Chronique de la ville. sur la méthode pour apprendre des langues modernes atamàâi aasmat. Les Ouvriers agricoles. Le I) roit de Licence. Chronique électorale. Lue liste d'intérêts communaux. Au Volkshuis. Les candidats nouveaux. A ssoc i a io 11 I i béra I e Le doiaft dans l'œil. Armée. L'enseignement des langues vivantes. pitl»li<Hio et gratuite par le Directeur de la Victoria Schools of Lary/uages LE DIMANCHE 29 SEPTEMBRE A I I 12 H. la salle de .«Silice (Hôlel de ville) tâ LïIndépendance émet ce sujet des réflexions que nous faisons nôtres, sans réserves a si l'ouvrier agricole flamand émigré, s'il cherche àemployerailleurs ses bras, c'est que le travail en Flandre ne nourrit pas son homme et que l'ou vrier préfère la misère le rude effort accomplir ailleurs que chez lui. Com ment se tait-il que la Flandre, si fécon de et si riche, ne peut assurer un bien être relatif ceux qui travaillent son sol, alors que les ouvriers flamands al lant faire la récolte en France ramas sent de quoi faire subsister leurs famil les des mois durant C'est que les sa laires des ouvriers agricoles flamands sont réellement des salaires de famine c'est que la rémunération du travail agricole eu Flandre n'est pas en pro portion de la cherté de la vie. 11 n'y a pas remédier cela autrement que par un relèvement des salaires, car il no peut être question de prendre con tre l'émigration ouvrière des mesures de protection qui fausseraient davanta ge encore la situation. Il est très logi que que l'ouvrier agricole ne pouvant gagner son pain et celui des siens dans le village qu'il habite, s'en aille au loin, se déracine en quelque sorte et mette an service de l'industrie la puissance de ses bras 11 serait abomi nable même de chercher enrayer ce mouvement comme on l'a parfois pré conisé et là en accordant moins de facilités aux ouvriers de se déplacer, car les ontraindre indirectement res ter là où leur travail ne produit rien ou pas grand'chose, ce serait les con damner la misère. En réalité, la situation actuelle, que tous les gens de cœur doivent déplorer, n'est que le résultat de l'incurie du gouvernement réactionnaire, dont le conservatisme étroit s'oppose toutes les mesures de progrès nécessaires au relèvement matériel et moral de nos populations. Il est temps que des hommes énergi ques et sincères prennent en main la cause compromise de notre prospérité nationale On s'est demandé diverses reprises quel 6ffat le droit de licence avait, pro duit sur le nombre des cabarets et sur la consommation de l'alcool Si l'on consulte les statistiques, on doit répon dre Aucun Quand on le fit voter, le gouvernement signala la nécessité de diminuer le nombre de cabarets dans les centres ouvriers, notamment dans le Hainaut. Or, le nombre des dé bits de boissons n'a cessé d'augmenter dans cette province II y en a 50.943, chiffre qui n'avait jamais été atteint, beaucoup près Quant l'alcool, la consommation n'a diminué officiellement qu'à partir des droits de 1895 qui ont encore été renforcés en 1903. 'l'aut que le droit de licence a fonctionné seul comme moy en restrictif, de 1890 1895 la consom mation d'alcool n'a cessé de croître Voici les chiffres 9,79 litres par an et par tête en 1890 10,21 en 1891 10,11 en 1892 et en 1895, après une apparen te diminution en 1893 et 1891, 10,50, soit le maxi uun constaté. Le droit de licence n'a donc exercé aucune influence sur le nombre des ca barets et la diminution de la consom mation d'alcool. On comprend donc que son abolition soit demandée Le gouvernement n'a qu'une excuse pour le maintenir ce sont les millions qu'il lui rapporte, mais l'excuse n'est peut être pas suffisante. Le droit nesejusti fiait que par les lésultats qu'on eD at tendait. Ces résultats ne s'étant pas produits, le maintien du droit ne repré sente plus qu'un impôt injuste prélevé sur une catégorie de citoyens. ANVERS. Le parti libéral démocratique, par 355 voix contre 28. a décidé d'entier dans le cartel. Nous lisons dans VEtoile belge YFRES. Nous aurons vraisemblablement une liste d'intérêts communaux aux élec tions d'Octobre prochain, en opposition avec la liste cléricale. Jusqu'ici, la lutte, Yprès, a tou jours été circonscrite entre libéraux et cléricaux, mais, depuis nos dernières élections, un groupement uouveau s'est formé, composé d'éléments qui jus qu'ici s'étaient tenus