AVIS
La manifestation
Angloo-Bagein.
Décoration civique.
La Pète de \oël
Le nouvel horaire.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
De Slaapmuts,
Société Boyale
des Francs Arbalétriers.
Monsieur le Procu
reur du .Roi 11e recevra
pas le 1er Janvier.
AVIS.
AELVE-ÉGLISE.
P. P. G.
POPEULMGHE.
msmmmmmm
administration cléricale. Ils subiront
des restaurations et transformations
considérables et des plus coûteuses.
Quant l'esthétique de nos rues et
places publiques elle a beaucoup per
du de son intérêt. Les amis de l'art
ancien qui ont jadis visité notre ville
le constateront sans doute comme
nous.
En effet, les intéressantes façades
avec pignons gradins, d'un effet si
pittoresque et qui donnaient un ca
chet particulier notre ancienne cité,
ont en grande partie disparu, ou ont
été rhabillées de la plus malencon
treuse façon, ou remplacées par des
constructions banales sans style défi
ni. Celles qui restent encore debout
sont destinées subir le même sort.
Une chose profondément regretta
ble c'est que M. Colaert, au lieu de
faire donner des conseils aux con
structeurs ou propriétaires de mai
sons par des hommes compétents,
approuve et signe, sans aucun exa
men ni souci de l'esthétique, tous les
dessins ou plan que le premier venu
lui soumet comme preuve voir la
maison rue de Menin, n° 29, celle rue
de Thourout, Ons Belgie et autres
malfaçons qui font la risée du public.
Nous approuvons que la ville alloue
des subsides pour restaurer d'ancien
nes façades qui méritent d'être con
servées, mais elle ne tient pas la
main ce que leurs propriétaires se
conforment strictement aux condi
tions prescrites pour les mériter.
C'est ainsi que la ville a accordé,
il y a quelques années, une subven
tion pour la restauration de la mai
son dite des Bateliers Marché au
Bétail n° 15, construite en 1629. Eh
bien le propriétaire a tout bonne
ment remis neuf, récrépi et badi
geonné l'ocre jaune la façade, re
peint les ancres, blanchi la chaux
les bas-reliefs des tympans qui
ornent le pignon. Nous constatons
aussi avec regret que le propriétaire
d'une maison, voisine la précéden
te, marquée n° 19, datant de 1544, a
fait ajouter récemment quelques cou
ches de badigeon celles qui cachent
la belle maçonnerie de la façade.
Il est un fait certain que la ville
perd de jour en jour de son cachet
ancien qui la distinguait de celui
d'autres villes de nos Flandres, et
cela parce que beaucoup de person
nes manquent de respect pour les
vieux édifices et ne comprennent rien
leur beauté.
Ajoutons que dans toutes les rues,
on trouve aujourd'hui des maisons
vacantes avec des écritaux vendre
ou louer et qui ne trouvent pas
preneurs.
Ce n'est certes pas là un indice de
la prospérité de notre ville et du chif- j
fre sans cesse croissant de sa popu-
lation comme notre Maïeur voudrait
le faire accroire.
Nous avions espéré recevoir un
communiqué relatant la fête organi
sée par M.M. les voyageurs de com
merce de la ville, en l'honneur de
leurs confrères M. M. François
Angloo et Cyrille Bagein, l'occa
sion de leur cinquantenaire profes
sionnel.
Le comité organisateur ne nous
ayant rien fait parvenir nous n'avons
pu donner de compte-rendu de cette
fête privée.
Les divers échos qui nous parvien
nent nous disent toutefois que la fête
fût brillante, pleine d'entrain et
empreinte de cordialité et de confra
ternité.
Nous tenons, notre tour, offrir
nos hommages et nos félicitations
aux deux sympathiques jubilaires.
La médaille de ie classe est décer
née M. M. Fraipont, receveur com
munal d'Ypres.
Toutes nos félicitations.
La Jeune Garde Libérale peut se
vanter davoir donné ses membres
une fête des mieux réussies.
Nous n'exagérons pas en affirmant
que plus de mille personnes s'entas
saient dans la grande salle des
Anciens Pompiers pour assister la
Fête de Noël qui s y donnait Mercredi
dernier.
Une fête musicale comprenant
plusieurs morceaux pour symphonie
suivie d'une représentation genre
Guignol par Mr et Mme Mariën de
Malines.
Mais quelle explosion de joie quand
parut l'Arbre de Noël, couvert de
jouets, dont devaient profiter des
centaines d'enfants.
La distribution s'en fit, dans le
meilleur ordre, par les dames, de la
Commission et nous ne pouvons
qu'applaudir l'idée qu'a eu la Com
mission de leur adresser des remer-
cîments publics pour le beau dévoû-
ment dont elles ont fait preuve et le
bel exemple qu'elles ont donné en
prêtant leur aide une fête qui
apporte la joie dans tant de centaines
de foyers ouvriers.
