Chronique de la ville. La Tuindag. Vandalisme. Examens. restera pas station d'échange pour tous les trains, et que quelques-uns de ceux-ci con tinueront de Bruxelles par Court rai directe ment sur certaines gares du réseau repris. L'honorable M Delannoy, traitant la question du personnel, en a parlé comme si nous avions encore négocier avec la socié té et m'a demandé de me mettre d'accord avec elle. Mais il n'y a plus d'accord con clure. Le contrat est conclu et signé, il est joint au projet de loi. Les négociations ont dû être tenues secrètes, chacun le comprend, mais lorsque les questions auxquelles a fait allusion l'honorable sénateur ont surgi, tout était terminé, car le public a été infor me la fois de mon intention de reprendre le réseau et du fait accompli de la reprise. Tout était terminé et définitivement conclu sous condition d'approbation par la législa ture. M. Delannoy. Alors j'abandonne la compagnie pour ne plus retenir devant moi que l'Etat belge. Que celui-ci ait le geste généreux que je sollicite M. Liebaert, ministre des finances. J'allais en venir ce que peut faire l'Etat. Il y a d'abord la résidence. Je l'ai dit la Chambre, l'Etat s'inspirera des sentiments bienveillants dont nous usons au départe ment des chemins de fer vis-à-vis des agents de l'Etat. Le maintien de leur rési dence doit être la règle, afin d'éviter autant que possible de troubler les intérêts des fa milles. La stabilité de résidence est pour le plus grand nombre une affaire importante il convient d'y avoir le plus grand égard. Cependant il peut y avoir un intérêt de ser vice ou un intérêt disciplinaire déplacer un agent, et il faut évidemment que l'admi nistration reste maîtresse l'important, c'est qu'on ne déplace pas par fantaisie et sans examiner avec bienveillance les de mandes de maintien en place. Mon honora ble prédécesseur et moi nous avons toujours agi paternellement l'égard de nos subor donnes, et mon honorable successeur est animé des mêmes sentiments. Très bien Il ya ensuite les billets de circulation dont jouissent les familles des agents. La règle fidèlement suivie depuis les grandes repri ses opérées en 1898 l'initiative de M. Van- denpeereboom a été de maintenir aux agents repris les avantages dont ils jouis saient ou leur donner une compensation équivalente. Telle sera encore la règle pour les agents repris de la Flandre occidentale, notamment en ce qui concerne les billets de famille. Quant au cautionnement de certains agents repris des Bassins-Houillers, je ne m'en suis pas occupé pendant les négocia tions, pour le bon motif que j ignorais leur cas et que rien ne l'avait signalé mon at tention. Il y a quelques employés cinq ou six, paraît-il qui sont encore en service et qui ont été victimes en 1877 de la faillite des Bpssins-Houillers. Cette société exploi tait cette époque le réseau de la Flandre pour le compte de la compagnie de la Flan dre occidentale. Celle-ci fut obligée de re prendre elle-même l'exploitation lors de la déconfiture des Bassins-Houillers, et elle reprit son service les employés de la socié té défaillante. Au nombre de ces derniers il en était qui avaient versé un cautionnement en numéraire et, la différence de ceux qui l'avaient fourni en titres ils furent simple ment considérés comme créanciers et payés en monnaie de faillite. Ce fut un désastre pour ces modestes agents. Au même moment l'Etat reprenait pour son compte certaines lignes des Bassins- Houillers et reprenait en même temps les employés en service sur ces lignés or, l'Etat nefit aucune difficulté, contrairement ce que pense l'honorable M. Delannoy, pour leur assurei le remboursement de ces cautionnements. M. Delannoy. Certainement, il y eut procès. M. Liebaert, ministre des finances. Le procès ne pouvait être dirigé contre l'Etat qui n'était pas obligé de prendre ceg em ployés a son service il les reprenait volon tairement, titre purment gracieux, comme il agit toujours en cas de reprise, et en les reprenant il n'avait aucune obligation leur égard. Mais aujourd hui il