Chronique de la ville.
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LAgence pour la
Province de la Flan
dre Occidentale des
célèbres bicyclettes
sera concédée Mon
sieur jeune et actif,
déjà établi ou non
dans l'article dé
cidé travailler sé
rieusement et s'en
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Adresser demandes
l'Agence générale
belge II a i o ai IL.
I M C A il T, raie
Terre Meuve, 105,
Bruxelles.
5 francs
Le Groupe Yprois
intervieuwé.
Un exemple suivre.
Une levée de Boucliers.
La Chambre,
Restauration des Halles.
Nous lisons dans le Journal d'Y-
pres du 9 courant ce qui suit
Le premier travail effectuer avec
l'emprunt concerne la restauration
des Halles.
Le Journal d'Ypres voudrait-il
nous dire comment il se fait que
pour l'exécution de ce travail un ho
noraire des soit payé l'architecte,
ingénieur de la ville
Quel avantage y a-t-il distraire ce
fonctionnaire de ses occupations ha
bituelles, s'il faut le rétribuer au
même titre qu'un étranger
C'est le montant de la gratifica
tion qui vient d'être accordée
chacun des agents de police pour le
service de nuit qu'ils ont dû fournir
partir du 11 Janvier jusqu'au 31
Mars 1906.
Pour une moyenne, par homme,
de 30 corvées de nuit, cela revient
au chiffre fantastique de seize
centimes
Seize centimes, pour battre le
pavé, de minuit 5 heures du matin,
exposé toutes les rigueurs de l'hi
ver gelée, neige, pluie, vent, et ré
péter cet exercice peu hygiénique
pendant près de trois mois Seize
centimes, pour rechercher les malan
drins qui dépouillaient les églises,
commettaient au Collège épiscopal
les odieuses déprédations dont on se
souvient et terrorisaient la popula
tion entière par leurs nombreux ex
ploits Seize centimes, pour s'exposer
au danger et peut-être même risquer
sa peau Mais c'est peine ce que
ces braves gens auraient dépensé les
nuits où l'inclémence du temps les
aurait obligés se réfugier quelques
instants dans un café.
C'est donc là le brillant résultat
des promesses faites au Conseil com
munal par le Bourgmestre. Au mo
ment où celui-ci faisait voter un
crédit spécial pour ce service de nuit,
il savait parfaitement qu'il allait se
contenter de l'affecter au paiement
des pompiers qui reçurent 2 francs
par nuit. Il n'aurait, du reste, pas
voulu désobliger le commandant
Baus depuis que celui-ci l'a gobé,
après en avoir dit pis que pendre.
Mais payer ses agents, c'est superflu,
on se contente de le faire en mon
naie de singe.
M. Colaert s'intéressait cependant
jadis au sort des plus modestes servi
teurs et, si nos souvenirs sont précis,
il proposa un jour, comme représen
tant, une augmentation en faveur des
huissiers de la Chambre.
A une interpellation de M. le Con
seiller D'Huvettere, l'été passé, il
fut répondu que la gratification pro
mise pour le service de nuit allait
être cumulée avec celle payée d'ha
bitude pour la Tuindag. C'était une
tentative évidente pour se soustraire
tout paiement et la vérification du
proverbe flamand Van een verzet
koint een belet
Dans la séance du 12 courant, M.
D'Huvettere, flairant probablement
une de ces promesses longue
échéance dont notre Premier a le se
cret, jugea opportun de lui rafraîchir
la mémoire et le crédit de 476 francs
pour les fêtes de la Tuindag fut porté
526 francs.
Cet élan de générosité sera fort
apprécié par le personnel de la police
qui en gardera le souvenir jusqu'a
près les prochaines élections.
Le Stand.
Le 3e de ligne partira le 21 Mai
faire sa période de tir au camp d'Ar-
lon. Il sera absent 36 jours. Il serait
intéressant de calculer la perte que
l'absence de la garnison occasionne
ra la ville et d'additionner les frais
énormes qu'entrainent ces déplace
ments annuels. Or, ces déplacements
n'auraient plus leur raison d'être, si
le Stand d'Ypres, éternellement pro
mis, était établi.
Disons ce propos qu'il est ques
tion de construire Anvers un nou
vel établissement très important de
tir et que l'édilité y escompte déjà
une intervention extraordinaire du
département de la Guerre, concur
remment l'intervention réglemen
taire du département de l'Intérieur.
Le crédit gouvernemental a été
absorbé l'année dernière par le Stand
d'Ostende gageons qu'Anvers en
gouffrera tout le morceau, cette an
née.
