Chronique de la ville.
Correspondances
par chemin de 1er.
Le Sénat
Conseil provincial
de la Flandre Occidentale
Le gagnant du gros lot.
Gestion cléricale*.
Tir au Roi.
Le concert du 28 Juin.
Décorations civiques.
Distinction.
Le temps en Juillet.
SOCIETE DES ANCIENS POMPIERS
Vendredi 10 Juillet,
nir son Indépenlance et sa Souverai
ireté
Terminant la première partie de son
discours M. Scbollaort a répudié le
système si logique ue M Van Marcke
de se mettre d'accord avec l'Angleterre
et les Etats Unis avant la reprise (Je
qui a produit une vive sensation. Où
allons nous
w
Séance du 2 Juillet 1908
Question posée par MNOLF Mle
ministre des chemins de fer
Le guide des chemins de fer qui
vient de paraître n'apporte aucune mo
dification aux détestables correspon
(lances établies entre le Sud de la
\Vest-Flandre et le reste du pays ce
q ii cause une vive déception parmi nos
populations qui espéraient qu'une par
tie tout au moins des améliorations
qu'elles sollicitent leur auraient été
'accordées partir du 1er Juillet.
Le guide aparu fixant les correspon-
d inces du 1er Juillet au 30 Septembre
prochain. Faudra-t-il que le public at
tende l'expiration de ces trois mois
avant d'obtenir satisfaction on bien en-
ire-t-il dan3 l'intention de l'honorable
ministre de décréter des changements
l'horaire établi avant la fin du tri
mestre en cours
Le SéiKvt se réunira le Mardi 7 Juil
let, pour voter le projet do loi sur la
télégraphie et la téléphonie sans fil,
projet qui aurait dû être adopté dès la
semaine dernière parla Hante Assem
blée.
Si elle n'a pas été convoquée, c'esi
la spite des protestations de plusieurs
sénateurs provinciaux, amis du gou
vernement, qui, ayant été décorés, ne
peuvent siéger avant leur réélection.
Mais M Schollaert a dû passer outre
leurs réclamations, le Parlement de-
vantlui donner sans retard les pouvoirs
nécessaires pour la promulgation du
projet en question.
L'abbé Keesen en tera la jaunisse Ne
pouvoir assister une séance du Sénat,
lui, qui prend la parole toutes
Pauvre abbé, voilà ce que c'est d'aimer
trop les honneurs
- w
La session ordinaire du conseil pro
vincial s'ouvrira mardi prochain
Nous venons de recevoir l'analyse
des allures qui y seront soumises.
Tout d'abord il aura vérifier Ie3
pouvoirs des membres titulaires et sup
pléants élus le 14 Juin dernier il pro
cédera aussi l'élection de cinq mem
bres de la députation permanente, en
remplacement de MM Van Hee.
Loontjens et Liebaert, dont le mandat
est expiré aiusi que de MM. Verhaeghe
"t Landas, qui ont été soumis réélec-
ti in en qualité de membres du conseil
provincial
Parmi les autres objets importants
i'ordre du jour, nous citerons les de
mandes do subside a) pour la construc
tion d'une parte mon imentalo l'en
trée de l'avenue conduisant au monu
ment de la bataille des Eperons d'Or,
Courtrai ben faveur de la construc-
i ion de i'égliseS' Jean-Baptiste, Cour-
irai (fr. 43 799 66) c) pour la restau
ration et l'agrandissement de l'église
monumentale de Wenduyne (fr. 4,589)
d) pour les travaux devant compléter
l'entreprise du renouvellement des toi
tures et gouttières de l'église de la Ma
deleine, Bruges (fr. 220) epour la
construction d'un presbytère dans la
nouvelle succursale de Nieuport-Bains
(fr. 4,927 f) pour l'achèvement de
l'ameublement de l'église de S' Joseph
Meniu (fr. 7,150
L'assemblée aura aussi s'occuper
du rapport concernant l'agrandisse
ment et la mise en état des locaux du
palais de justice de Bruges.
Le hasard a binn fait les choses
nous apprenons officieu- mi"! t que le
gagnant du gros lot de 100,000 francs
de la tombola de l'Exposition est un
jeune ouvrier de Laneffe près de Thy
le-Cbâteau), M Lechat.
M. Lechat travaille on plutôt tra
vaillait dans un four chaux de la
localité. Il a appris l'heureuse nouvelle
Mercredi matin, tandis qu'il était oc
cupé charger un wagon. Q'est un
camarade de travail qui. en lui pa-sant
la liste des numéros, lui révéla sa bon
ne fortune.
M. Lecbat a immédiatement aban
donné sa besogne.
Le lot de 15,000 francs a été gagné
par six ouvriers de la ville de Bruxel
les, attachés au service de l'électricité
de la rue de Louvam.
