Chronique de la ville. Interpellation. Incurie. Nos restaurations. Un aveu. Une mutualité pour femmes. Distinction. Cyclisme. Un démenti. Mainzellc Xitouche. Andenarde Conrtrai et ne plus les as treindre faire le tour par Gaod Go ir- traiou par Gand Lichterveliie- Huniers, ce qui allonge considérablement lenr voyage, les oblige de fréquents changements de train et les expose manquer des correspondances en cours de route b) t A queJle date il compte appli quer les mesures prises ltéponse du ministre Ainsi que je l'aiditantérieurement, les divers désiderata qui ont été expri més au sujet de l'organisation du ser vice des trains de voyageurs sur les lignes de l'ancienne société de la Flan dre occidentale font l'objet d'un exa men d'ensemble. La difficulté d'apporter des modifi cations Dotables aux horaires des trains de voyageurs desservant actuellement les lignes dont il s'agit résulte surtout de ce que ces horaires comportent des correspoudancee multiples et très ser rées, de sorte qu'un remaniement im portant supprimerait de nombreuses réélations, ce qui provoquerait de vives et légitimes protestations. -fe- C'est ce qui s'appelle se ficher de son public. Aussi Lu. Gazette écrit-elle avec beau coup d'à propos Les horaires des trains des chemins de fer de la Flandre occidentale, dont tout le monde se plaint, seront peut- être modifiés un jour. Mais ce n'est pas pour demain. On étudie, a déclaré M. Helleputte, on étudie, mais c'est compliqué parce qu'il faut assurer les correspondances. Alors, 011 peut planté un orme. A la suit»» de la réponse faite par le ministre des chemins de fer, M. Nolfa annoncé qu'il interpellerait sur le même sujet. Cette interpellation figurera l'ordre du jour de la Chambre la suitedes in terpellations déjà annoncées. C'est un fait reconnu que le ser vice des travaux communaux Ypres laisse plus que jamais désirer. Tout se fait sans direction, surveillance ni contrôle. Aussi les gaffes que commet ou laisse commettre le collège éche- vinal, surtout aux nouveaux quar tiers de la gare, ne se comptent plus. Un de nos collaborateurs en a signalé quelques unes encore ici, il y a huit jours. Cela n'est du reste guère éton nant. Quand la majorité du Conseil com munal, obéissant un mot d'ordre venu de Bruges, nomma M. Fraeys, premier échevin, fonctions qu'il avait ambitionnées et qu'on lui attribua en même temps la direction des travaux publics, il était prévoir que tout irait de mal en pis. D'ailleurs en remerciant le Conseil, M. Fraeys, disait pour donner le change l'opi nion publique, que ce poste il ne l'a vait pas brigué et espérait bien que, vu ses multiples et absorbantes fonc tions, il en aurait été déchargé. Tout le monde trouvait alors que cet te nomination, faite dans de pareilles conditions, était absolument contrai re la marche régulière des affaires communales. Aussi notre maïeur pré voyant les critiques qu'elle ne pou vait manquer de soulever déclara qu'il y a de ces nécessités en admi nistration et en politique. C'est ainsi que les intérêts de la ville ont été sacrifiés des ambitions politiques M. Fraeys ne se soucie guère des travaux, ne les dirige et ne les visite pas. Le temps lui man que du reste pour s'en occuper. Il semble même ignorer où l'on travail le et quoi on dépense les crédits. On ne s'aperçoit que trop mainte nant que sa réputation comme admi nistrateur a été surfaite. Il en résulte que l'entretien ordi naire courant des propriétés commu nales est complètement négligé. Ne citons ici qu'un fait entre beau coup d'autres qui prouve le désarroi sans pareil du service des travaux Il y a huit ou neuf mois que des voyous ont arraché et fait tomber, une partie de la tablette en pierre d'Ecaussines recouvrant le mur de soutènement du pont suspendu de l'ancienne porte de Lille. Toute autre administration se serait empressé de faire réparer ces dégra dations pour éviter de plus grandes dépenses dans la suite. Ici on n'y songe même pas. On préfère laisser cela l'état d'abandon et de délabre ment jusqu'à ce que le mur d'appui qu'on entame peu peu s'écroule sur la voie pnblique et entraine le pont avec lui. Alors on votera un crédit extraordinaire pour renouveler le tout. Tel est le procédé habituel de nos édiles. <r -os- D'après ce que nous pouvons ju ger, de l'ensemble de la partie res taurée de l'église de S1 Martin, l'architecte a dû s'occuper tout spé cialement rendre ce beau monu ment ses lignes d'un style ogival correct et pur. Nous nous rappelons encore un article du Journal d'Ypres préconi sant le maintien de toutes les trans formations subies par ce monument, qui nous rappelle tant