Chronique do la ville. Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Conseil communal Dimanche, 26 Avril 1908. 68e année. 17 l'union paît la force. i'aratMsani le MHmanche. Vires acquirit eundo. Séance publique du Samedi 18 Avril 1ÎM>8. M. Colaert. Nous sommes en règle. 1 Egoutcha ussée de Mentn procès- verbal d'adjudication. 2. Garde civique compte 1907. 3 Bureau de bienfaisance vente de terrain pour le chemin de fer vici nal Dixmude-Poperinghe. i. Hospices:procès-verbauxde ven tes d arbres. 5. Abattoir tarif des droits d'abat tage. 6. Acquisition d'immeubles rue du Passage demande d'autorisation d'ester en justice. 7. Propriétés communales octroi d'un droit de passage un particulier. Pas de veine. On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixmuoe, 53, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité JACQUES THIBËSARD. 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. PRIX I)E L'ABONNEMENT: pour la ville Par an 4 francs. pr la province Par an 4 fr. 50 p' létranger Par an 6 fr. GO D'YPRES. La séance publique est ouverte 5 h. 20 m. Sont présenta: MM. Colaert, Bourg mestre-Président Fraeys, Echevin Struye, Fiers, Vanderghote, D'Huvet- tere, Bouquet, Sobry, Lemahieu, Be- gerem, Booue, Conseillers M. Gorris- Ben, Secrétaire. MM. Vandenpeereboom, Iweins d'E°ckhoutte et Biebuyck se sont fait excuser. M l'Echevin Vandenboogaerde pro cède une quinzaine de mariages. Le procès-verbal de la dernière séan ce n'ayant donné lieu aucune obser vation est approuvé. M. le Président demande au Conseil de délibérer d'urgence au sujet d'une lettre adressée par M. Biebuyck, Se crétaire du Conseil de fabrique de l'église S' Martin. D'après cette lettre, les travaux de restauration l'église S' Martin avan cent pas de géant, l'entrepreneur désire toucher une somme de 30,000 francs pour ce faire, le Conseil de fabrique demande l'autorisation de pouvoir déposer la Banque nationale des titres de rente belge dans le but de se créer les ressources nécessaires pour payer l'entrepreneur. M. D'Huuttere. Je me proposais de demander des explications ce su jet. Ne serait-il pas plus équitable et plus loyal de payer notre dette M. Golaert. Nous sommes absolu ment en règle Nous autres, ville, nous n'allons pas payer pour l'église. M. D'HuveUere. Pourquoi le Con seil de fabrique de l'église S1 Martin n'a-t-il pas pris ses mesures M. Begerem. La fabrique aurait dû avoir l'argent tout prêt. L'urgence est votée. M. Bouquet. Des bruits circulent en ville que la pierre employée pour la restauration de l'église S1 Martin n'est pas conforme celle stipulée dans le cahier des charges. M. Colaert déclare que ce fait lui avait été signalé. Après renseignements pris par M. l'Ingénieur de la province, il est prouvé que la pierre employée est bien celle des roches d'Euville exi gée par le cahier des charges. M. Bouquet se déclare satisfait. M. D'Uuveltere recommande la bienveillante sollicitude de M. l'Eche vin des travaux publics, la réfection du trottoir menant la gare de Zille- bske. La commune de Ziliebeke a déjà effectué ces réfections sur la partie qui lui incombe. L'honorable Conseiller espère que la ville d'Ypres ne mettra aucun retard exécuter ce travail. M. D'Huvettere signale également le mauvais état de la route de Drij Zot- tenstraat allant la chaussée de Bru ges. Il est absolument nécessaire que cette réparation soit faite. Pour qu'il y ait plus de symétrie, dit en terminant MD'Huveltere, il fau drait placer un réverbère sur le pilier gauche l'entrée du cimetière. M. Fraeys a pris uote des observa tions de M. D'Huvettere. Il prie l'ho norable Conseiller de patienter encore quelques jours, parce que, pour le mo ment, les ouvriers de la ville sont trop encombrés. M. Sobry demande que le service des travaux dresse un plan d'ensemble pour les travaux prévus l'Esplanade. Il est question d'y ériger la nouvelle