Depuis que M. Fraeys, ce fameux
cumulard, s'est fait nommer échevin
des travaux publics, le Journal pa
raît avoir été chargé de chanter de
temps en temps les louanges de nos
édiles. C'est ainsi que, dans un de ses
derniers numéros, il a publié, sous le
titre Chronique des travaux un
article où il vante leur zèle, propos
de quelques améliorations effectuées
ou en cours d'exécution, et termine
en disant
Quelle conclusion tirer de tout
cela Demandez-le au Progrès. Il
vous dira, sans rire, que l'adminis-
tration cléricale est atteinte de
léthargie et que les cléricaux ont
transformé notre chère cité en un
désert noir.
Tout le monde reconnaîtra qu'il y
a du vrai dans cette tirade.
Nous nous demandons où se mani
feste cette grande activité de notre
édilité Quelles sont les nombreuses
améliorations opérées partout ou en
cours d'exécution sans qu'aucun
quartier de la ville ne soit négligé,
comme l'organe de nos maîtres se
plaît le dire
Tout s'est borné jusqu'ici faire
retailler des pavés pour la réfection
de la rue S1 Jacques, l'établisse
ment de nouveaux trottoirs dans deux
rues, et la construction d'un égout
réclamé depuis nombre d'années par
les habitants du quartier de la Bas
cule.
Bien que nos gérants cléricaux dis
posent de grandes ressources que
l'administration précédente n'avait
pas, les édifices communaux et la
voirie se trouvent dans un état pi
toyable faute d'entretien.
Si notre cité n'est pas encore
transformée en un désert noir, ainsi
que notre plaisant confrère nous le
fait dire, c'est grâce la compagnie
gazière De Brouwer-Fraeys qui
l'éclairé mais cela n'empêche que,
sous la domination cléricale, elle ne
tombe de plus en plus en décadence.
Tout vrai Yprois doit constater,
sans rire mais avec mélancolie, que,
tandis que partout ailleurs la popu
lation augmente, celle de notre cité,
quoi qu'en dise notre maïeur, reste
stationnaire ou plutôt tend dimi
nuer. Beaucoup de personnes aisées
ne voulant plus longtemps être té
moins de la décadence de' leur ville
natale, la quittent et s'établissent
dans d'autres localités. Les Flospices
et le Bureau de Bienfaisance, où pré
sident deux beaux-frères, distribuent
les abondants secours mis leur dis
position, leur guise et sans contrôle
appréciable, comme l'a dit un conseil
ler catholique, et avec des préoccu
pations politiques, de telle façon
qu'ils entretiennent la fainéantise,
détournent du travail les individus
valides et attirent les indigents des
communes voisines dont ils font des
électeurs. De toutes les localités du
pays, Ypres tient aujourd'hui le re
cord du paupérisme, plus du quart
de sa population totale est assisté.
De plus, partout dans les rues, des
maisons portant des écriteaux A
vendre ou louer qui ne trouvent
souvent pas d'amateurs, même des
prix dépréciés.
Voilà où a abouti le beau régime
de corruption, de favoritisme, d'hy
pocrisie et de délation introduit ici,
depuis bientôt dix-huit ans, par nos
cléricaux avec le concours d'un cler
gé politique et dominateur.
Samedi dernier, les vaillants ar
chers de la Gilde Royale de Sc .Sé
bastien étaient en fête, ils tiraient au
Roi.
La jeune Majesté sortante était M.
Léon Vermeulen, digne descendant
de la lignée d'archers qui se distingue
depuis trois quarts de siècle, dans le
noble sport illustré par Guillaume
Tell.
A quatre heures précises, s'ouvre
la lutte qui promet d'être chaude, 24
candidats, et des meilleurs, se trou
vant en lice.
A tout seigneur tout honneur, d'un
pas lent et l'air mélancolique, le jeu
ne Roi, sur le point de voir sombrer
sa Royauté, s'avance et lance d'un
coup sûr la première flèche quel
ques centimètres de l'oiseau qui porte
ses destinées.
Suivent les président et doyen
d'âge qui font un courageux effort,
en dépit de leurs ans et de leurs in
firmités, pour faire crâne figure. Puis
ce sont de jeunes archers, que les
nombreux sports modernes éloignent
trop de la pratique de l'antique tir
l'arc et qui témoignent d'une déses
pérante maladresse. Mais voilà que
se présente un vétéran de nos joutes,
un ex-Roi, qui traîne hélas derrière
lui, tout un échafaudage qui doit
suppléer ses forces qui s'effondrent,
telle une ceinture électrique venant
au secours des décadents.
Un tour, deux tours, trois tours de
flèches sans résultat, peine une
aile touchée par un des confrères
aussi adroit que sympathique.
Au quatrième.tour, le jeune Roi,
au sourire juvénile, se met en posi
tion, jette un regard d'envie sur l'oi
seau auquel se trouve suspendu sa
Royauté et, d'un effort fébrile, lance
avec précision le trait qui le main
tient sur son trône.