ne s'agit pas de re prendre des employés des Bassins-Houillers la Société des Bassins-Houillers n'est pas notre cédante, elle est la cédante de notre cédante nous ne sommes pas, si je puis dire, au degré successible pour qu'il puisse y avoir dans le chef de l'Etat aucune obliga tion régler une affaire vieille de trente ans laquelle il est complètement étranger il ne serait pas plus raisonnable de lui impo ser cette obligation que de vouloir qu'il in demnise toutes les victimes de la faillite des Bassins-Houillers, créanciers de toutes caté gories, parce que, trente ans après l'événe ment, il reprend d'une autre société des lignes que les Bassins-Houillers exploitaient cette epoque. Il m'est revenu, au surplus, que la Société de la Flandre occidentale est des mieux dis posée pour faire quelque chose en faveur des employés en question, la condition qu'elle puisse le faire librement, qu'on n'essaie pas de la contraindre, et qu'elle ait le mé rite de l'acte de générosité qu'elle poserait. Disons en conclusions, si vous le voulez bien, que cette affaire ne concerne pas l'E tat et que nous n'avons pas prendre de décision cet égard. Le discours de l'hono rable M. Delannoy, n'est donc que l'expres sion d'un vœu. M Delannoy Absolument. M Liebaeit, ministre «les finances Ce sera même l'expression d'un vœu autorisé, puisqu'il aura été produit aiAein de la Haute Assemblée. (Approbation sur divers bancs M Delannoy S'il était appuyé de votre autorité il aurait une double valeur. 1/ J Vandenpeereboom, rapporteur. Nous i'appuyerons. M Liebaert, ministre des finances. Vous intentiez que je n'y suis pas liosule mais je me montre extiêmeineut réservé pour la raison que je viens de vous dire Je crois avoir répondu aux diverses observa tions présentées et je remercie a l'avance le Sénat du vote unanime qu'il voudra bien, je l'espère, émettre surcepiojet de loi comme l'a fait la Cita m lire. M Delannoy El la question des pensions, monsieur le ministre M Liebaert, ministre des finances. Par don, je l'oubliais J'ai peine besoin de le dite, nous nous sommes occupés de ce point impor tant au cours des négociations il est même de ceux qui ont été des plus délicats résoudre cause de la date récente des institutions de prévoyance dont sé. trouve maintenant doté le réseau de la Flandre Je prie l'bonorable M. Delannoy de voir la réponse que j'ai faite la 14" question posée par la section centrale de la Chambre. Tout le système y est exposé. Il en résulte que le choix est même laissé dans certains cas aux intéressés entre l'applica tion de la loi sur les pensioas et celle des sta tuts de la compagnie. C'est, je pense, la meilleure de toutes les so lutions, aussi n'ai-je entendu de la part des in téresses aucune réclamation se produire ce sujet. .1/ Delannoy Pour ceux qui ont de nom bretises années de service il y a une perte considérable qu'il ne serait pas juste de leur faire snbii M Liebaert, ministre des finances. Mais si les statuts de la caisse de la Flandre occi dentale ne leur semblent pis assez favorables, ils donneront la préférence la loi sur les pensmns dans les conditions qu'expose ma ré ponse la 14" question, relatée dans le rapport de la section centrale de la Chambre des re présentants. M. Delannoy. Mais devront-ils faire des versements pour cela M. Liebaert, ministre des finances. La caisse d'assurance et de letraite des employés de la Flandre occidentale, fondée le Ie' Janvier 1901, sesa reprise par l'Etat et continuera de fonctionner rigoureusement comme par le passé. Les affiliés la caisse d'assurance et de re traite seront dispensés de contribuer la cais se des veuves et orphelins du ministère des chemins de fer en vertu même de la loi de reprise et, moyennant un versement faire par la compagnie, l'Etat considérera comme affiliés patrimoines complets les fonctionnai res et agcnis qui, rnisott de leur âge, n'ont été affiliés qu'à demi-patrimoine. En cas de cumul d'une pension et d'un pa trimoine, il sera déduit des sommes attribuées 5 l'allilié, eu vertu des statuisdela ca