la MARÉCHALE, Min imum de salaire. Autour d'une nomination. A faire. Société les Infatigables. RAMER TE HUREN VOOR STILLE LIEDEN, Théâtre d'Apres. MADAME LA PAIX CHEZ SOI, Société Kovale des Francs Arbalétriers. Levée de 1908. Tableau indiquant les jours et heures des tirages au sort pour les différents Cantons de Milice de l'arrondisse ment d'Ypres. Chronique judiciaire. Les impôts en France. Cette thèse cependant peut se sou tenir, car les procès-verbaux dûment signés constituent des actes authen tiques faisant pleine foi de leur con tenu, malgré les affirmations con traires des membres qui ont assisté la séance. La loi vient donc ici consa crer un régime absolument subver sif le problème devient palpitant d'intérêt nous sommes convaincus que nos maîtres sauront lui donner une solution qui donnera satisfaction ceux qui ont souci de la légalité. —g itWif/Vfieww Pendant la dernière période élec torale, M. Colaert a, dans un dis cours prononcé devant les badauds du K. Volkshuis, loué notre admi nistration catholique d'avoir décrété le minimum de salaire pour les tra vaux. Le fait est que nos cléricaux ne sauraient s'attribuer quelque mérite de cette décision qu ils n'ont prise que contraints et forcés par les cir constances. Ils étaient déjà au pou voir, depuis huit ans, sans qu'aucun conseiller eut fait la moindre propo sition ayant pour objet l'amélioration matérielle des travailleurs, alors que dans toutes les autres villes du pays, le minimum de salaire eut été pres crit depuis longtemps. Si nos ouvriers Yprois ont obtenu satisfaction, sous ce rapport, ils en sont redevables l'initiative de quelques-uns d'entre eux. En effet, c'est la ligue des char pentiers-menuisiers qui adressa le 13 Avril 1898, une requête l'admi nistration communale et la Com mission des Hospices, par laquelle elle demanda que le minimum de sa laire, payer aux compagnons du métier, fut fixé 30 centimes par heure et inscrit dans tous les cahiers des charges, et cela aussitôt que pos sible ou tout au plus tard le 19 Mars. Cette demande fut renvoyée une commission spéciale pour examen et prompt rapport. Malgré cela, cette commission ne s'empressa guère de donner suite cet objet qui fut plusieurs fois ajour né. Finalement, le rapport, suivi d'un projet de délibération décidant d'aug menter le salaire des ouvriers de tous les métiers, d'après le tarif y inséré, fut déposé en séance du Conseil le 18 Février 1899. La proposition du Collège échevinal, longuement dis cutée, rencontra toutes sortes d'ob jections de la part des conseillers catholiques mais fut néanmoins adop tée. Il paraitque depuis lors, nos édiles ne se conforment pas toujours leur décision l'égard des ouvriers ni ce qui se pratique dans d'autres vil les en matière de travaux publics. Le compte-rendu de la séance du Con seil communal du 28 Décembre der nier, nous apprend, en effet, que dans le cahier des charges pour les travaux de restauration des Halles, ils avaient omis de faire mention du minimum de salaire et que l'autorité supérieure leur a renvoyé ce docu ment en exigeant l'inscription de la clause y relative. On sait qu'en comité secret notre Conseil communal avait nommé con cierge la Bibliothèque communale, le sieur Buyle, employé l'Abattoir, en remplacement de Gustave Turcry admis la retraite. D'après les bruits qui circulent en ville, cette nomination a fait des mé contents et même il y a eu des démis sions l'Harmonie communale. L'attitude de nos maîtres a été vivement critiquée ils ont dû en tendre de bien dures vérités. Ils avaient promis la place un musicien de l'Harmonie communale et, malgré leurs promesses, nos aigles ont nom mé M. Buyle qui a refusé l'emploi. Que faut-il conclure de toutes ces manigances Que doit penser l'opinion publique de la conduite de