Chronique de la ville. VÉRIFICATION A propos du petit portail de l'église St Martin. Cor respondance Société d'Horticulture de l'arrondissement d'Ypres. Société Royale des Francs Arbalétriers. VILLE D'YPRES. BISANNUELLE au Beurre. Pétition. C'est la formule dp la Ligue d« l'en- seiguement et c'est ceile de M. Hubert. Rires gauche et l'extrême gauche). MCapelleMais quand un projet viendra en discussion ici, il votera con tre. AI. Colaert, rapporteur M. Hubert a dit hier qu'il ne pouvait admettre l'enseignement obligatoire que dans certaines conditions. AI. Hymans Voilà notre principe, voilà notre programme vengé des atta ques que nous avons entendues ici Un autre ingénieur distingué, M. Léon Gérard, tenait un langage analo gue la Société belge des ingénieurs, dans un rapport sur l'enseignement technique II s'exprimait ainsi La véritable réforme, la plus impé rieusement nécessaire, la plus riche dans ses conséquences économiques, la plus urgente au point de vue industriel et national, est la réforme de notre enseignement ouvrier par l'adoption de l'instruction obligatoire générale tant dans l'école primaire que dans l'école d'apprentissage Que ne pou vons nous, nous autres ingénieurs, éloignés, par l'objectivité de nos tra vaux, des luttes stériles de la politique vues étroites, faire enfin envisager la question de l'enseignement ouvrier au point de vue de la valeur vénale du salaire, au point de vue des millions qu'il y a gagner pour la Belgique rendre sa main-d'œuvre mieux remn- nérable et ses produits mieux payés par suite du perfectionnement de leur fabrication, rendr e enfin son industrie plus parfaite par le facile recrutement d'un personuél technique supérieure ment instruit t> Voilà, Messieurs, les témoignages d'hommes qui assurément ne sont pas suspects, ce sont dos témoignages d'hommes pratiques qui laissent de côté les disputes politiques, qui se pré occupent des nécessités sociales et économiques Devant leur opinion, que signifie le réquisitoire que vous avez prononcé Q ant aux répercussious de l'instruc tion obligatoire sur notre législation économique, l'honorable M. Destrée lésa indiquées l'autre jour et j'ai pu me rallier la plupart de ses conclu sions. Il est certain que le jour où nous aurons l'instruction obligatoire, nous serons amenés reviser la loi sur la réglementation du travail des enfants. M. Destrée proposait la Iimite d'âge de 14 ans je pense que pour commencer il suffirait de fixer l'âge d'admission dans l'usine 13 ans. Mais, comme il ledit lui même, c'est une question sur laquelle il sera facile de s'entendre ultérieurement. Ge qui est indispeusa ble, c'est que jusqu'à l'âge de treize ans, l'enfant soit protégé contre l'épui sement d'un travail prématuré, qui peut tarir en lui les sources de la vie jusqu'à l'âge de treize ans, il faut que l'enfant soit retenu l'ocole. qu'il re çoive l'instruction indispensable pour le mettre même de devenir un bon ouviier et un bon citoyen La Chambre me paraît quelque peu distraite. On m'annonce le dépôt du rapport de M Begerem sur la loi colo niale. Je suis tout disposé interrom pre mon discours et eu remettre la suite plus tard, si la Chambre le dési re. M Colaertrapporteur. Achevez plutôt. (Protestation, l'extrême gauche). Plusieurs voix a l'extrême gau che Le rapport AI le Président La Chambre vous écoutera certainement avec attention Je vous prie donc de continuer. M. Delporle. M. Hymans est fati gué Plusieurs voix a l'extrême gau che De rapport le rapport M. le Président Mais vous voyez bien qu'il n'y a pas de dépôt de rap- p >rt. Veuillez continuer, Monsieur Hymans. [La suite et in au prochain numéro Sur le rapport de l'infaillible com mission royale des monuments et d'accord avec l'ingénieur-architecte, le conseil de fabrique a décidé de rétablir dans son état primitif, le petit portail gauche du portail principal du transept méridional de l'église. Ce travail comprend le per cement de la porte d'entrée aujour d'hui murée, et le remaniement de quelques arcatures qui l'entourent. Le devis estimatif qui en a été .dres sé s'élève fr. 9,366-30, dépense pour laquelle les fabriciens ont solli - cité l'intervention de la ville jusqu'à concurrence d'un sixième. A ce sujet une longue discussion a eu lieu au Conseil communal le 28 Mars dernier, entre MM. D'Huvet- tere et Begerem, critiquant cette nouvelle dépense, et notre Maïeur, mais finalement sur