mes.
Extension
Universitaire
66e année. X° 45.
Journal de l'Alliance libérale d Ypres et de l'Arrondissement.
TXVIS.
Conseil coin nui nul
r- (IV près.
M auifestalion Xalionale
du 18 Novembre.
Dimanche, 1 I Xovembre 1906.
Les personnes qui pren
dront un abonnement au
PROGRÈS D'YPRES pour
l'année 1907, le recevront
gratuitement partir de
ce jour, jusqu'au 1r Jan
vier prochain.
Les Jeudis
1 5, 22, 29 Novembre 1906,
18 h. 15
L'Intelligence
des Animaux,
Dimanehe 30 Décembre 1906,
15 heures
Dimanche 13 Janvier 1907,
15 heures
Dimanche 3 Février 1907,
15 heures
Au mois de Mars 1907
L'Avant-garde libérale
Les fraudes électorales.
Le pardon des offenses.
l'union fait la force
J*araiMMfinl U' iPhnunvhe
VIRE< AfQllHIT IDNDO.
PRIX DE L'ABONNEMENT:
pouh la ville Par an 4 francs.
pr la province Par an 4 fr. 50
Pour les annonces on traite forfait.
Cours de Monsieur PELSE-
NEER, agrégé la Faculté des
Sciences Gand
en 3 leçons avec projections lumi
neuses.
Conférence de Monsieur Pierre
NOLF, chargé de cours l'Uni
versité de Liège.
Sujet Vaccins et Sérums.
Conférence de Monsieur G.
DWELSH AUWERS, professeur
la Faculté de Philosophie de l'Uni
versité libre de Bruxelles.
Sujet Maxim Gorki.
Conférence de Mademoiselle N elly
LECRENIER.
Sujet Frédéric Mistral.
Conférence, avec projections lumi
neuses, de Monsieur WAXWEI-
LER, Directeur de l'Institut de
Sociologie, Bruxelles.
Sujet Pourquoi existe-t-il
une question ouvrière en
Belgique
de ce canton, fondée dans le but de
faciliter la revision des listes électo
rales et de faire de la propagande,
est en bonne voie de formation. Les
adhésions sont nombreuses.
Les amis politiques s'occupent ac
tivement de la revision pour chacune
des communes du canton.
Le travail est nouveau pour eux
et les renseignements recueillir
sont multiples. Mais l'annotation mé
thodique et constante des listes pro
curera l'Avant-garde des documents
précieux pour la revision des années
suivantes.
Le résultat de cette première revi
sion sera d'ailleurs rendu public et
promet d'être fructueux.
On s'abonne au bureau du journal, rue de Uixmude, 53, Ypres. Les annonces, les faits
divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau
du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au
Comptoir de Publicité JâCQOiiS TH1BE8ARD, 14, Place de Brouckère, Bruxelles,
téléphone 5230.
Nous indiquons ci-après les esta
minets où des listes électorales peu
vent, dès présent, être consultées.
Tous les libéraux du canton auront
cœur d'encourager les efforts de
l'Avant-garde en consultant ces listes
pour voir si eux d'abord, puis les
personnes qu'ils connaissent, y figu
rent régulièrement et avec le nombre
de voix qui leur revient.
Ils auront soin de signaler au se
crétariat provisoire de la société,
chez M. Jules Dobricourt, négociant
Messinestoutes les irrégularités,
même douteuses, qu'ils décou
vriront pour ou contre
l'inscription d'un électeur,
le nombre de voix lui attribué.
Le secret sur l'origine des réclama
tions est absolu.
Peuvent s'adresser au dit secréta
riat
Les cabaretiers qui désirent obte
nir chez eux le dépôt de la liste élec
torale de leur commune,
Les amis politiques qui veulent se
charger de la revision et l'annotation
d'une liste électorale,
Les libéraux d'autres cantons, sou
cieux du triomphe final de leur parti,
"■qui désirent des renseignements con
cernant l'organisation de la société.
