Union indéfectible. La première pelure d'orange. La Chambre. Deux tracés se présentent pour la condui te destinee relier l'étang a la ville aux bassins de décantation. L'un par 1 «Hoorn- werk et la porte de Menin l'autre par la porte de Lille et le quartier de la gare. 11 se lait que le quartier de la Bascule se trouve un niveau sensiblement plus éleve que le restant de la ville et que son ali mentation directe par l'étang de L)icke- busch transformé ne serait possible que pendant une faible partie de l'année. La distance n'est que de I9°°m entre l'étang de Zillebeke et la Bascule en passant par l'« Hoornwerk et avec une conduite deC^o, la perte de charge la Bascule ne serait au maximum que de O.50 alors qu'avec l'étang de Dickebusch la perte serait de 2.00 environ et comme les deux étangs auraient leur niveau maximum la même cote, on voit que tout l'avantage serait Zillebeke. Malheureusement, les quelques maisons situées aux points les plus élevés du quartier, ont leurs seuils a des cotes variant de(27.000) (28.000.) Leur alimentation régulière n'est donc pas possi ble. Le tracé en question pour la conduite d'amenée perd donc beaucoup de son utilité et comme le tracé se dirigeant par la porte de Lille est plus direct, il est préférable d'adopter ce dernier. En établissant la conduite dans le ruis seau jusqu'à la rencontre du chemin de fer et de là le long de celui-ci, jusqu'au point de rencontre du chemin de ronde extérieur, et en empruntant ensuite ce chemin jusqu'à l'ancien réservoir, le tracé aurait une lon gueur de 2250™. A l'ancien réservoir on trouverait la conduite de om-35, rejoignant celle de Dickebusch et de là celle de om-4o se dirigeant vers le château d'eau. La dé pense s'élèverait pour ce tracé 20000 frs, pour une conduite en ciment de om.4o de diamètre intérieur. La construction des conduites en ciment armé destinées fonctionner sous pression constituant une spécialité, il sera utile de provoquer la concurrence en permettant de soumissionner également dans l'hypothèse de l'emploi d'une conduite en fonte. Ce sera du reste, le moven d'être fixé de manière certaine quant la différence du coût. Pour desservir les établissements indus triels au moyen d'eau de Zillebeke, il fau dra nécessairement embrancher sur la con duite mère des conduites secondaires seu lement, le diamètre de celles-ci pourra être faible, om. 10 par exemple. Les industriels pourraient avoir le choix entre une interven tion dans la dépense d'établissement des conduites secondaires, avec faculté de pren dre ces eaux volonté ou l'utilisation des eaux de Dickebusch, mais avec comptoir et taxe. 11 existe une conduite de om3o, depuis l'ancien réservoir jusqu'à l'entrée de la rue du Temple elle ne dessert qu'un seul par ticulier et pourrait être affectée la canali sation de Zillebeke les eaux de cet étang seraient donc amenées sans autre dépense que celle indiquée plus haut, d'une part jusqu'à la route de Locre, en face de la mai son Peirsegaele, et d'autre part jusqu'à l'entrée de Ta rue du Temple. Les habitants de la partie élevée du quar tier de la Bascule pourront être desser vis la nuit, soit au moyen de réservoirs par ticuliers qu'ils auraient remplir pendant le jour, soit au moyen d'un réservoir unique établir dans le quartier et alimenter pen dant le jour au moyen du château d'eau. La communication entre ce réservoir et le réseau de la ville d'une part et le quartier d'autre part devra être établie ou interrom pue soir et matin. Pour éviter les sujétions auxquelles donneront lieu ces manœuvres, on pourrait établir un réservoir capable d'alimenter le quartier pendant un nombre de jours en rapport avec la capacité des machines élévatoires mais, dans ce cas, le quartier serait alimenté d'une mapière per manente par le réservoir et ne bénéficierait plus pendant le jour de la pression du châ teau d'eau. L'inconvénient serait minime, attendu que peu d'habitants de ce quartier ont des robinets l'étage. La capacité de ce réservoir, pour 1.000 ha bitants et d'une durée d'une semaine, de vrait être de 875m3 sa construction entraî nerait une dépense de 4.000 francs avec fond et talus maçonnés et y