Extension Universitaire Messines. 49. Journal de TAlliance libérale ci'Ypres et de l'Arrondissement. AVis. Dimanche, 1) Décembre !90(>. 66e année. I i*arain*uai hf Dimanche. Les personnes qui pren dront un abonnement au PROGRÈS D'YPRES pour l'année 1907, le recevront gratuitement partir de ce jour, jusqu'au 1r Jan vier prochain. Dimanche 30 Décembre 1906, 15 heures Dimanche 13 Janvier 1907, 15 heures Dimanche 3 Février 1907, 15 heures Au mois de Mars 1907 L'Avant-garde libérale Nous indiquons ci-après les esta minets où des listes électorales peu vent, dès présent, être consultées. Tous les libéraux du canton auront cœur d'encourager les efforts de l Avant-garde en consultant ces listes pour voir si eux d'abord, puis les personnes qu'ils connaissent, y figu rent régulièrement et avec le nombre de voix qui leur revient. La situation du cabinet. Les nominations de M. Van den Heuvel. ■- 1 l'union fait la force vlrfs acqoirit el'ndo. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville: Par an -A francs. p' la province Par an 4 fr. 50 Pour les annonces on traite forfait. On s'abonne au bureau du journal, kue de Duumjdb, 53, Ypres. Les annonces, les fa ils divers ei les réclames sont reçus pour l'arrondisse.Jeal d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en detiors des deux Flandr V Iresser exclusivement au Uompteir de Publicité JACQOéiS THIBfci8ARD, 14, Place de Brouekère, Bruxelles, téléphone 5230. Conférence de Monsieur Pierre NOLF, chargé de cours l'Uni versité de Liège. Sujet Vaccins et Sérums. Conférence de Monsieur G. DWELSH AU WERS, professeur la Faculté de Philosophie de l'Uni versité libre de Bruxelles. Sujet Maxim Gorki. ConférencedeMademoiselle Nelly LECRENIER. Sujet Frédéric Mistral. Conférence, avec projections lumi neuses, de Monsieur WAXWEI- LER, Directeur de l'Institut de Sociologie, Bruxelles. Sujet Pourquoi existe-t-il une question ouvrière en Belgique de ce canton, fondée dans le but de faciliter la revision des listes électo rales et de faire de la propagande, est en bonne voie de formation. Les adhésions sont nombreuses. Les amis politiques s'occupent ac tivement de la revision pour chacune des communes du canton. Le travail est nouveau pour eux et les renseignements recueillir sont multiples. Mais l'annotation mé thodique et constante des listes pro curera l'Avant-garde des documents précieux pour la revision des années suivantes. Le résultat de cette première revi sion sera d'ailleurs rendu public et promet d'être fructueux. Ils auront soin de signaler au se crétariat provisoire de la société, chez A'f. JuieS Dobricourt, négociant Messinestoutes les irrégularités, même douteuses, qu'ils décou vriront pour ou contre l'inscription d'un électeur, le nombre de voix lui attribué. Le secret sur l'origine des réclama tions est absolu. Peuvent s'adresser au dit secréta riat Les cabaretiers qui désirent obte nir chez eux le dépôt de la liste élec torale de leur commune, Les amis politiques qui veulent se charger de la revision et l'annotation d'une liste électorale, Les libéraux d'autres cantons, sou cieux du triomphe final de leur parti, qui désirent des renseignements con cernant l'organisation de la société. Toutes ces demandes seront bien accueillies. Les réclamations pour les radia tions sur les listes sont admises jus qu'au 31 Décembre. Dranoutre, LocreNeuve-Eglise, Wulverghem. Mc Veuve Clarys, Grand'Place, Neuve-Eglise. M. René Deschildere, A la Des cente des Voyageurs route de Wulverghem Neuve-Eglise. Messines. M. Gaston Heughebaert, Au Sa peur Pompier. M. Charles Fâche, Hôtel de Ville. Ploegsteert. M. Werquin Achille. M. Duttily Urbain,«Café Royal. M. Werquin Alfred, A la Com plaisance. M. Vanparys Liévin, Au Grand Bac, Petite Flandre. M. Emile Turpain, estaminet de l'Industrie. M. Vandenberghe, Au Lion de Flandre Cimetière d'Armentières. Warnêton. M. Hanquart Joseph, Au Roos- ter, Sucrerie. M. Meauxsoone Jules, Faubourg de Lille, Ville. M. Capon Jean, Au Pèlerin, S1 Yvon-Gheer. M. Delobel Paul, Au Soldat Français, Touquet. Wytschaete. M. Buseyne Gustave, Au tau- bourg de Messines. M. Vandenberghe Louis, Au Voiturier. M. Vlamynck Henri-Ch.-Louis, Cabaret de la Paix, Sterkte. M. De Smet de Naoyer n'est, pas pré cisément sur un lit de roses. Sa niajo rité est considérablement réduite,et ou sait qu'elle renferme un noyau d'op posants très résolus, peu disposés dé sarmer. Certains journaux, pour tâter le ter rain et essayer de se 1 en ire compte si ou pourrait ospérei; amadouer les dissi dents en offrant leur groupe un por- r tV pille onf parlé de la création d'un uistère rtes travaux publics, distinct du miuistère des finances. C rte diversion n'a en aucun succès, et tiens une lécente interview, un membre influent du gronpe s'est ex primé en ces termes Il est facile, a-t-il dit, d'accuser des gens qui no consultent que leur conscience de pratiquer la politique de I' a ôte-toi de laque je m'y mette?