C'est aussi voter sur le même
bulletin pour les trois libéraux
et les quatre candidats de la liste
d'intérêts communaux.
hypothèse qui seule doit
être envisagée en l'occur
rence.
C'est un bulletin perdu
Panacher serait, donc, di
minuer les chances du parti
libéral.
La seule tactique
Pourquoi ii importe
de ne pas panacher.
Electeurs Yprois
La présentation des listes.
LA REPRÉSENTATION
PROPORTIONNELLE COMMUNALE.
Les chiffres
de l'élection communale
du 18 Octobre 1905.
Les chiffres
de l'élection communale
du 7 Février I90i
après annulation.
A propos des cas
d'empoisonnement.
Le Record du Paupérisme
Victoria Sehools
of Languages.
Pour les élections législatives, pa
reil bulletin est nul.
Aux élections communales, il est
valable condition de ne voter que
pour sept candidats.
Seulement, ce bulletin ne Comp
te pas pour établir le chiffre élec
toral d'une liste, en cas d'application
de la Représentation proportionnelle,
pour le parti auquçl on appartient.
Le libéral qui panacherait pour les
libéraux et pour la liste du Groupe
Yprois, enlèverait une voix son
parti, sans profit pour les candidats
du Gaz.
pour arriver un résultat, consiste
voter en tête de la liste
libérale.
Il est donc de toute nécessité
que tous nos amis votent
en tête de la liste libérale,
dans la petite case placée
au-dessus du nom de M.
Brunfaut.
Nous avons dit et nous le répétons,
avec l'espoir que tous nos amis et pro
pagandistes en feront de même, qu'il
importe de ne pas panacher.
La loi électorale communaleautorise
le panachage, mais les bulletins pana
chés ne comptent que pour établir la
majorité absolue.
Oc telle que l'élection se présente,
étant donné qu'il y a deux listes d'op
position et qu'il est impossible d'ame
ner tous les électeurs voter la fois
pour les deux listes d'opposition, il
faut renoncer l'idée de faire passer les
sept candidats d'opposition la majo
rité absolue.
La seule hypothèse envisager, est
celle d'une application de la II. I'. au
cas, où comme il y a quatre ans, il se
ferait que des candidats de la liste
cléricale n'atteignent pas la majorité
absolue. Eu ce cas, tous les bulletins
des listes d'opposition, portant la
fois des votes pour les deux listes,
devant être considérés comme bulletins
panachés, ils n'auraient aucune valeur
pour établir le chiffre électoral dos
deux listes, et la liste cléricale pourrait
par le fait même emporter tous les siè
ges.
L'article 44 de la loi électorale com
munale n'admet en effet pour établir le
chiffre électoral d'une liste, que les
bulletins contenant des suffrages vala
bles en faveur d'une seule liste ou d'un
ou plusieurs candidats d'une même liste
l'exclusion des panachés c'est-à dire
des bulletins accordant des suffrages
des candidats de diverses listes
Nous ne songeons donc pas mener
l'élection en vue de faire passer les
sept candidats d'opposition la majo
rité absolue. Le seul but que nous
poursuivons, c'est de faire descendre
la liste catholique en-dessous de la
majorité absolue et de provoquer une
représentation des trois listes en pré
sence.
Beaucoup d'électeurs catholiques
sont partisans d'une représentation des
minorités. Ils estiment, comme M.
Gala <rt avant l'élection do 1891, qu'un
contrôle l'Hôtel de Ville est nécessai
re. Ces électeurs peuvent voter pour
l'une des deux listes d'opposition, sans
crainte de mettre leur parti en péril
Tout ce qui peut en résulter de pire
pour le parti catholique, c'est que la
listecatbolique toute entière n'atteign9
pas la majorité absolue et qu'il y ait
lieu une répartition des sièges entre
les trois listes en présence, si toutes
trois arrivent au quorum, c'est-à-dire
au cinquième des voix.
Or. en pareille hypothèse, la liste
catholique est assurée d'avance d'obte
nir 3 4 siège». les 4 ou 3 autres de
vaut se répaitir entre l«s deux listes
d'opposition. Où serait donc le mal. s'il
y avait, par ex- iiple, comme, élus 3
catholiques, 2 gaz;ers et 2 libéraux
Le Conseil communal comprendrait
11 catholiques et 4 membres de l'oppo
sition, dont vraisemblablement Al.
Froidure, catholique autant, ei pas plus
que certains membres de la majorité
du Conseil.
Les lois qui consacrent la R. P. ne
sont-elles pas dues au gouvernement
catholique Nous disons sans doute
qu'elles ne sont pas parfaites, mais
elles n'en consacrent pas moins le prin
cipe de la R. P.
