Chronique de la ville.
Répétition-Concert
WOESTEN.
Empoisonnement.
Ecole Moyenne de l'Etat
d'Ypres.
Ça et là.
Nos finances.
Le cambriolage de Zillebeke.
Un manœuvre tué a lieyst.
Confines.
tnliT braconniers et garie-chasse.
listes et de démocrates chrétiens et une
liste cléricale sur laquelle figurera le
nom de l'ancien bourgmestre de cette
commune.
VERVIERS.
L'accord vient de se faire entre l'As
sociation libérale et le Cercle progres
siste. L'Association présentera8 candi
dats et le Cercle progressiste 4. Aux
élections communales dernières ces
deux corps politiques luttaient séparé
ment. La majorité libérale sera renfor
cée Verviers.
HODIMONT.
Il y aura deux listes celle formée
60us le patronage du collège échavinal,
composée de trois libéraux, et celle
formée par le Cercle ouvrier socialiste.
Tout fait supposer que le collège main
tiendra sa majorité.
HEUSY.
De même qu'il y a quatro ans, on
augure qu'il n'y aura pas lutte dans ce
coquet village, devenu endroit de vil
légiature. Il est de règle, du reste, de
ne jamais faire de politique au sein du
conseil communal, qui réunit des man
dataires appartenant toutes les opi
nions politiques.
SPA.
Dans la jolie cité des Bobelius, la
lutte sera chaude. Il s'agit, pour les
cléricaux déguisés qui se cachent sous
l'appellation de candidats des intérêts
communaux, de renverser l'adminis
tration libérale. Nos 'amis, qui ont
connu les plus mauvais jours de l'his
toire de Spa, cause de la suppression
des jeux, no se dissimulent pas que
l'assaut sera rude.
G AND.
Les candidats catholiques aux futu
res élections communales sont MM
Jos. Casier, sortant Alf Claeys, dis
tillateur; Eug. de Hemptinne, sortant
H de Stella, médecin et professeur
l'Université Léon Nève, notaire
Alb Tollenaere. fabricant AL Van-
devyvere, avocat. La liste portera les
noms de trois candidats ouvriers
MM. Crevais et Vander Motten, sor
tant, et Reyniers.
GRAMMONT
L'Association libérale, d'accord avec
les comités de toutes les sociétés libé
rales de la ville, vient d'arrêter la
liste des candidats opposer aux cléri
caux sortants.
Voici les noms
MM Frans Rens, notaire et ancien
bourgmestre Louis Hooghuis, indus
triel et ancien échevin le docteur
Van Heghe, ancien conseiller commu
nal, et Pierre De Block, président de
la Jeune Garde libérale. Comme on le
voit, pareille liste offre toutes les ga
ranties désirables aux électeurs gram-
montois.
SOIGNIES.
L'Association libérale a tenu une
assemblée, Mardi soir, et a choisi com
me candidats aux prochaines élections
communales, MM. Camille Noefoet,
sortaut Oscar Brichart, président de
la Mutuelle. Le troisième candidat
sera désigné Samedi.
EVELETTE.
Les anticléricaux viennent de déci
der la lutte. Les catholiques présentent
comme tête de liste le comte de Liede-
kerke, que l'élection de 1903 a ren
voyé aux douceurs de la vie privée
avec près de cent voix de minorité
Les libéraux d'Evolette sauront con
duire le corps électoral la bataille
et laisseront ainsi M. do Liedekerke
tous ses loisirs.
FLAWINNE.
Le conseil communal se compose de
cinq catholiques, doux libéraux et
deux socialistes. Il y a deux libéraux
et deux catholiques sortants un ca
tholique ne se représente pas.
Les anticléricaux entreront en lice
avec les candidats suivants MM Em
manuel Georges, Alphonse Giliaiu,
Lambert Donat et Paul Lavigne
GEMBLOUX
Le 20 Octobre prochain, trois listes
seront en présence la liste libérale,
la liste catholique et une liste un
candidat, M. Laurent Gilliard, démo
crate chrétien.
Les candidats catholiques sont MM.
Edouard Cassart, Grégoire, avocat, et
Gérard, notaire.
Le conseil communal de Gembloux
est libéral homogène depuis de nom
breuses années
PASSGHENDAELK.
Il y aura trois listes celle formée
par le bourgmestre; celle du châte
lain et celle du cnré. D'après nos ren
seignements, la liste du bourgmestre
passera Les campjguards sont fatigués
d'être sous le joug du curé.
II y aura deux listes: celle du bourg
mestre et celle du curé.
La liste du curé n'a aucune chance.
Les habitants de Woe6ten ont encore
la mémoire les hauts faits et gestes de
certain personnage, partisan du curé
SIGNE DES TEMPS.
