8UNUSHT La surdité n'est plus T i M H H B S Institut de Juraet-Heigne près Charleroi 1 m I SAVON EH YEHTE pour Collections MANDRIN L'imprudence des mères. LE VÉGÉTARIAN1SMË Ilots de la lin Sunlight Savon Ml On nous prie d'annon cer queII. et !lmeMËlËIt Chirurgiens-Dentistes, 2, rue de Mouseron, 2, Courtrai, seront absents du 12 Décembre 1907 au 6 Janvier 1908. au bureau du journal ASSORTIMENT SPLENOIDE Voir lit Milite lies articles ht -I^mge jv toi m y m m\ os Ësf Capitaine général des Contrebandiers de France (suite et fis) Suivons Mandrin au cours de sa sixième cam pagne du la au 26 Décembre 1754. 11 pénètre en Franche-Comté dans la nuit du 14 au 15. Les chevaux enfoncent dans la neige jusqu'aux jarrets, mais ils sont frais et dispos, et, pressés parleurs cavaliers, ils avancent rapidement. Après trois jours de chevauchée, ils arrivent Seurre sur la Saôue Mais, cette fois, Mandrin a, laucés ses trousses, 150 dragons de Beau- freniont, 120 cavaliers d'Harcourt, 80 cavaliers de Furnel, 60 cavaliers de Moulters 100 cara biniers, deux compagnies de grenadiers, un détachement de volontaires des Flandres, en fin les chasseurs de Fisher, corps redoutable, composé de cavaliers rapides et hardis. Lui- même, a 67 hommes, ils sont une poignée contre une armée. C'est alors que Mandrin imagine de mettre en dépôt toutes les marchandises qu'il traîne après lui entre les mains de l'entrepo seur des tabacs de Seurre. Désormais, au lieu de la marchandise, il délivrera des bons. Après quoi il se (linge sui Beaune. Beaune était une ville de 8,000 habitants. Elle avait des fortifications imposantes, l'é preuve de l'artillerie. L'alarme est donnée. Mandrin se présente le 18 Décembre, midi, la barrière de la Madeleine. A sa vue, la com pagnie préposée la garde de cette barrière, et qui attendait les brigands, rangée en ordre de bataille, perd pied. El'e se replie sans ordre l'intérieur de la ville Une fusillade s'engage sur le pont et un huissier qui s'efforçait de pous ser la porte, est tué. Beaune est aux mains des Mandrins. M Tavault, contrôleur Beaune, décrit leur arrivée. Ils ont l'air de bandits. Au milieu d'eux Mandrin, leur capitaine, est resplendissant, avec son habit gris boutons jaunes, sa veste de panne rongea carreaux, un mouchoir de soie autour du cou. et son grand chapeau de feutre noir, festonné d'or, point d'Espagne, d'où s'échappent des cheveux en queue A sa large ceinture sont fixés un cou teau de chasse et deux pistolets. Il tient en main son fusil deux coups armé d'une baïon nette. Il avait le visage basané et pipé, un peu gravé de petite vérole. Cette fois, comme la ville a résisté, Mandrin lève sur elle une contribution de 20.000 francs. Cependant les chasseurs de Ficher étaient ar rivés a Beaune, huit heures après le départ des contrebandiers. Quand il en repartit, avant l'aube, il n'avait plus que deux heures et demie de retard sur ceux qu'il allait détruire, di- sait-it, la première rencontre. Quant Mandiin, il marcha sur Autun. Le marquis de Gavay, colonel d'infanterie, gou verneur de cette ville, fait mettre la milice bourgeoia© goug i«sarra«s Trr,iï des nortes de la ville sont fermées, les quatre autres laissées ouvertes mais sans une garde permanente. Ici les circonstances servent Mandrin. Il rencontre une théorie de 37 séminaristes qui se rendaient Chalon pour y recevoir les ordres. Ils sont conduits par le supérieur du séminaire, l'abbé Hamard, Mandrin l'aborde, se fait connaître et les emmène dans un couvent voisin où il les enferme. Ils lui serviront d'otages vis-à-vis des Autunois qui il envoie des parlementaires pour réclamer 25,000 livres. La ville capitula et Mandrin y entra seul, escorté seulement de deux hommes. Cette fois Fisher y arrive trois heures après les bandits. Il repart 4 heures du matin pour Brion où il ne trouve pas l'ombre d'un brigand. Personne ne voulant lui servir de guide contre Mandrin, il en est réduit suivre la trace des chevaux dans la neige qu'il faisait éclairer avec des brandons. Enfin il arrive f.u village de Gueunand, mi-côte d'une montagne couverte d'une forêt de chênes. Il a rejoint les contre bandiers. Ceux-ci occupaient les maisons du village ou on n'avait accès que par une seule route que Mandrin avait hérissée de barricades. Il y avait mis sur affût quatre pièces de campagne la biscaïenne. Mais devant le nombre de ses ad versaires, soldats résolus, Mandrin n'hésite pas. Il ordonne la retraite du gros de sa troupe et demeure avec dix-huit hommes seulement qui engagent immédiatement le combat. Du haut des maisons où ils ont pratiqué des eanardiè- res, ils font pleuvoir une grêle de balles sur les assaillants Déjà Fisher sent ses troupes fléchir quand il réussit mettre le feu une grange où