L'oiseau tombe... Vive le Roi
Les dignitaires donnent l'accolade
au nouveau et ancien Roi qui est
conduit, signe des temps, en auto
mobile, au superbe local où, sous
l'œil des ancêtres, les insignes de la
Royauté lui sont remis et où coulent
l'envie le vin d'honneur et les flots
d'éloquence chantant l'adresse du
jeune vainqueur.
Le soir, un souper réunit le Roi
«t sa Cour. L'entrain et la franche
camaraderie y régnent. Sa Majesté
est galamment criblée de fleurs et de
télégrammes dont nous n'avons re
tenu que celui-ci
Au Roi de S' Sébastien,
Regrette ne pouvoir venir féliciter en
personne le jeune Roi me trouvant vissé
mon piédestal.
Alphonse Vanden Peereboom,
ex-Roi de S1 Sébastien.
Avec les confrères de S' Sébastien
formons des vœux, que dans trois
ans, le jeune et brillant tireur, Roi
pour la seconde fois, emporte une
troisième fois consécutivement le
sceptre et soit proclamé Empereur.
L'antique Société serait heureuse
denregistrer dans ses annales pareil
brillant fait d'armes et chanterait
fièrement avec le poète que
Cbez les âme bien nées
o I a valeur n'alltnd point le nombre des années.
Le concert donné, Dimanche der
nier, par la musique municipale de
Wattrelos, a attiré assez bien de
monde.
Nous avons remarqué dans l'en
ceinte réservée, plusieurs membres
de la Commission des fêtes qui don
naient le signal des applaudisse
ments.
Nous nous sommes attendus une
exécution plus parfaite. Par mo
ments, l'ensemble faisait défaut et le
solo pour bugle a complètement raté.
Pour le prix que ce concert a
coûté, nous nous attendions mieux.
Notre Premier a félicité le Direc
teur et ses musiciens sur la bonne
exécution des différents morceaux
du programme et a rappelé les bons
rapports qui existent entre la France
et notre pays.
Les éloges adressées la musique
municipale de Wattrelos étaient plus
ou moins exagérées car, de l'aveu
de plusieurs excellents musiciens,
l'harmonie de Wattrelos, dont on
avait tant parlé, n'a pas été la hau
teur de sa tâche.
Quoi qu'il en soit, M. le Maïeur a
rempli son rôle en parfait comédien.
Pour ceux qui se rappellent l'o
dieuse campagne qu'il a menée con
tre la France lors des élections légis
latives de 1906, ils doivent se dire,
qu'en politique, M. Colaert est
l'homme tout faire et tout oser.
La croix de ire classe est décernée
MM. Biebuyck, président du tri
bunal de première instance d'Ypres
Castel, greffier de la justice de paix
du Ier canton d'Ypres Vander Hey-
de, chirurgien l'hôpital civil de
Poperinghe.
M. Achille Quicke-Noé, ancien
professeur l'Ecole moyenne de
Tongres, régent de langues moder
nes l'Ecole moyenne d'Andenne,
vient d'obtenir un magnifique succès
littéraire. L'Académie Royale Fla
mande, d'après le rapport de son
ouvrage intitulé Labore et Constan-
cia, lui a décerné un prix de 500 fr.
Nos sincères félicitations.
Pronosticsdu Vieux Général
Du Ier (va B, température aooca olo
vée, orages du 9an 21, beau, avec cha
leurs progressives dépassant la moyen
ne des cinq dernières annee-» du 22
au 31, nombreux et violents orages,
pluies torrentielles, rafraîchissement
momentané.
L'harmonie de cette Société se len-
dra Anvers le Dimanche 12 Juillet
1908. pour y participer au festival per
manent.
Départ d'Ypres, le 12, 5 04 heures
du matin.
Arrivée Anvers (gare centrale)
9 h. 39.
De midi 1 heure, concert donné
par l'Harmonie sur le kiosque de la
place Verte.
I» II O G II A M AI E.
1. Kaiser marsch. Wagner.
2 Samson et Dalila, fantaisie.
Saint- Saens.
3. La lettre de Manon. Gillet.
4. Les Maîtres chanteurs, fantaisie.
Wagner.
5 Défilé des petits Soldats de plomb.
H. Mobrman.
6 Le Pas des Glaneuses, valse.
11. Moerman.
Départ d'Anvers (gare ceutrale), le
Lundi 13, 4 h. 46 du soir arrivée
Y près, 9 h. 38.
Prix du coupon, 2« classe, aller et
retour, 9 francs
Prix du coupon, 3" classe, aller et
retour, 5 fr. 35.
Les ineiulires qui désirent pren
dre part cette excursion sont priés
de se faire inscrire an local les jours
de répétition. La liste des partants
sera définitivement close le Jeudi 9 Juil
let 1908
Les coupons seront remis aux ex-
curdonuistes, an local, le Vendredi 10
Juillet, de 8 10 heures du soir.
8 1/2 heures
an local des Anciens Pompiers