Ypres, sous l'habile conduite de
M. Colaert, une fois de plus, arrivera
trop tard Mais le mayeur dira, avec
conviction, que ses intentions restent
toujours excellentes, etque le maudit
gouvernement met des entraves la
réalisation de ses projets
Les Y'prois sont de si braves gens
et n'oseraient douter de la parole de
leur oracle
Frappé des singulières réflexions
que le Journal d'Ypres de Mercredi
ose imprimer au sujet de l'ancien
Groupe Yprois, nous sommes allé
intervieuwer l'un des membres du
Groupe, et lui avons donné connais
sance du passage en question
Nous lui avons demandé ce qu'il
en pensait, et voici peu près tex
tuellement sa réponse
Nous avons répondu M. X... que
nous en pensions ce que tout Ypres
allait en penser en apprenant ce nou
veau tour de notre Maïeur. Notre
intervieuwé a cependant affirmé
qu'il tenait de bonne source que la
réponse de M. Debrouwer existait
bien réellement, mais que M. Colaert
ne voudrait, pour rien au monde, que
le public en eût connaissance.
Il ne nous restait plus qu'à prendre
congé de notre aimable interlocuteur,
après en avoir obtenu l'autorisation
de publier dans le Progrès le résumé
de notre conversation.
Chronique théâtrale.
Le Maître de Forges
En présence de la mauvaise qualité et de
Vinsuffisance du gaz les consommateurs
malinois se forment en syndicat et
désormais refuseront paiement
ae leurs cotisations.
Nous lisons dans le Malin de Bruxel
les du 9 Janvier dernier
Malines, 8 Janvier. - De notre cor
respondant particulierLe mouvement
organisé par les consommateurs mali
nois contre la Compagnie du gaz que
le Matin de Bruxelles a signalé depuis
huit jours, vient de prendre un essor
considérable.
Uneimportante assemblée réunissant
les commerçants et les délégués des
principales iirmes industrielles mali-
noises, s'est tenue hier 60ir l'hôtel
de ville.
M. Ortegat, député permanent, a ex
posé la situation créée depuis six ans
aux particuliers par la Compagnie du
gaz. Il a retracé les efforts faits par
l'administration communale pour re
médier une situation qui cause le
plus grand tort au commerce.
La pression fournie 11 millimè
tres parfois est insuffisante, la cana
lisation est défectueuse et malgré les
mises en demeure de la ville qui exige
la pression minimum de 25 millimè
tres, la Compagnie du gaz s'est sous
traite jusqu'à ce jour ses engagements
coups de promesses fallacieuses
qu'elles so sait incapables remplir
par suite de l'état de vétusté et de
l'imperfection de ses installations.
M. Ortegat examine les clauses du
contrat passé entre la ville 6t la Com
pagnie et démontre les obligations de
l'exploitant et l'incontestabilité des
droits du consommateur. Lacompagnie
n'est qu'un simple particulier qui four
nissant un produit non marchand, n'a
pas droit au paiement de sa livraison.
En outre, le contrat qui lie la ville
au fournisseur engage ce dernier mê
me enseigne vis à-vis des particuliers
qu'envers sa contractante
M. Opdebeek, industriel, expose
son tour un motif suffisant lui seul
la rupture du contrat d'exploitation
valable encore pendant douze ans. Il
s'agit de l'épuration du gaz Celle-ci,
exigée formellement par les clauses de
la convention, est presque nulle et
constitue un élément entraînant la ré
siliation pur et simple dès la septième
contravention du genre.
Certaines firmes font comprendre
leur tour lasituation intolérable. L'une
d'entre elles subit, dit-on, un piéjudi-
ce journalier de mille francs par suite
de l'inaction complète ou de l'inter
ruption du fonctionnement des moteurs
et des machines.
L'assemblée a décidé dès lors 1° La
création d'un syndicat des consomma
teurs de gaz 2° le refus collectif de
payer toutes cotisations la compa
gnie et 3° en dernier ressort, l'intente-
ment d'une action en justice qui tran
chera le litige L'i-sue de ce procès,
qui paraît inévitable, ne peut être
douteuse et mettra une arme dans la
main de l'administration communale
qui, sur cette base, engagera son tour
un procès lacompagnie,en résiliation
de contrat.
Séance du Mercredi 25 Janvier.
MVerhaegenpar motion d'ordre, a de
mandé que l'on rattache son projet de loi
sur les règlements d'atelier la future dis
cussion du budget do travail.
M. Francolle. s'y est opposé, ne voulant
pas poser un précédent fâcheux.
Après que M. De Favereau eut dép- sé
trois projets de loi sars imporlance, ap
prouvant des conventions internationales,
la Chambre a repris la discussion de 1 lé
gislation minière.
Toute concession nouvelle pouri a être
rachetée par l'Etat aux conditions fixer
par l'acte de concession M. Hector Denis
est venu défendre cette proposition, que M
Versleylen a combattu Il n'est pas pos
sible qu'à certain moment l'on exproprie les
exploitants comme le voudrait M. Denis.
Un autre amendement de M. Denis
Le conseil des mines est désigné par la
Chambre des représen'ants a été attaque
par MMWoeste. Gendebien et Francolle.
Le ministre, en cours de sa harangue,
répondant une qu suon de M. Dewandre,
a annoncé qu'il déposerait bientôt son pro
jet de loi relevant le traitement des membres
du conseil des mines.
Le vote sur les deux amendements de M.