étaient postés neuf contrebandiers. Ils se laissèrent brûler vifs plutôt que de se rendre, fidèles la consigne de leur chef, et de leurs mains calcinées ils tiraient encore des coups de fnsil. Fisher perdit sept grenadiers, cinq hussards, deux officiers et un maréchal des logis. Man drin, blessé de deux coups de fusil, parvint fuir avec quelques compagnons. Apièsune ran donnée fantastique, il mit enfin la frontière en tres ses assaillants et lui. Mais partir de ce moment Mandrin n'est plus le même Jusqu'ici il n'avait eu affaire qu'aux fermiers généraux Cette fois il s'était battu en bataille rangée contre les soldats du roi Et lui qui rêvait d'un engagement dans l'armée quel officier d'élite il aurait fait voyait s'évanouii l'espoir d'être un jour am nistié. Pour la première fois il s'enivre. Il a perdu sa belle humeur. Il abandonne pendant des jours entiers le commandement desa bande qui en profite pour commettre des excès blâ mables. Cependant son nom était devenu célèbre. On ne parlait que de lui. On fut obligé de prohi ber la vente de son portrait qu'on achetait de préférence celui de Maurice de Saxe, vain queur de Recroi. Il est devenu la terreur de tout ce qui de loin ou de près touche la Fer me, l'idole du peuple. Les femmes, vis-à-vis desquelles il se montra toujours galant, raffo lent de lui les soldats l'admirent. Lui est rentré en Savoie. II y a là des con trées peuplées de colonies de contrebandiers Ils sont en bons termes avec la population qu'ils font vivre Le gouvernement français multiplie les représentations aupiès de la Cour de Turin. Bien n'y fait Mandrin est en sûreté. Et tandis que ses hommes et les soldats au service des feimiers généraux se tirent en manière de pas se-temps des coups de fusil d'une rive l'autre du Guiers vif, affluent du Rhône, qui marquait la frontière entre la France et le Savoie, il pré pare une nouvelle expédition. Mais Mandrin est espionné Comme on ap prend qu'il est revenu au château de Rochefon en Novalaise, son logis habituel, on décide de l'aller surprendre au gîte bien que cela consti tuât une violation de territoire d'une puissance amie. Le 10-11 .Mai 1755, cinq cents employés des Fermes, armés jusqu'aux dents envahissent la Savoie, cernent le château de Kochefort une lieue de la frontière, y commettent les pires violences. Mandrin, qui n'avau avec lui qu'un seul homme, est pris. On le bgoite dans une charrette et on l'em mène. La troupe, sur son passage, pille et tue. Des assassinats monstrueux, des brigandages sans nom sont commis par les argoulets préposés des Fermes, dans l'ivresse de leur triomphe. Mandrin est enfermé la prison de Valence, où siège la fameuse Commission, tribunal d'ex ception pour les délits de contrebande, contre lequel n'ont cessé de protester les cours et pai ements. Toute sa belle humeur lui est revenue. Il ne se plaignait de rien, si ce n'est d'avoir été pris par trahison. Sa prison est encombrée de visiteurs de marque, on accourait de toutes parts pour voir ce coupable, dans lequel, écrit l'abbé Régley, on prétendait trouver quelque chose de grand. Il ne montra d'impatience que vis-à-vis des ecclésiastiques. C'est sur la dénon ciation d'un ecclésiastique qu'il avait été pris. Il jeta un verre de vin la figure d'un gros do minicain. Cet homme qui s'est présenté de votre part, dit-il au juge, était bien gras pour me parler de pénitence. Enfin des dames de charité parviennent le circonvenir II se confessa au Père Gasparini. Le 26 Mai, au ma tin, un greffier vint lui donner lecture du ju gement. Il était condamné au supplice le plus épouvantable la torture, la roue, et les débris de son corps être exposés aux four ches patibulaires Mandrin montra un calme étonnant 11 redemanda le Père Gasparini pour achever sa confession. Celui-ci, en entrant, lui fit les compliments d'un employé qui il avait jadis sauvé la vie. Tiens, je ne m'en souviens pas dit Mandrin, et il ajoute en souriant J'oublie mes bienfaits. Celte confession dura de 8 heures jusqu'à 10. Puis, on appliqua au condamné les instru ments du supplice, les brodequins qui devaient horriblement lui comprimer les jambes. Dési rant signer son interrogation la question, il prit une chaise et s'assit. La douleur n'avait pas altéré son visage et sa main ne trembla pas. Ses bourreaux n'avaient rien pu tirer de lui. Les pages où M. Funck-Brcnlano retrace l'exécution du contrebandier sont émouvantes. Il montra une fermeté sans pareille. Pieds nus, venant de subir la torture des brodequins, il marchait avec assurance. Il s'assit sur la croix de .saint-André où il devait être roué et dit tout haut aux enfants des écoles, rangés, selon l'u sage du temps, au premier rang, pour être édi fiés sur l'exemple du crime puni