Ne sont ce pas les catholiques qui, en
votant la Représentation Proportionel
le pour les élections législatives ont
trouvé nécessaire de faire rentrer le
parti libéral au Parlement, le régime
majoritaire et le suffrage plural IVn
ayant exclu
Pourquoi dès lors, les électeurs
Yprois, même catholiques, ne vou
draient ils pas d'uue représentation des
minorités dans notre Conseil commu
nal
Notre demande est-elle exagérée
Votez donc tête de liste pour les libé
raux
Pas de panachage
Vendredi 4 Octobre trois listes ont
été régulièrement déposées entre les
mains de Monsieur le Président du
Bureau principal.
La liste libérale celle des inté
rêts communaux portant les noms de
MM. Froidure Robert, Lapiere Geor
ges, Valcke Alfred, Vermeulen Hen
ri et la liste cléricale.
I
Nous publions ci après les articles
43 47 de la loi du 11 Septembre 1895
qui règlent l'application Ho la TAprA-
sentation proportionnelle aux élections
communales.
Art. 43. Lorsqu'il y a plus d'un
membre élire, les candidats qui ont
obtenu plus de la moitié des voix sont
proclamés élus. Si le nombre de ces
candidats est inférieur celui des
mandats conférer, il est pourvu aux
sièges non attribués conformément aux
règles suivantes.
Art. 44. Le nombre des bulletins
contenant des suffrages valables en fa
veur d'une liste ou d'un ou plusieurs
de ses candidats constitue le chiffre
électoral de la liste.
Les candidatures isolées sont consi
dérées comme constituant chacune une
liste distincte.
Le bureau principal admet la ré
partition des sièges les listes dont le
chiffre électoral atteint la quotité sui
vante
Le tiers des voix, s'il y a moins de
quatre membres élire, le quart s'il y
a quatre six membres élire, le cin
quième s'il y a sept douze membres
élire et le sixième s'il y a plus de
douze membres élire.
Toutefois lorsque ia quotité requise
n'a été atteinte par aucune liste ou que
les listes l'ayant atteinte n'ont pas ob
tenu ensemble plus de ia moitié de ia
totalité des voix, sont admispa la ré
partition des sièges, les listes les plus
favorisées dont Lb chiffres électoraux
réunis comprennent plus de la moitié
des voix.
Art. 45. - La répartition entre les
listes admises s'opère de manière at
tribuer chacune d'elles autant de siè
ges que sou chiffre électoral comprend
de fois le nombre de voix le pins ré
duit obtenant un siège. A cet effet, on
divise les chiffres électoraux des listes
admises par 1, 2, 3, 4, 5, etc., et les
mandats sont attribués raison de l'im-
portaDcedes quotients obtenus. Le plus
fort quotient confère le premier siège,
le deuxième quotient, le deuxième siè
ge, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il
soit pourvu tous les mandats.
Les mandats déjà acquis, par la ma
jorité absolue, aux candidats d'une lis
te, viennent en déduction des sièges
revenant cette liste raison des quo
tients.
Si une liste retient ain-i plus de
siège* que m- lui en attribue la répar
tition proportionnelle, la répartition
»'opère, pour les sen:s sièges disponi
bles, entre les autres listes d'après les
'ègles indiquées au premier alinéa
Si une liste a droit plus de sièges
qu'elle ne porte de candidats, les siè
ges non attribués sont ajoutés ceux
revenant aux autres listes, et 13 répar
tition a lieu entre celles ci de la mauiè
re indiquée au premier alinéa
DauB les cas où un siège revient
titre égal plu-leurs ustes, il est attn-
b ié celle qui a obtenue le chifl-e
électoral le plus élevé et. eu cas de pa
rité des chiffres électoraux, la ibte
où figure le candidat, dont l'élection
est en cause, qui a obtenu le plus grand
nombre de voix
Art 46 Les sièges revenant une
liste sont conférés aux candidats do
cette liste qui ont obtenu le plus grand
nombre de siiflrages.
Dans chaque liste dont un ou plu
sieurs candidats sont élus, les candidats
i>t-ii élus arrivant les premiers après
les élus sont déclarés premier, deuxiè
me, troisième conseillers suppléants
dans l'ordre du nombre de voix obte
nues.
Art. 47. Dans tous les cas où il y
a parité de votes, le plus âgé est pré
féré.
■o-oÇ^dgcOo-o-»
Votes valables r 4509.
Bulletins blancs et nuls 109.
Bulletins panachés 129.
Majorité absolue 2255.
Libéraux. Votes de parti (com
plets et îucomplets) 2074.
MM. Beesau 2059
Dechièvre 2081
De Deystere 2047
Harteel 2056
Iweins 2073
Laheyne 2062
Nolf 2143
Speybrouck 2046
Cléricaux. Votes de parti
(complets et incomplets) 2306.
MM. Oulacrt BIOE
D'Huvettere 2280
Iweins d'Eeckhoutte 2274
Lemahreu 2256
Sobry 2274
Struye 2291
Vandenboogaerde 2256
Vanderghote 2270
*-
Votes valables 4472.
Blancs et nuls 50.
Panachés 59.
Majorité absolue 2237.