compris la va leur du terrain. Si la conduite d'amenée est en ciment, il conviendra d'établir un réservoir de pres sion l'entrée en ville. Deux emplacements conviennent bien le premier, la partie de la plaine de S' Sébastien limitée de trois cô tés par les remparts il suffira de construire une digue du 4e côté et d'exhausser les trois autres d'un mètre environ. Seulement ce terrain appartient au Génie militaire et est destiné, parait-il, la construction d'une caserne de gendarmerie. Le 2' emplacement est une partie du fossé d'enceinte située au sud de la même plaine et comprise entre le rempart, l'emplacement de l'ancien réser voir et deux digues construire dans le fossé d'enceinte. Les terrassements donne raient lieu une dépense de 6.000 francs environ pour un réservoir de ioom de long et 20m de large. On pourrait se dispenser de revêtir le fond et les talus de maçonnerie et le chiffre ci-dessus représenterait sensible ment la dépense totale. Ce réservoir, fractionné en deux parties, servirait également régulariser et augmen ter la pression en ville Tors de l'emploi des eaux de Dickebusch. La, construction de ce réservoir peut être différée. En attendant, il suffira de s'abs tenir de mettre la ville en communication di'ecte avec l'étang de Zillebeke on rece vra les eaux de celui-ci dans les bassins de décantation et on alimentera la ville, la nuit, au moyen du château d'eau. Ce réservoir pourrait être réalisé en quel que sorte sans frais en faisant de cet endroit le lieu de dépôt des décombres. Il convien dra cependant de s'abstenir d'y déverser des matières putrescibles, moins de les rendre inoffensives par combustion ou désinfection. L'exécution des travaux d'endiguement de l'étang de Zillebeke se fera aisément. Les eaux peuvent, d'après la déclaration de l'éclusier, être baissées la cote (24.00) sans inconvénient au point de vue de la conservation du poisson et sans dénuder les bords de manière dangereuse pour la santé publique. Avec pareil abaissement de ni veau, les terrassements se feront facilement et on se procurera aisément toutes les terres nécessaires la confection des digues. La confection des digues exigera un vo lume de remblai de 5033 im3 non compris les 3856m3 correspondant au volume du corroi d'argile. La distance moyenne de transport sera de 215 mètres, c'est-à-dire deux relais de wagon. Le prix d'unité relatif aux terrassements s'établit par conséquent comme suit Creusement 0.25 Transport ir relais o. 12 2° relais 0.05 0.42 soit 0.45 fr. M le Président propose deux entre prises distinctes uue pour l'étang de Zillebeke et une autre pour l'étang de Dickebusch. Un décide de se réunir en sections Samedi 18 Mai prochain 3 heures, pour examiner ces propositions afin de pouvoir émettre un vote dans la séance publique qui suivra M Sobry voudrait que la police veil le avec plus de vigilance encore pour éviter des accidents comme celui qui s'est produit cet après midi. Du jeune garçon de cette ville s'est noyé en pre nant un bain On devraitempêeher que des gamins se baignent dans les fossés et les eaux de la ville Mle Bourgmestre fait observer l'honorable conseiller que cet accident s'est produit sur le territoire de Voor- mezeele. Quoi qu'en pense M. Sobry, il est parfois fort difficile la police d'empêcher aux gamins de se baigner, néanmoins les cas se pré-eutent rare ment Y près M Sobry demande si une décision a été ptise au sujet de la construction de l'égout collecteur de laruo du Passage. Il y a lougtemps, dit l'honorable con seiller, que ce travail a été annoncé. M. Colaerl La cho.