Chronique de la ville. 9 Les roublardises du Journal. Le soleil élail de la fêle. Ypres sous le régime clérical. Aérostatique. ECOLE MOYENNE OE L'ETAT Terrible accident. Le temps. La Toison d'Or. Le congrès de l'atmosphère. assemblée générale et très nombreux, ont décidé de marcher la bataille. Une nouvelle assemblée aura lieu prochainement pour la désignation des candidats. LAEKEN. Les noms suivants figureront sur la liste catholique aux prochaines élec tions communales, Laeken MM. Uoelst, pharmacien, et Charles Thomas, entrepreneur, cooseijlers sor tants Arthur Demey, industriel, membre du conseil supérieur de l'in dustrie et du travail Swolfs, notaire Louis Lepage, négociant Mathieu, rentier Van Bever, facteur d'orgues Guillaume Vanderzypen, industriel, et Louis Grisou, candidat ouvrier. THUIN. Nos amis de Thuin, ont choisi leurs candidats pour l'élection du 20 Octo bre. Nousy trouvons les noms suivants MM. Vilain, bourgmestre Teniez, échevin Colle, huissier Fauconnier, tanneur Delespesse des Waibes. Tous les candidats jouissent de la considération et de l'estime publiques. Nul doute qu'ils ne réussissent infli ger aux cléricaux une défaite retentis sante. WATERLOO. Les catholiques présenteront l«s can didatures de MM H. Blanpain, A Alot, A. Lejeune, F. Matheys, E. Thomas et Nestor Wilmart Les libéraux ont décidé de contrac ter alliauce avec les socialistes. Selon sa louable habitude, le pa tron du Journal d Y près répond côté de la question. Ce n'est pas par des phrases pom peuses ni par des roublardises qu'il fallait nous réfuter mais par de sim ples vérités. Les contribuables Yprois n'ont guère cure de ces procédés. Mais revenons la question. L'organe de nos maîtres avait sou tenu que les festivités qui ont été données pendant la saison d'été ont coûté moins que certain fameux fes tival donné par l'ancienne adminis tration libérale, festival qui dura une journée et coûta lui seul la bagatelle d'environ vingt mille francs. Dans notre numéro du ir Septem bre dernier, nous avons dit que c était un mensonge. Nous le répétons. Ce festival n'a pas coûté environ vingt mille francs, mais peu près dix-sept mille francs tout en ne du rant qu'un jour, il a attiré plus de vingt mille étrangers en ville et a pro fité tout le monde, puisque l'admi nistration libérale avait fait placer des kiosques dans tous les quartiers de la ville et que tous les commer çants indistinctement ont fait, en un jour, des affaires d'or tandis que les fêtes données, en 1907, par nos maîtres, n'ont profité qu'à quelques uns et ont fait bien des mécontents tout en coûtant plus de dix-sept mille francs, dépenses qui ont été critiquées par notre premier en séance du conseil communal. Voilà la vérité Que le rédacteur extraordinaire du pieux organe réponde cela et qu'il n'essaye pas de donner le change l'opinion publique par des roublar dises d'un goût douteux. Ce sera plus franc et plus loyal rxn 1 Que se passe-t-il aux marchés aux beurre Samedi on a remarqué que les cou pons étaient poinçonnés et numéro tés d'une autre façon nous avons remarqué en outre qu'un des percep teurs n'y était plus. Que s'est-il passé La parole est au Moniteur de l'Hô tel de Ville. Dimanche dernier, la Jeune Garde Libérale d'Ypres, a donné sa fête champêtre, au lieu dit Ypres-Hoekje. Nombreux étaient les membres. Hommes et femmes participaient la fête. Le cortège, formé 2 1/2 h., est parti du local, précédé da la musi que. Celle-ci, sous l'habile direction du fourrier M. Marcel Tasseel, a fait vibrer l'air de joyeux pas-redoublés. Derrière le drapeau bleu, flottant fièrement, suivaient le présiddht, et les membres de la Commission. Les jeux ont été pris d'assaut. De temps en temps on était égayé par une valse ou mazurka, exécutée avec allégresse. Vers 6 1/2 h., le cortège est re tourné en ville aux sons de la musi que et a regagné le local. A l'année prochaine et merci. Le beau temps nous est revenu quel bonheur pour les parents ayant des enfants en vacances de pouvoir les envoyer en voyage quoi de plus chagrinant et de plus triste pour eux que de devoir les tenir chez eux et d'être obligés de les priver des dis tractions promises après une année de labeur