de souvenirs historiques il prétendait même que c'eut été un crime d'y toucher et de les supprimer. Que dira-t-il maintenant en pré sence de la belle transformation que subit actuellement le petit portail ne serait-ce pas une abomination, après avoir si bien rétabli cette par tie de la Cathédrale dans son état primitif, de conserver la chapelle du doyen, qui ne dit absolument rien et qui empêche la restauration de tout ce côté, cependant si ornementé et si intéressant, mais tout en ruines. Mais que ferait-on de l'intérieur de la chapelle, si riche et si beau, tel est le cri de ceux qui sont pour le maintien de la chapelle, ce four briques sans style et qui dépare complètement tout ce côté de la ca thédrale, laquelle serait magnifique sielleétaitrestaurée intelligemment ce qu'on en ferait. C'est bien simple, on l'approprierait l'église S1 Jac ques, bâtie la même époque la ville d'Ypres conserverait ces riches ses, tout en permettant nos restau rateurs, amis du beau, de restaurer l'église S1 Martin de façon en faire un monument majestueux et superbe. Avec notre architecte capable et un entrepreneur ayant des connais sances pouvant expédier lestement la restauration, les Yprois auraient bref délai un des plus jolis monu ments de l'Europe la condition que les belles dispositions et les bon nes résolutions prendre ne soient pas combattues par des considéra tions mesquines et non fondées. Dans la dernière séance du Con seil communal, notre Premier a dé claré que la somme consacrée nos festivités est trop élevée pour une ville de l'importance d'Ypres et qu'il y aura lieu de diminuer ce poste au prochain budget. C'est ce que M. Colaert avait déjà prétendu dans une réunion du Con seil, en 1907, mais sous une autre forme. Nous avions cité ce passage de M. Colaert et le Journal d'Ypres y avait opposé le démenti le plus for mel. Qu'on juge de la bonne foi de notre pieux confrère vaient comprises toutes les festivités données en 1907. Ce journal c'est le Progrès Or, nous n'avons jamais dit chose semblable. Voici, pour l'édification de nos lecteurs, ce que nous avions écrit ce sujet dans notre numéro du 21 Juin 1908 Puisque notre sympathique et po- pulaire bourgmestrerevient sur les dépenses des fêtes données en 1907, nous profitons de l'occasion pour faire connaître au public que les jestivités électorales, y compris les fêtes de la Tuindag ont coûté, en 1907, aux contribuables Yprois, plus de2£>,000 francs. Nous constatons que c'est la troi sième fois que M. Colaert se fourre le doigt dans l'œil en nous accusant d'une chose que nous n'avons jamais dite. Le Moniteur du 18 courant publie les statuts de la mutualité pour fem mes Hulp in Nood fondée Ypres et reconnue par arrêté royal du 5 No vembre 1908. La mutualité procurera ses mem bres outre les soins médicaux une in demnité pécuniaire pendant la durée de l'incapacité au travail. Elle pourra également procurer des soins médicaux aux enfants en bas- àge, aux nouveaux-nés, le jour où les ressources le permettront. Nous souhaitons la bien-venue la nouvelle société et nous la recomman dons la générosité de tous. Nous félicitons les daines qui en ont pris l'initiative. Nous apprenons avec plaisir que les médailles commémoratives des règnes de Leurs Majestés, les Rois de Belgi que, Léopold I et Eéopold II viennent d'être décernées Monsieur Henri Hof de notre ville, qui a été au service des deux Souverains comme Sous-Officier. A ce sujet, nous lisons dans le Jour nal de Roubaix Un souvenir de l'année terrible. 0. Nous profitons de l'occasion pour rappeler qu'en 1870, Monsieur Henri Hof, dont les capacités militaires étaient reconnues, a complètement organisé la Garde-mobile des villes Lannoy, Hem et Fiers (Nord). H a, de plus, grandement contri- hué l'instruction militaire de la Garde-Nationale de la ville de Rou- baix. Avec l'assentiment de la Maison Lestienne frères, dont il était l'em- ployé, il a, pendant près de deux années, consacré tout son temps, l'instruction militaire, et a fait partie du cadre comme instructeur volon- taire. Eu dehors des heures d'ex- ercice obligatoire, il adonné, gratui- tement, des leçons particulières d'exercice et d'escrime. Le tout a été fait par lui avec un parfait désintéressement et sans au- cune rétribution. lia rendu de grands services notre France, pour iaquel- le il a toujours eu le plus grand dé- vouement. Des certificats lui délivrés en 1871 et 1872, par M. Garlos Delattre, commandant la Garde-Nationale de Roubaix, et M. Léon Frasez, com- mandant le 4rae Bataillon de Mobiles du Nord, en font foi. Nous n'avons qu'à le remercier de son bienveillant