l'écart de la politique et qui par la position sociale qu'ils occupent et la considération et l'influence dont ils jouissent peuvent se poser en arbitres de l'élection. Nous avons fait part, il y a deux ans, des causes de ce revirement de l'opinion publique et exposé eu détail les étranges agissements de notre ad ministration lors do l'expiration de concession pour l'éclairage au gaz de la ville Nous avons dit alors que l'af- faire avait été passée de la main la main une firme cléricale brugeoise et que l'administration n'avait tenu au cun compte ni des protestations de l'ancien concessionnaire, M. Valcke, qui n'avait qu'un tort, c'était d'être libéral, ni de celle d'un groupe yprnis, composé de MM. Arthur Butaye, avo cat. Robert Froidure, négociant, Geor ges Lapiere, entrepreneur, Louis Van doorne, négociant, Henri Vertneulen, brasseur, tous demeurant Ypres, qui réclamait l'adjudication publique et faisait des offres plus avantag-surfoo «rue- celle faite par la fpmo étrangère, mais cléricale. M. Colaert, bourgmestre, en séance du conseil, n'eut, pour ses con citoyens que-sarcasmes et moqueries. Le groupe Yprois, après avoir adres sé ia députation permanente une ré clamation, qui fut finalement écartée, jura d'en appeler devant le corps éloc toral Depuis deux ans l'opinion publi- queest tenue en éveil par une énergique campagne de presse et de meetings. Des engagements électoraux y ont été pris et l'annonce d'une revanche y a été so i«nnellement proclamée. L'échéance électorale étant là, nous ne doutons pas que ces messieurs tiendront parole. Certes, toutes les influences seront mises en jeu pour les en détourner. Mais ces messieurs ont suffisamment d'indépendance et de dignité pour don ner un démenti aux chefs cléricaux qui n'ont jamais voulu voir dans leur attitude que hâblerie et enfantillage. Nous ne tarderons pas être fixés ce que nous pouvons certifier c'est qu'il ne tient qu'à eux de donner l'administration de M. Colaert la Ipçoo qu'elle mérite. BRIELEN. Deux listes seront en présence. La liste des intérêts communaux et celle des conseillers sortants patronnés par le curé. La liste patronnée par le curé mor- dera la poussière. M EN IN. L'Association libérale démocratique de Menin porteracomme caudidatsaux élections communales prochaines MM. Bostyn Emile, industriel De la Royère Jules, ingénieur D deu Nestor, cor donnier Dony Charles, expéditeur en douane Hollevoet Hector, négociant Mayeur Jules, comptable, et Ootricke Emile, iu iustriel. Trois listes sont actuellement con nus celle des catholiques celle des socialistes et celle îles libéraux. 11 est plos que probab e que la société ou vrière Help F ZMve, n'ayaDt pu s'en tendre avec l'Association libérale, lut tera seule avec une liste complète on parle également d'une liste portant un dissident catholique il y aurait donc cinq listes en présence. ROULERS. La liste libérale est fermée et les candi iats sont MM. Gustave Delaere. banquier Alphonse Moerman. culti vateur Albert Vermeuleu, fabricant Eugène Mestdagh. fabricant Désiié Plouvier, ouvrier teinturier Joseph Steen, charpentier, actuellement con seiller communal en fonctions, élu par le conseil de prud'hommes Constant Vermeulen, boulanger, et Albert Le- fevre, fabricant. Le parti socialiste se propose de pré senter également une liste sur laquelle figureront deux ouvriers. FARCI EN NES Composition du conseil huit cléri caux et trois socialistes. Collège cléri cal homogène Les libéraux n'entrant pas en lutte le 20 Octobre, c'est ent>e clécicaux et socialistes que la bataille sa livrera. M ARCHE-LES DAMES Les libéraux viennent de décider la lutte et ils escomptent un éclatant suc cès. Il y a peu de localité» dans la ré gion namuroiso, en eftét, où il est aussi urgent qu'à Marche-les Dames, de mettre un terme au gaspillage des de niers publics fait par ies cléricaux SAINT-SERVAIS. L'industrielle commune de Saint- Servais est depuis longtemps adminis trée par une édilité libérale. La posi tion de nos amis est considérée comme inexpugnable mais iie se tiennent néanmoins sur leurs gardes afiu de pouvoir parer toute éventualité II est donc probable que les anticléricaux seront élus sans lutte en tout cas, si nos adversaires entrent en lice ce sera tout simplement pour la forme L'Etoile belge de Lundi dans une correspondance que nous repro duisons plus