sse d'as surance et de retraite, le capital représentatif de la pension laquelle il aura droit ou qui lui sera allouée par application des articles 1, 3, 4, et S de la loi sur les pensions. Toutefois les agents repris auront la faculté de renoncer au bénéfice de celle loi s'ils trouvent plus avanta geux pour eux, ou pour leur famille, de reven diquer exclus ivement les droits que leur garan tissent les statuts de la caisse d'assurance et de retraite. Je crois qu'en y mettant la meilleure volonté du monde il n'eût pas été po sible de fane mieux M. Delannoy. Il u'y a aucun tempéra ment, quant l'âge de la retraite aucune ex ception pour les vieux serviteurs M. Liebaert, ministre des finances Quant l'âge de la retraite, j'ai entendu critiquer bien des fois la société de la Flandre occidentale, l'égal des autres sociétés concessionnaires, parce qu'elle maintenait trop longtemps ses fonctionnaires eu service. C'était, disait-on. dans le but d'éviter line double dépense la pension des retraites et la rémunération de leurs successeurs. Le maintien en service était pré caire, la sociéié ne s'engageait nullement maintenir ses employés en fonctions au-delà de la limite d'âge admise l'Etat II ne sera donc p is poité atteinte aux droits de ces agents en leur appliquant les règles de l'Etat rien n'em pêche, d'ailleurs, d'y apporter eeriains tempé- ramenls sous ce rapport si des situations parti culières les commandaient. )l .1 Vandenpeereboom, rapporteur. Le personnel des lignes reprises a toujours été traité avec la plus grande bienveillance par le gouvernement. Il en sera de même dans le cas aciuel. .1/ Delannoy C'est tout ce que je de mande. .1/ Liebaert, ministre des finances Je crois pouvoir me porter fort pour mon succes seur et dire que, d'irie manière générale, le gouvernement appliquera au personnel de la société de la Flandre occidentale le régime de bienveillance qu'a admis l'honorable M. Van denpeereboom. lorsqu'il a appliqué la loi de reprise du résea 1 du Grand-Central, et que j'ai continué après lui. (Très bien très bien M. Delannoy. Du moment où l'on tient compte des situations acquises, je me déclare satisfait. La (iisciiiioti générale est ch se. 11 est remarquer le mutisme de la députation cléricale d'Ypres. A la Chambre, c'est M. Ernest Nolf qui prend en mains la cause du per sonnel de la Flandre. Au Sénat, c'est notre concitoyen de Warnêton, Sénateur libéral de Bruxelles, l'honorable M. Emile De lannoy, qui se fait le champion de la même cause et qui provoque la décla ration ministérielle qu'on vient de lire. Si donc les employés de la Flandre ont gain de cause, c'est aux libéraux qu'ils en seront redevables (N. d. 1. R.) Le Samedi, la veille, tout le monde croyait la pluie, heureusement le Dimanche le temps s'était mis au beau et s'est maintenu. Les pinsons, ces oiseaux chanteurs martyrisés, ont pu le Dimanche au matin, ouvrir les fêtes communales par leur chant toujours gai, se répé tant souvent et ont pu ainsi, procurer leurs bourreaux quelques pièces de cent sous, naturellement dépensés aux cabarets. La procession a pu faire sa sortie habituelle, dont les groupes étaient en général très frais et très beaux pour beaucoup de personnes qui y figurent, elle offre l'occasion d'étaler leur habit chamarré, leur chapeau claque et l'épée la religion pour la plupart des figurants, petits et grands, ne joue qu'un rôle très secon daire, la question de se faire voir joue le rôle principal. Le ballon est parti six heures pré cises l'ascension a été très belle et majestueusn il y avait foule le pu blic se lasse de voir tous les ans la même chose il faudra l'année pro chaine pour l'attirer, un ballon diri- geable. La distribution des prix de no tre école moyenne a eu lieu comme d'habitude aux Halles beaucoup d'anciens élèves y assistaient et ont prouvé ainsi, qu'ils n'oublient pas l'établissement, qui les a formés et assuré leur avenir. C'est très beau d'être reconnaissant. Les courses de chiens et de vélos n'ont offert rien d'intéressant le but de favoriser