LE VÉGÉTARIANlSMEg6o0™topde SUNUSK SAVON, BRASSERIE Institut de Jumet-Heigne n'était pas un bourgeois hier et qui l'est aujourd'hui grâce ses propres forces et au libéra isme des lois. On a donc raison de dire que, depuis la Révolution de 1789, aucun obstacle n'arrête plus l'essor des capacités et qu'en prêchant la lutte des classes, les socialistes emploient un mot vide de sens qui ne répond aucune réalité, et masque seulement l'éternel assaut de l'envie contre le travail et le mérite. (Temps). Le Drame des Poisons. Le procès de la marquise de Brin- villiers venait d'avoir nu retentisse ment énorme. Les pénitenciers de Notre-Dame, sans nommer ni faire connaître persoune, donnèrent avis que t la plupart de ceux qui se confos- saieut eux 'depuis quelque temps s'accusaient d'avoir empoisonné quel qu'un La Cour et U ville étaient encore troublées de la catastrophe qui avait soudainement, enlevé Saint- Cloud la gracieuse Henriette, duchesse d'Orléans du décès si brusque de Hu gues de Lionne, le grand homme d'Etat de la mort foudroyante qui venait de terrasser le duc de Savoie. U n billet, trouvé le21 Septembre 1077 dans le confessionnal des Jésuites, rue Saint Antoine, dénonça un projet cPerapoi soonement contre le roi et le dauphin. Le 5 Décembre suivant, La Reynie, lieutenant de police, lit arrêter Louis de Varrens. qui su disait ancien offi cier. Les papiers saisis sur lui et sur Finette, 8a maîtresse, firent connaître une association d'alchimistes, de faux monnayeurs et de magiciens, où l'on voyait de mauvais prêtres, des offi ciers, des banquiers importants tels que L'adelan, mêlés des tilles du monde des laquais et des gens sans aveu. L« parlement instruisait l'affaire, quand le lieutenant de police mit la main sur une seconde association, sem blable en apparence, mais dont l'im portance aux yeux des magistrats ne tarda pas se révéler comme beaucoup plus grande encore. Vers la fin de lb78, un avocat de mince clientèle, M® Perriu, dînait rue Uourtauvilain, chez une certaine Vi goureux, femme d'un tailleur pour dames, le métier comme on voit, n'est pas d'aujourd'hui. La compaguie était joyeuse et le vin coulait flots clairs. 11 y avait là, entre autres, une grosse femme, puissante, le visage plein qui s'étranglait de rire en se versant des rasades de bourgogne faire chanceler un mousquetaire Elle 8e nommait Marie Bosse, veuve d'un marchand de chevaux, établie tireuse de cartes. devineresse comme on disait alors. Le beau métier,s'écriait elie.et de quel monde mon réduit de la rue du Grand Hurleur est achalandé Duches ses et marquises, et princes, et grands seigneurs... Encore trois empoisonne ments et je me retire, fortune faite A ce trait, les convives de rire encore plus fort cette grosse femme était d'une drôlerie irrésistible. Seul, M® Parrin. un froncemeut de sourcil dur et rapide do Mme Vigoureux, vit que la parole était sérieuse. Il connaissait le c-ipitaine-exempt Desgrez, l'officier même qui avait arrêté la Briuvilhers, et lui fut conter l'aventure. Desgrez ne rit pas du tout, et, le jour même, envoya la femme d'un .de seB archers se plaindre do son mari chez la devineresse Celle-ci, la première visite, promit son aide dès la secon de, elle donna une fiole rie poison qui fut rapportée l'archer ébahi La Reynie fit arrêter la dame Vigou- r ux. Marie Bosse avec sa fille Manon et ses doux fils, dont l'un, François Bosse, dit Belamour, étaïc soldat aux gardes, et dont l'autre, Guillaume B use, âgé de -quinze ans, sortait de l'hôpital de Bicêtre, où sa mère l'avait placé pour le moraliser et lui donner P.«mour du travail Marie Bosse fut appréhendée chez elle, le 4 Janvier 1679, le matun dans sou lit, avec ses deux fils. Sa fille venait dose lever, t II n'y avait qu'un lit où ils couchaient tous ensemble Dès le premier interrogatoire se dé voilèrent des crimes dont la nouvelle souleva une émotion presque égale cal le qu'avaient provoquée les empoi- Boi.uements de Mm« de Bnnvilliers. lin arrêt du Conseil, en date du 10 Janvier, chargea La Iteyuiç d'infor mer contre les femmes Bosse. Vigou reux et leurs complices. Le 12 Mars, un exempt de robe courte procédait l'arrestation de Catherine Deshavee, femme d'Antoine Monvoism, mercier- joaillier, dite la Voisin. C'est la plus graude criminelle dont i'histoire ait gardé le