-e a été signa lée, maintes reprises, au service des travaux Quoi qu'il en soit, M l'éche- vin des travaux publics veillera ce que ce travail ait lieu sous peu. Al. Sobry désire que l'on fasse rem plir un puits entre la route du Steenen- brug et le cheminde fervicinal d'Ypres Gheluwe. M. Vandet.boogaerde Ce terrain n'appartient pas la ville, néanmoins pour satisfaire l'honorable MSobry, le Collège fera les diligences nécessai res. M. Bouquet signale l'attention du Collège, un endroit dangereux, rue du Cation Pour éviter des malheurs, il demande une clôture l'Yperlée. M. l'échevin des travaux publics p m8fi quo cette clôture n'aura aucune efficacité, toutefois pour satisfaire l'ho norable conseiller, on fera un essai. MBouquet Le terrain station naient jadis les roulottes que le Collè ge a fait éloigner de la ville, se prête rait admirablement pour le transfor mer en jardin d'agrément. Le Col lège décide d'attendre des pro positions. M. Bouquet. - Vous me direz que je suis uue scie, (on rit) cependant, j'ai encore vous demander de placei de nouveaux bancs aux promenades pu bliques Une discussion s'engage entre plu sieurs membres, sur le placement des bancs de nos promenades M. Vandenboogaerde déclare que la question soulevée par M. Bouquet a rrçu un commencement d'exécution la semaine dernière. Personue ne demandant plus la paro le, le Conseil se constitue eD comité 6e- er«-t <-t h» séance publique est l* vé 6 h 25 m. 1. C u^t-il cniniri; hI de notre ville s'est réuni Iii»t >uir. 5 heu'es. i *-> objets qui figuraient son nuire. 'I jour 1 Enseignement primaire I i si es sup plémentaires îles ayants droii l'instruction gratuite. 2. Hospices Civils location de biens ru- r,i x. Distribution d'eau transformation de 1 eiang de Zil'ebeke cahier des charges et devis. N 'us donnerons le compte tendu de cet'e séance dans notre prochain numéro. L'union de ladroite a beau être indé fcctible, comme le dit en langue belge la déclaration ministérielle, on se dis pute encore dans les coins. Le Pays wallon est très monté contre les feuilles cléricales coupables d'avoir constaté que le nouveau cabi net ue compte pas imprimer sa poli tique une orientation nouvelle. C'est très amusant. D'un autre côté, Auvers n'est pab encore pacifié. Le Ne ierduitsche Bond s'est réu ni il y a quelques jours pour examiner la situation politique. Il a voté l'una nimité l'ordre du jour que voici Le Nederduitsche Bond estimant qu'il faut éviter tout ce qui est de na ture provoquer des querelles et des dis entiments dans la coalition du Meeting, s'est abstenu de faire connaî tre son approbation ou sa désapproba tion au sujet de l'attitude des élus du Meeting pendant la discussion du pro jet réglementant le travail dans les mines, ainsi qu'au sujet des causes qui auraient occasionné la démission du cabinet de Smet de Naeyer. Considérant qu'il ne convient pas l'une ou l'autre fraction du Meetiug d'apprécier leministère démissionnaire et d'approuver ou de désapprouver les élus des autres fractions pour leur atti tude dans des questions libres comme celle qui nous occupe. E-time qu'il est de son devoir do fié clarer après avoir pris connaissance des ordres du jour votés et publiés par deux autres fractions du Meeting, que les élus du Meeting avaient dans le cas présent le droit de voter pour 011 con tre le projet du gouvernement sans manquer au programme qu'ils ont pro mis de suivre que le vote émis par M. Coremans, l'élu du Nederduitsche Bond est complètement d'accord avec les principes démocratiques pré conisés par ce groupement et défendus la Chambre par M. Coremans que. par couséquent, le Nederduitsche Boud approuvecomplètement ce vote de son élu la Chambre comme étant en concordance avec l'esprit et les an técédents du Meeting et spécialement du Nederduitsche Bond n. Remercie M. Coremans pour son at titude démocratique la Chambre et pour sa stricte observance de tous les points du programme de la coalition du Meeting anversois, et avant tout de ceux qui ont trait, l'antimilitarisme et l'égalité pour les Flamands dans no tre pays. Cet ordre du jour, qui approuve le vote de M. Coremans, contredit nette ment Tordro du jour de l'Association conservatrice, qui approuve le vote en sens contraire des autres députés cléri caux d'Anvers. La Métr >pole qui a quoique tendresse pour M. Delbeke, accueille avec aigreur la manifestation du Ne derduitsche Bond Voici comment elle s'exprime En ce qui uous concerne, nous con tinuons no pas nous laisser payer de mots, ne pas prendre des vessies pour des lanternes et, dès lors, ne rien comprendre de l'ordre du jour en ques tion ni des votes qu'il approuve. Nous ignorions et nous ne sommes pas eeuls que l'esprit et les antécé dents du Meeting sont