Chroiiiqud de ia ville. clèrico-socia liste L alliance A GAND. fcchos* AU Bureau de bienfaisance. Bureau de Bienfaisance. Chronique Théàli aie. Main zelle Sourire. THAL1E. Théàlre d Ypres. Sur le troisième point Attendu que la ligne Vpres-Furnes et la ligne Poperingbe-Vpres-Dixmude consti tuent deux entreprises distinctes, absolu ment indépendantes l'une de l'autre Attendu que le mémoire descriptif, dres sé en vue de la construction de cette dernière ligne, prévoit, pour l'achat de la commu nauté du tronçon Elverdinghe-Ypres, une somme de frs. 75,000 qui a été souscrite par les actionnaires, mais n'a pas reçu la destination prévue Attendu que tous les trains venant de Dixmude s'arrêtent Elverdinghe au lieu de venir jusqu'à Ypres, en faisant usage du tronçon susdit, c^qui prouve, toute évi dence, que la ligne dont s'agit n'est pas terminée et ne rend pas tous les services que les actionnaires et le public sont en droit d'en attendre Attendu que cet état de choses est émi nemment contraire l'intérêt général Attendu que l'achèvement de la ligne dont s'agit ne peut constituer une charge pour les actionnaires de la ligne Ypres- Furnes Pour ces motifs et toutes autres considéra tions déjà citées dans la correspondance échangée", tant avec la Société Nationale qu'avec l'autorité supérieure Décide, conformément 1 avis unanime des délégués des communes, présents l'as semblée générale, tenue Ypres, le 2(5 Dé cembre dernier, de prier la Société Nationa le de maintenir purement et simplement les contrats en cours, ceux-ci donnant toute satisfactionà la villed'Ypres et aux commu nes intéressées Charge le Collège de notifier sans retard sette décision qui de droit et de faire en haut lieu les démarches qu'il jugera néces saires pour en assurer l'exécution. Fait en séance, Ypres, le 9 Janvier 1909. Le Secrétaire, Le Président, (s.) M. Gorrissen. (s.) E. Fraeys. Pour extrait conforme Les Bourgmestre et Echevins, Le Secrétaire, (s.) E. Fraeys. (s). M. Gorrissen. Les .loui'iiiitix belges. La Gazette de Charleroi et l'attitude des cléricaux gantois Voilà les comédiens qui ne cessent de signaler au pays l'attitude honteu se du parli libéral, lorsque celui-ci, pour essayer de réparer les fraudes et les iniquités de notre régime électoral, conclut des cartels momentanés avec le parti socialiste-anticlérical comme lui, du moins en grande partie. Ils hurlent la trahison des intérêts de l'ordre social. Ils clament que les libéraux livrent la patrie aux pires fo lies des révolutionnaires. Ils signalent ce scandale au verdict des électeurs et ils demandent aux conservateurs de le condamner avec énergie. En réalité, les cléricaux sont prêts, lorsque les intérêts de l'Eglise sont en jeu, s'allier avec les plus violents révolutionnaires et leur faire toutes les concessions indispensables pour obtenir leur appui. Ils bouleverseraient la société et accepteraient le collecti visme intégral, s'ils pouvaient de la sorte servir la cause de Rome, lui éviter la débâcle, augmenter son in fluence ou assurer son triomphe. On a pu s'en apercevoir une fois encore, dans cette question de la crise échevinale gantoise. Pour obtenir que les enfants de leurs écolesprivéesaient les mêmes avantages que les enfants des écoles publiques, ils se sont ralliés avec empressement la thèse collecti viste de M. Anseele, réclamant pour tous les enfants, quels qu'ils soient, vagabonds et autres, le droit d'être nourris aux frais de la municipalité. Les contribuables gantois peuvent s'attendre une coquette augmenta tion de leurs contributions m Indépendance belge 11 est toujours dangereux pour un polémiste de partir en guerre sans s'être assuré d'abord de ce qu'ont l'im- tention de faire les gens qu'il se pro pose de défendre. La plupart des con frères qui tiennent la plume dans les journaux cléricaux ont dû en faire l'expérienc ces jours-ci propos des incidents de Gond. Ainsi, le Bien pu blic, dan sjn mimiro du <3 Janvier, ci tant l'article de Y Indépendance belge où nous préconisions l'entente des deux gauches, concluait Un collège libé o-so -.ialist nep jurraitqu'a hever le discréii' du lib Talls ne gintois, car las sooiilislis n s uble il guère dis posés offrir m libéralisme un con cours gratui La première o is'-quen- cede l'institution de ce collège serait de grouper autour de la droite tous les éléments d'ordre. Le- lendemain, les amis du Bien pu blie s'entendaient avec le- - icialisles pour constituer un collège i-iérico-so- eialiste Logiquement le Bien publie doit donc penser que le Gollèg-' eléri- co-socialîste ne peut qu'achever de discréditer le cléricalisme gantois et que la première conséquence en sera de grouper autour des libéraux tous les éléments d'ordre. La Métropole ne fut pas plus heureu se. Elle