l'insistance de ce dernier, le plan complémentaire a été approuvé et le crédit de 1561 fr. demandé, voté l'unanimité, moins deux abstentions, celles des marguil- lers, MM. Fraeys et Sobry. Pour justifier ce premier imprévu, que beaucoup de personnes trouve ront sans doute comme nous, exces sif, eu égard au travail supplémen taire exécuter, M. Colaert a pré texté que, lors de l'approbation du premier plan approuvé, un doute avait subsisté au sujet de la seconde porte de sortie du côté Sud, mais qu'il est démontré aujourd'hui toute évidence qu'elle existait primi tivement. Il paraît que les vestiges qu'on en a relevés aujourd'hui sont les mêmes qui ont été découverts, il y a un demi-siècle, lorsqu'on a démoli le petit portail pour le reconstruire d'a près les dessins de l'architecte Du- mont. Quoi qu'il en soit, nous croyons qu'à défaut de ces vestiges la dispo sition intérieure seule prouverait suf fisamment qu'il y avait jadis en cet endroit une entrée, car il est difficile d'admettre que nos ancêtres eussent construit un portail avec fausse porte. A l'appui de notre manière de voir nous invoquons ici l'opinion d'un homme illustre sur ce point. En Octobre 1864, Victor Hugo ac compagné de sa belle-sœur et de ses deux fils fit un séjour Ypres. Un groupe de membres de la société des Beaux-Arts dont faisaient partie les deux frères Bôhm artistes-peintres, s'était chargé de faire les honneurs de la ville ces touristes. D'après ce qui nous fut raconté dans le temps par ceux-ci, le célèbre poète historien et qui était aussi un savant archéologue visita le Musée où il examina surtout les instruments de torture qu'on y conserve, ainsi que nos monuments11 s'attarda longtemps devant l'église S1 Martin et fit remar quer aux siens, que jadis, il existait du côté Ouest du portail latéral un petit porche avec sortie, par où,disait- il, les personnes qui avaient encouru l'excommunication étaient expulsées si elles enfreignaient la défense d'en trer dans l'église. Il est très probable qu'à partir de l'époque où on a aboli cet usage, ou lors des troubles religieux du XVIe siècle on ait jugé cette sortie inutile et qu'on l'ait murée sans en laisser des traces du côté intérieur de l'église. C'est cette porte qui est restée bouchée pendant des siècles peut- être que nos fabriciens vont rétablir, ce qui donnera lieu une dépense de fr. 9,366-30 en plus du chiffre déjà considérable auquel les travaux de reconstruction du transept Sud, ont été adjugés. Comme suite l'article qui précède faisons connaître que feu notre con citoyen et ami M. F. Bohm qui avait servi de guide au célèbre poète, en voya celui-ci quelques dessins com me souvenir de son séjour en notre ville. Il en reçut la lettre suivante dont nous conservons le fac-similé «t-Hursville-House, 6 Novembre 1864. Vous êtes, Monsieur, un noble et digne artiste. Je suis charmé de vous avoir serré la main. Les onze calques que vous avez la bonne grâce de m'envoyerme sont pré- cieux ils me rappelleront votre intéres- santé ville et lebeautàlent de M. votre fils. Ces charmantes vieilles maisons ne sont pas mortes elles vivent dans ces dessins excellents. Ces dessins sont là pour guider les re- constructeurs le jour où une municipalité intelligente voudrait doter Ypres d'une place unique, en groupant en quadrilatè- re toutes ces belles façades disparues Votre digne fils a bien mérité de l'art, comme je vous le disais en vous quittant, je vous félicite de votre fils et je le félicite de son père. Croyez toute ma cordia- lité. Victor HUGO. Monsieur F. Bobm, artiste peintre, 194, rue de Lille, Ypres. - - - Monsieur l'Editeur du Progrès, Il y a quelques semaines, nous avons lu dans le Progrès une protestation de la part de quelques électeurs de Dickebusch contre la lenteur mise dans l'exécution du chemin de fer vicinal d'Ypres Bailleul, comme nous sommes aussi intéressés qu'eux dans cette question, nous tenons déclarer que M. René Colaert, représentant, oublie trop facilement ce qu'il nous a promis en 1906 Westoutre, quand il est venu solliciter notre vote il nous a dit alors que la ligne allait être construite immédiatement, que le projet était prêt et que les fonds étaient faits. Nous trouvons, comme les électeurs de Dickebusch, que Cfe Monsieur est un beau parleur et qu'il a toujours la bouche pleine de promesses, mais qu'il n'en tient aucune nous sommes fatigués d'être bernés par lui et