Chronique de la ville.
Kenkinkin.
lin cadeau du {ouvcrncmcnl clérical
aux commerçauts
Dans deux ans.
La Chambre.
Les orages du -4 Juin.
Le livre gris.
M ieux vaut tard
que jamais.
Concerts.
Lundis 5 Août.
Distribution des prix aux élèves de
l'Ecole moyenne.
Concours d'attelages et courses de
chiens.
Concerts.
Hardi4 Août.
Audition musicale organisée aux
Halles par les élèves de l'Ecole de mu
sique.
Concerts.
Jeudi6" Août.
Concours pour la race caprine.
Concerts.
Festivités au Zaalhof.
Dimanche9 Août.
Tir l'arc organisé par les Vrais
Arbalétriers.
Fête acrobatique et attractions par
des artistes attachés aux principaux
grands cirques.
Fête de nuit.
Exercices sur câble suspendu par des
artistes en bicyclette.
Feu d'artifice.
Samedi15 Août
Tir la cible chinoise.
Dimanche10 Août.
Concours de pêche la ligneorganisé
par les Pécheurs indépendants
Les Dimanches suivants fêtes de
quartiers et concours divers.
Le Conseil, l'unanimité, arrête ce
programme et vote un subside de fr.
7,200 00 pour l'organisation de ces
festivités.
M Colaert fait observer qu'il n'a pas
dit, ainsi que certain journal local l'a
insinué, (1) que les fêles de la Tuindag,
ont coûté, pour 1907, environ 18,000
francs les fêtes de la Tuindag n'ont
jamais atteint ce chiffre. Pour arriver
cet^ somme, il faut y ajouter les
festivités de la saison d'été.
M. Lemahieu demande au Collège la
canalisation et l'éclairage au gaz aux
quartiers extra muros et notamment
chaussées de Furnes et de Lille.
M. Boom appuie la demande de M.
Lemahieu
M. Biebuyck demande un meilleur
mode d'éclairage aux abords de la gare
de Zillebeke. Le soir, c'est un vérita
ble casse-cou dit l'honorable Conseil
ler.
M. Colaert. Le Collège examinera
ces différentes questions avec bien
veillance
Personne ne demandant plus la pa
role, la séance publique est levée 6
heures.
«asao g
L'éloquence de M. Renkin n'est plus
aussi bien goûtée par la presse clérica
le.
Le Courrier de Bruxelles, l'officieux de
M. Woeste, en insistant sur la bonne
secousse infligée le 24 Mai au gou
vernement clérical, y va de cette pi
quante réflexion
(l)Ce certain journal locab c'est le Pro
grès d'Y près.
Or, le Progrès n'a jamais prétendu que
MColaert avait dit que Us fêles communa
les de la Tuindag avaient coûté, poar 1907,
environ 18,000francs.
Nous avons raconté tout bonnement que
Mle Maieur ne voyait pas de bon œil ces
fortes dépenses de 17,000 francs pour une
année de festivités. (Colaert dixit) (Voir
le compte rendu de laséance du Conseil com
munal du 22 Juin 1907).
Et nous maintenons ce que nous avons
publié ce sujet.
Nous soutenons donc que quand notre
Premier affirme qu'il a été question dans
certain journal local d'une dépense d'environ
18,000 francs pour les fêtes de la Tuindag,
en 1907, M. Colaert ne sait pas ce qu'il
avance aux membres de notre Conseil com
munal ou bien il dit uae chose contraire la
vérité, ce qui loi arrive souvent 't En is
ikhe niet
Puisque notre sympathique et populaire
bourgmestre revient sur les dépenses des
fêtes données en 1907, nous profitons de
l'occasion pour faire connaître au public que
les festivités électorales y compris Us fêtes
de là Tuindag ont coûté, en 1907, aux con
tribuables prois, plus de .20,000 fr.
M. Colaert osera-t- il le nier
(N. d. 1. R.)
Parmi les auteurs responsables de
la bonne secousse quelques-uns
sont au ministère Ils souhaitaieut
celle-ci leurs prédécesseurs, et c'est
eux mêmes qui en subissent la peine.
M. Jienkin n'est-il pas particulièrement
en cause, lui dont les conférences ont eu
tellement peu d'écho que ce sont les arron-
dissemenls où il est allé porter la parole,
qui ont le plus mal vote au point de vue
catholique
N'allez pas croire, au moins, que
ceci ait été écrit dans un moment de
mauvaise humeur Peut-il être ques
tion de mauvaise humour chez un
journaliste clérical après la brillante
victoire., morale du 24 Mai Toutes
ces... aimabies réflexions témoignent,
au contraire, des... bons sentiments
qui animent nos cléricaux les uns vis-à
vis des autres, de la bonne entente qui
règne dans ieur rang. N'y a-1-il pas un
proverbe qui déclare qui aime
bien, châtie bien
Les commerçants apprendront sous
peu que le gouvernement veut leur
donner une nouvelle preuve de la solli
citude qu'il leur a toujours témoignée.
En effet, od annonce qu'à partir du
21 Août, le prix de transport des colis
postaux sera majoré de 33 p c. et por
té de 60 centimes 80.