souvenir Elle sortait, lors qu'on l'appréhenda, d'entendre la messe Notre-D.une-de Bonne-Nou velle. Sur ses pas. La Reynie allait pénétrer dans un monde de crimes que l'imagination a peine concevoir. La Voisin était, au dire des contem poraines, petite, rondelette, assez jolie, cause des yeux extraordiuaire- ment vifs et perçants Elle vivait, dans sa maison du quartier Boune-Nou- velle, gagnant,sans cortir de chezelle, autant d'argent qu'elle en pouvait sou haiter. Tous les matins, avaut qu'elle fût levée, il y avait des geus qui l'at tendaient et, tout le reste du jour,elle avait encore du monde aprè-> cela, le soir, elle tenait table ouverte, avait les violons et se réjouissait beaucoup ce qui a duré plusieurs années La Voi sin gagnait annuellement cinquante et cent mille francs de notre monuaie mai6 l'argent passait en ripailles. Elle entretenait princièrement, ses amou reux, et ils étaient nombreux. Au pre mier rang se trouvait le bourreau de Paris. Audré Guillaume, qui avait tranché la tête Mraa de Bnnvilliers, et qui faillit exécuter la Voisin elle- même puis, le vicomte «le Consse- rans, le comte de Labatie, l'architecte Fauchet, un marchand de vin du quar tier, le magicieu Lesage, l'alchimiste Blessis et d'autres. La Voisin rendait ses oracles vêtue d'une robe et d'un manteau spéciale ment tissés pour elle et qu'elle avait payés 15,000 livres (75,000 fr de va leur actuelle) La reine n'avait pas de parure plus belle que cette robe d'empereur qui fit bien du bruit dans Paris Le manteau en était en velours cramoisi semé de 205 aigles esployées, «feux têtes, d'or lin doublé de forrure précieuse la )upe était en velours vert d'eau, drapé de point de Frauce. Les souliers portaient eux-mêmes des broderies d'aigles i esployées deux têtes, d'or fia. Le seul tissage des aigles sur le manteau avait coûté 5,600 francs. La Voisin avoua plus de deux mil le cinq cents crimes capitaux G. Lenotre. viande. Sous ce liire, cl après avoir énuméré les di vers produits utilisables avec avantage pour la santé pendant le régime végétarien d'une se maine qu'elle recommande suivre quatre fois par an (îi chaque changement de saison), afin de donner aux organes surmenés un repos né cessaire, la Médical Gazelle est amenée citer l'extrait suivant du nippon de l'éminent expert ci analyste le L)r Gnllitiis, de l'Université d'E dimbourg (Ecosse) J'ai examiné la Revalenta elle est très riche en phosphates, nitrogène et sels de po- tasse, les éléments indispensables au cer- veau, nerfs, rang et muscles il s'ensuit qu'elle contient tous les ingrédients nécessai- res pour restaurer les nerfs, les muscles et le système digestif de plus, la composition de cet aliment lui permèt d'être facilement ab- sorbé même par les personnes les plus déli- eates. Pour les désordres de l'estomac et du sang, elle n'a pas d'égale elle est, j'e puis l'affirmer, la meilleure préparation en son genre que j'ai examinée jusqu'à présent je puis donc la recommander en toute confiance au corps médical, comme étant un aliment parfait pour les malades aussi bien que pour les enfanls les plus délicats. Bonn, 19 Juillet 1885. Celle légère et agréable farine est le med- »-leur absorbant la fois nourrissante et restauraiive, elle remplace admirablement touie médecine en beaucoup de maladies. Elle est de grande utilité surtout dans les diabètes, les constipations opiniâtres et bas bituelles, ainsi que dans les diarrhées, le- affections des reins et de la vessie, la gravel- le, les irritations inflammatoires et crampes dans l'urètre, crampes des reins et de la ves- sie, ainsi que dans les maladies des poumons et des bronches. Docteur R. Wcrzer. En boites de 2 fr. 50, 4 fr. 50. 7 fr. 75, Envoi franco contre mandat-poste M. KALCKER WIELEWANS, 2. rue, Rouppe, Bruxelles chez tous les bons pharmaciens et épiciers. Ypres Libotte, pbarm. Dehouck. pharm. Gaimaut, pharm. On obtient une CRÈME exquise si, la cas serole retirée du feu, on ajouta un jaune d'oeuf frais. 