s'indignait de ce que l'anti cléricalisme obtus qui anime Yfncb:pen- dance belge lui fait donc mettre le bloc pardessus tout - et l'organe anversois ajoutait que Anseele écheviu socialiste 11e nous effrayerait pas... Vingt-quatre heures après, les amis de la Métropole confiaient un échevinat M. Anseele et cela n'a pas paru trop effrayer la Métropolepuisqu'elle estime que» le rôle des conseillers catholiques fut ir réprochable... Décidément, les polémistes cléricaux n'ont pas de chance et la petite combi naison de Gand les prive d'un argu ment qu'ils n'ont que trop exploité finie la légende du libéralisme se met tant la remorque du socialisme. Ce sont les cléricaux maintenant qui sui vent le drapeau rouge et qui s'en vantent De .M. Louis Bertrand, dans le Peu ple, sur la crise échevinale gantoise Cette crise échevinale gantoise, si elle a eu un dénouement imprévu, si elle a mis fin la suprématie d'une minorité doctrinaire l'Hôtel de ville, a aussi un caractère philosophique réjouissant pour nous. Depuis des années, les politiciens cléricaux, ministres en tête pour finir par le dernier petit journaliste catholi que, ont dénoncé cent fois le spectre rouge. Ils ont reproché, avec des trémolos dans la voix, des honteuses coalitions entre libéraux et socialistes. Us ont rappelé les paroles d'Anseele Vous suivrez le drapeau rouge ou vous ne serez rien Ils ont blâmé les libéraux qui avaient pactisé avec les ennemis de l'ordre social, le crime des cri mes Et voilà que, pour conquérir une re présentation l'Hôtel de ville ie Gand, des élus cléricaux consentent voter pour des échevins socialistes, et sié ger avec le plus fougueux d'entre des socialistes, Edouard Anseele Là politique a de ces surprises Maisque vont dire les bons électeurs catholiques des villes et des campa gnes de l'attitude dés cléricaux de Gand et de la presse catholique qui approuve et justifie les faits curieux qui viennent de se produire Gela n'empêchera pas, soyez en per suadé, lesditspoliticiens catholiquesde recommencer, l'occasion, leur jeu maladroit, mais s'ils sont sifUés, ils ne l'auront pas volé. Quelles seront les suites de l'équipée gantoise se demande l'Union libérale dé Verviers Elles seront de genre divers, et l'une des plus immédiates et des plas certai nes, c'est de priver le théâtre des ma rionnettes cléricales de deux de ses principaux personnages. Pleurez, Messieurs, le décès, la mise au rancart définitive de 1' hydre so cialiste 9 et du spectre rouge si sou vent agités sur la scène dans vos pièces électorales Voilà tout votre répertoire disloqué, détraqué. Comment s'en servir encore pourfai- re le procès aux libéraux al >rs qu'on voit Gand Basile tomberdar s les bras de Marianne et son attitude donnée en exemple aux cléricaux du p i s entier Comment faire prendre ut. sérieux, même par les {tins naïfs, même par les plus timorés, vos déclamations contre la tactique d'efforts parallèles entre li béraux et socialistes en faveur de réfor mes d'intérêt général et national com me l'instruction obligatoire, l'égalité des charges militaires et l'épuration du régime électoral, alors que, pour une question de coterie, pour qu i .es as siettées de soupe et quelque- vê te ments., s'il fallait en croire vo- opres affirmations, vous avez couei 1 carré ment et délibérément le pacte elérico- collectiviste Fini, coulé le truc du cléricalisme terre-neuve de la société Voilà qui dorme une singulière liber té d'allures aux partis de gauche, et la petite fête de Gand aura probablement pour nos cléricaux de joyeux lende mains Nous avons déjà exprimé nos re grets de ne pas avoir trouvé au Mo niteur de l'Hôtel de Ville la relation des discours officiels du jour de l'an. Quelques échos pourtant nous en parviennent qui méritent d'être actés et retenus. Répondant au Commandant de la Garde Civique, qui présentant le corps d'officiers formulait l'espoir de voir, enfin, par la création du Stand, les vœux de la garde civique et de l'armée accomplis, le Bourgmestre a répondu, avec des accents de sincé rité profonde, qu'il restait on ne peut mieux disposé et prêt faire le plus grand sacrifice pour donner promp- tement satisfaction. On s'est quitté, le cœur rempli d'espéranceAu personnel présenté par Monsieur le Secrétaire communal démissionnaire, le Bourgmestre a affirmé tout son attachement. Il a dit connaître, et savoir apprécier, lui-même, le mérite de chacun et considère, par consé quent, comme inutile et intempestive toute demande d'augmentation, qu'il saura spontanément proposer, son heure. Le personnel a quitté quelque peu désenchanté. Par suite du décès de M. Vanden- peereboom, membre du bureau de bienfaisance, il y avait lieu de pour voir son remplacement. Le bureau avait désigné M. Dumelie, premier candidat