L'Ouïe aux Sourds Revalenta du Barry. BRASSERIE Pompiers. Commencement d'incendie. Rapport présenté par M. le Conseiller Iweins d'Eeclchoutte, sur la comptabilité des Hospicespour 1900, et le bud get pour 1908. Fondation Godlschalek. Société Royale des Francs Arbalétriers. POPERINGHE. Un Député-Bourgmestre eu Panne Ville de Poperinghe. SOCIÉTÉ LA PHILHARMONIE GRAND CONCERT Artistique 6. Mr Julal dans son répertoire. SANTE A TOUS a s I il Un nouvel officier des Pompiers, vient d'être nommé, M. Gillebert. C'est, dit-on, un excellentflamingant. On assure, ce propos, que le Bourg mestre est décidé de faire appliquer la loi Titre IX, art. 137 sur l'emploi des langues en matière d'administra tion et d'instruction militaire des corps armées, en pays flamand. Nous approuvons la décision de notre Bourgmestre-Député flamand, d'autant plus que la loi est appliquée la Garde civique où tous les mem bres connaissent le français et ne l'était pas encore ce jour, dans les corps de Pompiers, où la plupart des membres ne connaissent que le fla mand. Mardi soir, vers 8 heures, un com mencement d'incendie s'est déclaré dans une roulotte de forains. Les Pompiers brillaient par leur absence. L'incendie a été éteint par les fo rains. Il nous revient cependant que pen dant la durée de la foire une brigade de Pompiers doit se trouver en per manence sur la Grand'Place. Nos braves pompiers ont-ils été empêchés de se trouver sur les lieux cause de l'aubade donnée M. Gillebert, l'occasion de sa nomina tion comme officier dudit corps Messieurs, Vous m'avez mis dans une bien sin gulière situation en me chargeant, en mon absence et malgré celle-ci, du rap port sur la comptabilité des Hospices pour l'année 190G. Votre message ne me renseignant que fort peu sur la dis cussion des sections réunies pour l'exa men des comptes et budgets, j'ai été amené conclure l'absence de toute observation de votre part, et vous proposer l'approbation pure et simple J'ai cru mètre pouvoir bénéficier du copieux rapport qui vous a été présenté l'an dernier, et je ne vous submergerai pas do statistiques Je ma hâte d'ajou ter qu'il est cependant fort utile de signaler parfois, chiffres l'appui, les lourdes charges supportées par notre administration charitable. Le compte des Hospices pour 1906, clôture comme suit Recettes ordinaires fr. 391,207 44 Dépenses ordinaires fr. 386,278.04 Soit un excédent de fr. 4,989 40 Recettes extraordinai res fr. 62,616-91 Dépenses extraordi naires fr. 39,823,65 Excédent fr 22,793 26 Soit un excédent total pour 1906, de fr. 27,782 66 Le budget pour 1908, porte Recettes ordinaires fr. 407,074.29 Dépenses ordinaires fr 407,040 00 Laissant un excédent de fr. 34.29 Recettes extraordinai res fr. 166,973 81 Dépenses extraordinai res fr. 167,001.85 Déficit fr. 28.04 Excédent global fr. 6 25 Constatons, au sujet de ces chiffres, la préoccupation de MM. les Adminis trateurs d'équilibrer leur budget Celui de 1906 serrait de si près les dépenses, que 13 articles sur 47 ont dépassé les prévisions. Vous avez autorisé, en éance du 16 Novembre 1907, un trans- f-rt de crédits régularisant cette situa- t on Tant que durera le défaut d'excé dents un peu larges l'ordinaire, le budget sera toujours la merci de l'extraordinaire. Or, l'amélioration du rendement de la maison d'aliénés, qui s'accuse légèrement, serait pour l'ave nir le grand remède cette situation. COMPTE 1906. Recettes ordinaires fr. 108,414 98 Dépenses ordinaires fr 79,757 58 Excédent fr. 28,657.40 Recettes extraordinai res fr. 274,355,55 Dépenses extraordinai res fr. 301,152.58 Déficit Solde eu boni fr. fr. 26,797 03 1,860.37 BUDGET 1908. Recettes ordinaires fr. 113,696.55 Dépenses ordinaires fr. 76,220 00 Excédent fr 37.476 55 Recettes extraordinai res fr 87.15137 Dépenses extraordinai res fr. 124,627 92 Déficit fr. 37,476.55 Balançant exactement l'excédent l'ordinaire. Ici les excédents l'ordinaire balan cent le manquant l'extraordinaire mais le moment approche où l'Institut Godtschalck s'achèvera, alors que la fondation aura liquidé dans ce