Chronique de le ville. Le Cartel Iluv. Fête politique Tournai. Du tue au lac. Le Journal d Y près et la vérité. La K. D. la Commune. De mieux eu mieux. Le Slund. Festival dramatique. La reprise (1rs chemins dr fer île la Flandre Ocridenlale. Une des conséquences de la reprise, laquelle le public ne s'attend pas, sera l'augmentation du prix des cou pons desecondeet de première classe. Lorsque l'Etat a supprimé ses pre mières classes, la Flandre n'a pas voulu modifier son tarif de transport aujourdhui, passant sous le régime de 1 Etat, nous aurons subir les ta rifs de ce dernier. Espérons que les voyageurs trou veront des compensations en consé quence II est volé par les socialistes. l'Union libérale-progressinte «le Huy a admis le cartel avec le P. O pour les élections législatives et provinciales. Le P. Q. vient de voter son tour la formule de cartel. Les cléricaux, de vant l'accueil favorable que le cartel avait reçu auprès du parti libéral, n'ont reculé devant aucun moyen pour le faire échouer au poil socialiste circu laires, manœuvres, pression, tout a été employé. La classe ouvrière a répondu en votant le cartel une écrasante ma jorité 1783 oui contre 192 non. Le Cercle progressiste de Tournai organise une grande fête politique pour le Dimanche 8 Septembre prochain l'occasion de l'iuauguration do son io cal, Café Excelsior, Grand'Place. La fête comportera la ré option des invités, un meeting où se feront enten dre, plusieurs leaders libéraux, et un banquet démocratique. 11 faut que cet te manifestation soit imposante, et que le parti libéral soit fortement représen té le 8 Septembre Tournai, ville épis- copale, siège d'un séminaire, comptant 13 paroisses et 50 couvents. Cela dit assez de quelle puissance les cléricaux y disposent et quel incessant labeur do vent se livrer ies libéraux pour con server leurs positions. Leur majorité au Conseil communal n'est que d'une seule voix Eu Octobre prochain uos adversaires vont tenter un effort désespéré pour conquérir !a*ma- jorité et renverser le Collège. On peut s'attendre les voir mettre tout en œuvre pour essayer de gagner une par tie qui pour eux sera décisive. En vue de cette lutte acharnée qui se prépare, il importe que tout le pays li béral soit représenté Tournai le 8 Septembre. Il importe que les Tour- naisions sach-ut que le libéralisme for me en Belgique une armée puissante, prête reprendre le pouvoir quand la réaction cléricale sera abattu, et adon ner au pays les réformes démocratiques dont il attend impatiemment la réali sation Les libéraux-progressistes de Tour nai insistent auprès de leurs amis de tous les coins du pays, pour les avoir côté d'eux le 8 Septembre, le jour où, après vingt ans de travad et d'efforts, ils feront flotter leur drapeau sur la ci tadelle qu'ils ont érigée au cœur de la Cité. N. B. La souscription au banquet est fixée 3 fr 50, vins compris. Adresser les adhésions au secrétaire, M. H. I eleourt, ruedes Maux, 4, Tour nai. La Poste prie ses clients de coller les timbres l'angle supérieurdedroite de leurs missives cela facilité le tra vail des facteurs. Un de nos lecteurs, dit la Chronique, vient d'écrire au percepteur de sa ville qu'il s'empressera de se conformer cette demande dè* que la l'06te aura renoncé l'absurde Immlelette do minicale. Les clients qui tiennent ce que leur correspondance soit distribuée le Di manche comme les autres jours, per dent un tpmps iutini éplucher leurs timbres poste Et les éditeurs do journaux, donc Pour la facilité du triage la poste, ils achètent des timbres oblitérés et l'ad ministration oblige les éditeurs en détacher le* sacrnsaintes bandelettes par milli'-r* 0 Vande» IV''r«-boom Qu'on nous épargne cette v< x ilion i. a notre tour, nous mous montrerons mpressés et oomplai-ants OBHMHi V i Il ÏT— 1—I Dans son numéro du 24 Août der nier, l'organe de nos maîtres fait un éloge dithyrambique des festivités qui ont été données en notre ville, avec l'argent des contribuables, pen dant la saison d'été et pendant la Tuindag. Loin de critiquer ces festivités, comme le faisait le Journal d'Ypres, quand l'administration libérale vo tait des crédits pour des réjouissances publiques afin d'attirer le monde en ville, nous ne pouvons qu'approuver, dans une certaine mesure bien en tendu, les fêtes publiques données en 1907. Si la ville a dépensé, en 1907, plus de dix-sept mille francs pour attirer les étrangers, elle aurait pu employer cette somme importante des festivités d'un autre genre, car, en somme, ces fêtes n'ont profité qu'à quelques commerçants au détriment des autres contribuables. Le pieux organe prétend que tou tes les fêtes données par notre édilité et la