E. WGILLISBOUQUEÏ A LA BANQUE A. J. VONCK Chronique de la ville. Caisse des Propriétaires MIGNON S Pi POUR L'ACHAT CAISSE DES PROPRIÉTAIRES Les herbagers de la Flandre occidentale réclament une atténuation des mesures res trictives qui frappent l'entrée du bétail maigre de provenance françaiseet ils deman dent notamment l'autorisation d'importer des bœufs aussi bien que des vaches et des génisses. Entre-t-il dans les intentions de Mon sieur le ministre de modifier le régime ac tuellement en vigueur dans l'affirma tive, voudrait-il nous dire dans quel sens 11 sera répondu cette question Mardi prochain. A propos <le l'alliance clérico-socialiste Gaiid. Le Journal 4'Ypres approuve. Il accepte l'alliance clérico-socialiste comme la chose la plus naturelle du monde. Dont acte. Mais alors il répudie donc tout ce qu'il a écrit, tout ce que ses candidats ont clamé pour dénoncer l'ignominie des cartels Il admet donc que ses amis suivent le drapeau rouge et accepte l'acco lade des pires ennemis de l'Eglise, de ceux qu'il dénonçait comme des sans Patrie, des destructeurs de la Reli gion, de la Famille et de la Propriété Que les temps sont changés Puis le Journal, on se demande pourquoi, se retourne vers nous et nous crie mais vous, que pensez- Vous de vos amis qui ont élevé une statue Laurent Qu'est-ce que" cela peut bien signi fier Dussions-nous tomber dans un traquenard que nous n'entrevoyons pas répondons donc sans arrière- pensée. Que le Journal d'Y près sache que le jour où sa rédaction produira un jurisconsulte de la valeur de Laurent, qui saura illustrer le nom belge et la science du droit comme Laurent et s'acquérir une réputation mondiale comme lui, nous nlbésitorons pas lui proposer une statue. Est-ce clair Et maintenant que le Journal d'Y- pres nous dise son tour le fond de sa pensée et qu'il le fasse avec le même souci de la sincérité. Qu'il consulte, au préalable, les avocats et magistrats de ses amis et qu'il leur demande pourquoi ils ré servent dans leurs bibliothèques une large place aux œuvres de Laurent Le départ <le l'Ecole. Le Journal d'Ypr es a dit dans son dernier numéro qu'il est plus poli que nous qu'il répond toujours nos questions, tandis que nous ne lui avions pas encore dit notre avis au sujet de la statue de Laurent. C'est fait. Mais notre tour Pourquoi le Journal d'Y près ne souffle-t-il mot au sujet de ce qui se raconte concer nant le départ probable de notre Ecole. Est-il exact que la chose est qua si décidée Quelles sont les moyens que l'édili- té compte employer pour dissuader le gouvernement clérical de porter un coup irrémédiable aux intérêts de notre ville Pour les Sinistrés de Sicile et de Calabre. La première fête de charité, orga nisée Ypres au profit des victimes de Sicile et de Calabre, a pleinement réussi. Répondant l'appel d'un Comité de Dames, un nombreux public s'est donné rendez-vou^ Jeudi, la Salle Delbeke, spécialement aménagée pour la circonstance et a écouté reli gieusement, pendant deux bonnes heures, une conférence de M. le juge Hebbelynck, de Gand. conférence intéressante et fortement documentée au point de vue archéologique. Nous avons eu le plaisir de voir défiler, en même temps, devant nos yeux, les sites les plus enchanteurs de l'île sinistrée. Quelques vues, en- core inédites, des récents désastres j ont particulièrement intéressé l'au- i ditoire. Pendant l'entr'acte, Madame Iweins d'Eeckhoutte a lu, avec beaucoup de sentiment, une poésie émouvante faisant appel la charité légendaire du peuple flamand. Puis un essaim de charmantes jeunes filles a papil lonné dans la salle, procédant la vente de cartes