et d'études. Pour toutes les destinations les trains sont bondés dans toutes les villes les hôtels sont remplis et l'on trouve difficilement se loger con venablement l'argent en mains. Le goût du voyage se développe notablement les idées se transfor ment et les peuples, jadis si méfiants, deviennent, de plus en plus, portés l'un pour l'autre. La civilisation, grâce la grande facilité des communications, s'étend toutes les couches de la société les peuples, si longtemps partagés sur des questions secondaires, tou jours prêts se faire la guerre, rai sonnent davantage et finiront par se comprendre et s'estimer. Et quoi de plus instructif que le voyage Comment voulez-vous que l'homme restant confiné dans l'en droit qui l'a vu naître, puisse con sciencieusement se faire une idée réelle de tout ce qu'on lui raconte ou de tout ce qu'il lit dans les journaux ou dans les livres. Dans tous les pays, il y a une ten dance louable se faire connaître, en procurant aux touristes le plus de distractions et d'attraits possibles. L'architecture, dans la construc tion des maisons, prend un grand développement, ce qui dénote, sans conteste, de l'aisance et du bien- être. Les villes, en général, s'embellis sent et deviennent très propres les administrations, soucieuses de leurs commettants, savent appliquer les mesures prescrites par l'hygiène elles construisent des égouts, suppri ment les impasses et installent une distribution d'eau potable saine et abondante. Dans toutes les villes, où l'édilité sait écarter dans l'accomplissement de son devoir, les petites considéra tions mesquines, tantôt politiques, tantôt d'intérêt privé, un progrès im mense se constate. De larges artères plantées d'arbres remplacent les anciens quartiers rues étroites, de grands parcs avec pièces d'eau prennent la place des impasses, véritables foyers de mala dies et la mortalité diminue sensible ment-. Partout dans les villes prospères et bien administrées, on procure de l'air et de la verdure. A Ypres, malheureusement, les bonnes intentions sont étouffées par la politique l'argent des contribua bles qui pourrait être si utilement employé l'assainissement de la ville, sert donner des jeux de tou tes espèces dans le seul but de cor rompre le corps électoral les squa res que la ville a créés grands frais ne sont nullement entretenus le parc, où tant de concerts ont été donnés jadis, disparaîtra en partie les boulevards tant admirés par les touristes sont dévastés par les ga mins la police reste indifférente quoi bon, se dit-elle, de dresser des procès-verbaux charge des parents, civilement responsables, aucune suite n'y est jamais donnée de peur de mécontenter un électeur. Avec le régime de tout laisser faire, on ne va pas bien loin et on ne réalise aucun progrès. On se demande en ville en quoi consiste la besogne de notre échevin des travaux publics la pisciculture, il est vrai, l'occupe beaucoup, ques tion de rendre les pièces d'eau de ses fermes poissonneuses, et encore par le bon poisson d'Ypres. Mais est-ce une raison de se ficher des intérêts des contribuables et de négliger la question si importante de l'hygiène Il est plus que temps que le corps électoral choisisse des hommes au trement soucieux de la prospérité de la ville d'Ypres. Deux petits ballons en baudruche, 0-20 cts, auxquels une carte postale était suspendue ont été lâchés par M. Albert Dla Grand'Place d'Ypres, le Dimanche 11 Août 1907, 18 h. 30. Ces ballons dont un était encore en bon état ont été trouvés par M. Léon Ghys, le 12 Août, 13 h. go, un mètre du bord du fossé intérieur du fort 6 Wilryck-lez-Anvers. 11 faisait beau temps. 