but, une bonne partie de Bon avoir immobi lier. L< s recettes ordinaires devront, dès lors, suffire l'entretien des deux établissements de Locte etde Wyt se hâ te. Ace point de vue, remarquons que, sur fr. 113,696.55 de recettes ordinai res, prévues au budget de 1908 il y a fr. 76 220. absorbés par les frais généraux et l'institut de Locre il resterait donc, cette année, fr. 37,476.55 consacrer la marche du nouvel Institut, soit fr. 11,000 de moins qu'il n'en est nécessaire Locre. Tel est, MM le relevé des comptes et budgets des Hospices etde la Fonda tion Godtschalck, que je vous prie d'approuver. Après les quelques réflexions, d'un optimisme relatif, que je vous ai com muniquées, il paraîtraétrangede pous ser les Hospices une dépense extraor dinaire J'ai deux excuses c'est votre désir, d'abord, ensuite, ce n'est qu'un vœu, et MM. les Administrateurs choi siront le moment d'y faire droit. Vous avez demandé, l'unanimité, la restau ration des pignons de la propriété des Hospices, rue de Lille J'aurais adhéré cette motion, si j'avais été présent mais, j'aurais ajouté que certaines façades de ta rue do Menin sont autre ment remarquables Un vilain pan de mur cache la plus balle. Vous voudrez bien m'appuyer, jeu suis sûr, pour de mander, en même temps, le dégage ment de cette façade. 11 suffirait d'a battre le mur jusqu'à une certaine hauteur du sol, et de le surmonter d'une grille en fer forgé, qui n'empê cherait pas la vue. Ce serait un pre mier embellissement, en attendant la restauration complète de la série de façades, appartenant toutes aux Hospi ces, dans la même rue. C'est la voie d'accès de nombreux étrangers, et le renom d'art de notre ville y gagnera certainement. Fin terminant, je pense être votre interprète, MM., en rendant hommage la gestion de notre importante admi nistration charitable et en remerciant MM. les Administrateurs de leur zèle s'acquitter de leur lourde tâche. (s.) Iweins d'Eeckhoutte. Le Conseil communal de notre ville s'gsî réuni hier soir, 5 heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 1. Ecole industrielle compte 1907. 2. Ecole de musique compte 1907. 3. Fabrique d'église S1 Martin compte 1907. 4. Sport hippique demande de subside. 5. Hospices civils location de biens ruraux. 6. Fabrique d'église S1 Martin por tail latéral sud devis demande de subside. 7 Bureau de bienfaisance location de biens ruraux. Nous donnerons le compte-rendu de cette séance dans notre prochain nu méro. Lundi 25 Mars 1908, Tir offert far le forte drapeau. 1. lr Haut total Van Nieuwenbuize C. 2. lr Bas total Hofiack F. 3. lr Moyen total Dupont V. 4 2e Haut total Vandaele. 5 2e Bas total :Bruuf'autA 6. 2e Moyen total Pintelon F. Le sommeil fut detouttemps l'asile de la gloire et des Justes Un soir de la semaine dernière, le veilleur de nuit de la gare de Pope- ringhe, en tournée d'inspection dans les rames de wagons en garage, ne fut pas peu étonné d'y trouver un per sonnage étendu dans les bras de Mor- phée, sur les nobles coussins d'un compartiment de 2m® classe. Mais son étonnement changea en stupéfaction lorsqu'il reconnut devant lui un Bourgmestre-Député en personne qui n'avait rien de commun avec celui de Poperinghe, puisqu'il était dun éche lon plus élevé, étant celui du chef- lieu d'arrondissement, de la ville d'Ypres même Que faire en pareille occurrence, le pauvre homme ne perdit pas la tête, il alla chercher des camarades et on s'en fut prévenir dans son lit, le chef de gare lui-même. Tous arrivè rent et furent unanimes constater l'identité du grand personnage l'er reur n'était pas possible. C'était bien là le grand homme dont la ville d'Ypres et le féminisme s'honorent, mais dans quel état était-il bon Dieu Sous trois pas un enfant le mesure Et son corps rendait le très bruyant murmure que certaines gens rendent avec so- nonté pendant leur sommeil. Enfin on se consulte, et comme nul n'avait envie d'encourir la res ponsabilité d'un pareil dépôt dans la gare de Poperinghe on convînt vite de rendre César ce qui appartient César et de retourner la ville