postales, tandis que Madame Struye remettait gra cieusement aux Dames du comité or ganisateur de ravissantes gerbes de fleurs. Le Bourgmestre s'est levé, son tour, pour remercier le conférencier, ainsi que l'auditoire, d'avoir géné reusement contribué une œuvre philanthropique du plus haut intérêt. Il a rendu hommage aux Dames i organisatrices et spécialement la i Présidente du Comité, Madame Struye et Madame? Iweins pour son i talentueux concours. Ces hommages furent vigoureuse- i ment applaudis seul le compliment timide et final que l'orateur a cru devoir faire au fameux comité des fêtes a reçu un accueil glacial. En somme, fête bien réussie, belle et nombreuse assistance et recette fructueuse. Les souscriptions faites en ville, I au profit des sinistrés de Sicile et de Calabre, ont produit la somme de 1,853 francs. Nous apprenons que la Grande Fête de Bienfaisance, au profit des victimes de Sicile et de Calabre, organisée par la garnison •d'Ypres, avec le bienveillant concours de l'administration communale, est définitivement fixée au Dimanche 14 Février prochain, 4 heures de l'après-midi, en la grande Salle Delbeke (Halles), entrée par le Mar ché-Bas, en face de la Boucherie. Il y aura des places 3 francs, 2 francs et 1 franc. Les cartes d'entrée seront délivrées au Bureau de la Place, chez le Sous- Lieutenant Verspreet, 18, rue de l'Abattoir, chez M. Lambin-Mathée, 53, rue de Dixmude, chez M. Tyber- ghein-Fraeys, 17, rue des Chiens, et le jour de la Fête l'entrée de la Salle, partir de 3 heures. Nous espérons que cette seconde fête de charité aura encore plus de succès que sa devancière et que tous les habitants de la ville d'Ypres et des environs tiendront cœur d'y assister d autant plus qu 'elle est orga nisée dans le but de soulager les malheureuses victimes du terrible désastre qui s'est produit en Italie. Institution Royale (le AI essincs. Monsieur Ferdinand Merghelynck. Commissaire d»; l'arrondissement d'Y- pres, est nommé membre dq la Com mission administrative de l'Institution Koyale de Messines pour un nouveau terme de 7 ans. Chronique Théâtrale. SAMSON. Ce n'est pas le Samson des Hé breux, qui assomma mille Philistins au moyen d'une mâchoire d'âne qui lui servit de massue ce n'est pas le Samson chevelu et poilu, dont la force physique résidait dans une abondante chevelure ce n'est pas le Samson qui, enfermé dans le temple de Dagon, en renversa les colonnes pour écraser ses ennemis au milieu d'une fête religieuse. C'en est peut-être bien le descen dant, et, dans ce cas, l'ancêtre n'a pas rougir de son rejeton. Société Anonyme AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835 74* exercice social 1908-1909. Conseil <l' Administration: MM ëdm Neériscx. vice-président de i Clnmb. e des Représen- laniN Baron de Moheu. directeur de la Banque Nationale de H -Igiqiie Alb. (îlibert Misosxe. avocat la Cour d'Appel de Bruxelles Vicoime 0 Uesmaisièrbs, membre de la Chambre des Représentants Commissaires MM Comte »E Ribaucourt. Sénateur Comte Fl pe Lieoekerke Comte Et. V isaht de Bocakmé Il Berger, Juge Bruxelles La Société émet aciuellement des obligations de 500 f anes remboursables au pair la quinzième *nnée de leur émission et rapportant un intérêt anouej de quatre pour cent (4 p. e elle >e réserve le droit de les rembourser dès la dixième année. Le bui de la Société est de prêter un intérêt modéré et long terme, sur garanties hy pothécaires, avec Inculte aux emprunteurs de se libérer par fractions périodiques, au moyen d'.mnuués e\uiicuves du capital payables semestriellement, ou par un remboursement total une époque deb i minée. File