commission des fêtes (composée de plusieurs conseillers dont le man dat doit être renouvelé en Octobre prochain) ont coûté moins que certain fameux festival donné par l'ancienne administration libérale, festival qui dura une journée et coûta lui seul la bagatelle d'environ vingt mille francs. C'est un mensonge. Ce festival n'a pas coûté environ vingt mille francs mais peu près dix-sept mille francs tout en* ne durant qu'un jour, il a attiré plus de vingt-mille étrangers en ville et a profité tout le monde, puisque l'ad ministration libérale avait fait placer des kiosques dans tous les quartiers de la ville et que tous les commer çants indistinctement ont fait, en un jour, des affaires d'or; tandis que, nous le répétons, les fêtes don nées, en 1907, par nos maîtres, n'ont profité qu'à quelques-uns et ont fait bien des mécontents tout en coûtant plus de dix-sept mille francs dépen ses qui ont été critiquées par notre Premier en séance du Conseil com munal. Voilà la vérité On sait que le parti libéral est re présenté au Conseil communal de Bruges et que ses mandataires seront soumis réélection au mois d'Octobre prochain. Déjà la Patrieorgane de l'Asso ciation cléricale de Bruges, ouvre la campagne pour s'opposer la réélec tion de nos amis. Le Réveil des Flandres, très pro pos, remet sous les yeux de l'organe clérical un article publié par lui au temps où les cléricaux Brugeois n'é taient pas représentés ni au Conseil communal de Bruges, ni au Conseil provincial. Voici comment s'exprime notre confrère le Réveil des Flandres Ils (les cléricaux) oublient qu'il y eût une longue période dans l'histoire de leur parti Bruges, où leurs aînés et eux, ré clamaient leur part de représentation au Conseil Provincial et au Conseil Communal, au nom du principe, dont ils font fi aujour d'hui, avec une si belle insolence. C'était l'époque où ils étaient encore minorité Bruges et où les vingt-cinq siè ges du Conseil Communal et les onze sièges du canton de Bruges au Conseil Provincial, étaient oœupés par les libéraux. Le langage, que La Patrie tenait àcette époque, était exactement le ixicme, que ce lui que Le Réveil tient actuellement. C'était au nom des droits de la minorité et de la nécessité du contrôle exercer par elle sur la gestion de la majorité, que l'orga ne épiscopal réclamait pour ses patrons quel ques sièges, dans ces deux assemblées. Pour bien marquer qu'elle reconnaissait pleinement le droit des libéraux une part de représentation, l'Association Conserva trice de Bruges inscrivit même quelques li béraux sortants sur lesjistes de candidats, u'elle présenta aux élections provinciales e 1864, 1866 et de 1870 et aux élections communales de cette époque. Nous avons sous les yeux La Patrie du Jeudi 20 Juin 1872. Elle publie le compte-rendu de l'Assem blée Générale de cette Association, tenue le 18 Juin sous la présidence de Al. Eugène De Cock, pour procéder la désignation des candidats cléricaux l'élection commu nale du ir Juillet. Nous y lisons ce qui suit Le Président dit que le Comité Central, chargé de faire des démarches nécessaires pour arriver la composition d'une liste provisoire de candidats, avait d'abord agi- té la question de savoir s'il convenait d'of- frir la candidature quelques-uns des membres sortants (libéraux), Le Comité voulant rester fidèle aux principes de modération et de tolérance qui l'ont toujours guidé, avait résolu la question d'une manière affirmative et ce avec d'autant plus de raison, que l'opi- nion catholique avait toujours professé la règle que la minorité doit être repré- sente e dans les corps délibérants Faudrait-il remonter bien haut pour trouver dans les colonnes du Journal d'Ypres un langage identi que Non, n'est-ce pas Avant 1891 le Journal d'Y près n'estimait-il pas qu'il convenait que notre Conseil communal cessât d'être homogène La maison communale doit être une maison de verre, où tout le mon de puisse voir. Aujourd'hui elle est Ypres une maison de verre mât et les scanda leux tripotages qui ont entouré la question du gaz et ému l'opinion pu blique, ont prouvé une fois de plus combien il importe que pareille situa tion prenne fin. Espérons qu'avec le mois d'Octo bre prochain l'élément indépendant et libre de notre corps électoral com prendra son devoir. Les ouvriers de la ville procèdent, depuis quelques jours, au curage des égouts. Au lieu d'enlever immédiatement les détritus, comme cela se prati quait auparavant, ils les ont laissé séjourner pendant des heures entières dans les rues de la ville. C'est ainsi que dans certaine rue, ces détritus produisaient une odeur tellement pestilentielle, que les ha bitants ont été obligés de fermer