et M. Veys, second candi dat. Le Collège avait pour candidats MM. Veys et Gorrissen. A l'élection, M. Veys a recueilli 6 suffrages et M. Gorrissen 2 M. Du melie n'a obtenu aucune voix. Il y avait 3 bulletins blancs. C'est donc M. Veys, juge au tribu nal de première instance, qui est appelé remplacer M. Vanden Pee- reboom. Puisque le conseil communal s'ob stine vouloir un bureau de bienfai sance homogène, au mépris des en gagements pris jadis, mais oubliés depuis longtemps, la nomination d'un magistrat, obligé de par sa situation, se tenir l'écart de la politique, est peut-être ce que nous pouvions at tendre de mieux comme nomination. Espérons que M. Veys saura avoir l'indépendance voulue pour ne pas se laisser entraîner par les préoccupa tions politiques, qui n'inspirent que trop souvent les actes de nos établis sements de bienfaisance Comment l'élégant et sentimental Roger, sous les dehors d'un maître de sports, enlève en bloc toutes les bruyantes et turbulentes pensionnai res de l'Institut Minaret, parmi les quelles se trouve Mimi, jeune miss américaine, dont les excentricités et la gaîté folle lui ont valu le surnom de Mam'zelle Sourire comment le vieux Minaret, trompant la surveil lance de sa femme, se dispose aller goûter avec sa maîtresse Chichette les délices d'une escapade Paris j comment l'épouse délaissée recher che la trace de Roger qu'elle croisa un jour dans la rue et dont elle s'était follement éprise, c'est ce que nous ne nous attarderons pas vous ex pliquer. Qu'il nous suffise de vous dire qu'à un certain moment tout ce petit monde se retrouve fortuitement a la gare de Vaucresson, attendre le train de Paris, dont un malencon treux déraillement retarde le départ. Danscette situation particulièrement embarrassante, chacun se dépense trouver le moyen de passer inaperçu, ce qui ne réussit qu'à Roger et ses amies, car les deux vieux, malgré leur déguisement, sont bien vite re connus. Aux voyageurs impatients vient encore s'ajouter Pickleson, on cle et tuteur de Mimi, qui a passé l'Océan pour venir négocier le maria ge de sa pupille. Mais le flegmatique yankee, dont l'impassibilité ne résis te pas au charme d'une danse anglai se exécutée par les petites pension naires, change son itinéraire pour accompagner ses nouvelles amies. Après bien des péripéties, nos personnages arrivent Paris. Là, nouvelle rencontre au bal travesti du Café Américain. Mais le tapage de Minaret qui est abominablement gris et que le vin rend querelleur, néces site l'intervention de la police, et force est aux noceurs de décliner leurs noms et d'enlever leurs mas ques. Tableau On se regarde, on se reconnaît, on est stupéfait de retrou ver en pareil lieu tant de figures connues. Cependant comme person ne n'a la conscience bien nette, et que le moins coupable a au moins une peccadille se faire pardonner, les choses s'arrangent tout naturelle ment la, satisfaction générale, et surtout celle de Roger qui reven dique la main de Mam'zelle Sourire, que Pickleson ne peut lui refuser Voilà le canevas de la nouvelle opérette écrite par de Marsan, en collaboration avec le compositeur Aimé Lachaume. Charmante et spirituelle au pre mier acte, qui contient quelques jolis airs où le mouvement de valse pré domine et dont certains passages ont eu les honneurs du rappel, nous es périons tout d'abord assister une pièce dont il nous aurait été agréa ble de pouvoir faire l'éloge. Malheu reusement, il a fallu en rabattre. In téressante au début, l'action ne tarde pas languir, et le second acte qui, part une sauterie qui fit la joie du fond de la salle, n'avait même plus sa raison d'être. Ce fut une amère déception que le dernier acte s'effor çait en vain atténuer. Ou nous nous trompons fort, ou Mam'zelle Sourire, qui vient peine d'affronter les feux de la rampe, ne mènera pas longue vie. Disons toutefois, pour finir, que l'interprétation soignée et conscien cieuse a valu l'excellente troupe du Théâtre de Tournai le plus franc succès et les applaudissements nour ris de la salle toute entière ont éclaté plus d'une reprise. Applaudisse ments qui s'adressaient uniquement aux artistes, faute de pouvoir en passer une part aux auteurs L'atnour arme ses dards D'EXQUIS Dfc BfcUKULAE Il parait que nous allons avoir la bonne fortune d'une représentation d'un ordre tout spécial au Théâtre d'Ypres, le 24 Janvier prochain. La Compagnie théâtrale André CALMETTES, nous donnera un chef-d'œuvre du Théâtre moderne français S I II S O V 4 actes de Henry Bernstein Deux étoiles parisiennes, Monsieur André Calmeites et Mademoiselle Nelly Cormon, entourés d'une troupe d'élite, interpréteront ce chef-d'œu vre qui fut l'immense succès du Théâtre de la Renaissance.

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2