Toutes ces demandes seront bien
accueillies.
Les réclamations pour les radia
tions sur les listes sont admises jus
qu'au 31 Décembre.
Dranoutre, LocreNeuve-Eglise
Wulverghem.
Me Veuve Clarys, Grand'Place,
Neuve-Eglise.
M. René Deschildere, A la Des
cente des Voyageurs route de
Wulverghem Neuve-Eglise.
Messines.
M. Gaston Heughebaert, Au Sa
peur Pompier.
M. Charles Fâche, Hôtel de
Ville.
Ploegsteert.
M. VVerquin Achille.
M. Duttily Urbain,«Café Royal.
M. Werquin Alfred, A la Com
plaisance.
M. Vanparys Liévin, Au Grand
Bac, Petite Flandre.
M. Emile Turpain, estaminet de
l'Industrie.
M. Vandenberghe, Au Lion de
Flandre Cimetière d'Armentières.
Warnêton.
M. Hanquart Joseph, Au Roos-
ter, Sucrerie.
M. Meauxsoone Jules, Faubourg
de Lille, Ville.
M. Capon Jean, Au Pèlerin, S1
Yvon-Gheer.
M. Delobel Paul, Au Soldat
Français, Touquet.
Wytschaete.
M. Buseyne Gustave, Au Pau-
bourg de Messines.
M. Vandenberghe Louis, Au
Voiturier.
M. Vlamynck Henri-Ch.-Louis,
Cabaret de la Paix, Sterkte.
L>. Conseil communal devait se réu
nir, Samedi 3 N ivembre, pour discuter
le projet d'euipi 1p.1t
A l'occasion du décès de l'ancien
bourgmestre, Al. le baron Suruiout de
Volsbergbe, M. Colaert, après avoir
prouonce l'éloge funèbre du défunt, a
proposé de lever la séance publique en
feigne de deuil.
Le Conseil, l'unanimité, a approu
vé cette proposition.
Nos honorables se réuniront donc,
ce soir, Samedi 10 Novembre, pour
discuter les objets qui figuraient
l'ordre du jour de la seauce du 3 No
vembre dernier
Les députés libéraux des deux Flan
dres se sont réunis Uaud, il y a quel
ques jours, et, entre autres questious,
ont examiue la situation faite aux par
tis d'opposition, dans les petites villes
et dans les campagues flamandes, par
l'audace saus bornes des administra
tions communales cléricales.
Bien souvent nous avons dénoncé ici
les fraudes commises dans l'élaboia-
tion des 1 lates électorales.
Faut-il rappeler la séance de la
Chambre,où un échwviu-député d'Alost
a été convaincu d'avoir falsifie les lis
tes électorales Aucun article de la loi
ne punissant ces manœuvres îuavoua
bles Al. l'Echeviu n'a pu recevoir la
récompense peuale de ses honnêtes
agissements.
La Gazelle publie au sujet de cette
réunion des députés libéraux des Flan
dres les intéressants renseignements
que voici
Quelle que soit ia loi électorale, il
est nécessaire d'assurer aux opérations
électorales plus de sincérité. Et les dé
putés des Flandres, qui sont partisans
convaincus de la revision de la loi élec
torale communale, vont proposer la
gauche libérale de présenter des pro
positions de loi modifiant la procédure
Ils ont élaboré nue proposition éten
dant le rôle des témoins aux opérations
de la formation de la liste des élec
teurs chaque parti pourrait avoir au-
piès du Collège écheviual un délégué
qui assisterait a la confection des listes
et pourrait se faire commuuiquer les
pièces officielles une autre proposi
tion élargit le rôle des témoins l'élec
tion même ce lôle commencerait dès
la présentation des candidatures les
témoins assisteraient la confection des
bulletins, leurs empaquetage, leur
expédition ainsi ne serait plus possi
ble le truc du bulletin voyageur.