pourra prendra des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et faire aussi tous placements terme pour le meilleur emploi des fonds ou valeurs qui seront te ujp'irairement versés ou déposés entre ses mains Extrait des statuts.) AGENT A YPRES BANQUIER KUK CARTON, 5 YPHKS. Mais voilà c'est un Samson tout modernisé, un Samson up to date, qui a subi l'influence inévitable de son époque et de son milieu. Cela n'a certes rien d'extraordinaire et tout nous porte croire que depuis la dis parition des Philistins de la Syrie, il s'est opéré jilus d'un changement sur l'écorce de notre sphère terres tre. D'abord, le rossignol d'Arcadie n'a plus la mâchoire aussi solide. Ensuite, en ce "siècle où la calvitie est de mode, la chevelure humaine n'a plus rien de commun avec les muscles ni les biefs. Enfin, les peu ples belligérants n'envoient plus en captivité dans leurs temples, les enne mis prisonniers sans doute depuis que les Constitutions proclament tue-tête la liberté des cultes Donc le Samsom contemporain, notre Samson, qui manipule le cornet du téléphone et manie le vo lant de l'auto comme le plus vulgaire des mortels, qui vous lance avec l'ac cent boulevardier le plus pur des bouge pas, ou 'te casse la g est tout simplement un self mode man, un parvenu, qui, sorti de bien bas, s'est créé une fortune colossale, et, financier omnipotent, s'est adjugé le titre de Roi des cuivres. Marié une fille de la noblesse qui a bien voulu de son argent, pour re dorer un blason terni, mais qui refuse catégoriquement son cœur de manant, Samson apprend que sa femme le trompe, et qu'elle est la maîtresse d'un spéculateur véreux, dont la for tune est sa merci. Le Roi des cuivres feint d'ignorer son malheur, et, pour se venger, provoque froidement la Bourse une débâcle qui entraîne dans la ruine la fois le mari outragé et l'amant. Cette pièce admirable, où Henry Bernstein a déployé tout son talent d'écrivain et d'auteur dramatique, a obtenu, Dimanche dernier, le plus éclatant succès. L'opinion sur Sam- sox, des presses parisienne et bru xelloise, qui se trouve relatée au ver so du programme de la soirée, nous dispense d'en faire de plus vifs élo ges. Disons seulement que l'interpréta tion soignée, consciencieuse et irré prochable de cette œuvre grandiose a valu l'excellente troupe Calmettes un véritable triomphe, et la salle archicomble, trépignant d'enthousi asme a fait aux artistes des ovations répétées. Enfin, pour nous résumer, on a applaudi tout rompre. Nous ne regrettons qu'une chose. C'est que Samson, avant de nous quitter, n'ait ébranlé, dans un beau geste, les murs lézardés et moisis de cequ'onestconvenud'appeler le Thé âtre Municipal de la bonne ville d'Y- pres. Cela nous eût valu peut-être une nouvelle salle de spectacles, res semblant un peu plus un local de fêtes, et un peu moins une étable que les ci-devant pensionnaires au raient déserté. Mais, hélas Samson s'en est allé, et le Théâtre nous reste. Nous met tons notre dernier espoir dans une surcharge de sacs de grains qui repo sent paisiblement dans ses combles. THALIE, On nous annonce pour Mardi S Février prochain, une nouvelle repré sentai ion par l'excellente troupe du Théâtre de Tournai, sous la direction de M. J. Burnet-Rivière. On interprétera Opéra en 4 actes. x laioisooaoa j. j i-t-t-ooooao 5À'2 I >5 o i— i— oooiOfN «y, O o SI XI CD U -d 11 <Dl rG I?o î-l iS L - «S r o o o o o o Voir In milite <iew article» In 4 pn^e DE VOS OBLIGATIONS CAISSE DES PROPRIÉTAIRES 4% I itilES*USX-1 «IS lie IIK HIKBOI: YPKES, A G E A E pour près et I arroudissemeul.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 3