caserne de gendarmerie, d'y faire des travaux pour l'adduction de l'eau do l'étang de Zillebeke, etc. Or, comme ce quartier se transformera en grande partie, avec un plan d'enëemble, on pourrait mieux se rendre compte des travaux faire. M. Colaert promet de donner satis faction M. Sobry. M. Begerem a assisté, Lundi dernier, un enterrement au cimetière, il était vraiment écœurant de voir la fosse dans laquelle le cadavre était placé. Elle était moitié remplie d'eau et côté, un crâne, des ossements et des morceaux de cercueil étaient mis jour. Il faut absolument que le service des inhumations prenne des mesures. On devrait avoir la pudeur de mettre de côté ces ossements. M. ColaertEtait-ce dans la partie ancienne M. Begerem. Evidemment que c'était dans la partie ancienne puis qu'on a trouvé des ossements. M. Colaert. Il faut autant que pos sible éviter tout cela. Ordre sera donné' pour que pareille chose ne se repro duise plus. C'est autre chose pour l'eau, il n'y a rien faire cela. M. Begerem. Ne pourrait-on pas faire drainer cette partie M. Colaert. Cela est impossible. C'est peut-être la grande quantité d'eau tombée qui a occasiouné cela. M. Begerem Cela n'est pas vrai semblable. M. Colaert On soumettra les ob servations de M. Begerem au service des inhumations. M. Boone. Ne pourrait-on procéder un drainage M. Colaert. La question posée a été souvent discutée. Le drainage se rait très coûteux et quasi impossible puisqu'il faudrait aller jusqu'au des sous des fosses et ensuite on ne saurait où déverser les eaux. Ou avait trouvé un terrain plus loin mais qui ne valait pas mieux. Enfin, le cimetière est bien situé. M. Begerem. Bien situé, c'est pos sible. Mais pas sous- le rapport de l'hygiène M. Colaert. Il est proche de la ville et le public en est content, M. Begerem. Si vous l'aviez la Grand'Place, il serait encore plus rap proché. M. Colaert. -■ La partie nouvelle du cimetière est mieux située. Enfin, l'on fait ce que l'on peut. Le 18 Avril dernier, il a été procédé l'adjudication pour la construction d'un égont, chaussée de Memn entre le batardeau et la Bascule Le devis estimatif était de 4,520 fr. Deux soumissionnaires se sont pré sentés Madame veuve Roose et fils ont soumissionné jusqu'à concurrence de fr. 4,137 la soumission de M. Soete était de fr. 4,185-37. En conséquence, la soumission de Mw Ve Roose et fils étant la plus basse, ils sont déclarés adjudicataires, sous réserve d'appro bation de l'autorité supérieure. Le compte de la garde civique pour l'exercice 1907 s'élevant fr 1,616 50 est approuvé. MBoone. Nous avons reçu un pli de M- le Major de la garde civique do- mandant l'obtention d'un stand. Le principe en a été admis depuis nombre d'années. Je trouve qu'il est temps de donner suite cette demande afin d'ob tenir un stand dans le genre de ceux construits dans d'autres villes du pays. MColaert est même de répondre l'interpellation de M. Boone. Cette question a été longuement étudiée un crédit de 30,000 fr. a été voté. Sur les instances de M. le Bourgmestre, le gouvernement, par l'organe de M. de Trooz, avait promis son intervention un plan avait été dressé et le stand de vait être-érigé le long du canal. Lors que le génie militaire fut consulté, il n'accepta pas les plans et refusa l'em placement préconisé parce qu'il aurait pu donner lieu des accidents. Quoi qu'il en soit, la ville est toujours dis posée établir un stand, le Conseil a même voté une certaine somme prévue dans le montant de l'emprunt pour ce travail. Pour éviter que le projet ne soit plus contrecarré par le génie mi litaire, nous attendrons que le gouver nement fasse lui-même un plan et nous indique un emplacement. M. Begerem. Cette remise n'abou tira de nouveau rien du tout. Le meilleur moyen d'obtenir un résultat, ce serait de nommer une commission composée du Major de la garde civi que, du Commandant des pompiers, du