Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. AUX ÉLECTEURS! Dimanche, 22 Septembre 1007. 67e année. 58. AVIS IMPORTANT. L^s nouvelles listes électorales ont paru et sont déposées dè> aujourd'hui jusqu'au 31 Janvier 1908, l'inspec tion des intéressés, au Secrétariat communal el au bureau de police de chaque ville et commune. Ces listes sont également déposées au bureau de l'Association libérale et peuvent être consultées tous les jours Nous engageons vivement tous nos amis se rendre compte s'ils sont in scrits sur les listes électorales, et ce pour le nombre de voix auquel ils ont droit. Il est de leur devoir d'adresser les réclamations au Secrétaire de leur commune avant le 31 Octobre pro chain, contre reçu d une pièce justili- cativeou bien de faire connaître leuis réclamations au Comité de l'Associa tion libérale, avant le 15 Octobre prochain. naire, de 8 10 heures du matin et de i 6 heures du soir. Le Dimanche de 9 II heures du matin. Qu'ils le fassent sans tarder afin de simplifier la besogne des reviseurs. A quoi servent les Ecoles primaires supérieures. Les instituteurs catholiques el 'instruction obligatoire. Au Concours général. Chronique électorale. l'union paît la force le SHmanche. Vires acquirit eindo PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Par an 4 francs. pr la province Par an 4 fr 50 p' létranger Par an 6 fr. 60 IJO hin o-t o u a p I r o <1 il kso1 être électeur» il faut A. Etre Belge de naissance ou avoir ol> tenu la grande naturalisation pour être électeur communal, la naturalisation ordi naire sutiit B. Etre âgé de 25 ans accomplis, comme électeur pour la Chambre des représentants et 30 ans accomplis comme électeur pour le Sénat, la Province et la commune C. Etre domicilié dans la même commune depuis un an au moins, pour l'électoral pour le Chambre et la Province et depuis trois ans pour l'électorat communal. Un vote supplémentaire est attribué l'électeur âgé de 35 ans accomplis, marié, ou ayant, s'il est veuf, descendance légitiin-, qui paie au profit de l'Etat au moins cinq francs de contribution personnelle, p">ur l'électorat pour les Chambres et la Province et au moins quinze francs pour l'électorat communal. Un vote supplémentaire est attribué l'électeur, soit propriétaire depuis un an, d'immeubles ayant un revenu cadastral de 48 francs au moins, soit possesseur, depuis deux ans, d'une inscription au grand-livre de la dette publique ou d'un carnet de rente belge la Caisse générale d'épargne et de retraite d'au moins 100 francs de renie. Deux votes supplémentaires sont a»tribu 's l'électeur communal si le revenu cadastral est de 150 francs au moins. Deux votes supplémentaires sont attri bués l'électeur se trouvant dans l'un des cas suivants A. Etre porteur d'un des diplômes, titres et certificats énumérés l'article 17 do la loi. B. Remplir ou avoir rempli une des fonctions publiques, occuper ou avoir occu pé une des positions, exercé une des pro fessions privées énumérées l'article 19, pendant le temps prescrit. Vérifiez donc .«utils retard On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixmude, 53, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames soiît reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adre'sser exclusivement au Comptoir de Publicité JâCQDSS THIBESâRD, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne De la Gazelle de Charleroi L'Ecole primaire supérieure veut, par un nouveau chaînou rattacher l'école élémentaire l'école profession nelle et l'école industrielle, pour fournir, l'enseignement technique, des élèves mieux préparés. Quantité d'enfants trop peu ce pendant, lorsque l'on considère 1 en semble de la population scolaire, appartenant aux familles ouvrières et la p tite bourgeoisie des artisans, terminent le troisième degré de l'école primaire, veis l'âge de douze et de treize ans. Certains parents, qui appré cient la nécessité de l'instruction, les laissent encore volontiers un an ou deux l'école. Dès,lors, ces élèves marquent le pas en sixième année d'études, revoyant