quelques .cabaretiers qu'avaient en vue nos maîtres a été atteint beaucoup de soulards ce soir là. Quelques concerts bien réussis de la part de l'harmonie communale et puis plus rien. La visite officielle du gouverneur a été favorisée par le beau temps le cortège a été très varié et bien réussi. A part les coiffures de jockey et quelques groupes, qui auraient pu plus avantageusement figurer dans une procession, l'ensemble faisait une excellente impression quoi de plus joli, de plus émouvant, que le défilé des enfants endimanchés, portant les couleurs nationales et tenant un petit drapeau tricolore. L'enthousiasme nul c'est difficile pour une ville, d'ovationner le représentant d'un gouvernement qui ne lui accorde ja mais rien. Pendant le banquet servi l'Hô tel de Ville, la Grande fanfare a donné un concert splendide, elle s'était vraiment surpassée tous les morceaux qui figuraient au programme ont été enlevés la per fection le chef était radieux et le président d'honneur, fier de se trouver la tête de cette phalange d'artistes, était toujours le premier donner le signal des applaudisse ments comme récompense, nos mai très comptent augmenter la subven tion de six cents francs. Deux musiques, pendant que le gouverneur promettait, durant le dîner aux yprois, tout ce qu'ils vou laient, donnaient un concert sur la Grancl'Place la musique communale aurait bien pu s'acquitter de cette tâche et avec plus d honneur. L'habitude de faire venir aux frais de la ville des musiques, qui nevalent pas les nôtres, est un peu humiliant pour nos musiciens c'est vouloir leur dire vous ne faites que de la musique la bonne franquette, sans âme ni méthode. Faire de la politique et de la pro pagande avec l'argent de tout le monde est chose aisée, c'est une mé thode bien en usage chez les cléri caux. Quant au feu d'artifice, tout le monde est d'avis que cette année, il a dépassé en médiocreté tous ses de vanciers, cela a été un vrai fiasco. Avec le bouquet se sont envolés les quinze mille francs votés par notre administration pour les nombreuses festivités de cette année, dont la grande partie de la ville n'a pas pro fité tout pour quelques uns, rien pour les autres. Si la police avait eu le temps, Jeudi dernier, de faire une petite promena de le long des chemins de ronde ex térieurs, elle aurait pu constater le sans-gêne d'une bande de gamins s'amusantà arracher les branches des arbres et voler les noix croissant sur les arbres des dits chemins. Malgré les exhortations des pas sants menacés de recevoir des pierres sur la tête et d'être blessés, ces ga mins continuaient de plus belle. Nous signalons ces faits M. Qui - de Droit. C'est avec la plus grande satisfac tion que nous apprenons que M. M auniop Mnenman, ex»»;».» élève du Collège moderne d'Ypres, a, dans son examen pour les contri butions directes et accises, obtenu la 1e place avec 76 points sur 100. Il y avait 500 concurrents. Nos plus sincères félicitations M. Maurice Moerrnan ainsi qu'à son père, M. Henri Moerrnan, le sympa thique chef de musique des Anciens Pompiers. M Daniel Bossaert, vient de subir avec succès devant la Faculté de l'Université de Liège, son dernier examen d'ingénieur-mécanicien. Nous lui adressons nos plus sincè res félicitations. M. Maurice Bouckaert, de Dranoutre, qui a quitté cette année même l'Ecole moyenne de l'Etat Ypres, a subi, avec succès, l'examen de commis d'ordre pour les administrations des chemins de fer et des postes. M. Félix Gérard, ancien élève de notre Ecole moyenne, a subi, avec succès, l'examen de com mis d'ordre pour les administrations des chemins de fer et des postes. Toutes nos félicitations ces deux jeunes gens. Société lloyale tle S1 Sébastien Tir du Jeudi 15 Août 1907 fondé en I<V77 par M Eric Bouckenaere, Ancien Vice-Président de la Société. J77 Tireurs. Oiseau Supérieur Non abattu. lr Côté Vanherle Jean, Ypres. 2e Côté Hollevoet Marcel, Elver- dinghe. 3e Côté Ghekiore Henri, Gheluvelt. 4e Côté Yandonabeele Henri, Kern- mel.

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 2