'cB^ Le Bureau de la Ligue de l'Enseigne ment, satisfaisant an vœu formulé l'an dermer par la conférence des Echevins de l'Instruction publique, a constitué un Bureau de Consultations et de Ren seignements. l'usage des administra teurs communaux désireux de résister légalement aux-empiétements du pou voir central et d'assurer l'intégrité de leurs prérogatives. Il est remarquer que la loi scolaire de 1895, ei fatale déjà par elle même l'enseignement public-, est aggravée encore dans son application par des interprétations abusives le Gouvernement catholi que, qui a tant exalté jadis le principe de l'autonomie communale n'hét ite pas vinculer celle-ci lorsqu'il se trouve en présenced'administrateurs soucieux de conserver aux écoles officielles leur caractère laïque; tout scrupule s'efface devant le désir fanatique de confession- naliser complètement l'éducation po pulaire. Le nouvel organisme crée par la Ligue de l'Enseignement est appelé rempur un office très utileen coordon nant, dans les ^oies légales, les efforts de résistance qu'il est temps d'opposer l'œuvre de perversion de l'école pu blique. Communiqué BAS - IXELLES - ATTRACTIONS organise pour les 19 et 20 Avril 1908 (jours de Raqués) un grami concours de chant individuel, duos, trios, qua tuors et de déclamatiou, réservé aux amateurs des deux sexes. Le concours d'honneur aura lieu le Dimanche 26 Avril suivant. Les récompenses consisteront en diplômes, médailles, et 1,000 francs de primes (objets d'art et espèces). Les demandes de renseignements doivent être adressées M. Léon Pirot te. Place Sainte-Croix, 21, (Téléphone 6984), Ixelles-lez Bruxelles. Les in scriptions seront reçues jusqu'au 31 Mars inclus. leputte. Rermànn DtTMONT. Led ru- Rollin. G. Lorand Lamaiaite du sommeil Courrier des théâtres. A travers tout. Lire l'intéressant article publié aujourd'hui la quatrième page de notre journal. Bibliographie. Le discours prononcé par M. Geor ges Clémenceau lors de l'inauguration du monument Scheurer-Kestner, peut être considéré comme un des plus beaux morceaux d'éloquence de ce grand maî tre de la parole. Plusieurs journaux quotidiens en ont donnédes fragments. Le Ralliement fait mieux .il publie in- extenso dans son numéro de cette semai ne ce chef-d'œuvre oratoire. A côté de cette page admirable, qui sera conservée par tous les admirateurs du premier ministre français, Le Rallie ment publie un article d'une brûlante actualité de M. Emile Feron sur la marche du cartel, un article fort inté ressaut -le M. Hermann Dumont intitu lé u Les conseillera Helleputte uu article illustré d'une belle photogra phie sur Ledru Roi lin, par Georges Lorand, etc. Voici le sommaire de ce numéro La semaine politique. La marche du oartel. Emile Feron. Le dis cours de Clémenceau. Georges Lo rand. - Choses vécues François Rohseels. - Propos heb lomadai- res. M. S Au monument Scheurer- Kestner. - Tout le monckJ n'aime pas le cartel. Les conseillers Hel- ii MUNICH, l'ILSEN, BOCK, BAVIÈRE, I AltO, LAMBIC Demande Concessionnaire. Ecrire bureau du journal aux initia les L. M. EDMOND CASIER -YGODT, clTSPtlDlNlER, rue de Bixuiutle, u° 33, YPRES a l'honneur de porter la counaisance des habitants d Ypres et des environs, qu'il 86 charge des projets, des change ments et de l'entretien des jardins et serres, ainsi que pour l'ébranchage des arbres fruitiers et d'ornement des conditions très avantageuses. Tous ces travaux peuvent se faire par entreprise ou par journée. - -- 00 5(5 00000 Voir ln suite des articles la S page (INSTITUT DU Dr L DOGNIAUX, SPÉCIALISTE.) 79, Hue de l'Institut JL'MET près Charleroi >8, Varicocèle, Hvdrocèle cure radicale sans bandage pour la vie, en 10 lojsurs, par procédés spéciaux absolument personnels, ayant fait leurs preuves dspuis 13 ans. Chaque année 850 900 cures Demander références. Nombreux candidats aux emplois publics (chemins de fer de l'Etat Belge, etc. J ont été admis après avoir été traités cette clinique Difformité des membres: genu valgum, genu varum, pieds-bots, meds-plats, etc. Albums de centaines de guérisons attestées par photographies peufent être consultés l'Institut. Maladies des femmes desceintes, dévalions, etc. Discrétion absolue. Clinique de premier ordre au point de vue de l'hygiène et du confort, vastes locaux, outillage perfectionné, situation particulièrement salubre, parc de deux hectares. Rayons X. Le Docteur DOGNIAUX habite proximité de son Institut, où il reçoit Lundi et Mercredi de 1 3 heures Téléphone 473. Les indigents-sont opérés gratuitement ils ont simplement leurs frais de nourriture régler.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 3