Association Libérale et Constitutionnelle ÉLECTIONS COMMUNALES 1) BRI M AI T, Auguste, -2) DECHIÈVRE, A xi and, 5) VERMEULEN, Hector, Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. D'YPRES. Dimanche, 6 Octobre 1907. 67 6 année. L\° 40. i'araistttiHi le i)imanehe. Vires acquirit einds. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Par an 4 francs. pr la province Par an 4 fr 50 pr létranger Par an 6 fr. 60 ANNONCES: Annoncée 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. »U 30 OCTOBRE 190î. C A M D I D A T S propriétaire Banquier Brasseur. Association Libérale cantonale d'Ypres. L'Association libérale, réunie en assemblée générale sous la présiden ce de M. Emile Iweins, a procédé Lundi la désignation de ses candi dats l'élection du 20 Octobre pro chain!" L'assemblée a décidé de ne lutter qu'avec une liste incomplète et a ac clamé les candidatures de MM. Brunfaut Auguste, propriétaire Ypres Dechièvre Arnaud, banquier Ypres Vermeulen Hector, brasseur Ypres. L'élection se présente dans des conditions exceptionnellement bonnes pour nos amis. Les candidats présentés sont des hommes sympathiques et jouissant d'une légitime popularité. M. Brunfaut est un ancien admi nistrateur communal. Il a siégé l'Hôtel de Ville pendant de longues années. Il y est resté jusqu'au jour où notre Conseil communal est deve nu clérical homogène. Il fut le leader de l'opposition libérale partir de 1891 et nul n'ignore le talent avec lequel il sut défendre les intérêts de la ville et ceux de son parti. C'est l'énergie et au dévoûment de M. Brunfaut que nous devons d'avoir en core en ville un parti libéral compact. La Société des Anciens Pompiers qu'il préside avec un zèle inlassable et qui est un organisme politique qui compte des centaines de membres est son œuvre. Le parti libéral tous égards lui doit une profonde recon naissance. Il doit être Je premier libéral qui fasse sa rentrée l'Hôtel de Ville. M. Amand Dechièvre, lui aussi est un fidèle de nos luttes politiques. Il fut candidat aux élections de 1895, de 1899 et aurait fait il y a 4 ans son entrée l'Hôtel de Ville, si le scru tin n'avait été vicié par la participa tion d'électeurs condamnés. Homme essentiellement serviable, d'un libé ralisme sûr et modéré, M. Dechièvre ralliera la liste libérale un grand nombre de suffrages. Il habite l'extra muros. Nul mieux que lui ne défen dra au Conseil les intérêts de la par tie rurale de notre ville. M. Hector Vermeulen, brasseur en ville, est un homme nouveau. Se crétaire de la Garde libérale, il re présentera sur la liste l'élément jeune et actif de notre parti. M. Hector Vermeulen est un de nos compagnons de lutte lqs plus aimés. Garçon sé- et modestes, il est le candidat du devoir, allant la lutte sans ambi tion, avec le seul souci de servir son parti. Sa candidature fera plaisir tous et spécialement aux ouvriers, dont il a su se faire aimer par le dé voûment qu'il apporte dans notre Garde libérale, dans notre section de mutualité, etc. Nous ne doutons pas que c hacun fasse son devoir et le 20 Octobre prochain nous saurons faire voir M. Colaert que les Yprois ne sont pas disposés subir davantage le joug d'un étranger. Une troisième liste a été présentée, une liste d'intérêts communaux. Elle porte les noms de MM. Froidure Robert, négociant Ypres Lapiere Georges, ingénieur et entrepreneur Ypres Valcke Alfred, industriel Ypres Vermeulen Henri, brasseur Ypres. L'élection sera donc des plus inté ressantes. L'élection du 20 Octobre. L'élection du 20 Octobre prochain sera Ypres, ce que dans l'ordre logique des choses, elle devait être. La liste cléricale sortante sera com battue et par les libéraux et par le Groupe Yprois. L'intervention dans la lutte de ce groupement nouveau n'étonnera per sonne son abstention au contraire eut surpris tout le monde. Nous avons toujours tenu, pour notre part, la campagne menée par le Groupe des Gaziers comme sérieuse. Sachant que les hommes, qui le composent, ne sont pas de ceux qui se hasardent la légère nous avons ajouté foi leur action et leurs déclarations. M. Colaert, le grand leader cléri cal, a été le seul manquer de clair- v«jy*nce.'-T1 a cru qu'il n'y avait pas de bornes son omnipotence, que tout lui était permis, qu'il lui suffi sait de parler pour obliger toute une population s'incliner. Nous n'en sommes heureusement pas encore arrivés là dans notre bonne ville d'Ypres. C'était déjà un acte bien audacieux et bien téméraire, que d'avoir mysté rieusement traité avec l'étranger De Brouwer, avant toute réunion du Conseil, d'avoir écarté systématique ment les excellentes propositions de M. Valcke, l'ancien concessionnaire du gaz, qui partout ailleurs eut pu se prévaloir d'une situation acquise et honorablement occupée pendant nombre d'années. Ce fut une mala dresse insigne que de repousser dans une affaire aussi importante que la concession du gaz qui lie la ville pour