des programmes déjà parcourus, occu pant la place d'autres enfants qui, même d'entrer dan3 la division supé rieure, ne peuvent pas y arriver, faute de place. C'est surtout le cas dans les communes importantes, où les classes inférieures sont bondées d'élèves, alors que les cours supérieurs sont souvent trop peu garnis. Sans spécialiser l'enseignement, eu lui conservant, son caractère de prépa ration générale, le quatrième degré doit, comme l'école primaire d'ail leurs, mettre l'avant-plan les activi tés physiques et manuelles de l'enfant, le préparer sa vie. L'éducation doit y rester iutégrale et fournir l'élève, en même temps qu'un complément d'instruction nécessaire, un enseigne ment approprié ses occupations fu tures. Quelles seront ces occupations Plus des neuf dixièmes de nos enfants, sont destinés peupler les usines, les ate liers et les champs.Il en est aussi qui entrent dans les carrières commer ciales, avec l'espoir légitime, g-âce aux sections spéciales des écoles indus trielles, d'arriver un jour occuper des emplois de correspondants ou de comptables après avoir passé par la fi lière. D'où se dessine nettement l'orienta tion donner aux études d'une école primaire supérieure, (1) dont les jeunes gens peuvent se destiner 1° Aux métiers 2° Aux industries agricoles et manufacturières 3° Aux emplois commerciaux. Il nes'agira évidemment pas d'initier spécialement l'élève la pratique ou la théorie des métiers, des industries et du commerce c'est l'oeuvre des écoles professionnelles. Il suffit de pré parer nos enfants pouvoir suivre, avec fruit, les cours techniques spé ciaux. parallèlement la profession choisie, en les dotant d'un fonds euffi sant d'éducation générale. Le programme écarte les curiosités de la science, le luxe des détails, pour s'en tenir l'essentiel, l'utile, au né cessaire. sans perdre de vue le côté éducatif. L'élève qui suivra ces cours verra se dessiner ses aptitudes, d'autant mieux que l'école a recours aux excursions scolaires, destinées mettre l'élève en contact avec la vie industrielle en ac tion. Connaissant ses dispositions, l'enfant pourra alors entreprendre, avec les (1) Sinon, le 4e degré perdrait son carac tère d'école de culture générale pour deve nir professionnel, puisqu'il préparerait des professions déterminées plus grandes chances de succès, l'ap prentissage de la profession de son ch x' Certaines objections se sont pré sentées Si le 4e degré, a-t on dit, reste une école d'enseignement général théori que, dans le genre de celui des écoles moyennes, il poussera la désertion des professions manuelles, pour aug menter le nombre des déclassés. Comme l'instruction qui est donnée l'école primaire supérieure a, comme pivot, le travail manuel scolaire, nous ne voyons pas comment une semblable institution éloignerait les enfants des professions manuelles. L'élève qui a terminé l'école primaire douze ou treize ans est trop jeune, physique ment et intellectuellement, pour choi sir un métier il ignore encore ses goût s et ses aptitudes. C'est pendant la durée du 4e degré, où il aura reçu un enseignement réelle ment intégrai, avec les travaux ma nuels comme base, que l'enfant aura chauce de voir s'éveiller en lui l'auteur du métier manuel. Il pourra fixer sou choix sur une profession qu'il exerce ra avec plaisir, avec enthousiasme même, d'après ses aptitudes enfin ré vélées. Le quatrième degré doit fournir aux écoles professionnelles et industrielles, des élèves mieux préparés, aptes spé- cîaiiser leurs etuoes et a les faire abou tir, rapidement et fructueusement, l'école industrielle supérieure, après avoir franchi toutes les étapes de l'en seignement populaire Le Congrès des instituteurs catholi ques qui vient de se réunir Namur n'a brillé ni par la logique des conclu sions, ni par l'élévation des sentiments, ni par l'esprit, d'abnégation. Jugez-en Ces Messieurs ont émis un vœu en faveur de l'école d'adultes obliga toire, proclamant avec raison que ren seignement des adultes doit être le prolongement de l'enseignement pri