Nous adressons toutes nos félicita
tions la Commission de la Garde
Libérale qui a bien fait les choses et
nous sommes heureux de constater
que notre vaillante société ouvrière
libérale affirme un état de prospérité,
qu'elle n'a pas connu jusqu'ici.
C'est un résultat des plus encoura
geants pour ceux qui la dirigent et
aussi pour tous les libéraux.
Comme nous l'avions annoncé, il
y a plusieurs semaines, les grandes
améliorations que le nouveau guide
des chemins de fer devait nous ap
porter, se réduisent O-
Pensez donc, il faudrait peut-être
travailler pendant une journée pour
prendre les arrangements nécessai
res pour donner satisfaction au pu
blic
Une journée c'est beaucoup pour
MM. les fonctionnaires du départe
ment
C'est bien plus facile de tout lais
ser en état.
Après tout qu'est-ce que cela peut
bien leur faire que le public se plai
gne, pourvu qu'ils aient leurs aises,
chacun pour soi en ce bas monde.
Après le régime de l'exploitation,
le régime de l'inertie
C'est complet.
--~i=sfc=!.-
Programme de la Soirée suivie de
Redoute qui aura lieu Mardi 31 Décem
bre, 8 heures précises du soir, au
local, rue du Séminaire, avec le gra
cieux concours de la société dramati
que De Vlaamsche Ster et de M A.
Burton, professeur de prestidigitation.
PROGRAMME:
Ie Partie
Séance de prestidigitation
par le professeur A. BURTON.
1. Salut aux nations, (redemandé)
2. Les Mystères du cristal.
3. Les infiniment petits.
4. En Espagne.
5. La Lunette mystérieuse.
6. Le Coffre-fort humain.
7. La Grise viticole.
8. La Guerre aux mouchoirs.
9. Bataille de confetti
10. Le Gornet fantastique.
2e Partie
Blij*pel met zang in 1 bedrijf door
P. Geeregat
PERSO N E N
Alexander De Penne. M. G. Potelle
Blondine, zijne vroutv, Mej.Z Devers
Theofiel Verbrouck. M L. VanGampo.
Leonie, zijne rrouw, Mej J Devers.
3e Partie.
R E D O UT E.
Lundi 22 Décembre 1907.
TIR AU BLASON ORDINAIRE.
Haut total Van Nieowenhuize G.
Moyen total Vermeulen René.
Le public est prié de déposer les
cartes de visite au guichet d'un bureau
des postes t de séparer laseuvois pour
le canton postal, de ceux destination
de l'intérieur du Royaume et de
l'Étranger.
Décidément, le proverbe est men
teur qui dit que le ridicule tue, puis
que le petit bonhomme du Journal
vit encore. Tartarin de Tarascon y
sévit toujours et on dirait qu'il a ap
pelé son secours le Grand Manitou
lui-même. Ce serait parfait si les deux
partenaires s'étaient, au préalable,
concertés quelque peu tandis que
Tartarin me traite de petit poseur
le Grand Manitou m'attribue du chic
et des sentiments chevaleresques
Peut-être réussirai-je les mettre
d'accord en leur apprenant que je me
soucie aussi peu des diatribes de l'un
que des éloges de l'autre.
Ce sont les lecteurs du Progrès et
du Journal qui décideront qui, d'eux
ou de moi, est sorti du débat avec le
plus d'honneur.
A mon avis, ce conflit de personne
personne a assez duré et ce serait
bien commencer l'année que de re
noncer ces invectives, qui amusent,
la galerie, peut-être, mais qui n'ap
prennent rien personne. Je ne puis
pourtant pas m'empêcher de faire re
marquer. que bien des discussions
seraient évitées, si la bonne foi et le
souci de la vérité guidaient seuls les
journalistes. Si, propos de l'élec
tion de Neuve-Église, le Journal
avait donné, avec le résultat, une
appréciation conforme la réalité,
au lieu de crier comme un énergumè-
ne la victoire, aucune remise au
point n'aurait été nécessaire. Je puis
en dire autant des élections en géné
ral et de celles d'Ypres en particulier.
Enfin si, ne fût-ce que par respect
pour ses lecteurs, le Journal se pré
sentait convenablement habillé, des
allusions désagréables ses
excentricités lui seraient de même
épargnées.
D'être plus loyal, plus véridique,
plus tolérant d'être mieux enfin au
point de vue moral et matériel, tels
sont les vœux que j'adresse au Jour
nal pour 1908.
Mais nous sommes encore en 1907
et j'en profite pour régler un dernier
petit compte avec mon ami du Jour
nal.