7K YPRES. Concours général de VEnseignement Moyen du degré inférieur pour garçons, en 1901. A. Partie littéraire. Série A. Elèves qui ont terminé la Ie classe ou 3e année d'étudessans avoir doublé aucune des deux classes antérieures Gérard Auguste d'Y près, élève l'Ecole moyenne de l'Etat Ypres (58 points but 100). De vos Maurice d'Ypres, élève l'Ecole moyenne de l'Etat Ypres (51 points sur 100). A Partie littéraire. Série G Elèves qui ont doublé la ià classe en 5e année d'études. Delvaux Georges d'Ypres, élève l'Ecole moyenne de l'Etat Ypres (60 points sur 100). B. Partie scientifique Série A. Gérard Auguste, élève de la 'même école (74 points sur 100) Devos Maurice, élève de la même école (63 points sur 100). Série G. Delvaux Georges, élève de la même école (73 points sur 100) Vaiideiilieiidc Raoul, élève de la même école (66 points sur 100) Yait Wiclioloii Arthur, élève de la même école (50 poiuts sur 100) Ces brillants succès sont tout l'hon neur et de MM. Gérard, Uhvos, Del vaux, Vandenhende et Van Wichelen ainsi q îe de leurs honorables profes seurs. Nous leur adressons nos plus vives félicitations. Mardi, entre 5 et 6 h du soir, un col porteur nommé Auguste Merveillie, âgé de 33 ans, demeurant rue de l'Aumô nier, Ypres, était monté sur un noyer, le long du boalevard extérieur, pour abattre les noix. Soudain, il perdit l'équilibre et vint se briser le crâne sur le soi. La mort a pour ainsi dire été instantanée. Le mal heureux laisse une veuve et sept en fants. Grâce aux hautes pressions qui ré gnent sur p -u près toute l'Europe, nous sommes gratifiés, depuis quelques jours, d'un temps magnifique du so leil, peu ou pas de vent, une tempéra ture clémente. Mais ce beau temps dtirera-t-il Le baromètre descend partout avec lenteur, il est vrai et le thermomètre accuse une baisse assez sensible Alors que, Dimanche, il atteignait 24 ou 25 degrés sur presque toute l'étendue de la Belgique, le len demain, Lundi, la température maxi mum ne dépassait guère 20°, d'Ostende Arlon, en passant par Bruxelles il restait même un peu inférieur ce chiffre Spa, Liège et Maeseyck. Mardi, malgré le soleil radieux, la température était plutôt fraîche, du moins le matm, et le maximum de l'a- près-midi, Uccle, restait légèrement au-dessous de celui de !a veille. L'au tomne arrive d'ailleurs grands pas et la saison chaude touche sa fin. Saison chaude est, bien entendu, une façon de parler. Le mois d'Août vient encore d'être en déficit comme les autres mois de cet été maussade. Alors que la première quinzaine avait marqué une température normale, la deuxième quinzaine a été trop froide de 1°4 et, du 20 au 25, lamoyenne était restée trop basse de près de 3° et demi. En revanche, les trois derniers jours du mois furent ass^z chauds. S'il a pluvioé souvent en Août der nier, il n'a pas plu beaucoup, pn som me, car on n'a recueilli, Uccle, que la moitié de la quantité d'eau normale (la hauteur normale d'eau tombée est de 74mra). Dans la Flandre occidentale et, le long du littoral, le pluviomètre n'a reçu que des quantités très mini mes 18mra. notamment, Dixmude et Y près. Le Comité de l'Exposition de la Toison d'Or, Bruges, s'est montré des plus larges et des plus aimables vis-à- vis de la presse, quelle que fut la nuance politique des joui naux. Ou plu tôt il a supprimé toute politique. Voilà pourquoi nous sommes heureux d'ou vrir nos colonnes l'éloge de sou pré sident, M. le bai011 Kervyn de Letten- hove, et du livre qu'il vient de publier. Ceux qui n'auront pas pu aller voir l'Exposition merveilleuse où on lit toute la grandeur des Flandres, tout l'art flamand, tout le faste et le pou voir des ducs de Bourgogne, peuvent trouver dans ce livre tout ce qu'ils ont perdu. Des illustrations innombrables, tous les portraits intéressants, des fac- simile. ou manuscrits, des reproduc tions des célèbres tapisseries du Siège deTir is, emb Hissent le texte très in téressant qui raconte l'histoire de la Toison d'Or, l'ordre que créa Philippe le Bon Bruges. La Toison d'Or, par le Baron H. Kervyn de Lettenbove, Président de l'Exposition de la Toison d'Or. Bruxel les, G. Van Oest et Cie, Libraino Na tionale d'Art et d'Histoire Nous apprenons avre plaisir que l'état de santé de M. Raoul Warocqué, le sympathique député de Thuin, s'est sensiblement amélioré et qu'il n'inspire plus aujourd'hui aucune in- quiétude. Son rétablissement complet ne demandera plus que quelques jours. Bruxelles sera prochainement le théâtre d'assises particulièrement im portantes. Une centaine d'aéronnutes et d'aviateurs les plus connus s'y réu niront sur l'invitation de l'Aéra Club de Bruxelles, qui a obtenu que la Fé dération aéronautique internationale

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 2