trente ans, le principe de l'ad judication publique qui répondait l'intérêt bien compris de la ville et qui était proposé par le Groupe Yprois. Comment M. Colaert a-t-il pu croire que pareilles attitude et injus tice n'auraient pas de lendemain Ce ne sont pas les plates paroles d'approbation placées dans la bouche de M. Remi Bouquet qui pouvaient constituer un satisfecit pour l'opinion publique. M. Colaert eut dû comprendre tout cela. Mais non, il a cru que fort de l'ap pui de son Brugeois, il pouvait re pousser du pied les droits de ses concitoyens, les couvrir, en séance publique, de ses sarcasmes et de ses railleries, il s'est blousé et il récol te aujourd'hui ce que lui même a se mé. L'entrée en lutte du Groupe Yprois est donc logique et naturelle. Ces messieurs se présentent au corps électoral en se plaçant sur le terrain des intérêts matériels de la ville, décidés faire prévaloir dans la gestion des affaires communales, les principes dont doit s'inspirer une administration soucieuse des intérêts de ses commettants l'égalité pour tous l'exclusion du favoritisme et des préoccupations politiques. A ce point de vue nous sommes d'accord avec eux. Nous aussi nous voulons une meilleure administration des affaires de la commune. Le prin cipe de l'adjudication publique no tamment, est notre programme. Mais nous voulons plus qu'eux, nous n'entendons pas perdre de vue les intérêts moraux de notre popula tion nous restons les défenseurs de l'instruction et nous marchons la lutte pour la sauvegarde de ce qui nous reste de nos écoles publiques, que le régime actuel met en péril. Lorsqu'en 1891, les cléricaux se sont emparés de l'Hôtel de Ville, par les moyens que l'on sait, ils avaient promis de ne pas violenter la con science des pères de famille, de leur laisser toute liberté d'envoyer leurs enfants l'école de leur choix. Que de changements depuis no tre Collège Communal a été suppri mé, nos écoles sont désorganisées c'est la guerre outrance, par tous les moyens, francs ou sournois tout ce qui de près ou de loin touche l'enseignement public. Pareille situation est intolérable, elle froisse les sentiments d'une grande partie de nôtre population. C'est pourquoi, tous ceux qui par tagent notre admiration pour la grande œuvre d'émancipation popu laire poursuivie par l'ancienne admi nistration libérale, ne peuvent se contenter d'une lutte réduite aux seuls intérêts matériels. C'est toute la politique de l'administration cléri cale qui doit être combattue. La liste libérale seule répond ce besoin. Le devoir des libéraux est donc de voter pour la liste de l'Association. Toutefois nous ne cachons pas que notre plus grand désir est de voir arriver les deux listes d'opposition. La liste du Groupe Yprois nous est sympathique bien des égards. Elle porte même des noms d'amis politiques. Si le panachage pouvait amenerun résultat nous n'hésiterions pas le préconiser mais en présence des chinoiseries de notre loi électorale qui veut qu'en cas d'application de la R. P. les bulletins panachés ne comptent pas, il faut bien que nous disions nos amis de voter tête de liste pour nos candidats. La présidence du Bureau principal. De différents côtés on nous de mande si M. Biebuyck, président du Tribunal, peut présider nos élec tions communales prochaines, alors que son fils, M. Albert Biebuyck, figurecommecandidat sur la listeclé- ricale D'aucuns ont été surpris de voir la signature de M. Biebuyck au bas des affiches fixant date pour la présentation des candidatures. Il est certain, que tant que les lis tes de candidatures ne sont pas dé posées, M. Biebuyck père peut igno rer que son fils sera présenté comme candidat. Mais du jour, où la candi dature est officiellement annoncée par le dépôt des listes, le président doit-il se récuser Il n'y a aucune interdiction légale, ni aucune incompatibilité qui oblige M. Biebuyck le faire. C'est une simple question de tact et de délica tesse. Lorsqu'en 1895, M. Iweins Emile fut candidat sur la liste libérale, M. Iweins-père, qui était alors président du tribunal se récusa et les opérations électorales furent présidées par M. le Juge Van Daele, le plus ancien magistrat du siège. Quelles raisons M. Biebuyck pour rait-il bien avoir pour agir autre ment que son prédécesseur. Nous n'en voyons pas. Aux Electeurs libéraux d'Ypres. Pas de Panachage Panacher, c'est voter sur un même bulletin pour des candidats de diffé rentes listes en noircissant le petit point blanc placé côté de leur nom. L UNION PAIT LA FORCE. On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixnude, 53, Ypres. Les annonces, les fails divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivemeni au Uomptoir de Publicité JACQUES THIBESARD, 14, Place de Brouekère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. rinn v Pt E r*c» xrt* i VI-oui*, g-oûfcb ôi mpl C"3

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 1