Ce Méridional d'Ypres m'appelle
poseur parce que je ne pense pas
comme lui et que je me permets de
le lui dire. Bien plus, dans un article
où il déploie son talent de perroquet
savant en me répétant mot mot, il
me fait passer pour un méchant hom
me, digne cependant d'être couronné
et d'être statufié en miniature, pour-
que le temps et les gamins en aient
plus vite raison N'est-ce pas qu'il
faudrait être borné aux quatre points
cardinaux pour ne pas goûter la fine
ironie qui perce de ce galimatias
Tartarin de Tarascon oublie qu'on
peut n'être méchant que du bout des
lèvres, de même que, tout en se dé
fendant de l'être, on peut avoir de la
haine au cœur.
J'en connais, moi, qui sont de ce
calibre J'en connais qui se permet
tent d'être sévères pour les autres et
indulgents pour eux-mêmes, allant
jusqu'à oublier qu'ils furent disquali
fiés comme diffamateurs. Que voulez-
vous Le monde est plein de ces in
conséquences.
Et maintenant adieu, cher ami
Je vous quitte regret, et sans ran
cune, je vous le jure
P. P. C.
La Fête «te I'Arl»i*e «le Noël
la Pliillinriiioiiie.-
Mercredi a eu lieu dans la salle du
Gercle Musical la Philharmonie la
fête annuelle de l'Arbre de Noël orga
nisée pour les eufauts des membres de
la Société
Rarement nous y avons vu un public
aussi nombreux ia salle était arclu
comble jusqu'à la rue des Ghiens et
encore une partie du public étaitobligé
de rester dans les couloirs. Au premier
rang nous avons remarqué la présence
des principales familles de la ville,
parmi lesquelles nous en comptons
avec satisfaction plusieurs qui assis
taient pour la première/fois une fête
de la Philharmonie.
La fête était supeibe et la salle avait
subi une décoration de circonstance du
meilleur effet Au milieu un Arbre de
Noël gigantesque féériquement décoré
et illuminé faisait sensation.
Les spectateurs ont surtout fort ad
miré l'entrée solennelle du Père Noël
paré de ses célestes atours, et suivi de
chérubins et de son âne chorgé de bon
bons et de jouets.
Quant la partie musicale du pro
gramme nous avons entendu, avec
plaisir, la romance Noël n chantée
par Mlle R. S. et un récit de circonstan
ce gentiment débité par la gracieuse
jeune artiste qu'est Ml|e Garnier. L'or
chestre, sous la direction de M. Van
Elslande, a exécuté une Marche des
Bébés et la Poupée de Nuremberg
par A. Adam, qui ont obtenu aussi un
franc succès.
La fête a pris fin par une audition de
gramophone présentée par M. Antoine
Valeka, qui a eu un choix trou heureux
de morceaux de principaux chanteurs
xet qui fut fort applaudi.
Lorsque le vieux père Noël avec sa
suite fit son entrée dans la salle, ce
furent des cris de joie et d'admiration
n'en pas finir, Burtout lorsqu'il a
commencé déverser ses hottes pleines
de jouets et de bonbons Ses largesses
furent accueillies avec joie, faut-il le
dire, par les bambins et bambines. Ge
fut pour Messieurs les organisateurs
do la fête, uu spectacle charmant que
celui de cette joie enfantine et celui de
la joie plus grande encore peut-être de
leurs parents. Ajoutons que les jouets
et les cadeaux de toutes sortes étaient
fort jolis, et les bonbons et les friandi
ses très goûtés.
Nous donnons ici pour finir le pro
gramme complet de cette admirable
fête, si bien réussie et dont tous les
membres de la Philharmonie et leurs
petites familles conserveront le meil
leur souvenir. Mais avant nous disons
encore au nom de tous cordialement
merci la Gommission directrice et
surtout aux généreuses personnes Mœe
M. V. V. et Mlles V. D. B qui out puis
samment contribuées rendre ces sor
tes de fêtes possibles dans notre So
ciété.
PROGRAMME.
1) Marche des Bébés, pour harmonie
E. Van Elslande.
2) La Poupée de Nuremberg, ouver
ture. A. Adam.
5) Noël, chautépar Mlle R S.
A. Adam.
4) Récit de Noël, par MUe R. G.
Entréo solennelle du Père Noël, de ses
Célestes Ghérubius et de son Ane
portant Bonbons et Jouets.
Dépouillement de VArbre de Noël.
Projections de lumière électrique.
1) lr- Partie de la Tombola.
2) Intermède. Auditions de chant de
Mniis Melba, La Patti, et de M"
Affre, Noté et Garuso, les pre
miers chanteurs du monde.
3) Suite de la Tombola.
La marque F. JACOBS esi là seule qui donne
5000 fr de prix par an aux consommateurs de sa
cliieorée.