Eufin, on songerait demander
que l'électeur ne soit plus admis se
faire accompagner, dans certains cas,
dans l'isoloir. Il y a là une source de
fraudes constantes. Ou a vu, daus cer
tains villages, quarante pour cent des
électeurs se faire assister ainsi
Ces propositions gêeeront sans dou
te beaucoup les cléricaux. Mais on ue
voit pas bien quels arguments décents
ils pourront leur opposer.
Il est craindre que les cléricaux
trouveront des arguments pitoyables
pour défendre le stalu-quo eu usant de
tous les pouvoirs que leur majorité
leui confère, pour glorifier la fraude et
les fraudeurs.
La sincérité dans l'élaboration des
li.-tes électorales serait un rude coup
porté la toute puissance cléricale
ANNONCES
Aunonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne
daus la très grande majorité de nos
villes et communes flamandes L'ab
sence "fie sanction pénale punissant les
erreurs volontaires, commises*par des1
maison- communales, est la cause pre
mière de l'audace affichée par certaines
édilités n'avons-nous pas vu dans une
commune voisine falsifier les registies
de la population dans le but évident de
créer des électeurs bien pensants Ne
voyon« nous pas de temps en temps des
administrations qui délivrent de faus
ses pièces dans le but de falsifier les
listes ou d'empêcher nos réclamations
d'aboutir
C'est par la fraude lapins audacieuse
que F cléricalisme se maintient
presque partout au pouvoir commu
nal, l'on ne pourra assez le redire.
Si la C -nstitution Nationale décré
té (pie tous les Belges s'jnt égaux devant la
loi elle n'a pas prévu la déroutante
tranquillité avec laquelle les cléricaux
triturent la pâte électorale
Il se ferait copieusement conspuer,
celui, qui aurait la candeur de préten
dre que tous les partis politiques sont
égaux devant Pur ne électorale là où les
cléricaux ont la main haute, rien ne
leur coûte pour fausser les poids de la
balance dans laquelle le coips électo
ral pèse les candidats.
Les députés libéraux de nos provin
ces flamandes ont entamé une œuvre
d'assaini-sement politiqu- en prenant
Garni la résolution de saisir la légis
lature d'un projet do loi prévenant les
fraudes électorales il ne s'agit plus
que de réunir une majorité parlemen
taire pour mener cette ivre d'assai
nissement politique bonne fin.
Sous ce titre, lu Précurseur rapporte
cette histoire que nous reproduisons
sous toutes réser ves
Le Roi vient de décorer, sous la si
gnature de M. do Trooz, M. Van Hom-
beeck, bourgmestre de Berchem.
Cela remet en mémoire la séance de
la Chambre des représentants du 12
Février 1891, et le discours que pro
nonça M. le député Anspach-Puissant.
Il rappela que M. Vau Hombeeck
avait été nommé bourgmestre de Ber
chem quoiqu'il tût subi cinq condam
nations pour injures, voies de fait,
coups et blessures, dont une pour avoir
arraché un vieux militaire sa croix
de l'ordre de Léopold et avoir foulé
celle ci aux pieds.
Et M. Anspach disait qu'en jetant
cotte croix de l'ordre de Léopold par
tene, le situr Van Hombeeck ajouta
Vous 11'ètes pas digne de porter cet
te croix, et celui qui vous l'a donnée
n en est pas digue non plus.
M. Atispach, aux dénégations qui
accueillirent ces faits la Chambre do
la part des représentants cléricaux, ré
pondit que ces paroles étaient consi
gnées dans le dossier correctionnel.
Eh bien le Roi, en uommant ces
jours ci le bourgmestre de Berchem
chevalier deson ordre, doit, s'il s'est rap
pelé ces faits, pratiquer très largement
le pardon des offenses et si ces faits
ne lui ont pas été remémorés par le
ministre de l'intérieur, celui ci a man
qué tous ses devoirs et trompé son
souveraiu.
Sanf molifications ultérieures qui
pourraient être rendues nécessaires, la
commission administrative de la gran-