Jeunesse, prenez exemple sur moi Ce fût le l'ère Gasparini qui s'évanouit et Mandrin dut réconforter son confesseur En fin, il s'étendit sur la croix, fit signe au bour reau de ne pas lui couvrir le visage el lui dit Fais ton devoir, mon ami, le plus promp- tement que tu pourras. Et le bourreau lui fracassa les membres de sa barre de fer, lui assénant toute volée les huit coups réglementaires sur les bras, les jam bes et les reins. Mandrin ne poussa pas un cri. Après avoir été laissé huit minutes, les mem bres broyés il fut étranglé. Tel fut ce bandit extraordinaire, que la lé gende a complètement défiguré, et auqnel M. Funck-Brentano vient de restituer son vérita ble caractère Nous ne dirons rien de l'inci dent diplomatique que la prise de Mandrin sus cita entre la France et la Sardaigne, et que M Funck-Brentano, en historien qui ne laisse dans l'ombre aucun côté de son sujet, traite en détail. Nous ne pouvons que répéter combien son livre dont nous venons de donner un résu mé succinct. pour être un livre d'histoire ri goureusement exact, surpasse en intérêt le plus attachant roman d'aventures. Timon. (du Matin d'Anvers.) ooG^Ooo Vendredi matin, vers 11 heures, l'é pouse Pierre Degryse, dont le ménage, qui se compose de huit enfants, est in stallé dans la rue du Tram, Wervicq, s'absentait pour faire une course dans le voisinage et laissait la maison, in stallé près du poêle, sur une chaise d'enfant, le plus jeune de la famille, âgé d'un aD, confié ia garde d'un de ses frères, plus âgés. Quand la mère revint, elle trouva le plus petit des deux enfants affreusement brûlé. Des voisins. accourus, aux cris poussés par les deux bambins, étaient occupés lui porter secours. La victime est morte, au cours de la nuit suivante, après avoir enduré les plus horribles souffrances. On sup pose que c'est en jouant avec des allu mettes que le plus âgé (Ips deux enfants aura mis le feu aux vêtements de son frère. Nous man geons trop de viande. Sous ce litre, et après avoir énuméré les rii- veis produits utilisables avec avantage pour la santé pendant le régime végétarien d'une se ra une qu'ette recommande suivre quaire fois par an chaque changement de saison), afin de donner aux organes surmenés un repos né cessaire, la Médical Gazette est amenée citer l'extrait suivant du iapport de l'éminent expert et analyste le Dr Grilliths, de l'Université d'E dimbourg (Ecosse) J'ai examiné la Revalenta elle est très riche en phosphates, nitrogène et sels de po- tasse,les éléments indispensables au cer- veau, nerfs,"sang et muscles Il s'ensuit qu'elle rontienl tous les ingrédients nécessai- tes pour restaurer les nerfs, les muscles et le système digestif de plus, la composition de cet aliment lui permet d'être facilement ab- sorbé même par les personnes les plus déli- cates. Pour les désordres de l'estomac et du sang, elle n'a pas d'égale elle est, je puis l'affirmer, la meilleure préparation en son genre que j'ai examinée jusqu'à présent je puis donc la recommander en toute confiance au corps médical, comme étant un aliment parfait pour les malades aussi bien que pour les enfants les plus délicats. Bonn, 19 Juillet 1885. Cette légère et agréable farine est le med- leur absorbant la fois nourrissante et restaurative, elle remplace admirablement toute médecine en beaucoup de maladies. Elle est de grande utilité surtout dans les diabètes, les constipations opiniâtres et bas biluelles, ainsi que dans les diarrhées, le- affections des rems et de la vessie, la gravel- le, les irritations inflammatoires et crampes dans l'urètre, crampes des reins et de la ves- ste, ainsi que dans les maladies des poumons et des bronches Docteur R. Wurzer. En boites de 2 fr. 50, 4 fr 50, 7 fr. 75. 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On interroge Deibler Croyez-vous que la femme Gold sera guillotinée Et lui, soupirant Je voudrais bien mon médecin qui me recommande justement un petit voyage dans le Midi. La grande Vogue dont jouit le est uniquement due ses qualités eeptionnelles qui en font un saVon Vraiment sans rival - Vu Lire l'intéressant article publié aujourd'hui la quatrième page de notre journal. OOG-IOOOOCO -CiCioooco: ^lr"r-00 -s* oooooooc© ooooocoooo OOGOSOOOOTC «5-1 1 -r- O O O co o o o o o o ao o o es o o o o oc «V çe c -, a) o G o C o ÏSÈ a? O -qp O OJ Eb V3 3- Ct- CL ÛQ 3 o C3 3 cr 3 Cd o UN DE (INSTITUT DU Dr L. DOGNIAUX, SPÉCIALISTE.) Hernies, Varicocèle, Hvdrocèle cure radicale sans bandage pour la vie, en 10 15 jours, par procédés spéciaux absolument personnels, ayant fait leurs preuves depuis 13 ans. Chaque année 850 900 cures Demander références. 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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 3