On a eu bien soin de tenir la mesure
secrète tant que le» élections menaçaient
les amis du pouvoir dans quelques
jours, comme on n'aura plus se gêner,
ou rendra la décision publique.
Le petit commerce, déjà si éprouvé,
sera atteint par cette nouvelle majora
tion de ses frais généraux. Le gouver
nement est dans une dèche noire, il
faut faire de l'argent par tous les
moyens, et comme toujours, c'est aux
travailleurs qu'on le demande
L'augmentation du nombre des
députes, consécutive aux résultats que
donnera le recensement décennal de
1910, comme nous l'avons dit d'après
I Annuaire statistique aura pour
effet, étant donnés les arrondissements
qui reviendront les nouveaux sièges,
de faire nommer quinze nouveaux
représentants-anticléricaux pour cinq
nouveaux cléricaux. Lest le renverse
ment certain de la majorité.
Mais on peut de plus compter sur
d autres gains. La Flandre libérale
I établit comme suit
En 1906, Bruxelles, les libéraux
ont obtenu 89,179 voix, ce qui leur
a valu sept sièges. Le diviseur ayant
été de 11.544, ils ont eu neuf mille
voix inutilisées.
Il ne leur a donc manqué que deux
mille cinq cent cinquante voix pour
obtenir un huitième siège. Or, si l'on
songe que de 1902 1906, ils ont con
quis trente mille voix; on a la certitu
de qu'ils s'empareront aisément d'un
huitième siège cl peut-être d'un neu
vième Quant au huitième siège, il De
faudra pas faire un bien grand efforj
pour l'emporter
A Louvain et Nivelles, la lutte sera
très intéressante Nivelles surtout,
si les anticléricaux voulaient préparer
la bataille longtemps 'avance, qui
sait si'ls ne parv-endraienl pas s'em
parer d un troisième siege.
A Malines, il a manqué au Cartel
4,400 voix pour le gain d un second
siege.
Une propagande active ne peut-elle
amener un déplacement de 2,200
voix
A Bruges, le Cartel n a obtenu qu'un
siège avec 16,142 voix, tandis que les
cléricaux en avaient irois avec 29,771
A Furnes-Dix m udc-Ostende, le Car
tel a été bien près du succès.
A Roulers-Thlelt, il ne lui a manqué
queSOO voix pourfdire élire M Delae-
re, libéral.
Enfîn.àTurnhout. les libéraux n'on-
iIs pas été en progrès sérieux
Nous avons donc tout espérer des
élections de 1910.
Question posée la Chambre, par
M Rens, .M. le ministre des finances
Est-il exact que des recettes im
portantes de l'eDregistremeDt, notam
ment Lessines, Popennghe, Roulers,
G&nd (deuxbureaux), Bruxelles (amen
des et frais de justice, banlieue), Ver-
viers, Bruges, Contich, Turnhout, etc.,
sont vacantes depuis de longs mois,
certains bureaux même depuis 1906
Daus l'affirmative, M. le ministre
voudrait il faire connaître les raisons
de cette situation, qui semble préjudi
ciable aux intérêts de l'Etat, et indi
quer le temps pendant lequel ces va
cances de places seront maintenues
Réponse.
A la suite de propositions qui m'ont
été soumises récemment, j'ai préparé
un mouvement qui recevra très pro
chainement son exécution
Question posée par M. NOLF, M.
le ministre des finances
Des récoltes entières ont été dé
truites la suite des orages violents
accompagnés de grêle qui ont éclaté
au début de ce mois dans la région
d'Ypres, Westoutre, Reninghelst,
Brielen, etc.
L'honorable ministre ne pourrait il
pas intervenir en laveur des cultiva
teurs éprouvés soit par voie de crédit
spécial, 60it en décrétant la remise ou
la réduction des cotes foncières
Réponse.
Je me réfère la réponse que je
viens de donner la question posée par
les honorables MM deLimburgStirum
et du Bus de Warneffe, (qui ont parlé
des dégâts occasionnés dans les environs
d'Arlon).
L'article 37 de la loi du 15 Septem
bre 1807 permet d'accorder la remise
de l'impôt foncier afférent aux parcel
les dont la totalité du revenu a été
compromise par suite de grêles ou d'au
tres intempéries.
Afin d'assurer l'application de cette
disposition, les instructions du départe
ment prescrivent aux receveurs des
conti îbutions directes de prendre, dès
qu'un événement calamiteux s'est pro
duit dans une commune de leur ressort,
les mesures nécessaires pour pouvoir
constater aussitôt que possiblp l'impor
tance des dégâts.
Pour autant quede besoin, j'ai com
muniqué aux fonctionnaires compé
tents, en leur rappelant les instructions
précitées, la question posée par M.
Nolf.
Séance du Mercredi 11 Juin 1908.
LaOhambre s'occupant de la vérifica
tion des pouvoirs des élub de Hasselt a
entendu M. Woeste demander que les
bureaux électoraux exercent un con
trôle plus absolu pour qu'il n'y ait plus
jamais de bulletins préparés.