ceux qui ont en mains les destinées de notre ville Dans la dernière séance du Conseil communal, M. Fraeys a parlé de la diminution de notre marché au beurre et en a demandé la cause. M. le Bourgmestre, jamais gêné et très expéditif dans les questions qui l'ennuient, a tout simplement répondu que les laiteries détournaient du marché une grande quantité de beurre fourni autrefois. Dans sa réponse il y a du vrai, mais ce ne sont pas les laiteries seules qui portent du préjudice notre marché les mauvaises correspon dances du chemin de fer vicinal de Dixmude Elverdinghe y contri buent largement M. Remy Bouquet a eu grandement raison d'insister sur cette question, d'une réelle impor tance pour notre ville. Quand, dans le temps, nous nous sommes opposés l'intervention de la ville dans la construction de la ligne de Dixmude Elverdinghe, c'était parce qu'il était facile de prévoir que les inconvénients existants devaient indubitablement arriver. Et dire que notre administration a été sur le point d'intervenir dans la création de cette ligne construite uniquement pour favoriser la ville de Dixmude. Quand le Samedi, nous entendons des fermières de Clercken et deZuyd- schote, la menace la bouche, dire que si les correspondances ne s'amé liorent pas, bref délai, qu'elles ne viendront plus Ypres, il nous sem ble que ces propos n'ont rien de ras surant pour notre marché. Devant cette situation menaçante, la conduite de notre administration n'est-elle pas toute tracée Ne doit- elle pas faire sérieusement et immédia tement les démarches nécessaires en vue d'obtenir, dans le plus bref dé lai possible, les changements sou haités et demandés par les négociants et les cultivateurs. Partout ailleurs, cela se ferait mais avec notre administration si in dolente et si insouciante, toutes les fois que des questions vitales pour l'avenir de notre ville sont en jeu, pouvons-nous espérer cet effort, ce pendant si naturel Que nos édiles ne perdent pas de vue qu'un des plus grands revenus créé par l'administration libérale est sérieusement menacé. Que faire dans l'occurrence Tâ cher d'obtenir de la ligne de Dixmu de Elverdinghe une entente avec celle de Furnes Ypres, afin d'arri ver au dédoublement de la voie d'El- verdinghe Ypres. Pour mener cette affaire bonne fin, il suffirait tout simplement de déplacer cette ligne et de la faire passer derrière la Place de Brielen, côté Ouest, pour se rendre directe ment Ypres, en supprimant quel ques courbes toujours dangereuses et inutiles. La Place de Brielen, en certains endroits, très étroite, serait complè tement dégagée la commune pour rait avoir ainsi un garage pour mar chandises, la condition de payer sa part d'intervention. La commune de Brielen qui a re fusé d'intervenir jusqu'à présent, au rait, nous semble-t-il, tout intérêt contribuer dans les frais elle a eu suffisamment le temps d'apprécier toute l'utilité pour une commune d'un chemin de fer vicinal. Si, contre toute attente, elle s'obs tinait ne pas vouloir payer sa quote- part, les sociétés exploitantes de vraient tout bonnement supprimer l'arrêt dans la commune. La ligne étant dédoublée, l'horaire des trains pourrait être fait de façon que tous les trains partant de la gare d'Ypres soient en correspondance avec les trains pour Roulers, Pope ringhe, et Comines le service s'éta- bliraic régulièrement et facilement. M. Colaert a promis M. Bouquet de s'en occuper peut-on le prendre au sérieux Notre premier a fait déjà tant de promesses qui n'ont jamais été tenues depuis qu'il s'oc cupe de la ligne d'Ypres Bailleul, il y a une dizaine d'années, il n'y a encore rien de fait. Nous craignons fort qu'il en soit de même avec les améliorations apporter l'exploitation de la ligne d'Élverdinghe Dixmude. Franchement, notre bourgmestre comprend bien les intérêts de notre cité L- Conseil communal de notre ville s'est réuni hier soir, 5 heures. Voici les objots qui figuraient son ordre du jour 1Installation des conseillers élus le 20 Octobre 1907. 