E S,
soit dans une habitation particulière
en construction, soit pour places re
paver. demandez l'adresse au bureau
du journal Le Progrès i' Ypres
BRUXELLES.
Immense Succès
La Pèrichole continue faire les plus
beaux soirs et. régulièrement la Salle
est pleine. Ce n'est que justice car le
gracieux opéra bouffe de Meilhac, Ha-
lévy et Offenbach a conservé toute sa
jeunesse, sa gaieté primesantière et cet
esprit l'emporte-pièce qui eu fait un
des chefs-d'œuvre du genre Puis il y a
l'interprétation qui est incomparable
M'i« Maubourg fan une délicieuse Pè
richole, M. Forgeur un Piquillo scel
lent et M Villot un vice-roi ahurissant
de bouffonnerie quoique ne tombant
jamais dans une exagération de mau
vais aloi. Enfin la mise en scèue est des
plus somptueuses. Les matinées n'ont
pas moins de succès que les soirées.
Chaque Dimanche il en est donné une.
Le rideau se lève 2 heures précises.
On peut retenii ses places l'avance,
par lettre,dépêche et téléphone N°486.
les pertes blanches 3 Ir. 50 le flacon, franco,
73, rue Neuve, Bruxelles.
La Société protectrice do l'Eufan-
ce anormale», donnera sa cinquième
conférence annuelle, le Dima ch« 28
Octobre, de 10 h mrii et de 2 4 h.,
l'Hôtel Ravenstein, Bruxelles
/sSL 9
Cour d'assises de la Fiandre Occidentale.
La 4e session de la conr d'assises de
cette province 6'ouvrira Lundi pro
cliain, sous la présidence de M. le con
seiller van Wambeke
Le rôle ne porte qu'une seule affaire.
C'est unnommé Huughe Henri, ouvrier
de fabrique, Roulera, qui est renvoyé
du chef d'assassinat, commis sur la
personne de sa femme, Roui ers, le 8
Août dernier. M. le substitut De Les-
cluze soutiendra l'accusation dans cet
te affaire et Me Goemaere, avocat
Courtrai. sera la barre pour assister
l'accusé. L»s débit sont fixés pou:'
trois jours, Lundi 22, Mardi 23 et Mer
credi 24 Octobre 1906.
ttaayae <0 tieeoa r reine ttl
Achat et 9 'ente
de fonds publics
MCchanye de coupons.
on rersion w souscription
tons emprunts Belges et étrangers.
iPclirranre sac tous pays
de lettres de crédittraites et chèques.
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c:
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-s-
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03
cb
Vérification des tirages de titres
remboursables.
Les listes qui me sont présentées
doivent être dressées par ordre numé
rique.
Le bureau est ouvert de 9 2 hees malin
Pour obtenir UN l»ItÊT IKAIt-
GEN'T A E'IXTEItÊT l»E p.
pour construire uns habitation ou sur
propriété Initie, mi bien qui au
rait b«smn de capitaux pour achever
une construction commencée, s'adres
ser an bureau du journal le Progrès
d'Y près
Lu discrétion est garantie.
et disparition complète de toutes les affections
de la peau telles que points-noirs rongeurs,
dartres, taches de rousseur, etc., ne peuvent
être obtenus que par l'emploi quotidien du
renommé
Marque de fabrique DADA de BERG-
MANN O', Raoebeul-Dresde, 0-75 la
pièce chez: J. FLAMAND, coiffeur, rue du
Temple, 1, Ypres.
Déclarations du 12 au 19 Octobre 1906.
Naissances
Dupont, Marguerite, rue du Vieux
Lapin. - Dehaene, Joseph, rue des
Chien-'. Mulle, Arthur, rue de Ter
re. Dauchy, Léonie, Zaalhof.
Pauwels, Lucien, Nouveau Marché au
Bois.
Mariages
Knockaart, Auguste journalier,
Domines, et Rambour, Emérence, sans
profession, veuve de Brulein, Honoré,
Ypres. Libois. Raymond, attaché
l'Observatoire Royal, Ixelles, et
Froidure, Marguerite, sans profession,
Ypres
Décès
Demeyer, Marguerite, 4 mois, rue
des Boudeurs. Dewilde, F'rançois,
81 ans, portier, époux de Monsy,
Clémence, chaussée de Dickebusch
Bollaerf, Joseph, 80 ans, sans profes
sion, veuf de Bertier, Mélanie. rue de
Lille.
a-ica-je-.
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