/) 11 serait plus propos de voir si ces dé putés, qui depuis des années protestent contre uno orientation daugereuse, ne sont pas dans le vrai. Ils n'ont jamais eu qu'un désir celui de voir l'honora- ble M De Smet de Naeyerrentrer dans la vérité parlementaire et respecter nos traditions législatives. Or, il ue tient compte que de sa volonté et il fait fi des observations les plus justes comme des critiques les plus mesurées. Que de fois, par exemple, ne lui a-t-on pas re proché d'introduire dans son budget des voies et moyens des modifications aux lois fiscales Il a trouvé là un moyeu commode d'esquiver lesdiscus sioHS. Il fit voter de la sorte des réfor mes du tarif douanier, notamment pour les vius. Cette aunée encore, malgré tant d'objurgations, il profite de ce budget peur augmenter les droits sur les tres ses de coton et d'autres articles. Son rêve paraît être d'amener la Chambre voter en bloc et sans examen tout ce qu'il lui plaît de lui soumettre. La ma jorité n'est plus libre, elle le sent et elle en soutire, quoi qu'on dise. C'est le régime du pouvoir personnel, c'est-à- diro un régime qu'on n'a jamais connu en Belgique et que, par respect pour nos libres institutions, il est impossi ble de tolérer. Croyez moi, là seule ment est le conflit Nous défendons quelque chose de plus haut, de plus noble que l'intérêt personnel. Nous défendons la vérité représentative et la dignité parlementaire. Ou peut tenir pour certain que ce sont là les idées de tons les membres du groupe dit des Treize, y compris M Beernaert. L'affaire des projets d'An vers, c'est-à-dire cette carte forcée, cette politique du couteau sur la gor ge, comme la qualifia, non sans raison, M. Helleputte, a mis le comble l'ir ritation du groupe. M. De Smet de Nueyer n'a pas réussi son coup de for ce, mais le procédé n'en demeure pas moins blessaut. N'est-ce pas lui aussi qui, un beau jour, voulut contraindre la Chambre voter en quelques jours l'annexion du Cougo Il y eut un tollé et il dut retirer le projet, sa crifiant pourcela M. de Mérode qui, ne voulant pas reuier sa signature, donna sa démission. N'est ce pas lui encore qui, latin d'une session voulut faire voter en une heure le chemin de fer électrique de Bruxelles Anvers, qu'il avait tout simplement intercalé dans son budget extraordinaire Devant les exclamations scaudalisées de la Cham bre, il dut également retirer ce projet, mais il y a des choses qu'on oublie malaisément, surtout quand on les re nouvelle toujours Il résulte des déclarations du député de droite, qui s'est déclaré excédé de la politique absolutiste de M. De Smet de Naeyer, la conviction que les jours do ce miuistre sont comptés. Il ne réussira pas apaiser, par l'octroi de porte feuilles, des adversaires qui défendent une idée supérieure aux mesquins inté rêts de parti et qui se sentiraient mé prisables s'ils acceptaient un pareil marché. Tout ce quo M. De Smet de Naeyer peut encore faire, c'est de tom ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne ber avec décence, car il n'a plus que le choix de la chute. On lit dans le Journal de Oand M. Van den Heuvel, ministre de la Justice par la grâce du comte De Smet De Naeyer, ne rate pas une occa sion de vanter et son impartialité sans exemple, et son souci très réel de ne point rompre, quand il fait des uomi- nationsdana la magistrature, le fameux équilibre des partis, compromis jadis, s'il faut l'en croire, par ses prédé cesseurs Une fois de plus, les événements vont nous permettre d'apprécier ce que sont les affirmations de M. Van den Heuvel, faire ressortir ce que valent les poids dont il fait usage pour en arri ver tenir en équilibre les plateaux de la balance de la justice En ces derniers mois, la mort a fau ché dans les rangs de la (Jour d'appel de Gand un conseiller, M Wael- broeck, et un avocat-général, M. Wou- ters, appartenant tous deux Vopinion libérale faisant du reste partie de la magistrature depuis 1884 Bont décé dés. Il eut pu paraître judicieux, et en tous les cas conforme aux règles de la justice, en vue de maintenir un sem blant d'équilibre, pour qui nese sert de faux poids bien entendu, de nommer en remplacement de ces deux libéraux défunts, deux magistrats appartenant l'opinion libérale, d'autant que le nombre de ceux, faisant encore partie de la magistrature dans le ressort de la Cour d'appel de Gand, est devenu infime, comme nous le démontrerons plus loin. Or, qu'a fait M. le ministre de la J uetice En remplacement de M. Waelbroeck, libéral, il a nommé ou promu conseil ler, M. Van Zuylen catholique subs titut du procureur général, M. Thien- pont, catholique procureur du Roi Ypres, M Schramme, catholique substitut Bruges, M. Soenens, catho lique substitut Audenaerde, M. Coc- queau, catholique. Et d'un En remplacement de M. Wouters, également libéral, il a nommé ou pro mu Avocat-général, M. Vander Btraeten, catholique; substitut du procureur gé néral, M. Van den Bosch, catholique procurer du Roi Termonde, M. Vau Malleghem, catholique substitut Gand, M. Vanden Moare, catholique substitut Ypres, M. Vander Heyde, catholique. Et de deux Soit donc eu tout, sur dix promo tions et nominations, dix attribuées des cléricaux et 0 des adversaires du gouvernement. Et c'étaient des libéraux qu'il s'agis sait de remplacer M. le ministre de la Justice ne nous objectera pas qu'il a obéi cette considération majeure qui lui ordon nait de rétablir l'équilibre car voi ci la composition exacte de la Cour d'appel,après 22 années de domination cléricale. La Gour de Gand, sur 21 conseillers, comprend 15 cléricaux et 6 libéraux (011 c >tés comme tels le parquet de la Gour. sur 0 magistrats, compte 3 cléri caux, 2 libéraux et 1 douteux

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 1