Libéraux. Votes de liste 1992.
MM Iweins 1992
Nolf 2024
Cléricaux. Votes de liste 2421.
M MLemahieu 2428
Vandenboogaerde 2128
L'émotion produite en ville par la
mort d'une des personnes qui ont été
empoisonnées en mangeant de la vi
ande achetée sur notre marché et
qui portait cependant l'estampille de
l'abattoir, n'est pas encore calmée.
Tout le monde demandequ'une en
quête sévére soit ordonnée afin de
déterminer qui incombe la respon
sabilité dans cette triste affaire.
Il faut croire qu'il n'existe ici au
cun contrôle sérieux pour s'assurer si
cet important article de consomma
tion et qui intéresse si fort la santé
des habitants, réunisse les qualités
voulues avant de le débiter.
Cependant la ville consacre annu
ellement au service de l'abattoir
personnel et frais divers) Un crédit
de 4825 fr.
Il y a deux ans, un conseiller com
munal s'est fait nommer Directeur de
l'abattoir, trouvant que ces fonctions
étaient plus lucratives que le mandat
qu'il tenait des électeurs cléricaux.
Avant d'entrer en fonctions, il ob
tint de M. Colaert tout ce qu'il avait
demandé agrandissement de la mai
son qu'il occupe gratuitement et que
la ville estime un loyer de 500
francs, un traitement de 1600 fr par
an, une indemnité de 200 fr pour
éclairage et chauffage, la jouissance
également gratuite dun jardin pota
ger de 11 ares 10 centiares et de plus
250 fr pour veiller la police sanitai
re des animaux domestiques, soit en
semble 2,600 fr par an.
Il nous semble qu'à ce prix le ser
vice de l'abattoir ne devrait rien lais
ser désirer et qu'une surveillance
plus efficace pourrait être exercée
sur le personnel, par l'autorité locale.
Il ne faut pas que les emplois com
munaux puissent être considérés com
me des sinécures, ils doivent au con
traire être remplis de manière ce
que des faits aussi regrettables que
ceux que viennent de signaler les
journaux ne puissent se produire im
punément.
L'abondance des matières nous em
pêche de publier aujourd'hui le comp-
terendu de la séancedu conseil commn-
nal du 28 Septembre dernier.
Une lettre intéressante reçue hier
A propos de Paupérisme, vous aviez
écrit que Bruges comptait 9,000 indi
gents. Dans votre numéro du 21 Décem
bre 1906, vous dites qu'un journal clé
rical brugeois conteste ce chiffre et
affirme qu'il n'y en a que 5,805.
Or, je viens de lire le rapport sur l'é
tat de l'administration dans la Flandre
occidentale en 1905 fait par la Députa-
tion permanente au Conseil provincial,
et je constate que vous aviez raison.
Eu ettot, je trouve (page 79) qu'à
Bruges il y avait, au 31 Décembre 1905,
6,039 indigents secourus d'une manière
permanente, 2,842 indigents secourus
pendant une partie de l'année, plus
OOC 1.
8ements. Total 9,517 indigents qui, sur
53,728 habitants, représentent plus de
17 p c. de la population.
En disant que Bruges comptait 1*0 p.
c.depauvres, vousêtes donc resté, com
me vous le voyez, bien eu dessous de la
réalité.
A Yprès les indigents et faux indi
gents assistés sont eu proportion, beau
coup plus nombreux encore. Ici, les
deux administrations charitables (Bu
reau de bienfaisance et Hospices) dis
tribuent, chacuue de son-côté, des se
cours domicile, ce qui ne se pratique
dans aucune autre localité du pays,
croyous-nous.
Je relève dans le susdit rapport (pa
ge 80) qu'au31 Décembre 1905, le nom
bre des indigents assistés Ypres était
de 3,811, auquel il faut ajouter 281 in
dividus entretenus comme des coqs en
pâte dans les refuges en ville. Sort en
semble 4,095 indigents, chiffre qui re
présente 24 p. c., sur une population de
17,073 habitants que comptait la ville
,1a date du 31 Décembre 1904.
Comme vous le voyez, Bruges-la-
Morte et Yprea-la-Malade, toutes deux
administrées sans contrôle sérieux par
des cléricaux militants, peuvent se
donûer la main. Elles détiennent le re
cord du paupérisme
11 est remarquer que ces deux vil
les, qui possèdent les plus riches Hos
pices et Bureaux de bienfaisance de
toutes les lo.-alités de la province, comp
tent précisément le pins grand nombre
de pauvres et de fainéants.
Vous trouverez sans loute, comme
nous, que cet état de choses est lamen
table. La Gazelle).
Le grand nombre d'inscrits pour les
cours d'Anglais et d'Allemand oblige
la direction prendre encore deux
autres jours pourses leçons. On pourra
encore s'inscrire la Châtellenie
Dimanche matin jusqu'à 11 h. et Lundi
de 4 7 heures de relevée.