Denis ayant été réservé, on s'est occupé
d un troisième, portant création d'une so
ciété coopérative ouviière d'exploitation
charbonnière sous la garantie de l'Etat
M IIoyais, appuyé par M. Woeste
ayant réclamé l'appel nominal, le vote a fait
constater la présence de 72 membres seule
ment.
La Chambre n'étant par en nombro la
séance a été lèvre.
L'absentéisme dreite est absolument
scandaleux.
Sans discussion, le Conseil approuve
la proposition de commencer la restau
ration des Halles par le côté est de la
façade principale. Les plans et devis
estimatif dressés par l'ingénieur Coo-
mans, architecte de la ville, sont égale
ment approuvés. Le devis estimatif
B'élèveà 77 832 fr soit 15,904,50 fr.
pour la tourelle d'angle 32,533,00 fr.
pour toiture, ebéneaux et corniches
41,593,20 fr. pour la façade, plus 5 °/0
pour VarchitecteLa pvrt d'interven
tion de la ville est du quart
Enfin, odieux coup de parti contre M.
Alfred Valcke Une simple observatiouà
ce sujet sous le nouveau régime, on rem
place un directeur du gaz par un autre, sans
aucune forme de procès ce qui permet au
Progrès d'exercer sa verve et d'écrire en
beaux alexandrins les adieux de René
Michel.
Du temps de M. Valcke, il fallait conser
ver la direction, quelle qu'elle fût et il en
eut été de même avec le groupe Yprois,
dont le directeur n'a jamais été désigné et
qui, sans aucun doute, aurait prétendu
maintenir, envers et contre la ville, un di
recteur qui pouvait ne pas convenir comme
gazier.
Que voulez-vous que je réponde des
insanités de ce calibre
Quand on veut tuer son chien, on dit
qu'il est enragé, ainsi parle un ancien
proverbe.
Le Groupe Yprois n'avait pas publier
le nom de son directeur tant qu'on lui re-
fusait de concourir pour obtenir la conces-
sion. Mais il avait arrêté son choix, et son
futur Directeur avait, pendant une longue
série d'années de service dans une ville
très-importante, donné des preuves indis-
cutables d'une grande capacité. Ce n'était
pas un débutant dans la carrière sans autre
titre que d'être le fils ou le gendre Papa,
c'était un SELF MADE MAN. Une chose
est certaine aussi, c'est que la Société fon-
dée par le Groupe Yprois avait un intérêt
majeur posséder comme Directeur un
homme compétent et vivant dans les meil-
leurs termes avec l'administration com-
munale et si, dans la suite des années,
un Directeur se serait montré incapable,
la Société, sans aucun doute, l'aurait ren-
voyé sans autre forme de procès.
Non Mais faut-il que notre bourgmes-
tre d'Ypres ait une bonne opinion des
Yprois pour permettre que son JOURNAL
diffame ainsi, sans rime ni raison, jusqu'à
leurs intentions mêmes, alors qu'il n'a que
de l'encens brûler sous le nez des chers
amis de l'étranger
Cet article a voulu être un peu méchant
pour le groupe Yprois. Il n'est que
bebète.
Ou plutôt, si Il est inconsciemment
méchant, mordant même, maispour
d'autres.
Connaissez-vous, Monsieur Lambin, la^
fable de l'Ours et de l'amateur de jar-
dins Voyez-vous d'ici la colère de
Monsieur Debrouwer père et de son véné-
rable frère
Comment notre Michel ne pouvait p»s
convenir comme gazier On l'a renvoyé
sans autre forme de procès Et c'est
notre Colaert qui fait imprimer ça tout
au long dans le catholique journal
d'Ypres
Quel camouflet pour cette éminente fa
mille de gaziers
A propos de gaz, Monsieur Lambin, le
Progrès ne pourrait-il pas parvenir con-
naître la réponse que M. Debrouwer a don-
née au rapport de l'expert chargé par la
ville d'analyser le gaz On dit qu'en
séance secrète du Conseil communal, le
bourgmestre en a donné lecture, et s'en
est déclaré absolument satisfait. Ne
croyez-vous pas qu'il soit d'une loyauté
élémentaire que le bourgmestre, qui a
chargé un chimiste de faire l'anaiyse du
gaz et de dresser rapport de ses recher-
ches, communique ensuite ce même
expert la réponse son rapport
Et ce n'est pas seulement là un devoir
déloyauté envers M. Terlinck, n'est-ce
pas aussi un devoir envers les Yprois de
publier la défense de M. Debrouwer
Nous avons intérêt savoir si M. Terlinck
avait tort ou raison lorsqu'il disait que le
gaz ne valait rien. Qu'en pensez-vous
Claire de Beaulieu, jeune fil le hau
taine, eDtichée d'orgueil, méprisant
quiconque n'est pas aristocrate, a con
çu une vive passion pour son cousin,
le duc de Bligny, auquel elle a été
fiancée de longue date. Le duc, dont
la fortune est minée par la passion du
jeu, apprend que, par suite d'un pro-