nous le lui prouverons la première occasion, peut-être encore cette année, car une dissolution pourrait bien avoir lieu la suite des élections pour la Chambre du mois de Mai. Agréez, M., l'assuranee de notre parfaite considération. Des électeurs de Westoutre. N. R. Nous admirons le courage et l'indignation de ces braves élec teurs, indignement joués par nos maîtres si leur bon exemple pou vait être suivi par les autres com munes, le règne clérical subirait aux prochaines élections dans notre ar rondissement un grand recul. L'initiative prise par cette société d'al louer des récompenses aux étalages, ornées de plantes et fleurs naturelles, a obtenu un beau succès. Bravo Pour un commence ment, c'est vraiment bien. Une quinzaine de boutiques ont été inscrites par le jury, composé de MM. Moentjens Ivon, Mom- mens Emile, membres de la société et Bou quet Rémi, conseiller communal qui avait bien voulu accepter la présidence. Ce résul tat est d'autant plus encourageant, qu'il n'y avait que quatre jours que le concours était connu du public. Le jury a proposé les prix suivants, approuvés l'unanimité par la commission Van Gaveren Léopold, rue de Cassel. Fruits, légumes primeurs. Prix spécial pour produits horticoles médaille d'argent, grand module. Roose'Bouckenooqhe, rue au Beurre. Lin gerie médaille de vermeil. Duvton- Vasseur, grand'place. Bouche rie médaille d'argent. Debergh - Joncheert, rue au Beurre. Chaussures médaille de bronze. Bultiauw-Dethoor, îue de Lille. Para pluies médaille de bronze. Cinq médailles ont donc été décernées, quoique la société eut décidé primitivement de n'en allouer que trois cela prouve l'im portance de la participation. Dès présent on peut compter sur un plus grand nombre de concurrents pour l'année prochaine des prix plus nombreux pourront alors être distribués. Le CoDseil communal de notre ville s'est réuni hier Hoir, 5 heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 1. Egout chaussée de Menin procès- verbal d'adjudication. 2 Garde civique compte 1907. 3. Bureau de bienfaisance vente de terrain pour le chemin de fer vici nal Dixmude l'operinghe. 4. Hospices procès-verbaux de ven tes d'arbres. 5. Abattoir tarif des droits d'abat tage. 6 Acquisition d'immeubles rue du Passage demande d'autorisation d'esti r en justice. 7 Propriétés communales octroi .l'on droit de pa-eagp un particulier. Nous donnerons le compte-rendu de cette séance dans notre prochain nu it éro. Théâtre d'Ypres. M Talabot. lirecteur d'une tournée lyrique, non- annonce son passage dsns notre Ville p ut le Sajiietli 12 Mai. Le spectacle de M Talabot -e com posera de FAUST, opéra en 5 actes, de Ch. Gounod. Cet ouvrage sera joué avec Chœurs et Ballet. Le ballet se compose de 10 danseu ses dont deux premières De Mademoiselle Béatrice Ghisio, première danseuse de la Scala de Mi lan, de MademoiselleAngehni,premiè re danseuse travestie de l'Opéra de Paris et de 8 Coryphées. Le grand ballet du Walpurgis, qui lui seul est tout un ouvrage,sera damé en entier, ainsi que la valse du second acte la Kermesse. C'est donc une véritable soirée de gala que cette tournée nous donnera avec FAUST, le chef-d'œuvre de Gounod. Tir offert par le secrétaire. Lundi 15 Avril 1908, Haut total Legroe L. Bas total Nolf L. Moyen total Bruufaut A. DES ET MESURES, r>u 28 AVRIL AU 15 MAI 1908, au Petit Marc h Ypresle 7 Avril 1908. Le Bourgmestre, R. COLAE II T. iO 20 o o o o o o ooor-oooao««-« TH -r- o O C2 G* A Messieurs les Président et Membres du Conseil communal de la ville d'Ypres. Les soussignés, Membres de la Garde-ci vique, du corps de Pompiers et amateurs de tir de la ville d'Ypres, prennent la respec tueuse liberté de vous rappeler la requête qui vous fut adresée, en 1905, par M. le Major chef de la Garde-civique, sollicitant le prompt établissement d'installations de tir. Cette requête, que nous avons l'honneur de reproduire ci-dessous, n'ayant pas jusqu'à ce jour été suivie d'effet, nous nous permet tons d'insister pour qu'il vous plaise de nommer une commission compétente qui aurait pour mission de recueillir tous les documents nécessaires pour la mise exé cution prochaine d'une œuvre hautement patriotique, que vous avez déjà admise en principe, en 190O, en votant un crédit de 30.000 francs. Qu'il nous soit permis de faire remarquer, qu'il y a 15 ans, Ypres se trouvait être la

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 3