maire cela fut exprimé en termes plutôt bizarres, prêtant l'ironie mais n'importe, la forme est peu, le fond est l'essentiel. Mais après pareille manifestation en faveur de l'école d'adultes obligatoire, pourquoi s'arrêter en chemin, et d'où vient que le Congrès n'a pas osé, n'a pas eu la permission d'adopter le vœu ratifié en commission spéciale, en fa veur de l'école primaire obligatoire C'est que les politiciens, M. Verhae- gen eu tête, veillaient, et aucun prix, ne pouvaient autoriser leurs sous- ordres de l'enseignement congréganis- te, revendiquer leur tour l'instruc tion obligatoire et désavouer ainsi le gouvernement qui y met son vote et la majorité qui y oppose la résistance d'une inertie sans courage ni dignité. Vous ne voulez pas que l'adulte puisse oublier ce qu'il a appris sur les bancs de l'école primaire d'accord Mais de quel droit oubliez vous ceux qui n'apprennent rien et ne franchis sent jamais le seuil d'aucune école Voilà pour la logique des conclu sions. Quant l'élévation des sentiments, que dire d'une assemblée qui applaudit un rhéteur qui aboie aux talons d'un homme de science et de grandeur mo rale, comme Ferrer De l'esprit d'abnégation, des fiers élans de foi et de sacrifice, dont on fai sait parade naguère, il n'a plus été question et le Congrès a transformé sa tribune eu comptoir, revendiquant avec une âpreté digne du clergé qui l'inspire, part égale dans tous les sub sides scolaires. L'Etat est sommé de payer traitement égal tous les insti tuteurs belges diplômés, qu'ils appar tiennent l'enseignement confession nel ou l'enseignement public, en at tendant que ceci soit lésorbé par cela. Bon appétit, Messieurs Si la démocratie belge n'y met le holà, vous ne ferez bientôtqu'une bou chée du budget de l'instruction tout entier et de l'âme de nos enfants, par dessus le marché. Mais la démocratie est avertie, et vous pouvez compter qu'elle résistera jusqu'au bout Victoire de VEnseignement officiel. Les journaux font grand bruit au tour des résultats du concours général. A les en croire, l'enseignement libre serait victorieux sur toute la ligne. Ci un petit tableau qui réduit néant toutes les vantardises cléricales 30 Écoles officielles et 8 écoles libres ont pris part au concours. Donc, quand les écoles officiellesODt 30 nominations, les écoles libres, pour leur être égales, devraient en avoir 8. Partant de là Quand les écoles officielles ont 63 prix, les écoles libres devraient en avoir 18. Elles n'ent ont que «lix. Quaud les écoles officielles ont 110 accessits, les écoles libres devraient en avoir 29. Elles n'en n'ont que ving-t- trois. Quand les écoles officielles ont 243 mentions honorables, les écoles libres devraient en avoir 65. Elles en ont sep tante Ici elles sont en gain Gain bien maigre quand on pense que les écoles officielles ont trois prix d'honneur et les écoles libres zéro. Et maintenant, PatrioteBien public, et autres journaux cléricauxde provin ce, battez la grosse caisse et tronquez les chiffres THUIN. Les socialistes de Thuin, réunis en assemblée générale, viennent de voter un ordre du jour décidant de s'abste nir de lutter aux élections communales prochaines et engageant tous les démo crates voter pour la liste libérale. Les cléricaux avaient cru, grâce une troi sième liste, arriver renverser la ma jorité libérale actuelle. La décision prise par les socialistes leur enlève tout espoir. MALINES. La Libérale Voorwacht vient de dé signer ses candidats. Ue sont comme ceux de l'Association des hommes très populaires. Nos amis ont le plus grand espoir de réussir. THIELT. Le cartel entre libéraux et socialis tes est conclu. La liste se composera de deux candidats libéraux et de deux candidats socialistes. OSTENDE. La liste libérale contiendra tous les sortants plus deux nouveaux noms. Nos amis sont absolument certains de réussir. On ne sait pas encore si les clé ricaux lutteront. JETTE S<-PIERRE. Deux listes seront eu présence. Une liste composée de libéraux, de socia-

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 1