haut, parle de la présen tation d'une liste d'intérêts commu naux l'élection prochaine. Des bruits de toute espèce ont cir culé en ville. On a même dit que nous aurions eu quatre ou cinq listes en présence. Il est possible que I'Etoile ait rai son, mais.nous en doutons. Tant qu'il ne s'agit que de faire de la politique ou de l'administration en paroles, les amateurs ne manquent pas. Mais quand il s'agit de traduire I les paroles en actes, 99 fois sur 100, j ceux qui ont le plus crié se dérobent l'un pour tel motif, l'autre pour tel autre, les uns aussi mauvais que les autres. Et voilà pourquoi nous restons Sceptique en présence de toutes ces nouvelles Certes les événements devraient donner raison I'Etoile, mais Ypres, les élections nous apprennent tant de choses. Des affiches annoncent, pour de main, une grande réunion au Volks huis. On y procédera la désignation des candidats cléricaux l'élection du 20 Octobre prochain, parmi les quels figurera M. Boone, brasseur. M. Boone a joué dans la fameuse question du gaz un rôle prépondérant il est un des principaux actionnaires de la société nouvelle. On dit que M. Michel De Brouwer assistera la réunion pour faire l'élo ge du nouveau candidat. Après lui, M. Colaert parlera de l'art de rouler les Yprois et M. Eraeys de l'art de museler ceux qui se permettent de protester. Les candidats nouveaux sur la liste cléricale seront MM. Georges Begerem, Cvr. Boone, Albert Biebuyck. Les membres sont convoqués pour Lundi. L'ordre du jour porte Election communale. Le Journal d'Ypres n'est pas du .tout satisfait de notre article intitulé Y près sous le régime clérical En vue d'atténuer son effet, il fait appel au talent et l'esprit de son rédacteur des grands jours il n'a rien réfuté, mais a daigné s'occuper de la rédaction de l'auteur présumé de l'article. Nous n'avons pas l'habitude de nous attarder aux appréciations du pieux organe, nous nous occupons des faits et gestes de nos maîtres dès qu'ils ne nous plaisent pas, nous le disons carrément dans un style simple de manière pouvoir être compris par nos lecteurs. Nous comprenons que notre façon d'agir ne plaise pas nos aigles ils n'aiment pas d'être contrôlés ils voudraient pouvoir administrer tout leur aise et leur guise nous ne partageons pas leur avis. Notre rédaction est celle d'un homme franc et sincère n'ayant au cune prétention il ne pose pas pour elle. Il n'en est pas de même de celui du Journal d'Ypres, qui a la préten tion d'en imposer aux autres par son talent, ses connaissances de lettré. Cependant, dans l'occurrence, il a manqué une belle occasion de se taire. Quand on veut corriger le style d'un autre, il faut savoir faire mieux et correctement. C'est regrettable pour un si bril lant sujet ayant fini ses humanités, de se voir donner la leçon par un élève de cinquième. Cher rhétoricien, avant de criti quer les autres, sachez revoir les quelques lignes que vous consacrez si rarement au Progrès. Est-ce croya ble que vous ne sachiez pas même écrire trois lignes sans fautes Comme d'habitude, en voulant rouler votre adversaire, vous vous êtes fourré, non le doit comme vous l'écrivez dans le Journal d'Ypres mais bien le doigt dans l'œil. SOS 3WSB» Parmi les promotions qui ont eu lieu dans les divers services de l'ar mée, nous relevons celle de M. Prudent Nuyten, lieutenant adjoint d'état-major, ancien élève du Collège communal d'Ypres supprimé, promu au grade de capitaine en second dans le corps détat-major. Toutes nos félicitations au jeune capitaine. Le Conseil communal de notre ville s'est réuni hier soir, 5 heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 1. Finances communales Dépôt du Compte communal 1906. 2. Dépôt du rapport sur l'adminis tration et la situation des affaires de ia ville pour l'exercice 1906. 3. Musée compte 1906. 4 Ecole Moyenne compte 1906. 5. Fabriques d'église S' Nicolas budget 1908. 6. Bureau de bienfaisance réparti tion de sa contribution dans les frais de l'instruction gratuite en 1906 1907. 7 Finances communales majoration d'un crédit du budget de 1907. Nous donnerons le compte rendu de cette séance dans notre prochain nu méro o Nous ne croyons pas annoncer quel que chose de ueuf quand nous disons que l'étude des langues vivantes u'est pas seulement indispensable pour tous

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 2