Major de la garnison et d'un Conseiller communal. Cette commission réunirait tous les documents, s'occuperait exclu sivement de la construction du Stand et ferait également un rapport sur la question. M. Colaert. Mon désir est d'abou tir par commission ou autrement. M. le bourgmestre n'a pas beaucoup de confiance dans certaines commissions do sa part il n'y pas la moindre résis tance, mais il est d'avis que tout cela n'aboutira pas, M. Begerem. Dites-le franchement, il n'y aura donc pas de Stand Ypres. M. Colaert entre dans de longues con sidérations, au sujet du coût et de l'emplacement du Stand. Pour prouver qu'il est de bonne composition, il ne s'oppose pas la nomination d'une commission. M. Begerem. Cela ira plus vite que ce qui a été fait j usqu'à présent. M. Colaert. Vous rencontrerez des difficultés. M. Begerem. Un officier ne craint pas les difficultés. M. Colaert. Nous allons examiner tantôt cette question mais dans l'inten tion d'aboutir. Je vous donnerai tous les renseignements. M Vandenboogaerde entre en séance. Cette vente est autorisée. Le Conseil émet un avis favorable sur les procès-verbaux de cinq ventes d'arbres tenues sur les propriétés des Hospices. Par circulaire ministérielle du 20 Novembre 1901, le Conseil e6t tenu, tous les rinq ans, de faire une enquête de commodo et incommodo pour la fixation des droits d'abattage l'Abat toir. ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. Le Conseil, l'unanimité, décide de procéder cette enquête. Le Collège n'ayant pu s'entendre avec MM. Cornette et Laurie, proprié taires d'immeubles, rue du Passage, le Conseil, l'unanimité, décide d'ester en justice. Quant la proposition faite par Mme Tack, au sujet de la vente d'un im meuble situé même rue, le Conseil autorise le Collège s'entendre avec la requérante. M. Sobry. Par suite de ces ventes et de ces expropriations, nous perdrons huit maisons ouvrières. L'honorable Conseiller engage la ville taire l'ac quisition de ce terrain pour y construi re des maisons ouvrières. M. Colaert et d'autres membres di sent que la ville n'a aucune compétence pour conclure pareille chose. M. Fiers est d'avis qu'en vendant ces terrains, la chose sera aisée pour construire des maisons ouvrières dans la rue du Passage. Après une discussion assez confuse, le Conseil autorise le Collège accor der un droit de passage dans la ruelle dite Penseslraatje. On exigera du par ticulier certaines conditions telles que le passage heure fixe en plein jour, la fermeture de la porte, un droit an nuel au profit de la ville et un acte notarié. L'ordre du jour étant épuisé, la séance publique est levée 6 h 40 m. et le Conseil se constitue en comité se cret. Nous apprenons que dans son comité secret, le Conseil a procédé la nomi nation d'une commission chargée d'é tudier tout ce qui se rattache l'érec tion d'un Stand eD notre ville. Cette commission est composée de MM. le Major de la garde civique, le Commandant d^s pompiers, le Major de la garnison, le Bourgmestre, le Conseiller Begerem et l'Ingénieur-Ar- chitecte Coomans. Espérons que cette fois l'on puisse aboutir et que la ville d'Ypres soit dotée d'un stand en rapport avec «on importance. Le Journal ci' Ypresqui consacre ses deux derniers numéros presqu'ex- clusivement au discours prononcé par M. Colaert au cours de la discus sion du Budget des Sciences et des Beaux-Arts, vient de s'apercevoir que M. Van Merris a placé quelques observations au cours de la discussion du Budget de l'Agriculture, qui fut discuté la Chambre passé un mois. Le Journal d'Ypres, dans son nu méro de Samedi, reprend ces obser vations et écrit bravement notre député M. Van Merris a prononcé laChambre un important discours...» Important en effet, tellement im portant qu'il a passé inaperçu même la rédaction du Journal d'Ypres H Juge un peu

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 1