Il paraît que dans nos villages des
Flandres, les pay-ans ne disant plus,
liste cat holique, candidats catholiques,
mais bien liste du curé, candidats du
curé (lijst van den pasler, mavnen van
den parler). Décnlémenr nous allons
bien, après le Boerenbond du curé, le
Geitenbond du curé, le Duivenbond du
curé, le Kiekenbond du curé et la fan
fare du curé, voici que M lu curé a ses
candidats et sa liste. C'est vraiment
complet et nous nous demandons quand
nos tonsuiés trouvent encore le temps
de s'occuper de leur église
Dans le courant de la semaine der
nière, après le repas du midi, plu
sieurs personnes de notre ville furent
indisposées. Leur situation devenait
tellement grave qu'elles furent obli
gées d'avoir recours un médecin
qui constata un empoisonnement et
qui leur prescrivit un énergique con
trepoison.
Grâce ces promptes mesures, on
réussit sauver les personnes attein
tes.
Après un interrogatoire des mala
des, on apprit que ces personnes
avaient mangé de la viande de cheval
vendue par un boucher de notre
ville, que cette viande avait été ex
pertisée et qu'elle portait l'estampille
de l'Abattoir.
On se demande jusqu'à quel point
on peut avoir confiance dans l'exper
tise et. dans; l'attampillag-o h.
viande.
L'expert chargé de cette besogne
n'est-il peut-être pas la hauteur de
sa tâche, comme on le prétend
Qu'on le remplace immédiatement
par une personne compétente et la
vie et la santé de nos concitoyens ne
seront plus en danger.
La commission de l'hygiène et de
la salubrité publique devrait avoir
l'œil ouverte et veiller ce que cette
situation ne perdure.
Nous signalons le cas M. Qui de
Droit.
Les inscriptions pour les élèves
nouveaux seront reçues par M. le
Directeur de l'Ecole moyenne, le 26
Septembre, de 8 12 heures.
S'adresser rue de la Bouche.
Dans toute ville, où il y a une ad
ministration un peu intelligente, sou
cieuse des intérêts de ses commet
tants, les observations faites avec
bienveillance par les journaux, re
connues fondées, sont écoutées et ne
restent pas lettre morte.
Quoi de plus mesquin de la part
d'une autorité communale ayant des
ordres donner, que de persister
dans les gaffes commises ou de
rester indifférente aux conseils don
nés dans l'intérêt général.
Nous avons signalé, avec raison,
l'état déplorable d'un de nos squares
de la Place de la Gare, l'échevin des
travaux publics aurait dû avoir assez
d'amour-propre, nous semble-t-il,
pour aller examiner ce square et pour
donner des ordres en vue de remédier
au mal nos squares devraient con
server, comme partout ailleurs, du
reste, un gazon riant, bien touffu et
ne pas être envahi par l'ivraie.
Notre échevin a cru être bien in
spiré en laissant passer la semaine
sans faire apporter au square les
soins nécessaires il méprise nos ob
servations, c'est le fait d'un homme
fat il dédaigne nos critiques, quoi
que fondées, tout en se prélassant
dans son insuffisance, c'est d'un haut
comique.
Que doivent penser les étrangers
de notre administration, qui entre
tient si mal nos squares créés
grands frais. Si notre édilité*avait
quelque dignité, elle les supprime
rait plutôt que de les laisser dans
l'état actuel.
îfc
Il est remarquer qu'à Ypres,
aussitôt les fêtes communales pas
sées, le tout est abandonné, plus
rien n'est soigné, le kiosque est en
levé, il n'y a plus le moindre concert.
Cependant avec l'argent dépensé
pour faire venir des musiques le jour
de l'arrivée du gouverneur et qui
ont pu jouer devant un auditoire
choisi composé de paysans en go
guette, la ville aurait pu facilement
organiser quelques concerts pendant
le mois de Septembre.
Nous sommes persuadés que cette
mesure aurait plu tout le monde.
C'est au mois de Septembre que
beaucoup d'étrangers viennent visi
ter nos monuments et c'est cette
époque qu'il n'y a plus la moindre
attraction, plus un seul concert.
Le peu qui reste des dix-sept mille
francs votés pour les festivités de
cette année, a été donné la fédéra
tion des jeux de cartes, de vogelpik
et autres distractions des plus inté
ressantes, dans le but de faire mous
ser la réélection de nos aigles.
La politique est pour notre édilité,
sa préoccupation constante pour
elle, gagner un électeur, est une
question beaucoup plus importante
que de bien gérer les finances de la
ville et de créer des distractions pour
les touristes de plus en plus nom
breux tous les ans.
Mais nos maîtres ne se soucient
guère intérêts des contriouaDies
Les Yprois sont bien lotis sous
l'administration cléricale
Les cléricaux qui ont escaladé
l'Hôtel de Ville en 1891 par les
moyens que l'on sait et en poussant
le cri de moins de politique et meil
leure administration devaient évi
demment leur honnêteté politique,
d'améliorer la situation financière de
notre cité et d'être justes et équita
bles envers tous leurs administrés.
Voulez-vous savoir comment ils ont
exécuté ce programme qu'ils se sont
imposé et voulez-vous connaître d'a
bord l'œuvre financière des cléri
caux d'Ypres
A leur arrivée la dette de la ville
montait 450 mille francs en chiffres
ronds et notre cité possédait un nom
bre considérable de propriétés de
grande valeur.