d'Ypres ce qui est sa très légitime propriété. Les trains ne fonctionnant plus cette heure, on fit venir d'urgence une voiture de louage, on retira le magistrat de sa fâcheuse position pour le mettre dans la voiture sous la garde d'un préposé des chemins de fer et après deux heures de che- 1 vauchée nocturne il était heureuse ment de retour dans son fief d'Ypres. Sauvé mon Dieu, les Yprois et ceux de Poperinghe pouvaient enfin respirer Tout est bien qui finit bien, mais c'est égal on n'oubliera pas de long temps cette nuit là dans le lander- neau de la gare de Poperinghe. Morale. Quant on s'endort trop facilement On risque de rester dans le train (Cercle Musical.) DIMANCHE 29 MARS 1908, 6 h. précises du soir, donné sous la direction de M. Van Elslande, Officier d'Académie, avec le concours de 4/eiie Henriette Clémentcantatrice, lr prix du Conservatoire et médaille du Gouvernement, MT Arthur Maquaire, ténor des théâ très de la Monnaie et de Spa, Mr J. Julal, chanteur de genre des concerts de Bruxelles. J/I!e BBériacpianiste, lr prix du 1 Conservatoire royal de Bruxelles. P R O G R A M M E lre Partie. 1Ouverture de la Bohémienne. Balfe. 2. Grand air de Roméo et Juliette, M Maquaire. Ch. Gonnod. 3. UInvitation la valsepour piano. Melle Bériac. Weber. 4. Erminnmorceau de concert pour clarinette, soliste M. Lambrecht G. Meiater. 5. Grand air de la Reine de Saba M®"8 Clément Ch Gounod. 2® Partie. 1 Concerto pour 2 grandes flûtes, sohstea MM. Huys et Oreel. E Van Elslande. 2. a) La Vivandière. B Godard. b) Cherchez. Tagliafico. M®1'8 Clément. 3. a) Le Vaisseau Fantôme, chant du pilote. R. Wagner. b) Air des lettres delà Tosca. PucoiDi. M. Maquaire. 4. Mazurka. B. Godard. 5. Duo de LahnèeMel1® Clément et M. Maquaire. Deslibes. 6. M. Julal dans son répertoire. 7. Introduction et Valse pour Tuba, soliste M. Vandevoorde. Venzano. O 1/2 h. BAL. MUNICH, PILSEN, BOCK, BAVIÈRE, l'AHO. LAMBIC Demande Concessionnaire. Ecrire bureau du journal aux initia les L. M. Lire l'intéressant article publié aujourd'hti la quatrième page de notre journal. sans purge et sans frais, par la délicieuse farine de santé, la Pour les convalescents, c'est la nourrie ture par excellence, l'aliment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfanls, qui la pren nent avec plaisir quand loute autre nourriture leur répugne. M. le 0' Elmslie écrit ce sujet Votre Revalenta vaut son pesant d'or C'est avec le plus grand plaisir que je con- firme l'efficacité de la RevaleDta, remède simple et toujours sans danger, dans les con- stipations opiniâtres et invétérées et les diar- rhées, où il produit l'effet de régulariser les fondions intestinales puis dans les fièvres hectiques, surtout après la rougeole en un mol, c'est un réel adjuvant dans toutes les maladies où la nutrition est lésée. Docteur Stein, des facultés de Leyde (Hollande) et de Moscou. Messieurs, Lorsque j'ai commencé faire usage de votre délicieuse farine, je ne pou - vais plus rien supporter les aliments reve- naient incessamment, le creux de l'estomac toujours gonflé. Le manger me revenait dans la bouche pleines gorgées, et lorqu'il n'y avait plus rien dans l'estomac, je vomissais un acide comme du verjus, ce qui ra'ôtait toutes mes forces. Depuis que je fais usagede votre Revalenta, mes forces reviennent de jour en jour. «J. Payaiid, Saint-Arnaud. En boites de 2 fr. 30, 4 fr. 50, 7 fr. 73, Envoi franco contre mandat-poste M. KALCKER WIELEdANS, 2. rue, Rouppe, Bruxelles chez tous les bons pharmaciens et épiciers. Ypres Libotte, pharm. Deliouck, pharm. Gaimant, pharm. M 43 O cô ss-- Ji 73 "O hH a C/5 g 05 "O - î/5 G 05 11 a t- ti. x as X s 1 a -< s X B 3R TS i - X. Cx3 y 05 V CG O 2 05 en - tx t- s r3 53 l§oo G CS <71 Cx2 35 Sj M 2 ed OO iO OOOOO siîo^ooiflco) oxcoocho^ 71 T* -r- <3> o o co 00000000 000000000 ot^ocooi— o—8 fîl-sr-OO 50 S* o o o o o o ao o o o o o o t-« OO r z 'Sd z Q5 OC 05 05 cr 45 S- 5 2PÔ.2 ï£5 05 O *05 O o? £d !i.<Z2-<Û.Es.a.CO© Voir la suite des articles la i' page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 3