les portes et les fenêtres de leurs de meures de peur d'être incommodés par ce parfum d'un nouveau genre. Et cela se passe en l'an de grâce mil neuf cent sept, en plein été, sous la sage et paternelle administration (oh combien) de M. Colaert de Po- peringhe, président de la commission d'hygiène et de salubrité publique. C'est du propre Une fois déplus, notre Bourgmes tre-député a conscienscieusement voté l'important crédit annuel, pro posé par le Ministre de l'Intérieur, pour la construction et l'amélioration des tirs la cible en province. Il est dit, en outre, dans les notes préliminairesdu Budget delà Guerre D'importantes villes de garnison sont dépourvues de tout Stand ou ne possèdent que des tirs inutilisa- bles par l'armée. Afin de favoriser l'établisse- ment de Stands communaux dont l'armée puisse faire usage pour son instruction en garnison, il con- vient que le Département de la Guerre, dans certains cas excep- tionnels, vienne en aide aux villes concurremment avec le Départe- ment de l'Intérieur et de l'Instruc- tion publique Le crédit proposé par le Ministre de la Guerre a eu également la bonne fortune d'être voté par notre patrioti que Bourgmestre-député. Mais le côté piquant, c'est que ces crédits annuellement votés par les députés cléricaux, sont totalement enlevés par les administrations libé rales, qui seules ont souci des inté rêts de la Garde civique et de 1 Ar mée. Nous lisons en effet dans l'Etoile Belge que la catholique administra tion de Namur jalousé la pitoyable nonchalance de la nôtre, illustre entre toutes A A \Y U lt. Le stand aux armes de guerre. L'Etoile Belge a signalé, dans une récente correspondance, le mouvement qui s'était dessiné chez les commer- çiuts namurois pour obtenir la con struction d'un tir longue distance. Elle a fait valoir combien leurs deside rata étaient fondés et a démontré que le tir de La Plante n'offrait plus qu'un intérêt tout rétrospectif pour les ti reurs il a quatre vingt-dix-sept mè tres de longueur raison des pro grès de la balistique moderne. Mais en voilà bien d'une autre Non seulement la question du tir longue distance semble renvoyée aux calendes grecques, mais le tir de La Plante est fermé aux tireurs depuis un gros mois L'est là un accident périodique, peut- on dire, qui survient en règle générale l'époque où les gardes s'exercent en vue des concours organisés dans les principales villes du royaume... hor mis Namur Les détonations les Comblai» et des Mauser ont pour effet de donner sur les nerfs àceitains voisins du btand et, régulièrement, il se trouve une bonne âme pour ramasser un pro jectile au pied des cibles et le lancer dans la croisée de quelque habitant de la chaussée de Dînant Ce n'est pas plus malin que ça mais la balle égarée ne rate jamais sou effet in terdiction de l'accès du stand pendant un, voire deux mois... aux fins d'en quête. C'est toujours autant de gagné sur l'ennemi et la victoire est d'autautplus appréciable qu'à partir de Septembre les tireurs désertent habituellement le tir. Et les boDS voisins sont tranquil les, ou peu près, pendant un au. Cet te petite comédie sa renouvellera iné vitablement, avec chance égale de succès, jusqu'au jour où l'ou aura trouvé la poudre sans détonation, moins que, d'ici là, I'édiiité communa le ne se décile enfiu avoir souci des intérêts de ses commettants. Mais, tandis qu'on se croise les bras l'hôtel de ville, le commerce namu rois se lamente, lui. Chaque Diman che, des détachements de gardes-civi ques venant de Bruxelles, Charleroi, La Bouvière, Jnmet 8t ailleurs, défi lent travers uos rues l'aller et au retour, le fusil sur l'épaulé, qu'ils se rendent soit Dînant, soit Huy, où d'importants concours ont lieu. Et les tireurs namurois eux mêm"s. j'entends ceux qui désirent s'eutreteuir la main, n'ont d'autre ressource que de fuir l'instar de leurs frères d'armes des au tres villes Namur-la Morte, pour aller faire des performances Diuant ou Huy Heureux tireurs namurois Heu reux commerçants Notre vaillante société dramati que De Vlaamsche Sler se prépare fêter dignement le cinquantième anniversaire de sa fondation. Entre autres festivités, elle organise un festival dramatique pour la prochaine saison hivernale. Les meilleures so ciétés dramatiques du pays flamand y participeront. Parmi les cercles qui se sont fait inscrire nommons Kunst en Broedermin, de Staden, De Kunstmiginende Broeders, de Menin, Nul en Vermaakd'Ostende, De Vlaamsche Broederboncf, de Bruges, Otider Ons, de Gand, Kunstmin, de Gand et Kunst na Arbeid, de Gand. Chacune de ces sociétés interprêtera un drame en trois actes et une ou

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 2