En outre la bonne administration
libérale, laquelle ils succédaient,
leur laissait une brillante situation
financière le boni de l'année écou
lée montait 100 mille francs environ.
Mais peine présidaient-ils depuis
quelques années aux destinées de la
ville que tout cela était changé de
fond en comble.
Nos brillants administrateurs, con
fits en dévotion, se trouvèrent déjà
devant une situation si épineuse
qu'ils furent obligés pour en sortir,
de faire un emprunt et de doubler la
dette de la ville. Ils avaient cepen
dant réalisé de grosses recettes extra
ordinaires provenant des ventes de
terrains, d'arbres et d'autres proprié
tés. .Les recettes ordinaires aussi
avaient augmenté dans des propor
tions énormes, grâce aux travaux et
aménagements faits par leurs prédé
cesseurs et dont ceux-ci n'avaient
point pu recueillir encore les fruits.
Tout cela dit déjà clairement quels
aigles les électeurs, alléchés par
quelque promesse fallacieuse ou plus
encore par quelque billet bleu, ont
envoyés l'Hôtel de Ville.
Malheureusement, ce n'est pas tout
encore. Récemment nos fortes têtes
ont dû recourir de nouveau l'em
prunt, et cette fois-ci, ils ne se sont
plus contentés de peu il leur fallait
850 mille fr. Ils ont donc encore
une fois doublé notre dette, tout en
continuant la vente des terrains
bâtir pour plus de 100 mille francs.
Ils nous mènent au pas accéléré la
faillite. Le gaspillage de nos cléri
caux est sans précédent. Bref il est
plus que temps de couper le crédit
ces prodigues. Aussi les électeurs se
ront assez clairvoyants pour y mettre
bon ordre cette fois-ci.
(Réveil des Flandres.)
Vers le 20 Mai, M Janson, fabricant
de toiles Arraentières, ayant été pas
ser quelques jours son château de
Zilleoekq, prè* d'Ypres, s'aperçut qu'il
avait reçu la visite de cambrioleurs et
que ceux ci. après s'être introduits
dans le salon, avaient fait main-basse
sur des bijoux et des objets d'art, d'un*
valeur de plus de 10,000 fr. Les recher
ches de la police d'Ypres étant restées
infructueuses, M Janson se décida
mettre la police de sûreté de Lille au
courant de l'affaire et deux de ses plus
fins limiers furent mis en campagne.
Les cambrioleurs, qui étaient deux,
viennent d'être retrouvés ce sont les
nommés Fatoux et Kœniger, actuelle
ment détenus la maison d'arrêt de
Lille pour un autre cambriolage com
mis la fin de Juillet ch z un proprié
taire de la rue des Arts et qui, après
avoir opéré Zillebeke, avaient essayé
de se débarrasser du produit de leur
vol chez plusieurs bijoutiers et reven
deurs d'Anvers.
Un douloureux accident s'est produit
Mardi soir, la gare de tieyst. Un ou
vrier nommé De Haerne, originaire
d'Ypres et âgé de 29 ans, faisant ma
nœuvrer des wagons, a étéécrasé entre
les butoirs de deux voitures Le tuai-
liOlllCllA c» eu lu poiti iuo Jiâi'tzuuiSri il"
est mort sur le coup. De Haerne laisse
une veuve et quatre petits enfants. Le
parquet de Bruges a fait une descente
sur les lieux, Mercredi après midi,
l'effet d'établir les responsabilités.
Mercredi, 3 heures de relevée, au
hameau du (Jruys Eecke, territoire de
Corniiies. un garde-chasse, M Henri
Rouis, âgé de 31 ans, en sortant de chez
ini, aperçut, traversant les champs,
quatre inconnus qui paraissaient être
des braconniers. L'un d'eux était por
teur d'un fusil. Le garde se mit leur
poursuite Les quatre individus, se
voyant découverts, détalèrent toutes
jambes soudain, celui qui était por
teur (in fusil, se retourna et fit feu en
visant le garde qui se trouvait une
d^tance d'environ soixante mètres. Le
malheureux a reçu toute la charge de
plombs, M le doc'nir Ysebaert, appe
lé auprès du blessé, a procédé l'ex
traction de dix sept plombs, dont cinq
dans la figure, autour de l'œil.
Ville de l*o|>eriiiftiie.
Société La Pkilharmorie.
du VENDREDI 27 SEPTEMBRE
7 1/2 heures.
1' R 0 G II A M M E
1. Marche Militaire Van Elslande.
2. Richard IIIpièce Symphonique.
Paul Giison.
Grand prix de Rome.
3. Un jour Talé en Norrvège. Fantaisie.
Willemets.
4. Les Jolies Viennoises, snile de Valses.
Zhierer.
5. Le Pardon de Plcërmel, Ouverture.
Meyerbeer.
6. Divertissement pour 2 Flûtes.
J. Straussen.
7 Rapsodie Hongroise n° 2.
Listz.
8. Trompettes S tambours. an Elslaude.