concours, qui, nous le répétons, a été complètement dé- sintéressé, et donné tout fait, titre gracieux. M. Henri Hof a, pendant près de quatre ans, fait partie de la Maison Lestienne frères, de notre ville, d'a- bord comme employé, et ensuite comme intéressé. Toutes nos fé licitations notre con citoyen et ami M. Henri Hof. Le public, fort nombreux, a fait 1111 chaleureux accueil cette œuvre de MM. H. Meilhae et A. Millaud, pour le libretto et de Hervé, pour la parti tion musicale durant toute la soirée les applaudissements enthousiastes et les éclats de rire se sont succédés sans relâche. La musique pétillante s'adapte bien au sujet. Le livret, œuvre de MM. Henri Meil hae et Alfred Millaud est léger, coquet et tout fait gracieux. Qu'on en juge par le résumé succinct que nous faisons suivre. Mlle Denise de Flavignies est la meil leure élève du couvent des Hirondelles. Elle consacre beaucoup de son temps la musique, que lui apprend, avec art, M. Célestin, l'organiste du couvent. Par l'intermédiaire du major, frère de la supérieure, le vicomte de Champla- treuxexprime le désird'épouser Denise de Flavignies. Célestin, qui en réalité s'appelle Floridor, a composé une opé rette dont la première doit se jouer le soir même. Mais Denise a découvert la partition et connaît le dessein de Céles tin. Par une heureuse coïncidence, il se fait qu'elle doit aller Paris, pro pos de son mariage, et c'est son pro fesseur qui est désigné pour l'accom pagner. Elle arrive se glisser au théâ tre, l'insu de Célestin et arrive fort propos pour jouer le rôle de l'actrice Corinne. Floridor en est tout surpris et sa pièce obtient un succès fou. Le re tour n'est pas aussi heureux et leur arrivée la caserne y cause un qui-pro- quo d'où ils réussissent fort habilement sortir. En hâte ils se dirigent sur le Couvent des Hirondelles où ils quittent leurs effets militaires pour redevenir, l'une, l'élève soumise, Denise de Fla vignies et l'autre, M. Célestin, l'orga niste du couvent. Le vicomte de Chafn- platreux prie le major de faire part Denise qu'il renonce sa main et qu'il est devenu amoureux d'une actrice. Denise demande une entrevue au char mant vicomte, au cours de laquelle le mystère s'éclaircit. L'actrice dont le vicomte est amoureux est M11* Denise et l'entrevue se termine tout la joie des deux personnages. Le mariage est décidé. Cette pièce est enchâssée d'un bout l'autre de scènettes amusantes et de qui-proquos hilarants. Mademoiselle Viannet est une char mante Denise, C'est une artiste accom plie. Comme jeu, elle a de la planche». C'est d'une très belle voix qu'elle chante le Duo avec Floridor (Céles tin) cl son grand air de I' Alléluia Elle est longuement applaudie. Une grosse part du succès de la soirée lui revient. M"8 Vandernoot tient bien le rôle de Corinne et ne chante pas mal. Mlle Savionni est une supérieure très respectueuse et M®6 Georges une sœur modèle. M. Caill fait un beau major; il aadmi- rablement bien joué. Pour le chant, il serait difficile de le juger, son rôle 11e s'y prête pas. M. Larron est un Célestin-Floridor impayable. Sa verve excite un fou rire. Il chante d'une bonne voix. M. Cartier est un vicomte de Cham- platreux fort, réussi, qui chante très bien ses couplets d'amour. Que dire de M. Welly, le bon Loriot 11 a bien fait rire son public. Les rôles secondaires sont fort bien tenus, tant du côté féminin que du côté masculin. Les chœurs ne sont pas blâmables. Bref, c'est une représentation très réussie, tout l'honneur des artistes du théâtre de Tournai et leur direc teur, M. Burnet. Nols espérons que les prochaines représentations seront dignes de la première. Il n'en faudra pas plus M. Burnet pour s'assurer une sallecomble. On peut beaucoup d'un doux regard... El d'un EXQUIS DE BEI KELAEK. V Vanderstuyft va trouver Poivers. On lit dans 1' Auto, de Paris Arthur Vanderstuyft, le staver bel ge bien connu, est parti Samedi "dernier par le Zeeland destination de New- York. Comme l'an dernier. Vanderstuyft va tenter la fortune au pays des dollars et trouver Pat Powers, ave lequel il va entamer un match qui ne manquera pas d'intérêt au sujet des Six Jours de Modison Sqnarre Gardem Dans cette même séance, M. le Bourgmestre a affirmé qu'il n'a jamaisdit que les fêtes de la Tuindag ont coûté, en 1907, 20,-000 francs, comme l'a prétendu certain journal mais que dans cette somme se trou Ci 11 ro 11 ique Théàt ra Ie (Test le titre de lacharmanteopérette j que la troupe de Tournai, sous la direc tion de M Rumct-Rivière est venue interpri er au théâtre de la ville, Mardi dernier.

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 2