favorables la limitation de la journée du travail dans les mines du Limbourg pour l'an de grâce 1915. quand cet esprit et ces an técédents permettent de laisser depuis des années nos débardeurs trirner des 24 et des 36 heures durant, Duit et jour, force d'alcool et dans des con ditions absolument inhumaines qui constituent piéciséuient, ellts, un abus scandaleux. Pourquoi la liberté pour ceux-ci en plein abus Et pourquoi la réelrmpn talion vis à-vis de ceux là. même s'il n'y a pas d'abus Nous prétendons que les principes -t les antécédents du Meeting n'ont ri-n de commun avec de s. mblables incohé rences. Fit ce n'est pas lui taire hon neur que de les lui endosser, lût ce pour justifier tout prix ses élus. 1 Ou 1j voit, l'union est encore un peu fragile. La tempête est passée mais comme disent les marins, il y 3 encore des moutons. Du Petit B/eu Elle pointe déjà l'horizon du Cabi net do Trooz. Dès après avoir vidé la discussion de la déclaration gouvernementale, la Chambre abordera le fameux projet de loi Coremans soumettant les collè ges épiscop inx au point de vue du flamand, au même régime que les athénées royaux. La lutte sera évi demment dure, les évêques étant hos tiles au projet. M. de Trooz, qui voit tout en rose maintenant que, son très vif étounement, son Cabinet est encore debout, a fait un journal clérica' la déclaration suivante Que l'on atten de la discussion et le vote. Et pour cette question-là aussi on pourra ap précier les résultats de l'entente cor diale intervenue droite. Quel optimisme Il esta rapprocher d'un ordre du jour voté tout récem ment par les flamingants cléricaux, et réclamant le vote du projet Core mans, ou tout au moins du projet de la section centrale, avec suppression de l'article 2 Et ce qui est tout fait significatif, les auteurs de l'ordre du jour ajoutent qu'ils ne peuvent en aucun cas se contenter du projet de M. de Trooz. Qu'on n'oublie pas, en outre, que les deux défenseurs les plus acharués du projet Coremans sont l'auteur de celui ci et son collègue d'Anvers, M. Henderickx, qui faisaient partie, 1b 11 Avril dernier, des XIIl irréductibles qui ont. nonne au caoïnet a alors une chiquenaude mortelle. Tout cela promet du grabuge moins toutefois que M de Trooz et M. Helleputte, ce dernier chaud partisan jadis du projet Coremans, ne fassent d'ici-là de nouvelles et déroutantes cabrioles. Depuis la fameuse concentration, on peut s'attendre tout. Séance du Mercredi 15 Mai 1901. La débat sur la déclarati'-n ministérielle a pris toute la séance. Après un discours de M. de Bunneen flamand, reprochant M. R-mkin d'avoir renié les sentiments démocratiques qu'il professait jadis et traitant de charlatans les ministres actuels, M. Melotd'un ton empha tique est venu donner son approbation au cabinet. Les questions fiscales et économi ques n'étant pas, d'après lui, des questions de parti, on peut pen-er différemment leur propos sans rompre avec le gouvernement. La nouveau ministère lui donne toute con fiance, et il s'est (éiieilé que le cabinet ait accepté la loi minière avec l'amendement Beernaert L'accepte-t-il en effet Aucun ministre ne s'est expliqué franchement ce sujet. Au début, de son discours, pLin dt verve et d'humour, M Paul Hymans a invité le gouvernons nt annoncer quand il saisirait la Chambre d'un projet de loi colonial et de l'a-mexion du Congo. L'orateur a annoncé qu'il ex .minerait ces projets en dehors de tout esprit de parti. Il importe que ce soit l'œuvre d'un ac cord patriotique. Cette observation faite, M Paul Hymans a iracé une critique spirituelle de la majori té et du cabinet, montré les causes de la irise, mis sur la sell.-lte le ministre des af faires étrangères qui entend se transformer en courtier électoral en recevant ses élec teurs deux fois la semaine Verviers. S'occupant de la question scolaire, l'ora teur n'a eu aucune peine inon'r >r que le cabinet actuel sur ce terrain sera beaucoup plus agressif que l'ancien On viut livrer l'école l'Eglise. Si quelque jour re plan satanique entre dans sa période d'exécution, la G»u-be se lèvera pour faire appel l'agitation.

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 2