2. Election d'un échevin. Nous donnerons le compte-rendu de c> lté vnce dans notre prochain nu méro. Programme du Concertsuivi de Re doutequi aura lieu Dimanche 12 Jan vier prochain, 7 heures du soir, en la salle des Anciens Pompiers, avec le concours de la société dramatique De Vlaamsche S 1er P II 0 G il A M M K Ie Partie 1. On verture pour symphonie. 2 Mar he et. mouvements pour pupil les avec drapeaux. 3. Canne Royale. 4 Pyramides. 5. Morceaux pour symphonie. 6. Poses plastiques. 2a Partie! blijspol met 7,ang in één bedrijf. Personen Baas. Bazin 2 reizendo Muzikanten. 3" Partie. U K I» O II T E. Direction de M. Martini. La troupe du théâtre de Tournai viendra nous donner LUNDI 13 JANVIER prochain, 1111 spectacle de choix avec le concours de Mme Augusta Vallée. gd lr Rôle, grande coquette des théâtres de l'Ambigu et de la Porte Saint-Martin de Paris On jouera pièce en 3 actes, qui est une suite de Madame Sans Gêne. C'est une pièce excessivement amu sante, où l'émotion le dispute au rire. Le spectacle commencera par la pièce petit chef-d'œuvre d'esprit de M. Courteline le si amusant humoriste. Prix des places Ie pl 2-50 fr. 2" pl. 1-23 fr. 3« pl. 75 c. Bureau 7 1/2 heures. Rideau 8 h. On peut se procurer des cartes l'a vance chez M. Degroote. >—-.£22-r Lundi 6 Janvier 1908. TIR AU BLASON VARIÉ. Haut total Vermeulen Léon. Bas total Mahieu Louis. Lire l'intéressant trlicle publié aujourd'hui la quatrième page de notre journal. JOURS ET HEURES FIXÉS POUR LE TIRAGE AU SORT. Mercredi, 5 Février 1908, 8 3/4 heures du matin. Id. id. 9 heures du matin. Id. id. 9 heures du matin. Id. id. 10 1/2 heures du matin. Id. id. 9 heures du matin. Id. id. 9 heures du matin. Id. id. 2 1/2 heures de relevée. Id. id. 9 heures du matin. Id. id. 9 heures du matin. j COMMUNES où LE TIRAGE AU SORT AURA LIEU. Ypres. Poperinghe. Proven. Elverdinghe. Langemarck. Gheluvelt. Neuve-Eglise. W arnêton Wervicq. •SNOXNVD co loo r^oo O O Cour d'assises de la Flandre Occidentale. Liste des jurés appelés siéger pendant la 1™ session de 1908, qui s'ouvrira le Lundi 27 Janvier, sous la prési dence de Monsieur le Bon van Zuylen van Nyevelt, conseiller la Cour d'appel de Gand. Jurés titulaires. MM. Lagae, A., notaire, Menin. Vanhoutte, Th., huilier, Desselghem. Allegaert, H., cous, comm., Guerue. Garpentier, G., négociant, Oourtrai. Bon de Bethuue, Em., bourgm., Marc- ke. Vandemoortele, H., notaire, Iseghem. Steylaers, J ingénieur, Bruges. Lemahieu, J., négoc., Gulleghem. D'hondt, A avocat, Blankenberghe. Wenes, J rentier, Bruges. de Thibault de Boesioghe, F., bourg mestre, Swevezeele. Hoet, P., négoc., Bruges. Van Gansberghe, J ingén Ostende. De Rycker, G., brasseur, id. Peers, P., notaire, Harlebeke. Baekelandt, A., marchand de lin, Gulleghem. Salmon,U., ingénieur, Bruges. Vanheule, M., rentier, Heyst. Staessens, J., banquier, Ostende. Bonté, 0., huilier, Hooglede. Baelden, Th brasseur, Poelcapelle. Butaeye, Gh négoc., Loo. Vanden Kerckhove, O., conseiller comm. Ingelmunster. Iweins d'Eeckhoutte, H.propr.Y près. Merlin, P., négoc., Bruges. De Gock, J., pens., Ostende. van Pottelsberghe de la Potterie, J prop Bruges, Depuydt, D., notaire, Ghistelles. Notebaert, G., id., Blankenberghe. do Thibault de Boesioghe, A., propr., Ruddervoorde. Jurés supplémentaires. MM. Otto do Mentock, P., propr., Bruges Standaert, G., notaire, id. Verraes, V., brasseur, id. Van Acker, G., négociant, id. Le reudenient des impôts pour Dé cembre 1907 enregistre par rapport aux évaluations budgétaires une plus- value

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 2