C'est la première fois, a répondu M
Schollaertque e fait se passe. A qui
devrait-il profiter Aux libéraux.
Cependant il ne s'est pas permis de
les accuser et il a déclaré qu'à l'avenir
pour prévenir pareille fraude, les pré
sidents remettraient les bulletins ou
verts après les avoir estampillés.
M. Horlaita élevé ensuite une pro
testation énergique contre la fausse
présentation de listes socialistes, tout
en s'attaquant M. Woeste et M. Me-
chelynck a rappelé qu'il avait déposé une
proposition de loi concernant la confec
tion des bulletins pour empêcher la
fraude.
Les ennemis des fraudeurs sont
droite» a riposté M. Schollaert, ce qui lui
a valu les applaudissements ironiques
de l'opposition
Des explications fournies par M. Pe-
len il ressort très nettement que la
fraude a été dirigée contre les libéraux.
S'ils avaient triomphé quelques
voix, ou eût invalidé sans contestation
C'est une précaution que l'on prenait
dans cette hypothèse.
Aussi M. Mymans au nom de la gau
che a-t il demandé que l'on instruise
l'affaire le plus tôt possible. Il faut que
les coupables soient recherchés et pu
nis.
Malheureusement, a fait remarquer
M. Janson, les parquets n'accomplis
sent pas toujours leur devoir.
Après des discours de MM. Buyl et
Cartuyvels. M Paul Hymans a déposé
un ordre du jour regrettant les faits de
fraude et insistant pour une prompte
répression, ordre du jour qui a été
adopté l'unanimité au milieu des
applaudissements de la gauche. Les
élus de Hasselt ont prêté serment.
Une motion de dissolution a pris la
tin de la séance.
Le gouvernement étant saDs autorité
et les électeurs ayant répudié la politi
que coloniale, M. Hubin, appuyé par
M. Deslrée, a demandé que l'ou consul
te le pays, suivant une décision prise le
matin par la gauche socialiste.
Le président a soutenu que la motion
n'était pas recevable l'article 71 de la
Constitution disant que c'est le Roi qui
dissout le Parlement.
Les journaux belges et aussi des
journaux anglais, comme le Times
constatent avec satisfaction le ton
courtois de la correspondance contenue
dans le Livre Gris.
Le ton des notes échangées entre les
gouvernements anglais et belge est, en
effet, très courtois encore que les let
tres du Foreign Office soient conçues
en des termes très fermes, c'est le ton
diplomatique qui s'écarte raiementde
la politesse. Et c'est le ton diplomati
que encore, mais beaucoup plus dur,
lorsque, dans le long Mémoire que
nous avons analysé, le gouverne
ment anglais s'adresse indirectement
l'Etat du Congo.
Ce que contient ce Mémoire est-il
entièrement exact N'y a-t-il pas exa
gération Ce n'est point le moment
d'examiner cela. Il s'agit du régime
aujourd'hui en vigueur au Congo et
que dans son mémorandum, très riigne
et très clair, le gouvernement belge
exprime l'intention de modifier.
Le seul point sur lequel l'accord
n'est pas du tout établi, c'est celui qui
concerne les concessions. Vous de
vez, dit le gouvernement anglais,
changer le régime de la colonie, vous
devez mettre des terres la disposition
des indigènes, leur permettre Je vivre
autrement qu'aujourd'hui. Nous fe
rons cela, répond le gouvernement
belge. Telle a toujours été notre inten
tion. Mais vous ne pourrez le faire
efficacement, ajoute le gouvernement
anglais, en maintenant les concessions
existantes.
Là gît la grosse difficulté Le gou
vernement belge a invoqué l'exemple
d'autres colonies. Mais le Foreign Offi
ce ne paraît pas s'être rendu cet ar
gument. S'il l'avait admis dans la cor
respondance postérieure celle que
l'on publie, il est probable qu'on nous
eût donné connaissance de son adhé
sion. Or, on ne publie pas les lettres
échangées depuis la réponse du gouver
nement belge.
Il subsiste donc là un problème gra
ve, car on ne pourrait résilier les con
cessions sans assumer de nouvel les char
ges très lourdes.
Si donc il n'y a pas lieu de s'alarmer
la lecture des documents que l'on
vient enfin de publier, il convient ce
pendant d'autre part de constaterqu'ils
sont sans conclusion précise, définitive,
notamment en ce qui concerne cette
question essentielle des concessions. Et
il n'est pas possible que le gouverne
ment ne s'explique pas sur ce point-là
ne dise pas quelle solution il croit pou
voir donner ce problème. Même si
l'on croit, même si l'on démontre que
les exigences du gouvernement an
glais, eu cette matière ne reposent pas
sur un droit, encore faut-il que la ques
tion soit vidée.
Dans son dernier numéro, le Jour
nal d'Ypres annonce ses lecteurs
qu'il publiera hebdomadairement une
rubrique ne traitant que des travaux
de la ville.
Nous ne pouvons qu'y applaudir.
Les lecteurs de l'organe de nos
maîtres ont dû souvent se faire l'amè-
re réflexion que le Journal ne souffle
jamais un mot propos des travaux,